Écrire pour le web – la sur-culture du clic ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Écrire pour le web – la sur-culture du clic ?

Être « instrumentalisé » c’est faire des choses que nous ne ferions pas en pleine conscience. Que nous refuserions tout net si on nous le demandait directement. Avec lesquels nous ne sommes pas du tout d’accord que ces « instrumentalisations » mais nous cliquons tout de même. Et ce seraient quoi ces « instrumentalisations » ? Simplement des procédures surajoutées tout à fait discrètement – au point que nous ne voyons pas le rapport avec le but poursuivi. Ici le « clic » ne sert que les plateformes. Pas nous.

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Bien au contraire. Les clics nous desservent grandement – puisqu’ils font perdre la qualité, l’originalité, la diversité, la singularité, le respect pour…l’inventivité…tout le monde devient trop pareil. En braillant son individualisme : où est-il donc cet individualisme ? Celui qui rend unique et fait, obligatoirement, de tout ce que vous faites un refus d’imiter ou de copier. Or le clic « instrumentalisé » c’est pour écraser et piétiner tout cela. Tout le monde est « espéré » écrire le même texte. Lisse sans rien dedans (cette instrumentalisation qui permet de…dominer…sans paroles !). Tout ce qui fait la créativité aura donc été pourchassé, stigmatisé, oui sacrifié par… nous–mêmes ? Sommes-nous devenus si cons que cela ? Nous ferions, aussi, le malheur de tout le monde ? On le dirait bien. Le clic compulsif nous a vraiment abruti…nous allons le découvrir même à 100 %.

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Déjà en prenant connaissance d’un futur vraiment pas très rose à cause de la prolifération des applications ( parce que – nous dira-t-on…c’est vous qui les avez « liké »).

« Dan Clay est angoissé par le futur. Les relations humaines passées par le prisme du nombre de « likes » sur Facebook, l’exigence permanente de productivité, la transformation du village global que promettait Internet en une « situation de quasi-monopole à rendre jaloux Andrew Carnegie en personne » le rendent nerveux. Il a l’impression que l’on contrôle son esprit. [on le rend « instrument » de procédures non nécessaires. Mais dirigées vers des buts masqués.]

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L’homme travaille pour une boîte de « consulting créatif ». Il a déjà un pied dans le futur. Par défi, ou par curiosité, il a décidé d’y mettre le deuxième. […encore un qui balance juste et bien…].

« Je me suis abandonné. Je me suis engagé à vivre la vie la plus futuriste possible pendant un mois. »

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Notre-futur-saturé-d'applications-ne-sera-pas-du tout-rose ! (lien à ouvrir)

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Chaque aspect de sa vie sera géré par des applications, un modèle de vie qui peut, potentiellement, déjà exister en 2016 et que Dan Clay a voulu pousser à l’extrême. Dans le compte rendu de son expérience, il médite sur le fait que ce ne sont pas tant les technologies que l’on déteste, mais notre faiblesse face à l’aliénation, que nous avons désirée, souhaitée, avant de nous rendre compte – pour faire simple – qu’elle nous rendait fous.

Ce futur proche est-il aussi anxiogène que ce que ces prémices technologiques laissent imaginer ? Il n’a pas l’air très fun en tout cas. Vaguement plus confortable oui, un brin plus ennuyeux et beaucoup plus solitaire.

Lire aussi : « La menace totalitaire que fait planer la révolution numérique est bien réelle »

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Dans le futur, on gagne (plus) d’argent sans rien faire

Pas besoin de science-fiction pour louer son appartement ultra-connecté et s’offrir des vacances avec l’argent récolté. Ça s’appelle Airbnb, et Dan Clay, comme beaucoup de monde, en profite :

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« Je ne vois pas vraiment de mauvais côtés à cette mode qui consiste à me payer pour partir en vacances. »

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Nous en voyons au moins deux, qui risquent encore de s’accentuer si tout le monde part en vacances comme notre ami futurologue : la crise du logement dans les grandes villes et l’impunité fiscale des entreprises technologiques. À l’été 2014, il y avait plus de touristes habitant le Marais que de Parisiens. Peut-être que Dan Clay y était aussi ?

