Les enfants, les sacrifiés du système ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Les enfants, les sacrifiés du système ?

Avant chaque élection, fusent les promesses mirobolantes de s’occuper à fond de la jeunesse. A peine élus, c’est le massif oubli. Rien n’est fait. Et les déceptions en deviennent abyssales. Ce qui change toute l’ambiance sociale par échos multipliés.

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La problématique c’est que cette situation empire. La jeunesse est sacrifiée à l’inertie de la société. Qui, en plus, se met à englober aussi les enfants dans ce lâchage - plus abandonnés à la précarité affective voire matérielle qu’avant. Et à l’absence de futur qui en devient globalisé. Cet article fait rencontrer des témoignages assez inattendus. Tellement ils nous montrent une précipitation des prétendues élites vers la régression collective. Soit, en un raccourci, comment la société laisse tomber ses enfants ?

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« Les enfants les plus démunis, loin d’être aidés ou protégés, voient leur situation se dégrader. Conditions de vie, santé, éducation, bien-être… les 10 % des enfants les plus pauvres sont de plus en plus laissés pour compte dans les pays riches, selon l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance. A de rares exceptions près, les progrès en vue de réduire les inégalités entre les enfants sont faibles, relève l’organisation internationale."


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Les-enfants-pauvres-grands-oubliés-des-pays-riches

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Si ces pays riches les "oublient" si facilement chez eux - ils vont d'autat plus les oublier dans les pays pauvres.

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"Le point de vue adopté par ce bilan est original car il n’étudie pas les écarts entre les plus pauvres et les plus riches mais s’attache au fossé qui se creuse entre le bas du tableau et la moyenne. « L’approche innovante est de mesurer la situation des enfants en bas de la distribution alors que d’habitude, les organismes et instituts travaillent sur une moyenne générale et l’évolution de celle-ci », avance Sébastien Lyon, directeur général d’Unicef France, qui organise une conférence à l’occasion du lancement mondial du Bilan Innocenti 13, jeudi matin à Paris.

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Entendre les voix des enfants

Autre spécificité de ce rapport, les points de vue des enfants eux-mêmes sont pris en compte, en particulier sur les questions de santé et de bien-être. « Les voix des enfants doivent être davantage entendues par les responsables politiques, car les données relatives à la satisfaction dans la vie montrent que de fortes inégalités sociales affectent clairement le bien-être subjectif des enfants », explique l’Unicef.

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Enfin, le Bilan Innocenti s’attache à étudier les écarts, et leur évolution, au sein d’un même pays, car comparer la situation aux Etats-Unis, en Bulgarie, en France ou en Australie ne s’avère pas pertinent, chaque pays ayant sa propre méthode de mesure des performances.

Mais, quel que soit le pays, le bilan est alarmant. « Ce rapport, qui étudie la queue du peloton, montre que les inégalités s’accroissent et que la France est particulièrement mal placée, que ce pays est parmi les plus inégalitaires, la situation est vraiment en train de déraper », constate Olivier Thévenon, économiste à la division des politiques sociales, à l’OCDE.

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Les besoins réels pas assez pris en compte en France

Sur l’ensemble des pays étudiés, la France arrive en 28e position, devant la Belgique, le Luxembourg, la Slovaquie, l’Italie, la Bulgarie, la Turquie et Israël. Une mauvaise place qui s’explique par une situation très inégalitaire prévalant dans les domaines de l’éducation, de la santé ou encore de la « satisfaction dans la vie ». Pour M. Thévenon, ce mauvais résultat de la France, qui dispose pourtant d’un système social assez complet justifiant une bonne place au chapitre des revenus, s’expliquerait par une politique systématiquement égalitaire. « La politique de non-différenciation, à l’œuvre notamment en France, où les aides et les financements profitent à l’ensemble du système, tire l’ensemble du peloton mais ne prend pas en compte les besoins réels et les différents parcours », explique encore M. Thévenon.

