Jusqu’où nous voler le silence ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Jusqu’où nous voler le silence ?

Pas si loin en fait. En effet, tous les tourmenteurs perdent tout sur la distance. Rien de pire que de croiser des humains aussi silencieux que des tombes lorsque vous passez. Tout est dépassé, colères, indignations, répulsions, révoltes, etc. Le silence plombé devient le pire des châtiments. Vous passez et vous ne remuez plus rien en personne. Vous n’êtes plus sur Terre. Devenus invisibles. Pourquoi donc ?

Notre espace public (ce qui est un scandale puisque, constitutionnellement, rien de public ne peut se voir privatisé !) est colonisé par des technologies qui visent à capter notre attention.[les colonisateurs inspirent toujours plus de répulsions, et d’autant plus, si c’est pour agir tels des voleurs afin de nous voler , sournoisement, nos attentions !) Oui, nous avions laissé transformer notre attention en « temps de cerveau humain disponible ». Pourtant, le silence, qui rend possible l’attention et la concentration, est ce qui nous permet de penser. Le cercle est donc vicieux. L’intention délinquante de nous empêcher de…penser, devient trop claire ! La solution ? Faire de l’attention, et du silence… des biens communs. Imprivatisables. Et revendiquer le droit à «ne pas être interpellé». Oui absolument comme des flics. Le privé voleur d’attention se la joue, en plus, à la flic, à l’intimidation voyou,…Etrange …Le privé ne nous mérite absolument pas, il ne mérite d’ailleurs pas grand chose ! Pourquoi ?

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Parce que si les technologies modernes nous sollicitent de plus en plus unilatéralement, et sans nous demander notre avis, assèchent toujours plus notre attention, nous braquant, insupportablement, notre silence – il faut savoir que « cela épuise notre faculté de penser et d’agir », estime le philosophe-mécano Matthew B. Crawford.

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Le-silence-est-il-un-bien-public

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Aujourd'hui, face à nos pauvres esprits sursaturés de stimulus technologiques, confrontés à une explosion de choix et pour lesquels préserver un minimum de concentration s'avère un harassant défi quotidien ? C'est cette crise de l'attention qui est ici décortiquée.

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Matthew B. Crawford, chercheur en philosophie à l'université de Virginie, a la particularité d'être également réparateur de motos. De ce parcours de « philosophe mécano », il a tiré un premier livre, Eloge du carburateur. Essai sur le sens et la valeur du travail, 2010. Il y raconte comment, directeur d'un think tank de Washington où il lui était demandé de résumer vingt-trois très longs articles par jour — « un objectif absurde et impossible, l'idée étant qu'il faut écrire sans comprendre, car comprendre prend trop de temps... » —, il en a claqué la porte pour ouvrir un garage de réparation de motos. Dans ce plaidoyer en faveur du travail manuel, il célèbre la grandeur du « faire », qui éduque et permet d'être en prise directe avec le monde par le biais des objets matériels.

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C'est en assurant la promotion de son best-seller que Crawford a été frappé par ce qu'il appelle « une nouvelle frontière du capitalisme ». « J'ai passé une grande partie de mon temps en voyage, dans les salles d'attente d'aéroports, et j'ai été frappé de voir combien notre espace public est colonisé par des technologies qui visent à capter notre attention. Dans les aéroports, il y a des écrans de pub partout, des haut-parleurs crachent de la musique en permanence. Même les plateaux gris sur lesquels le voyageur doit placer son bagage à main pour passer aux rayons X sont désormais recouverts de publicités... »

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Le voyageur en classe affaires dispose d'une échappatoire : il peut se réfugier dans les salons privés qui lui sont réservés. «On y propose de jouir du silence comme d'un produit de luxe. Dans le salon "affaires" de Charles-de-Gaulle, pas de télévision, pas de publicité sur les murs, alors que dans le reste de l'aéroport règne la cacophonie habituelle. Il m'est venu cette terrifiante image d'un monde divisé en deux : d'un côté, ceux qui ont droit au silence et à la concentration, qui créent et bénéficient de la reconnaissance de leurs métiers ; de l'autre, ceux qui sont condamnés au bruit et subissent, sans en avoir conscience, les créations publicitaires inventées par ceux-là mêmes qui ont bénéficié du silence... On a beaucoup parlé du déclin de la classe moyenne au cours des dernières décennies ; la concentration croissante de la richesse aux mains d'une élite toujours plus exclusive a sans doute quelque chose à voir avec notre tolérance à l'égard de l'exploitation de plus en plus agressive de nos ressources attentionnelles collectives. »