Dans le futur, des inconnus font (encore plus) de choses à notre place

On ne fera pas grand-chose de manuel : une application pour commander une femme de ménage, une autre pour un chauffeur privé. Une application pour faire venir un artisan bricoler et réparer, une autre pour qu’un inconnu fasse la queue à votre place parce que vous n’avez pas de temps à perdre… Tout cela payé à l’heure avec l’argent des locations Airbnb. Un système économique fait d’applications qui s’autofinancent entre elles en payant des salaires minimaux.

Lire aussi : La double vie des « slashers »

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Dans le futur, on gagne du temps (un peu) pour en perdre plus facilement

Là aussi, c’est une tendance qui existe déjà, et qui prend une nouvelle dimension dans une vie en permanence connectée : être obsédé par le gain de temps et l’efficacité, et « gâcher » ce temps gagné en tournant en rond en ligne. Pour Dan Clay, ce sont des réactions difficilement compréhensibles comme « annuler un Uber s’il arrive dans plus de quatre minutes ». Et tout ça pour, dans la même journée, se perdre « dans des douzaines de trous noirs d’Internet […] cela m’a pris bien plus de quatre minutes d’en sortir. »

Dans le futur, les rencontres se suivent, se ressemblent et sont (toujours plus) prévisibles

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La vie nocturne telle qu’elle existait jusqu’à présent laissait un peu de place à la spontanéité. Avec les applications de rencontres, c’est fini. Le risque de passer des heures à regarder des profils, à compter les choses en commun et à zoomer sur les avatars, est que les rencards deviennent presque comme des expériences scientifiques.

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« En ligne, je suis fermé, j’intellectualise tout, j’élimine les prétendant(e) s pour les moindres détails signalant une possible incompatibilité (Est-ce que je pourrais épouser quelqu’un qui porte du orange ?). »

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Forcément, le résultat est… un peu ennuyeux : « Aux rendez-vous où je suis allé, nous avions tant de choses en commun que nous n’avions plus rien à nous dire. »

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On dirait presque le scénario d’une série de Netflix.

Dans le futur, on se noie (définitivement) dans les séries en streaming

Toujours plus loin dans le « binge watching », Dan Clay a passé des heures et des heures à regarder Netflix, Amazon ou Hulu à la demande, car « c’est ainsi que se regarde la révolution ». La révolution, c’est des saisons entières de nouvelles séries disponibles du jour en lendemain, des anciennes re-regardables à l’infini, un catalogue toujours plus vaste qui donne une impression de choix, mais qui n’est qu’une impression… « L’excès devenait confortable, se rend compte notre cobaye. Et ensuite, comme toute révolution, cela m’a submergé. »

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Lire aussi : La télévision est morte, vive la télévision !

Dans le futur, on est (de plus en plus) anxieux…

Si la croissance des réseaux sociaux est exponentielle comme elle l’a été ces cinq dernières années, le poids d’un simple « like » sur Facebook ou la décision de mettre ou non une photo sur Instagram le sera aussi. Des heures et des heures et des heures et des heures à réfléchir sur la meilleure manière de s’occuper de ces pixels.

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… mais on nous vendra des applications pour y… remédier

Le futur, analyse le cobaye auto-désigné, ressemblera beaucoup au présent, ce qui est normal vu qu’il est fantasmé avec les technologies actuelles. Ce qui nous dessine un futur efficace et angoissant, où le hasard est rare, où personne n’attend jamais quoi que ce soit très longtemps et personne n’est jamais vraiment surpris. » […bref, nous ne vivrons plus, nous serons en permanent sommeil, anesthésiées – sans plus aucune vraie conscience !]

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Eh oui ! Mais n’oublions pas que ce sont nos « like » et le chemin de nos clics qui traceront ou non la possibilité de ce monde. Chaque like efface du possible et de la liberté s’il est mal utilisé. Chaque clic ouvre ou ferme des portes. Ce futur nous sera renvoyé à la figure en nous disant un « c’est vous qui l’avez voulu, désiré, réclamé (liké et clické). Alors, fermez-là ! » . Et, pourtant, au fond de nous-mêmes nous savons, déjà, que ce n’est pas ce que nous voulons. Nous sommes comme les « beaufs » - prisonniers des choix que nous ne voulions pas, mais nous avons « suivi la pente sans nous en rendre compte ». Oui nous allons être ridicules et ridiculisés. Alors, affirmons nos goûts pour la diversité et la créativité inventive : donnons moins de clics aux conformismes qui conduisent à ce « tout le monde va écrire le même texte » et s’autolikér. Ayons bien plus de tendresses pour toutes les singularités - qu’actuellement où dans nos clics nous virons, parfois, aux…flics !