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« Nous voulons porter un message global d’équité mais nous recommandons aux gouvernements de cibler les enfants les plus défavorisés, déclare Sébastien Lyon, directeur général de l’Unicef-France. Nous voulons aussi les alerter sur les conséquences très négatives des politiques d’austérité et de rigueur à l’œuvre dans nombre de pays. »

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Au chapitre « revenus », le bilan indique que les pays scandinaves affichent les écarts les moins importants (à l’exception de la Suède). Dans la moitié des pays étudiés, un enfant appartenant aux 10 % de foyers les plus démunis dispose de moins de la moitié du revenu disponible dans la famille d’un enfant de la médiane. Cet écart dépasse même les 60 % dans l’ensemble des pays du sud de l’Europe, ainsi qu’en Israël, au Japon et au Mexique. »


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Les enfants les grands sacrifiés de l’arriération capitaliste ? Pour une dangereuse utopie qui tourne complètement le dos à demain et à la réalité – ce tropisme de sacrifier les plus faibles et les plus pauvres en devient structurel…tous les jours les dirigeants trahissent la démocratie. Et n’ont donc pas à faire semblant de la défendre !

« Rares sont ceux qui nieraient que tous les enfants méritent un bon départ dans la vie (…). Dès l’enfance, la pauvreté, les problèmes de santé ou les difficultés scolaires peuvent profondément altérer les chances de réussite à l’âge adulte ». Voici les propos liminaires du rapport de l’UNICEF consacré aux inégalités entre les jeunes dans les pays riches. Les auteurs y dressent le bilan de l’inquiétante précarité infantile. Rendu public le 14 avril, ce travail s’appuie sur des données enregistrées entre 2002 et 2014. […ce qui recentre les débats et les faits quitter la propagande des efforts des dirigeants vers l’équité…alors que leurs prétendus efforts se concrétisent par toujours plus d’inégalités…]

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Pays-riches : l'enfance en danger !...

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  • Les revenus. « Dans 19 pays du classement, plus de 10% des enfants vivent dans la pauvreté, dans des foyers disposant de moins de la moitié du revenu médian », peut-on lire dans le rapport. Cette situation dégénère au fil des années : « dans un tiers des pays l’écart s’est considérablement creusé entre 2008 et 2013 ». Une situation particulièrement préoccupante dans les pays exposés aux problématiques de migrations et de crises économiques : Chypre, l’Espagne, la Grèce, l’Italie et le Portugal ;
  • L’éducation. La majorité des pays ont vu leur fossé d’inégalités se réduire sur la question de l’accès au savoir et au taux de scolarisation. Mais « très peu de pays sont parvenus à réduire à la fois l’écart de réussite et le nombre d’élèves en difficulté à la lecture ». Données édifiantes, « en Bulgarie, au Chili, au Mexique et en Roumanie, près d’un quart des élèves de 15 ans ne disposent pas des aptitudes et compétences nécessaires pour résoudre des exercices de base en lecture, en mathématiques et en sciences ». Auparavant considérés comme des modèles à suivre en matière d’équité et d’éducation, des pays comme la Finlande et la Suède « ont vu les inégalités augmenter et le niveau de réussite baisser » ;
  • La santé. Concernant l’accès aux soins, les inégalités se creusent dans la majorité des pays. Les dégradations les plus significatives sont répertoriées en Irlande, à Malte, en Pologne et en Slovénie. Autre point, dans 10 pays, les disparités d’accès aux soins en fonction du sexe sont de plus en plus fréquentes avec une population féminine toujours plus marginalisée. Mais deux bonnes nouvelles donnent un peu de couleur à ce sombre tableau : le manque d’activité physique et les mauvaises habitudes en matière de nutrition sont en recul. »

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Le même abandon que celui des enfants se poursuit avec les adolescents. Avec, en plus, un net durcissement idéologique – ils n’ont plus le droit de contester, de remettre en question un système qui les traite aussi mal. Et qui, en réponse au renvoi du miroir du « regardez, dirigeants, ce que vous faites au réel », connaitront comme réponses plutôt les répressions que la raison et l’écoute…

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Un élu de 24 ans en tire, d’ailleurs, un constat résumé dans un titre fracassant : « Les jeunes meurent toujours les premiers ». Un essai politique sur le frisson de révolte qui traverse aujourd'hui la jeunesse, précarisée et ignorée par une classe politique toujours plus déconnectée du réel.

