Contre le fric la friction ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Contre le fric la friction ?

C’est une démonstration d’ampleur. Il n’y aucun militantisme, qu’une démonstration scientifique soutenue. D’abord, le système néolibéral est démontré comme, scientifiquement, très dangereux notre survie sur la planète. Tout ce qu’il a pu dire afin de s’en défendre est pris en compte dans un modèle informatique de pointe. Rien n’a été négligé. Bien - ceci semble couler dans les tuyaux. Mais là où cela s’enraye, très inhabituellement, c’est que le même modèle informatique de pointe nous « constate » qu’il faille résister à ce système, aller contre, contester, utiliser tous les moyens légaux afin de le stopper. Que la survie de l’Humanité est, en très raccourci, entre les mains DES MANIFESTANT(E)S. Évidemment cette formulation c’est afin de faire image mais ce changement de paradigme remet comme tout en cause. La hiérarchie des importances, par exemple. Le futur du monde est, surtout, entre les mains de celles et ceux qui résistent chaque jour au système. Et le néolibéralisme est l’ennemi nuisible contre lequel il faut lutter. Aussi, les tenants du système sont des personnages en qui il ne peut plus être déposé la moindre confiance. Ce qui inclut tous les médias dominats. Etc. Le total des implications en devient énorme. Oui cela change tout !

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En effet, le néolibéralisme a toujours voulu s’approprier la science, se la monopoliser afin qu’elle confirme ses thèses farfelues. Or, tout porte à croire que la vraie science (pas la science achetée !) va dans une direction complètement opposée à la sienne. Lui avait donné donc tort sans avoir à le dire. Après les experts du FMI qui démontrent que le capitalisme n’apporte aucun bienfait au monde, bien au contraire – la science se met à parler à haute voix et dit hautement que c’est un système qui – pour des motifs scientifiques – « doit » être combattu. Que c’est un très mauvais système. Et qui ne sera aboli que grâce à ses opposant(e)s. Alors là cela rompt les routines de la corruption au sommet. Oui le salut vient seulement de tout ce qui « ne cadre pas » avec le système ! Mentir partout n’est plus possible du tout !

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Voyons voir ce prodige ? Scientifiquement il est prouvé qu’il faille tous se… révolter. Que ce système acéphale (sans plus aucune pensée volontaire – que des automatismes impensés conduits par la seule cupidité folle !) ne peut être enrayé que par…des frictions. Des frictions contre le fric ! Et la liste de ces frictions n’inclut (malheureusement ou fort heureusement ?) que les pensées d’opposants radicaux, les écrits de rébellions et les comportements énergiques de désirs de changer complètement de système. La folie a assez duré. Eh oui – tout s’inverse : et la TINA du il n’y a pas d’autres alternatives, aussi. Ce système est frontalement accusé : les positions sociales se transforment entièrement. Les tenants de ce système néfaste ne ressemblent plus qu’à des délinquants. Redevenus…responsables. Aussi - les paroles insensées des brutes du néolibéralisme sont bien en train de se retourner contre eux. Ce système est non seulement invivable. Mais il n’y a plus de pilote dans cet avion lancé à toutes vitesse. Et plus question de compter sur des élections afin de résoudre quoi que soit. La corruption morale (plus que financière !) des hommes et femmes politiques a abouti à ce qu’il soit, désormais, IMPOSSIBLE de voter pour eux ! Ils ont saboté à 100 % le système électoral.

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Ce qui est, aussi, très flagrant dans les déductions, qui découlent de ce nouveau paradigme « ce système insensé ne peut être stoppé que par des… frictions », est – que tout d’un coup – tous les conformismes bardés de lâchetés sont accusés. Accusés fermement et sans équivoque. Oui accusés gravement. Les opportunistes vont encore se rendre très inopportuns !

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« En Décembre 2012, lors de la réunion d’automne de l’American Geophysical Union qui a lieu chaque année à San Francisco, un chercheur en systèmes complexes aux cheveux roses, nommé Brad Werner, a fendu la foule des 24 000 scientifiques de l’espace et de la terre. La conférence de cette année a vu passer quelques intervenants célèbres, d’Ed Stone du projet Voyager de la NASA, qui a expliqué une nouvelle étape sur le chemin de la conquête spaciale, au cinéaste James Cameron, qui a parlé de ses aventures dans des submersibles en eaux profondes.