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Bref, il en va du monde comme des aéroports : nous avons laissé transformer notre attention en marchandise, ou en « temps de cerveau humain disponible », pour reprendre la formule de Patrick Le Lay, ex-PDG de TF1 ; il nous faut désormais payer pour la retrouver. On peut certes batailler, grâce à une autodiscipline de fer, pour résister à la fragmentation mentale causée par le « multitâche ». Résister par exemple devant notre désir d'aller consulter une énième fois notre boîte mail, notre fil Instagram, tout en écoutant de la musique sur Spotify et en écrivant cet article... «Mais l'autorégulation est comme un muscle, prévient Crawford. Et ce muscle s'épuise facilement. Il est impossible de le solliciter en permanence. L'autodiscipline, comme l'attention, est une ressource dont nous ne disposons qu'en quantité finie. C'est pourquoi nombre d'entre nous se sentent épuisés mentalement.»

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Cela ressemble à une critique classique de l'asservissement moderne par la technologie alliée à l’illogisme marchande. Sauf que Matthew Crawford choisit une autre lecture, bien plus provocatrice. L'épuisement provoqué par le papillonnage moderne, explique-t-il, n'est pas que le résultat de la technologie. Il témoigne d'une crise des valeurs, qui puise ses sources dans notre identité d'individu moderne. Et s'enracine dans les aspirations les plus nobles, les plus raisonnables de l'âge des Lumières. La faute à Descartes, Locke et Kant, qui ont voulu faire de nous des sujets autonomes, capables de nous libérer de l'autorité des autres — il fallait se libérer de l'action manipulatrice des rois et des prêtres. « Ils ont théorisé la personne humaine comme une entité isolée, explique Crawford, totalement indépendante par rapport au monde qui l'entoure. Et aspirant à une forme de responsabilité individuelle radicale. » […tout ce qui lui arrive n’est donc plus que la faute de l’individu. Si nous sommes pilonnés par le tintamarre du fric c’est notre…seule responsabilité. Tout ce qui nous arrive n’est que de notre faute, ose l’anti philosophie de «l’individualisme méthodologique » ]

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C'était, concède tout de même le philosophe dans sa relecture (radicale, elle aussi) des Lumières, une étape nécessaire, pour se libérer des entraves imposées par des autorités qui, comme disait Kant, maintenaient l'être humain dans un état de «minorité». Mais les temps ont changé. « La cause actuelle de notre malaise, ce sont les illusions engendrées par un projet d'émancipation qui a fini par dégénérer, celui des Lumières précisément. » Obsédés par cet idéal d'autonomie que nous avons mis au cœur de nos vies, politiques, économiques, technologiques, nous sommes allés trop loin. Nous voilà enchaînés à notre volonté d'émancipation.

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« Nous pensons souvent que la liberté équivaut à la capacité à faire des choix ; maximiser cette liberté nécessiterait donc de maximiser toujours plus le nombre de possibilités qui s'offrent à nous, explique Crawford. Alors que c'est précisément cette multiplication qui capte toujours plus notre énergie et notre attention... » Un processus pervers [ de goinfres inattentifs…] dont nous souffrons autant que nous jouissons, en victimes consentantes. En acceptant de nous laisser distraire par nos smartphones, nous nous épuisons mentalement... tout en affirmant notre plaisir d'être libres et autonomes en toutes circonstances. Vérifier ses e-mails en faisant la queue au cinéma, au feu rouge ou en discutant avec son voisin, c'est clamer sa liberté toute-puissante, face à l'obligation qui nous est faite d'attendre. C'est être «designer » de son monde, comme le répètent à l'envi les forces du marketing. [..oui c’est mourir de trop de distractions. Distractions qui distraient de la vie sensuelle et spontanée – qui ne se commande pas, elle !]