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La-France-sacrifie-sa-jeunesse-avec-une-violence-inouie

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Autre regard qui décape dru ?

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« 30 millions : à quatre ans, un enfant pauvre a entendu 30 millions de mots de moins qu’un enfant issu d’un milieu favorisé. Avant même leur première année en CP, une forte proportion de nos enfants est déjà touchée par des difficultés que l’école peine souvent à résorber au cours des dix années suivantes. Nos décrochages – celui que connaît notre système éducatif dans les classements internationaux, celui de dizaines de milliers de jeunes quittant l’école sans qualification, mais aussi notre taux de chômage et notre faible compétitivité – se jouent dès la petite enfance, lorsque le cerveau connaît sa période de développement neuronal la plus importante. Pourtant – et ce n’est pas si fréquent lorsqu’on parle de lutte contre les inégalités et contre le chômage – il existe des solutions concrètes et éprouvées, qui sont entre les mains des élus locaux, des professionnels et des responsables nationaux de la petite enfance.

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La-lutte-contre-les-inégalités-commence-dans-les-crèches

Mais le système indigne fait tout afin d’étouffer ces solutions !

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Autre témoignage, lui, très très dérangeant ?

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« En fait, la société moderne et capitaliste torture les enfants plus que toute autre société qui a précédé. Il suffit d’évoquer les enfants des pays pauvres, les enfants des régimes de dictatures, les enfants de zones de guerre et de guerre civile, les enfants utilisés comme soldats ou par les proxénètes, les enfants victimes de la pédophilie. Et cela même dans les pays riches.

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L'enfance est intouchable

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S’il était vrai que l’enfance était intouchable aux yeux de cette société capitaliste, serait-il possible d’y laisser des familles à la rue […Comme s’ils y étaient pour quelque chose ? Nul enfant « intouchable » ne peut être décrété responsable de ses parents…], serait-il possible que des enfants subissent des répressions policières sous prétexte que leurs parents sont Roms ou sans papiers, serait-il possible qu’on laisse des services spéciaux des forces de l’ordre assassiner des enfants des rues dans certains pays, bombarder des écoles dans d’autres, bombarder les populations civiles sous prétexte de faire tomber un dictateur ou de lutter contre le terrorisme, etc. ? Comment supporterait-on qu’une bonne partie des enfants du monde ne bénéficient ni du logement, ni de la santé, ni de l’éducation [ce qui représente le concret des Droits de l’Homme tant salis par les bourgeois …] et ne puissent même pas vivre une vie d’enfants, contraints de travailler dans des conditions souvent dégradantes et parfois en esclavage ? Comment pourrait-on supporter que des millions de femmes soient frappées aux yeux de leurs enfants ?

Cela signifie que la protection de l’enfance n’est qu’un drapeau, qu’un slogan, qu’une prétention mensongère et ne correspond pas à une réalité. »

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Autre preuve – cette fois-ci par l’argent ? L’Economie de la petite enfance

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« Deux mesures peuvent en limiter le coût, le remboursement intégral de la TVA sans délai […et pas au bout de 2 ans…] aux collectivités et l’octroi de prêts à faibles taux sur 20 ou 30 ans aux collectivités pour en étaler l’amortissement.

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L'économie-de-la-petite-enfance

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Ce plan d’investissement serait producteur de 37 500 emplois sans compter les travaux, et donc contribuerait aussi à la réduction du chômage et du déficit des fonds sociaux.

