Consciences - Qu’est-ce qui nous sépare tant ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Consciences - Qu’est-ce qui nous sépare tant ?

Au point de ne vouloir que si rarement entrer dans le même mouvement ? De partager les mêmes buts ? D’admettre le minimum mental pour la survie de l’espèce, genre : La vie est toujours supérieure au commerce. La Nature est toujours plus urgente que les profits, ce coût exporté plus loin. L’Humanité doit être l’objet de la civilisation et non l’argent ? De pouvoir trop facilement supporter les hurlantes injustices des inégalités matérielles, celles qui sont 100 % du fait de l’humain ? De ne pas vouloir hiérarchiser les priorités sociales style en tout premier abolir les misères matérielles et, en vraiment tout dernier, s’occuper des trop de richesses de quelques uns ? De nier donc, quasi hystériquement, le schéma clair de l’efficacité ? Etc. ? Qu’est-ce qui nous sépare tant ? Nous lisons le même texte, pourtant, et il semble que des millions de lectures se sont mises à cohabiter sans aucunes portes de communications entre elles. Les égoïsmes en folie ont abouti à un embouteillage quasiment insoluble où tout le monde sera très perdant. Tout serait fermé et la conscience humaine ne sert à rien.

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Conscience justement ? On s’est tant dit que « prendre » conscience c’est comme prendre la Bastille. Un grand changement « doit » suivre. Logiquement ? Alors pourquoi les assauts de découragements si peu raisonnables ? Justement c’est à force de se tenir aux généralités et de n’entrer jamais « dans » les détails. Détails que de parcourir toute la peau du réel et de vivre la sensualité immense de comprendre par tous les sens ? Les généralités seraient, alors, comme de placer le corps de l’autre sous vitrine et de « faire semblant » d’en parler sans en rien connaître charnellement. Ici, les généralités seraient ? Le fait que nous en sachions si peu de la conscience et beaucoup plus du cerveau. Il n’y pas d’excuses à ceci : le savoir est existentiel, c’est-à-dire il s’expérimente dans nos vies réelles. Le faire stagner devant des observations d’objets inanimés est très loin d’être loyal. Ensuite, généralité encore, l’intelligence artificielle. Mais trop vague appellation que celle-ci : ici, la partie non biologique, non corporelle de la conscience. Par quoi est-elle traversée et l’impact précis de ce qui la traverse ? Ce qui nous entraine à user de la notion vaste des « qualia ». Qui, elle non plus, ne peut se voir réduite à la formulation trop floue du « fantôme dans la machine », etc. Comme nous le voyons le diable, lui, (comme diabole) ne veut pas que nous connaissions le moindre détail puisqu’il n’y est pas. Et, au contraire, le divin (notion areligieuse) devient d’apprendre à entrer « dans » les détails…au lieu de les éviter !

Oui qu’est-ce qui fait donc que nous ne soyons quasiment jamais sur la même longueur d’onde ? Que nous séparions toujours plus ? Que nous ne sommes pas « accordables » comme des instruments de musique ? Etc. Enfin, point l’acceptation de ce que : « “le cerveau humain est enchainé à son héritage matériel et logiciel (…) entrainant des problèmes de compatibilité”. Autrement dit, notre esprit sera pour toujours limité par une structure cérébrale dont les éléments de base remontent aux premiers poissons, au contraire d’une véritable intelligence artificielle, conçue d’emblée pour une capacité intellectuelle maximum. Voilà qui élimine le scénario “biomédical” et même les esprits “téléchargés” qui vivront peut être éternellement dans un paradis digital, auront peu de chances de déclencher une Singularité (mais qui s’intéresserait à la Singularité et à l’accroissement de l’intelligence si on a déjà l’immortalité, diront les esprits cyniques). Leur principale possibilité d’amélioration étant “d’accélérer leur vitesse d’horloge” ce qui leur permettrait de penser plus vite, mais toujours avec une architecture obsolète. A moins bien sûr que les esprits téléchargés n’acceptent de se modifier jusqu’à devenir méconnaissables, abandonnant toute notion d’identité et de personnalité pour devenir des “infomorphes“, pures entités logicielles optimisées pour l’échange d’informations et capables de fonctionner de manière “distribuée” en fusionnant avec leurs congénères ou au contraire se divisant selon les nécessités du moment… Mais à moins d’une évolution radicale en ce sens, certains pensent qu’il est préférable d’élaborer d’emblée une intelligence supérieure, qui n’est pas contrainte par des milliards d’années d’évolution au fond des eaux, dans les forêts ou la savane.