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Mais c’est la conférence de Werner qui fit le plus de bruit. Elle était intitulée « La Terre est-elle foutue ? » (« Is the Earth Fucked ? ») (Titre complet : « La Terre est-elle foutue ? La Futilité Dynamique de la Gestion Globale de l’Environnement et les Possibilités de Développement Durable via le Militantisme de l’Action Directe »).

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Debout devant la salle de conférence, le géophysicien de l’Université de Californie, à San Diego, a présenté au public le modèle informatique de pointe qu’il utilisait pour répondre à cette question. Il a parlé de limites du système, de perturbations, de dissipations, d’attracteurs, de bifurcations et de tout un tas d’autres trucs en grande partie incompréhensibles pour tous les non-initiés à la théorie des systèmes complexes. Mais le fond du message était assez clair : le capitalisme global a rendu l’épuisement de nos ressources si rapide, si commode, et si incontrôlable, que les « systèmes terre-humains » deviennent dangereusement instables. Pressé par un journaliste pour répondre clairement à la question « Sommes-nous foutus ? », Werner a laissé tomber le jargon scientifique et a répondu : « Plus ou moins ».

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Il y avait cependant une dynamique dans le modèle qui offrait un peu d’espoir. Brad Werner l’a qualifiée de « résistance » — des mouvements de « personnes ou groupes de personnes » qui « adoptent un certain ensemble de dynamiques qui ne cadrent pas avec la culture capitaliste ». Selon le résumé de sa présentation, ceci inclut « l’action directe pour l’environnement, la résistance en dehors de la culture dominante, comme des manifestations, des blocus et des sabotages par des peuples indigènes, des travailleurs, des anarchistes et autres groupes d’activistes ».

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Les rencontres scientifiques sérieuses […qui ne l’étaient donc pas – sérieuses - avant cette rencontre ?] ne sont généralement pas émaillées d’appels à la résistance politique de masse, et encore moins d’appels à l’action directe et au sabotage. Werner n’appelait pas à ce genre d’actions. Il faisait simplement le constat que les soulèvements en masse de populations — à l’instar du mouvement pour l’abolition de l’esclavage, du mouvement pour les droits civiques ou d’Occupy Wall Street — représentent la source de « friction » la plus probable pour ralentir une machine économique partie en vrille. Nous savons que les mouvements sociaux du passé ont « eu une influence énorme sur… l’évolution de la culture dominante », a-t-il souligné. Donc, il va de soi que, « si nous pensons à l’avenir de la terre, et à l’avenir de notre rapport à l’environnement, nous devons inclure le facteur résistance dans cette dynamique ». Et ceci, fait-il valoir, n’est pas une question d’opinion, mais « vraiment un problème d’ordre géophysique ».

Beaucoup de scientifiques ont été affectés par les résultats de leurs recherches au point de descendre dans les rues. (…) « Je me devais de le faire par amour-propre » a dit Jason Box, un expert de renommée mondiale sur la fonte des glaces au Groenland., à l’époque, en ajoutant que « voter semble insuffisant dans ce cas. J’ai besoin d’être un citoyen aussi ».

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C’est louable, mais ce que Werner fait avec sa modélisation est différent. Il ne dit pas que sa recherche l’a conduit à prendre des initiatives pour mettre fin à une politique particulière, il dit que sa recherche démontre que l’ensemble de notre modèle économique est une menace pour la stabilité écologique. Et, en effet, contester ce paradigme économique — à travers des mouvements de masse — est la meilleure chance offerte à l’humanité pour éviter la catastrophe.