En fonctionnement, le coût horaire est entre 9 et 10 € et le coût annuel d’un berceau est de 16 000 € pour 1800 h en moyenne (9h x 5 jours x 40 semaines). Les parents payent environ 1,5 € par heure et la ville et la CAF environ 4 € par heure chacune. Sur un an, cela représente environ par berceau 2700 € pour les parents, 6600 € pour la ville et la CAF.

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300 000 berceaux supplémentaires représenteraient donc chaque année 1,98 milliards d’euros pour les villes et autant pour la CNAF en fonctionnement.
Ces chiffres peuvent donner le vertige et sembler hors de portée, mais il faut les relativiser. En trois ans, à partir de la création de l’APAJE, la dérive des aides à la personne entre le budget prévu et le réalisé a été de 4Md € par an (de 8 à 12 Md €) Pour beaucoup moins de berceaux créés. Par contre, l’importance des sommes en jeux nécessite de vrais choix politiques entre deux logiques incompatibles. Ou les pouvoirs publics cherchent à solvabiliser un marché privé de la petite enfance et à rentabiliser des investissements privés. Ou on fait le choix de l’aide à la structure et du service public permettant de limiter le coût de fonctionnement.

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Le choix du capitalisme (soit de donner l’argent public au privé et non pas de financer les services publics à but non lucratif) nuit donc à la protection de l’enfance et, ensuite, à l’offre d’un futur fiable à la jeunesse. Ce point est flagrant. Et discutable : pour le moment nous n’avons vu aucun argument qui prouve que la spéculation, la fraude discale des trop riches, l’hypocrisie des paradis fiscaux (maintenus grâce, aussi, à la politique européenne de soutien en leur faveur…), etc.… aident vraiment et l’enfance et la jeunesse adolescente !

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Enfin – l’ambiance collective causée par les mensonges institutionnels (…abandon réel des pauvres et décrochage envers les adolescents, de fait, privés de futur lisible…) dénature tous les « bons » projets. Par contamination.

La-créativité-nouveau-credo-des-grandes-écoles : que ce credo ne soit pas lubie !

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Cette très bonne initiative surgit, en effet, dans la désorganisation éducative. On supprime ici des disciplines importantes du savoir global et, là, on augmenterait les programmes de l’ambition commune ? Et puis « créativité » c’est assez vague pour le noyauter, en sous mains, par l’argent trop pressé ? Pouvons-nous faire réussir un secteur ambitieux lorsque toute la société ne cherche plus que le court- terme sans ambition? Faut du temps pour créer…réellement. Dans l’urgence du tout tout de suite – aucun plan du futur, aucunes prévisions à long terme, donc aucun « vrai » gouvernement – la « vraie » créativité est rendue quasiment impossible …sauf sur le papier…de sa publicité sans contenu ! C’est donc au peuple de se réinventer. A 100 %.

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Comme ce système ne « récupère » rien du tout. En fait. Mais sabote tout et détruit tout. Et sa destruction n’est pas… créatrice du tout (concept de luxe qui est, d’ailleurs, tombé à l’eau parce qu’il induisait une croissance …sans limite dans un monde fini !)…il ne fait que s’auto-consumer lui-même.

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Les bourgeois ne sont plus jamais dans la réalité !

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………………..et ce sont les enfants qui paient cette lourde carence !

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Ces dernières années explosent les inégalités parmi l'enfance

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Disparités des conditions – comment l’administration ne peut aider équitablement sans changer l’économie de la société ?

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La santé des enfants menacée ?

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Le surtravail des enfants qui met tant en danger leur santé…

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Diagramme du développement des adolescents

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Ces études sur les adolescents sont-elles pour les adultes ou pour les adolescents : les comprendre tels qu’en eux-mêmes.