Ainsi, selon Assinisov : “Il existe des éléments nous permettant de penser qu’une conception algorithmique de l’intelligence artificielle peut s’avérer largement non biologique, c’est-à-dire basée sur les principes gouvernant l’intelligence en général plutôt que sur une inspiration biologique. Dans ce cas, la conception d’une intelligence artificielle viable pourrait s’avérer considérablement plus simple que celle d’un cerveau humain.”

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(extrait de l’article « La Singularité » dont le lien s’ouvre ici )

http://www.internetactu.net/2008/09/04/prochain-arret-la-singularite-24-lintelligence-artificielle-est-elle-la-cle-de-la-singularite/

Si nous ne sommes quasiment jamais sur la même longueur d’onde, si une société fédérée et unitaire ne se fait pas est-ce que ceci vient de la conscience ou de tout autre chose ?

La réponse passe par les « qualia »…La qualité c’est l’é-qualité, qualia, le bon sens commun le mieux partagé. Serait-ce parce qu’il ne nous demande pas notre avis qu’il est le mieux partagé ? Tout le monde, à quelques degrés d’arc maximum, sent et ressent le bleu identiquement… oui ou non ?

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« C’est avant tout celui de la nature des objets de conscience, ce qu’on appelle les “qualia“. Notre cerveau enregistre la longueur d’onde d’un objet bleu, on sait à peu près comment ça fonctionne. Mais à quel moment ce tourbillon d’échanges électriques et chimiques devient-il la sensation du “bleu”. Comme nous l’explique Margaret Wertheim, n’importe quel appareil est capable de reconnaître la longueur d’onde du bleu. Mais tout le monde sera d’accord pour dire que ledit engin ne perçoit pas “réellement le bleu”. Et aussi qu’est-ce qui me prouve que ma conscience d’une couleur est ressentie de la même manière par une autre personne ? »

(extrait de l’article « La conscience un problème difficile ? » dont le lien s’ouvre ici :)

http://www.internetactu.net/2015/12/14/a-la-recherche-de-la-conscience-12-la-conscience-un-probleme-difficile/

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Nous recevons les mêmes informations ? Oui à la surface de apparences. Puisque, avant même de recevoir les informations, déjà, chacun-e y procède à sa propre sélection : un peu comme la désorganisation d’un coup de pied dans la fourmilière. Ensuite, cette apparente nécessité de « froncer » la trame unie du tissu informatif, oui de les résumer et les simplifier en quelques structures et phrases centrales – oui la toujours même information – la fait dévier complètement de sa première trame si unie. Et des milliards de fronces puis de déviation aboutissent bien à ce chaos de consciences inconscientes d’elles-mêmes. Comme si chacun-e « devait » absolument imprimer sa marque, déformer/reformer les choses afin de les sculpter à la forme et à la taille de sa compréhension. Tout ce gigantesque champ de toutes les différentes compréhensions, prises de consciences, divergences de quelques millimètres de distinctes interprétations, etc. - aboutissent aux résultats finaux. Qui sont : une réalité unique et des millions de manières de la recevoir et de la déformer…évidemment que les conséquences ne se sont pas faites attendre !!!

Chacun-e se capte si différemment. Connaître les capteurs des machines ne sert à rien dans ce cas-là…Le phénomène proprioceptif déniche des formulations beaucoup trop divergentes… C’est ici qu’entre en jeu la théorie de Michael Graziano, celle du “schéma de l’attention”. Le pinceau directionnel de l’attention tel une lumière qui projette sur l’objet tout le soin des regards ? Mais tout le monde ne dirige pas pareillement son attention :

*** -Les intérêts divergent et les attentions s’éloignent les unes des autres.

*** -Les attentions ne se portent pas sur les mêmes lieux mentaux

*** -les mémoires ne se sont pas construites pareilles, etc.

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*** - Ce qui aboutit si l’on sait imaginer une pelote faite de tous les angles directionnels des rassemblements de concentrations des millions de lignes s’en allant dans toutes les directions…à entrevoir que :

Ceci c’est à l’extérieur visible par tous. Et à l’intérieur invisible il devient quasi impossible d’en parler – sinon par les effets des phénomènes et les résultats ?