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Comment-la-science-nous-dit-à tous-de-nous-révolter

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C’est déjà assez énorme. Mais il n’est pas seul. Il fait partie d’un petit groupe, mais de plus en plus influent, de scientifiques dont les recherches sur la déstabilisation des systèmes naturels — en particulier le système climatique — les conduisent à des conclusions tout aussi transformatrices, et même révolutionnaires. Et pour tout révolutionnaire en herbe qui un jour a rêvé de renverser l’ordre économique actuel en faveur d’un autre un peu moins susceptible de pousser les retraités italiens au suicide par pendaison, dans leur maison, cette étude devrait être particulièrement intéressante. Parce qu’elle ne montre pas l’abandon de ce système cruel en faveur d’un nouveau (qui, moyennant beaucoup d’efforts, serait peut-être meilleur) comme un simple problème de préférence idéologique, mais plutôt comme une nécessité de survie existentielle pour de nombreuses espèces. »

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Une illustration de l’escalade de ces dernières années, escalades de l’affirmation que les sciences démontrent que sans résistances au capitalisme ce sera la catastrophe systémique ? Et que donc le capitalisme est réellement une catastrophe systémique ?.... « Mais ces dernières années, les rapports de Kevin Anderson, le directeur adjoint du centre Tyndall de recherche sur le changement climatique, sont devenus plus alarmistes. Sous des titres comme « le changement climatique : au-delà du danger… des chiffres bruts et un espoir précaire », il montrait que les chances de maintenir un réchauffement climatique avec des températures acceptables diminuent très rapidement.

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Avec son collègue Alice Bows, une experte en atténuation des changements climatiques du Centre Tyndall, Anderson explique que nous avons perdu tellement de temps à cause de l’indécision des politiques, et des demi-mesures inefficaces — tout en assistant à une explosion de la consommation mondiale (et des émissions) — que nous sommes désormais confrontés à des réductions nécessaires si draconiennes qu’elles remettent en question la logique fondamentale de la priorité donnée à la croissance du PIB au-détriment de tout le reste. […terminée la lubie insensée de la croissance !].

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Anderson et Bows nous informent que l’objectif de réduction à long terme souvent cité — une réduction des émissions de 80 % par rapport à celles 1990, d’ici 2 050 — a été choisi uniquement pour des raisons d’opportunisme politique et n’a « aucune base scientifique ». Parce que les impacts sur le changement climatique ne sont pas seulement liés aux émissions actuelles ou futures, mais aussi au cumul des émissions passées. Et ils préviennent qu’en se focalisant uniquement sur des objectifs à long terme, comme 2 050 (dans plus de trois décennies) — plutôt que sur ce que nous pouvons faire dès maintenant pour réduire fortement les émissions de carbone — il y a un sérieux risque que nous laissions les émissions poursuivre leur croissance vertigineuse dans les années à venir, dépassant ainsi largement nos 2 degrés « de réserve », et que l’on se retrouve alors dans une situation inextricable, plus tard au cours de ce siècle. […en clair, les prétendus dirigeants seraient plutôt des fous irresponsables. Le fond est bien que nous devons stopper la société de consommation sans limites rationnelles !].

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C’est pourquoi Anderson et Bows font valoir que, si les gouvernements des pays développés sont sérieux quant à atteindre l’objectif convenu internationalement de maintenir le réchauffement en dessous de 2° Celsius, et si les réductions respectent un minimum d’équité (en gros que les pays qui émettent déjà du carbone depuis deux siècles réduisent leurs émissions avant les pays où ils sont plus d’un milliard à ne pas avoir accès à l’électricité), alors les réductions d’émissions doivent être bien plus importantes que prévu, et doivent se faire bien plus rapidement. […en bref, faire de la politique une carrière contraint à mentir tout le temps sur tout et tout le temps. Pour le bien de l’Humanité il faut empêcher toute forme de politique carriériste !].

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Pour avoir ne serait-ce qu’une chance sur deux d’atteindre la cible de 2°C (ce qui, préviennent-ils avec beaucoup d’autres, implique déjà qu’il faudra faire face à toute une série d’impacts climatiques extrêmement dommageables), les pays industrialisés doivent commencer à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre par quelque chose comme 10 % par an — et ils doivent commencer dès maintenant. Mais Anderson et Bows vont plus loin, en soulignant que cet objectif ne peut être atteint avec des prix de carbone bas ou avec des solutions de technologie verte généralement prônées par les grands groupes écologistes […qui semblent bien être tous hors course, complètement hors du réel actuel…]. Ces mesures vont certainement aider, bien sûr, mais sont tout simplement insuffisantes : une baisse des émissions de 10 % par an est pratiquement sans précédent depuis que nous avons commencé à alimenter nos économies avec du charbon. En fait, les réductions supérieures à 1 % par an « ont été historiquement associées uniquement à des récessions économiques ou des crises », comme l’a souligné l’économiste Nicholas Stern dans son rapport de 2006 pour le gouvernement britannique.