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La religion comme escroquerie économique ? Qui, en l’occurrence, met l’enfance en danger…

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« Ainsi, le droit de propriété est d’origine divine

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Vient ensuite le dominicain Thomas d’Aquin (1225-1274), qui perfectionne la doctrine. Pour le Docteur angélique, le domaine de l’homme, à cause du péché originel, n’a plus sa perfection première : il va désormais répondre aux seuls besoins humains. Du même coup, l’homme peut faire que les choses lui soient utiles (7).
Un pas supplémentaire va être franchi par un certain Jacques Duèze (1244-1334). Issu d'une famille de la bourgeoisie aisée de Cahors, il devient pape en 1316 sous le nom de Jean XXII. Il est le deuxième à régner à Avignon, devenue résidence pontificale. Ce génial administrateur de la fiscalité pontificale (8) va prendre le contre-pied d’une doctrine très dangereuse pour les gens d’argent qui se développe à l’époque. Il s’agit de la doctrine des franciscains, disciples du « petit frère des pauvres » (9) , qui se prétendent étrangers à toute forme de propriété. Le domaine des choses temporelles, leur répond Jean XXII, n’a pu être donné aux hommes que par celui qui pouvait donner. Or, Dieu seul a la capacité de donner une chose celui à qui elle appartient. Puisque il n’est pas douteux que Dieu soit le dominus, le propriétaire de l’univers, il n’est pas non plus douteux que le domaine des choses ait été introduit par la volonté divine. Le domaine humain n’a donc pas été introduit par le droit humain, mais, ainsi que l’affirme l’Écriture, par droit divin. Le droit de propriété est donc d’origine divine. D’où son caractère absolu – justement ce dont a besoin le capitalisme !

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Le-capitalisme-divin-enfant-du-christianisme-?

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L’invention du Purgatoire…

Pour donner toute sa force au nouveau droit de propriété absolu encore dans l’enfance, et notamment au fructus, il fallait encore renverser le tabou de l’usure entravant le commerce de l’argent aussi bien chez les juifs que chez les musulmans et les chrétiens. Ce fut chose faite par le truchement de l’invention du… Purgatoire !
Jusqu’au XIIIe siècle, l’au-delà de la mort était divisé en deux parties distinctes et opposées : le Paradis et l’Enfer. Cette division avait l’inconvénient de n’établir aucune proportionnalité entre le péché et la sentence. À mesure que le christianisme pousse ses racines plus profondément dans la société, il lui faut un système moins rudimentaire pour gouverner les âmes. Ainsi devait apparaître, dans le courant du XIIe siècle, un nouveau type de péché, le péché véniel - qui signifie digne de pardon - distingué du péché mortel. […l’argent n’étant décrété que comme un pêché véniel, délivré de ses conséquences sur les autres…].

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... ou petits arrangements avec les morts

La durée du séjour dans les flammes purgatives ne dépend pas seulement du nombre et de la gravité des péchés du mort, mais aussi de l’affection de ses proches - laquelle se manifeste par des prières et par des offrandes, une occasion supplémentaire pour l’Église de recevoir dons et legs.

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Pour que les usuriers évitent la damnation de l’Enfer, ne restait plus à faire de leur faute un péché seulement véniel. Pour cela, le taux d’intérêt doit être modéré, donc ne pas dépasser un certain plafond considéré comme « usuraire ». Ensuite on a trouvé des excuses à la perception d’un intérêt. On a considéré que le prêteur, s’il n’est pas remboursé à la date prévue, encourt un dommage […dommage peu équitable puisqu’il ne va que dans un seul sens – pas d’égalité des parties dans le contrat !] que l’on peut indemniser par un intérêt. Ou encore, plus subtilement, que le prêteur, en se séparant de cette partie de son capital, a été empêché de consacrer cet argent à un placement peut-être plus avantageux […ce qui devrait donc doubler le côté malsain du prêt !] . Enfin, on a estimé que le prêteur encourt le risque de n’être pas remboursé soit à cause de l’insolvabilité du débiteur, soit à cause de sa mauvaise foi.