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« En gros un cerveau possède plusieurs “cartes” de son environnement (balles de tennis, son propre corps, etc.) tous ces modèles entrant en compétition pour attirer l’attention. Mais il faut pouvoir contrôler cette attention, d’où la nécessité d’établir un nouveau modèle, celui de l’attention elle-même. Comme toutes les autres “cartes” situées dans le cerveau, ce modèle n’est pas complet. Il ne possède aucune information sur les états neuronaux, les programmes sous-jacents qui sous-tendent son fonctionnement. Autrement dit, le robot serait “conscient”, mais serait incapable d’expliquer pourquoi. Tout comme nous ! A noter un point intéressant : si Graziano a raison, cela met à mal la théorie de l’”explosion de l’intelligence” d’Irvin John Good, souvent revendiquée par les adeptes de la superintelligence et de la Singularité. Rappelons qu’il s’agit de la thèse selon laquelle une intelligence artificielle plus évoluée qu’un être humain serait capable de se “mettre à jour” à une vitesse grand V, augmentant de plus en plus ses facultés mentales. Mais si la “conscience” de cette IA est en fait ignorante des mécanismes qui permettent son apparition, il ne lui serait pas plus capable d’effectuer cette “update” que nous ne sommes en mesure de le faire avec notre propre esprit »…(ibidem - extrait de l’article « La conscience un problème difficile ? »)

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http://www.internetactu.net/2015/01/20/la-superintelligence-un-risque-existentiel/

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Ce pourquoi nous nous séparons dangereusement ? Alors que l’impact à court terme de l’IA dépend de qui la contrôle, celui à long terme dépend de savoir si elle peut être contrôlée par quiconque…Oui le pivotement de la facette de l’attention nous montre deux réalités divergentes. Alors que c’est LA MÊME. Soit que s’est-il donc passé ? Nous percevions un angle restreint du phénomène mais nous n’en percevions pas la plus grande partie. Il y a oui comme une inversion de notre capacité à avaler des informations. Contrairement aux véhicules et l’impact de leurs structures où l’angle mort de non perception reste peu étendu - avec notre impossibilité à capter le réel à 360 ° (et seuls des génies peuvent nous faire quitter nos cerveaux arrêtés aux poissons préhistoriques or des dirigeants sous-intelligents décrètent « on ne publie pas les génies » et tout le monde soumis semble suivre…). Le génie capte tellement plus et…sait le dire avec son propre langage, bien évidemment. Oui, cet angle mort qui ne perçoit que peu « occupe » la majorité de la conscience. Appeler ceci « inconscient » c’est fuir le problème. Préférer « hors de la conscience » c’est déjà plus précis et constructif. Surtout si l’on persiste avec de bonnes questions. Genre : qu’est-ce qui ramène à la conscience ? Qu’est qui sait la concentrer, la rendre la plus efficace possible ? Qu’est-ce qui sait la stocker en mémoire et la retrouver rapidement ? Etc…

Même si le conformisme est ce masochisme qui refuse de tendre la main et de faire la préhension des nectars plus que succulents de la comPréhension – l’intelligence fonctionne sans lui. Ici, nous en sommes, les yeux constellés d’étoiles, à savourer la saveur du savoir…oui nous « savons », de tout notre être, un peu mieux pourquoi nous nous séparons tant. Les autres non : eh bien c’est parce qu’ils « aiment » être perdants et geignants si inutilement…

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En effet…

Nous ne sommes souvent donc séparés de la conscience des autres que par une feuille de papier si mince ? Un angle légèrement plus incurvé ou plus extérieur de l’attention ? Trois fois rien…

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Ce qui provoque que ces si minuscules différences brisent en milliers de morceaux tout le miroir de la société ? Juste un défaut grave d’apprentissage….

Apprentissages qui deviendraient bien plus présents si la société (cette tête à claques !) faisait l’effort de...

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….…construire un programme vraiment rassembleur et fédérateur.

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……….…celui où l’on écoute les génies par exemple, etc.

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..ANNEXES utiles….

http://www.uncommondescent.com/neuroscience/a-new-theory-of-consciousness-attention-schema/

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http://serialpoet.eu/pages/theoriques/qualia.html

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http://www.internetactu.net/2006/11/23/je-me-represente-donc-je-suis/

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

(à suivre)

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends

Le si rare moment de la jubilation ?

La façon d’écrire se nomme infini respect

Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Consciences - Qu’est-ce qui nous sépare tant ?
évidemment, à ce point là – c’est plus que de la folle rage sucrée par un costume-cravate en déguisement…

évidemment, à ce point là – c’est plus que de la folle rage sucrée par un costume-cravate en déguisement…

est-ce que la conscience peut être non biologique ? Pure énergie ? Autres ?

une approche très parcellaire - nous n'avons aucune vidéo adéquate sur les qualia...

exemple de séparation de consciences basée sur aucun motif fondamental qui peut imploser une civilisation...

le schéma de l'attention - dont la photo qui chapeaute l'article

justement ce que les génies surpassent

propriétés non physiologiques de la conscience ?

Publié dans Sémantique du Web

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L
Hi, I agree with you. Really this blog is very informative.
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I
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