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La-pollution-de-l'air-est-responsable-de-9 % de-la-mortalite-en-france

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Les questions neuves surgissent du paradigme ? Des nouvelles qui parlent de morts évitables sont-elles complices ? Ou c’est mieux de parler dans le vide ?

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Vous-ne-pourrez-plus-entrer-dans-Paris-avec-votre-voiture-à partir du-1er-juillet

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« A compter du 1er juillet, en application du plan antipollution de la ville de Paris, les véhicules individuels et utilitaires – essence comme diesel – antérieur à 1997 ainsi que les deux-roues motorisés avant 1999 ne pourront plus circuler en semaine, de 8 heures à 20 heures, dans la capitale. Et le 1er juillet 2017, ce sera au tour des véhicules individuels et utilitaires diesel Euro 2 d’avant 2001 d’être interdits de circulation.

Expliquez-nous votre situation, comment vous allez vous organiser, ce que vous pensez de cette mesure, etc. Vos témoignages seront publiés sur Le Monde.fr, dans le cadre d’un article mis en ligne le 1er juillet. Nous serons peut-être amenés à vous recontacter. »

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Comme nous le voyons ces débuts trébuchants de réductions d’émissions de CO2, etc. sont des mesurettes de boyscout qui ne visent que les portefeuilles : les plus pauvre doivent encore tout payer pour avoir le droit d’entendre que les pauvres sont des…voleurs. Ce système est complètement enfermé dans ses propres boucles. Tout ce qui ne sort pas de son cadre ne fait pas partie des vraies solutions !

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« Même après l’effondrement de l’URSS, des réductions de cette durée et de cette ampleur n’ont pas eu lieu (les anciens pays soviétiques ont connu une réduction annuelle moyenne d’environ 5 % sur une période de dix ans). Elles n’ont pas eu lieu après l’effondrement de Wall Street en 2008 (les pays riches ont connu une chute de 7 % entre 2008 et 2009, mais leurs émissions de CO2 ont rebondi avec brio en 2010 et les émissions de la Chine et de l’Inde ont continué d’augmenter). Il n’y a qu’au lendemain du grand krach boursier de 1929 que les États-Unis, par exemple, ont vu leurs émissions baisser pendant plusieurs années consécutives de plus de 10 % par an, selon les données historiques du Centre d’analyse de l’information sur la dioxyde de carbone. Mais ce fut la pire crise économique des temps modernes. […constat : il n’y a que lorsque l’argent fou est jugulé que l’air est…respirable. Les catastrophes prétendues économiques (et qui ne sont que celles de la désorganisation de la société par l’argent fou) nous permettent de…respirer ! ].

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Si nous voulons éviter ce genre de carnage tout en atteignant les limites proposées par la science en matière d’émissions de carbone, les réductions doivent s’effectuer avec précaution à travers ce que Bows et Anderson décrivent comme « des stratégies radicales et immédiates de décroissance aux USA, en Europe et dans les autres pays riches ». Ce qui pourrait aller, si notre système économique n’idolâtrait [..l’état est laïc et donc ne doit as permettre cette idolâtrie ] pas la croissance du PIB avant tout, sans aucune considération pour les conséquences humaines et/ou écologiques […ce qui est une marque de folie que de nier er renier la réalité !], et si la classe politique néolibérale n’avait pas renoncé à gérer quoi que ce soit (puisque que le marché est le génie invisible à qui l’ont doit tout confier).

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Ce qu’Anderson et Bows expliquent, finalement, c’est qu’il y a encore du temps pour éviter un réchauffement catastrophique, mais pas selon les règles du capitalisme telles qu’elles sont actuellement appliquées. Ce qui constitue peut être le meilleur argument que nous ayons jamais eu pour changer les règles.