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Le capitalisme alors libéré de la religion

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Olivi annonçait les temps nouveaux. Pour lui, en effet, le marchand a droit à une récompense non seulement par les risques d’entreprise qu’il court, mais encore parce qu’il montre sa capacité à évaluer et à maîtriser les dangers que comporte la pratique commerciale. Le négociant peut donc vendre sa marchandise à un prix plus élevé que celui auquel il l’a achetée parce qu’il a une fonction utile à la collectivité et parce qu’il court des risques. En ce qui concerne les opérations de crédit, elles échappent à la condamnation de l’usure si elles sont faites en fonction d’opérations commerciales utiles à la collectivité.

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La brèche béante qui est ouverte ici ne se refermera plus. La première apparition connue d’un contrat d’assurance date de 1287, sous la forme d’un acte notarié rédigé par un notaire de Palerme. Par la suite, son usage allait se répandre, favorisant l’exploitation des mécanismes du marché pour le partage des risques.
Dès lors le capitalisme, libéré des chaînes religieuses par les religieux eux-mêmes, put prospérer, dévorer ses propres géniteurs et partir à la conquête du monde entier. Nous vivons les moments ultimes de ce triomphe planétaire. » […d’une escroquerie mentale…].

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L'humiliation des enfants

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En plus de les forcer les enfants (sans aucun respect pour leur autonomie de vie intérieure nécessaire pour vivre une « vraie » enfance) oui forcer les enfants à consommer des faux besoins - ils sont contraints de travailler « en recevant moins de respect que pour des animaux »…

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

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Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

(à suivre)

……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il y a d’opinions très différentes moins le monde risque de se tromper ………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Les enfants, les sacrifiés du système ?
Les enfants, les sacrifiés du système ?
vivre ce qu’ils vivent – mais ce n’est que matérialiste : ce qu’ils ressentent est plus probant

vivre ce qu’ils vivent – mais ce n’est que matérialiste : ce qu’ils ressentent est plus probant

Les enfants, les sacrifiés du système ?
Les enfants, les sacrifiés du système ?
Lorsqu’elle est dans la rue la jeunesse n’est mieux écoutée. Alors où ? Le silence devant de telles questions prouve le désir de dédaigner, de ne pas savoir oui « d’ignorer » les demandes véritables de cette jeunesse. Comme cela il n’y a pas à y répondre

Lorsqu’elle est dans la rue la jeunesse n’est mieux écoutée. Alors où ? Le silence devant de telles questions prouve le désir de dédaigner, de ne pas savoir oui « d’ignorer » les demandes véritables de cette jeunesse. Comme cela il n’y a pas à y répondre

le côté matériel et financier inexcuasbles sont ici abordé

ne pas aider les parents c'est sanctionner les enfants...

or la lutte contre les inégalités commence à la crèche

société sans accueil...

rien n’est prévu à leur taille et surtout pas les institutions ni le capitalisme…

Le capitalisme, en crise structurelle (et finale) depuis 40 ans, n’offre plus d’avenir aux êtres humains, particulièrement aux jeunes. La sortie du capitalisme s’impose donc, sous peine de l’accompagner dans l’effondrement socio-écologique qu’il entraîne – ou d’être broyés d’ici-là.

De fait toutes les générations sont sacrifiées - il est simplement plus révoltant que les enfances le soient aussi

L’ambiance capitaliste change tellement peu que même sans « événements » (Nuit Debout et la fraude fiscale institutionnelle) …le discours ne varie que peu ! Cela ne vole pas haut mais démonte-pneu……euh…le démontre mieux !.

Publié dans sociéte

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V
Merci pour ce très bon site, vraiment un panaché de bonnes et intéressantes idées. Surtout continuez ainsi. Bon courage<br /> Cordialement .
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R
Merci, le sujet est intéressant. <br /> La question est de savoir "pourquoi a-t-on des enfants?". <br /> Pour transmettre des valeurs aux générations futures qui pourraient par exemple améliorer le monde (ce qui suppose une grande responsabilité dans l'éducation donnée) ou bien pour des raisons égotiques?
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