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Et c'est s'enfermer, dénonce le philosophe, dans l'idéal autarcique d'un « moi sans attaches qui agit en toute liberté », rationnellement et radicalement responsable de son propre sort. [ …le capitalisme, cette perpétuelle délinquance, retourne contre nous tout ce qui est « quantifiable » dans nos désirs de liberté. Ah ! si nous pensons que la pauvreté c’est la liberté nous lui échappons totalement ! Ces tortures sournoises ne peuvent plus rien contre nous ! Facile à capter, non ? ]. Dans un sens, nous sommes peut-être tous en train de devenir autistes, en cherchant à nous créer une bulle individuelle où il nous serait, enfin, possible de nous recentrer […Ayant tourné le dos au capitalisme , nous n’avons plus à nous…recentrer. Ce commerce qui ne fonctionne qu’en emmerdant sans cesse tout le monde…ne nous « concerne » plus !]... Bien sûr, faire de Descartes et Kant les seuls responsables de cette captation de l'attention, c'est pousser le bouchon très loin. Mais c'est aussi écrire une philosophie « sur un mode vraiment politique, revendique Crawford, c'est-à-dire polémique, comme le faisaient les penseurs des Lumières que je critique, en réponse à tel ou tel malaise ressenti de façon aiguë à un moment historique donné ». Ce faisant, le philosophe offre une vision alternative, et même quelques clés thérapeutiques, pour reprendre le contrôle sur nos esprits distraits. Pas question pour lui de jeter tablettes et smartphones — ce serait illusoire. Ni de s'en remettre au seul travail « sur soi ».

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« L'effet combiné de ces efforts d'émancipation et de dérégulation, par les partis de gauche comme de droite, a été d'augmenter le fardeau qui pèse sur l'individu désormais voué à s'autoréguler, constate-t-il. Il suffit de jeter un œil au rayon "développement personnel" d'une librairie : le personnage central du grand récit contemporain est un être soumis à l'impératif de choisir ce qu'il veut être et de mettre en oeuvre cette transformation grâce à sa volonté. Sauf qu'apparemment l'individu contemporain ne s'en sort pas très bien sur ce front, si l'on en juge par des indicateurs comme les taux d'obésité, d'endettement, de divorce, d'addictions y compris technologiques... »

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Matthew Crawford préfère, en bon réparateur de motos, appeler à remettre les mains dans le cambouis. Autrement dit à « s'investir dans une activité qui structure notre attention et nous oblige à "sortir" de nous.[…l’attention aux autres et la grande sociabilité fonctionnent très bien, merci…]. Le travail manuel, artisanal par exemple, l'apprentissage d'un instrument de musique ou d'une langue étrangère, la pratique du surf nous contraignent par la concentration que ces activités imposent, par leurs règles internes. Ils nous confrontent aux obstacles et aux frustrations du réel.[…le réel dur est le médicament et la publicité et toutes ses distractions d’esclaves les…poisons !]. Ils nous rappellent que nous sommes des êtres "situés",[situationnistes], constitués par notre environnement, et que c'est précisément ce qui nous nous permet d'agir et de nous épanouir ». Bref, il s'agit de mettre en place une « écologie de l'attention » qui permette d'aller à la rencontre du monde, tel qu'il est, et de redevenir attentif à soi et aux autres — un véritable antidote au narcissisme et à l'autisme.

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[…Plus de communisme guérit – le capitalisme, cette stupidité réservée aux égoïsmes…nous vole tout !]

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Est-ce aussi un appel à mettre plus de zen ou de « pleine conscience » dans nos vies, comme le faisait déjà un autre auteur-réparateur de motos, l'Américain ­Robert Pirsig dans un roman devenu culte, le Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes ? Non, rétorque Crawford, car l'enjeu n'est pas qu'individuel. Il est foncièrement politique. « L'attention, bien sûr, est la chose la plus personnelle qui soit : en temps normal, nous sommes responsables de notre ­aptitude à la concentration, et c'est nous qui choisissons ce à quoi nous souhaitons prêter attention. Mais l'attention est aussi une ressource, comme l'air que nous respirons, ou l'eau que nous ­buvons. Leur disponibilité généralisée est au fondement de toutes nos activités. De même, le silence, qui rend possible l'attention et la concentration, est ce qui nous permet de penser. Or le monde ­actuel privatise cette ressource, ou la confisque. » La solution ? Faire de l'attention, et du silence, des biens communs.