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Dans un essai publié en 2012 dans l’influente revue scientifique Nature Climate Change, Anderson et Bows posaient une sorte de défi, accusant beaucoup de leurs collègues scientifiques de ne pas être honnêtes à propos des changements exigés de l’humanité pour éviter le dérèglement climatique. Leurs propos méritent d’être reproduits :

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« […] dans l’élaboration de scénarios d’émissions, les scientifiques ont à maintes reprises et gravement sous-estimé les implications de leurs analyses. Quand il s’agit d’éviter une augmentation de 2 ° C, « impossible » se transforme en « difficile mais possible », tandis que « urgent et radical » devient « difficile » — tout cela pour apaiser le dieu de l’économie (ou, pour être plus précis, celui de la finance métaphysiquement déconsidéré). Par exemple, pour éviter de dépasser le taux maximum de réduction des émissions dicté par les économistes, des premiers pics d’émissions sont présumés « impossibles », tout en présentant des notions naïves sur la « grande » ingénierie et les rythmes de déploiement d’infrastructures à faible émission de carbone. Plus inquiétant encore : tandis que les marges de manœuvre diminuent, la géoingénierie est de plus en plus sollicitée pour faire en sorte que le diktat des économistes ne soit pas remis en question. […] » […et ces diktats insensés sont tous remis en question et avec éclats ¡]

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En d’autres termes, pour paraître raisonnable au sein des cercles néolibéraux, les scientifiques ont dramatiquement sous-estimé les implications de leurs recherches. En Aout 2013, Anderson expliqua encore plus franchement que le bateau du changement graduel avait déjà levé l’ancre depuis longtemps. « Peut-être qu’à l’époque du sommet de la terre de 1992, ou au moment du changement de millénaire, la limite des 2°C était encore atteignable à l’aide de changements graduels très importants au sein du système politique et économique actuel. Mais le changement climatique est un problème cumulatif ! Maintenant, les nations (post)industrielles à forts taux d’émission sont confrontées à toute autre chose. Notre débauche collective de carbone se poursuit et a balayé toute possibilité de « changement progressif » que nous permettait notre marge de l’époque (plus importante, donc) vis-à-vis des 2 ° C. Aujourd’hui, après deux décennies de bluff et de mensonge, ce qui reste de notre marge de 2 ° C exige un changement révolutionnaire de l’hégémonie politique et économique elle-même »

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Nous ne devrions probablement pas être surpris que certains spécialistes du climat soient un peu effrayés par les conséquences radicales de leurs propres recherches. La plupart d’entre eux ne faisaient que vaquer tranquillement à leur travail, en mesurant des carottes de glace, en faisant tourner des modèles climatiques mondiaux et en étudiant l’acidification des océans, pour finir par découvrir, selon l’expert climatique et auteur australien Clive Hamilton, qu’ils « étaient involontairement en train de déstabiliser l’ordre politique et social ». [Ordre qui n’en était sûrement pas un puisque ne faisant que désorganiser la société ].

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Mais beaucoup de gens sont bien conscients de la nature révolutionnaire de la science du climat. C’est pourquoi certains gouvernements, qui ont décidé de jeter leurs engagements sur le climat aux orties en faveur d’encore plus d’extractions de carbone, ont dû trouver des moyens de plus en plus coercitifs pour réduire au silence et intimider les scientifiques. En Grande-Bretagne, où cette stratégie est de plus en plus manifeste, Ian Boyd, le conseiller scientifique en chef du ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales, a écrit récemment que les scientifiques devraient éviter « de laisser entendre que des politiques peuvent être bonnes ou mauvaises » et devraient exprimer leurs points de vue « en travaillant avec des conseillers officiels (comme moi), et en étant la voix de la raison, plutôt que celle de la dissidence, dans l’espace public [faux – espace public illégalement privatisé :!] ».

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Si vous voulez savoir où cela mène, regardez ce qui se passe au Canada, où je vis. Le gouvernement conservateur de Stephen Harper a fait un travail si efficace pour bâillonner les scientifiques […preuve qu’un tel système NE PEUT avoir raison !] et arrêter des projets de recherche essentiels qu’en Juillet 2012, quelques deux milles scientifiques et sympathisants ont organisé une veillée funèbre sur la Colline du Parlement à Ottawa en mémoire de « la mort de la preuve scientifique ». Leurs pancartes disaient : « Sans science, pas de preuves, pas de Vérité ».

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Mais la vérité est en train de surgir, malgré tout. Le fait que la course aux profits et l’obsession pour la croissance soient en train de déstabiliser la vie sur terre n’est plus une information que l’on ne retrouve que dans les revues scientifiques.

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Nous pouvons d’ores-et-déjà observer de nos yeux les premiers effets de cette désorganisation collective par la déréglée religion du profit fou. Et de plus en plus de gens réagissent en conséquence : blocage des activités de fracturation hydraulique à Balcombe ; interférence avec les préparatifs de forage dans l’Arctique dans les eaux russes (avec un coût personnel énorme) ; plaintes déposées contre les exploitants de sables bitumineux pour violation de la souveraineté autochtone, et d’innombrables autres actes de résistance, petits et grands.

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Il s’agit, dans le modèle informatique de Brad Werner, de la « friction » nécessaire pour ralentir les forces de déstabilisation ; le militant climatique Bill McKibben les appelle les « anticorps » qui se déploient pour combattre la « poussée de fièvre » de la planète. [..Le virus ce sont les financiers s’auto-déclarant irresponsables de tout !].

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Le néolibéralisme est détecté comme une NUISANCE par tous les modèles scientifiques ? Et cette mauvaise volonté systématique de ces prétendus dirigeants – qui ne les place certainement pas parmi les personnages en qui nous pouvons avoir confiance – à s’arrêter à des approximations telles 2 050 ? Alors que le temps compté aura commencé bien avant la modélisation du système climatique et que donc 2050 c’est déjà plus que trop tard ? Agir ainsi c’est comme tricher sans cesse à l’examen : la science (lorsque cela arrange !) est prise comme parole d’évangile - le 2 050 afin de ne rien faire avant. Et la globalité des conclusions : il faut arrêter d’urgence le système de destruction de la nature et de la vie est repoussée loin de l’orbe de leurs maniaqueries obsessionnelles « faire du profit n’importe comment « (qui repose sur une immense occultation oui mais la nature donne tout gratuitement. La nature qui a, aussi, le droit de faire du profit. Vous devez partager avec elle. Si votre système est aussi sérieux elle doit avoir des gains substantiels, non ? Sinon votre système n’est pas sérieux du tout !)…et vous ne rencontrer plus que les regards fuyants des tricheurs et des menteurs. Que le front buté des brutes incultes.

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Et nouvelle donnée sociale de « la mort de la preuve scientifique » (comme la marche des 2 000 scientifiques l’avait nommée !). Leurs pancartes disaient : « Sans science, pas de preuves, pas de Vérité ». En effet, tout opposant(e) aux projets insensés du capitalisme recevait des mensonges conçus ainsi. « Les preuves scientifiques sont de notre côté. Apportez-nous des preuves contraires et nous annulerons le projet », ricanaient-ils. Ce qui représente un travail de titan, d’autant plus que les preuves scientifiques n’étaient pas du tout de leur côté - mais que de le démontrer excédait les moyens existants. Ce qui n’est plus le cas en 2016 : la modélisation systémique DONNE TORT au capitalisme. Sans équivoque. Qu’il apporte donc (à son tour) la preuve que cette modélisation ne correspond pas à la vérité. Tout semble s’inverser : les mentalités vont quitter l’esprit si malsain du néolibéralisme. Enfin ! Toute l’intelligence du monde semble être passée dans le camp de « pour l’abolition rapide du capitalisme ! ». Ici, le bataillon inattendu de qui affirme « être a priori ni pour ni contre le système. Mais qui apportent les preuves scientifiques. Et ces preuves scientifiques sont contre le néolibéralisme. A part cela pas de commentaire.» C’est pointu mais sacrément efficace pour abolir rapidement le capitalisme !