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……………….Et revendiquer le droit à « ne pas être interpellé »...

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De quel silence parle-t-on quand on parle de silence ?

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Nous avons collectivement évoqué différents silences, comme s’il y a avait des types de silence différents ou des niveaux de silence différents.

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Faute de pouvoir convoquer une définition, nous nous accordons sur le fait qu’il est double : soit émis soit perçu, d’où un premier paradoxe : comment peut on percevoir ce qui est non perception? S’il s’agit d’une non perception, c’est-à-dire d’une absence, il s’agit d’un non être sur lequel la philosophie achoppe.

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Pourtant, le silence est la première chose à faire pour philosopher.

Il y a bien en effet le silence que l’on fait en soi pour réfléchir, avant toute parole, le silence que l’on fait pour écrire, le silence support de l’écoute qui fait exister la parole de l’autre. Il y a le silence intérieur de la médiation, le silence mystique, mais aussi le silence de dieu, principal argument contre lui, d’ailleurs, qui nous laisse sans explications dans la souffrance et l’abandon, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes pour celui qui est Logos, c’est-à-dire « le verbe ». Mais peut être est-ce ce silence qui permet la création, dit Daniel, la création serait le silence même, ou le retrait du verbe créateur.

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De quel silence parlons-nous ?

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On peut encore ajouter à notre inventaire le silence du non-dit, le caché, le silence imposé, le silence des opinions dans les dictatures, le silence de ceux qui sont sans voix, le silence du résistant, le silence pesant des secrets de famille, celui plus heureux de la complicité, l‘absence d’écrit qui est un silence quand ne rien dire c’est encore dire quelque chose.

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Y-a-t-il quelque chose de commun à tous ces silences ? Et quelle est la valeur du silence?

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Pour certains, le silence est une vraie valeur dans une société du bruit et du bavardage. C’est aussi un luxe que de se permettre le silence, luxe que n’ont pas les personnes aphasiques par exemple. Pour d’autres, c’est un outil et une pratique, le silence d’un point de vue instrumental, qui ne serait donc pas une valeur en soi.

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Il est dit également que le silence est un rapport au temps, qu’il est un temps du silence qui succède au temps du bruit, un temps de la rencontre à l’inverse du remplissage à tout crin, qui permet de mémoriser, de graver en soi la couleur du monde. Un temps de la lenteur. [ la mémoire active se fait dans le silence intérieur]. Peut-être en même temps qu’une ouverture est-ce un détour de la question que d’évoquer le silence comme temps du silence, suggère Daniel. Le silence permet en tout cas de saisir le passage du temps ou de s’en évader. Chez Rimbaud, l’éternité c’est une image silencieuse de « la mer allée avec le soleil ». [une ré-Vérbération !] Si le silence permet la saisie du temps, est-ce à dire que la parole nous en détourne ?

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Il est rappelé que nous sommes des êtres sociaux et grégaires et que nous cherchons la parole et la communication. Paradoxalement, la communication nous manque et le silence nous manque aussi, mais lorsqu’il est là il peut également nous faire peur : « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie » disait Pascal (Pensées, 206) Le silence a donc une dimension existentielle, métaphysique.

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Après tout la parole n’est peut être pas originaire, plutôt le chant, la poésie, la danse. En musique, le silence est essentiel et la fait littéralement. Beethoven, dit Daniel, est le musicien du silence et de la rupture. Miles Davis affirmait pour sa part que « la véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu’encadrer le silence ». Parallèlement, on ne peut pas opposer parole et silence, l’un étant tissé de l’autre. Silence et parole ont en commun de s’opposer au bruit, comme la musique s’y oppose.

Que serait un silence non-instrumental ? Quel silence cherche-t-on et quel silence fait-on ?

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C’est l’émergence d’un monde intérieur, d’une voix intérieure qui commence avec le silence à une époque où on commence seulement à lire en silence.

Rousseau fait silence pour écouter la nature alentour et celle qui s’exprime en lui (Les Rêveries du promeneur solitaire). On est aliéné si on ne sait pas faire silence en soi.

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Quand la communication est plus profonde, on se regarde sans se parler.

Est-ce un équilibre avant la parole ? Puisque le silence est une absence il n’équilibre rien : dans le dialogue c’est une parole qui équilibre une parole.

Fuit-on le silence ou l’ennui ? On ne fuit pas l’absence mais l’ennui, la pauvreté de l’imaginaire [….lorsqu’elle ne dépend que d’objets ou de …marchandises !], le manque de relief du réel qui ne fixe notre attention nulle part (définition que nous avons donnée de l’ennui dans un débat précédent).

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Y a-t-il une éthique du silence ? Ce qu’il conviendrait de dire, ce qu’il faudrait faire. Peut être en affirmant par là une position citoyenne, on peut bâtir une philosophie ou une politique du silence. Une piste pourrait s’annoncer à la lueur des expressions « faire silence » ou « garder le silence ». [..Qu’elle est votre activité ? Gardien public de silence ? Pourquoi ? Parce que le privé est celui qui veut voler le silence des autres pour fourguer ses illégitimes marchandises !].

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La valeur propre du silence nous échappe à chaque fois.
L’être repose sur du silence ; le silence c’est le temps du silence, qui nous permet de percevoir le silence du temps ; il succède au temps du bruit qui nous permet de ne pas le percevoir et de ne pas nous percevoir nous-mêmes.

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Mais puisque nous sommes des êtres de parole, pourquoi fuir notre nature ?

[ Faux, la Nature est complète. Le parasitisme capitaliste veut la découper en tranches séparées et nous les vendre…illégalement. Là, nous voulons les DEUX : la parole sociale « et » le droit au silence – soit mettre le capitalisme en prison politique !]. Il faut le silence du calme mais il faut aussi un silence qui permette à la pensée de se placer.

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Du silence nous ne pouvons presque pas en parler car c’est le rompre et pourtant on ne peut rien dire de véritablement significatif sans lui. Si l’on dit qu’on « meuble » le silence, pour le fuir, quand la parole ne vient pas spontanément, quand il n’y a rien à dire, peut être que le silence ne doit pas tant être « meublé » qu’ « immeublé », bien que le mot n’existe pas [..la preuve qu’il existe !]. Il s’agirait de construire son habitat c’est-à-dire de bâtir un monde en nous dans lequel il puisse demeurer pour lui-même, et l’accueillir et l’abriter avec l’intuition qu’il abrite lui même quelque chose de précieux pour nous, loin de nos activités et de nos bavardages. »

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Ainsi, rendus forts d’avoir compris la valeur du silence DONC de l’attention et la concentration – plus rien ne nous « attache » au système. Ce n’est qu’une fumisterie parasitaire qui vit aux dépens de nous….il ne peut se passer de nous…

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….Nous nous passons définitivement de lui et de ses…illégales tortures !

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>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> - ENCORE - <<<<<<<<<<<<<<

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Maitriser la causalité en commençant par la circulaire ?

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causalité circulaire

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Comment se fait la géométrie de la lutte :-et-si-on-passait-de-la-convergence-des-luttes-à-la-coordination-de-cette-convergence ?

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coordination des convergences

Tous les mots du silence ?

les mots du silence : le silence n’est pas l’absence de paroles mais bien leurs denses maturations !

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

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(à suivre)

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Jusqu’où nous voler le silence ?
Ce pourquoi il faut traiter les délinquances intrusive marketing, pubs, médias mercenaire, etc. comme des braqueurs qui viennent nous voler nos intimités. Lorsque je suis en silence - c'est là que le tonnerre s'élève en moi !

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Les âmes sensées se parlent fortement dans le silence

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Charlie Parker disait de toutes les grandes chansons naissent dans le…silence

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enteeeeeeendez le siiiiiileeeence

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Jusqu’où nous voler le silence ?
Pour qui adore la bonne musique le silence aussi est d’or. Pas le bruit, soit une très mauvaise musique

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Le désert dé- Sert quoi ? Le désert ne peut être serviteur, il ne peut servir c’est à nous nous élever dans ce site mental et affectif où nul ne peut songer à rabaisser les autres et s’en faire soi-disant servir !

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Jusqu’où nous voler le silence ?

comment on entend le silence dans les langues ?

pillage organisé des classes moyennes ?

Le silence est une stratégie de résistance qui ne peut que vaincre...

Publié dans Sémantique du Web

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