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Aussi, surgie de tous les horizons à la fois, la vérité est en train de surgir, malgré tout. Le fait que la course aux profits et l’obsession pour la croissance soient en train de déstabiliser la vie sur terre n’est plus une information que l’on ne retrouve que dans les revues scientifiques. Mais partout…Et les mêmes fuites de cancres des tenants du système ? C’est, en effet, identique aux 2 ° C – juste une approximation – s’en tenir au pied de la lette c’est souligner une inflexibilité mentale qui fait douter de la santé mentale de qui l’exhibe. En d’autres termes, pour paraître raisonnable au sein des cercles néolibéraux, les scientifiques ont dramatiquement sous-estimé les implications de leurs recherches. Et, après la douche glacée des experts du FMI, nous savons à quel point ces cercles néolibéraux ne sont pas…sérieux du tout. Ils promettent n’importe quoi. Ne savent pas ériger un seul raisonnement adulte. Ont nui infiniment au monde entier : tout est pire avec eux. Quelques décennies de leur présence ont appauvri la majorité des pays ( ce qui allume le feu rouge du « il y a eu des pillages, il y a eu des spoliations, là-dessous » !). Bref, ce n’était pas sérieux de sous-estimer ses implications des modèles pour des personnages aussi peu sérieux. Voire carrément infantiles.

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Le capitalisme global a rendu l’épuisement de nos ressources si rapide, si commode, et si incontrôlable, que les « systèmes terre-humains » deviennent dangereusement instables. Ce qui est gravissime : il n’existe plus de moyens humains pour réparer les dégâts ? Irréversible ? Ces détraqués à 100 % du profit ne devraient plus avoir un mot à dire.

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………………Silence pendant que nous réparons VOS dégâts !

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Le fric a infiniment tort

……………toutes les frictions en sens contraire l’ont infiniment prouvé !

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>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> - AUSSI - <<<<<<<<<<<<<<

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A la recherche des compétences-systémiques

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La modélisation qui prouve que le capitalisme a tort ?

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Hubert-Reeves-appelle-les-citoyens-à-s'organiser-en-réseau-pour-protèger-notre-écosystème

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Les frictions sont les seuls moyens d’enrayer le système. Partout, nous devons stopper ses désorganisations en s’organisant unitaires…

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2 employés se-filment-en-train-de-jeter-des-résidus-toxiques-dans-la-nature sur l'ordre ce leur patron

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Qui sont les ennemis insistants et parfaitement sournois de la Nature, sans laquelle nous ne pouvons vivre ?

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Journée-mondiale-des-océans-2016-: plus-de-poisons-moins-de-poissons/

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Réduire la science si importante des océans à une journée hypocrite – prouve à quel point ce système a une peur infinie des vérités scientifiques !

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

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(à suivre)

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……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

…..Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la …..situation

….. Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Contre le fric la friction ?
Contre le fric la friction ?
preuve irréfutable qu’un système a complètement tort : il ne cogne plus que sur ce qui peut le sortir de ses impasses !

preuve irréfutable qu’un système a complètement tort : il ne cogne plus que sur ce qui peut le sortir de ses impasses !

Contre le fric la friction ?
au départ, toute corde est cordiale !

au départ, toute corde est cordiale !

Contre le fric la friction ?
Soyons réjouis – nous sommes tous ces grains de sable qui peuvent tout changer !

Soyons réjouis – nous sommes tous ces grains de sable qui peuvent tout changer !

comme ceci aussi...

comme ceci aussi...

Contre le fric la friction ?

sortir du cadre mental du système...

système qui ne connait rien à la pensée...systémique

oui et alors...? Sauf que c'est une manière d'interroger non linéaire, aucune aide afin de nous en sortir...

le complexe ne l'est que parce que non linéaire - mais si la pensée linéaire était une façon de...se compliquer la vie ? Complexe et compliqué ce n'est pas pareil !

In the regular, clock-like world of Newtonian physics, randomness was equated with incomplete knowledge. But scientists in the late 20th century have found patterns in things formerly thought to be chaotic; their theories help explain the unstable irregular yet highly structured features of everyday experience. It now seems likely that randomness and chaos play an essential role in the evolution of the living world-and of intelligence itself.

donc pas compliqué ?

Publié dans sciences

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V
Bravo pour ton blog!! Et surtout, merci pour ce contenu qui me fait toujours plaisir!!<br /> Amicalement
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