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Partout nous disions qu’il ne faut pas être manipulés, qu’il ne faut pas se laisser avoir par les mots marketing (cette fausse langue qui efface la langue vivante), qu’il fallait exercer son esprit critique, etc. Et, pourtant, la plupart se sont arrêté à …aliénation. Et ne sont jamais allés (malgré des conseils clairvoyants…) jusqu’à…instrumentalisation. Instrumentalisation c’est l’avant-langage, la culture du signal (tous les signes intelligibles, les sentiments et les émotions remplacés par le dualisme qui simplifie tout à…l’extrême : ici je clique, je clique pas)…Ce clics eux répondent au maximum de CONFORMISME. Oui qui a bien OBÉI aux ordres de la police (privatisée) d’interne(T) entre dans le « bon circuit des clics » (soit celui que nous savons si mauvais – celui de l’étouffement silencieux de la liberté d’expression) …Si nous n’en voulions pas pour nous – protégeons là tout de même pou les autres…L’instrumentalisation des like et clics ce n’est pas ce que nous voulons, c’est un rajout qui nous reste étranger, etc. oui tout cela et autre chose. Mais cela existe et il n’y a que 2 routes :

*** soit nous sommes utilisés oui « instrumentalisés » (rendus instruments de ces procédures surajoutées). Et, au final, nous faisons « ce qu’ils veulent ». Manipulé(e)s jusqu’à l’os.

*** soit nous les utilisons en les renvoyant contre le système, contre qui les initie : en TROMPANT systématiquement leurs attentes. En ne likant pas bien et en cliquant pour qui leur résiste clairement.

Qu’est-ce à dire ? Nous allons le découvrir en détail avec un super bon témoignage : au départ, partons avec l’idée simplifiée que les clics génèrent une « reconnaissance » de ce que nous VOUDRIONS vraiment. Et donc place tout ce qui est NOUVEAU hors de cette reconnaissance, nous ne voudrions jamais rien de nouveau, de super curieux, de bien inventif, etc. (vous peut-être, moi pas ! pas la peine de faire le colonialisme de vos choix…). Et bien que nous ne le voulions pas : nous le faisons. Oui nous nous conduisons en flic des nouveautés, en Crs qui matraquent tout ce qui est différent, unique, singulier, très lui-même. Nos clics l’interdisent – même si nous ne le savons pas. Là - nous allons le savoir à fond…entrons dans le détail : soit le témoignage incroyable de qui a travaillé pour le web. Et sait si bien le …démasquer !

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«Écrire pour le web signifie écrire pour les moteurs de recherche. J’ai appris cela à mes dépens, lors de mon premier contrat de pigiste pour les Internets. Mon travail consiste à identifier les mots les plus utilisés par les millions de champions surfant sur la toile et de les placer discrètement dans mon texte. Par cette action j'aide le site qui m'emploie à être facilement trouvable sur Google. J’ai bien tenté de jouer le compromis entre contenu de qualité et référencement efficace mais, si la combine peut visiblement fonctionner sur un blog […ces réels gardiens de « nos » libertés ! ] à but non lucratif, elle montre vite ses limites lorsqu’il convient d'allonger du mot en quantité pour justifier ses heures de travail. Au début je tentais de caler de bonnes formules, j’étais pointu sur les infos et je relisais soigneusement mes textes. En somme, je faisais ce que je pensais être du bon travail. Or, dans l’Internet- jeu, ce qui compte c’est le clic car : clic = pognon et pognon = Dieu. Le Dieu-clic a droit de vie ou de mort sur moi. Il me dicte ce que j’écris, ce que je mange et quand je dors. […ce sont nos clics qui dictent ce qui nous est…appliqué, applications et prétendues manipulations – disons auto-manipulations !).

Lorsque le rédacteur-du web déballe tout !

Le clic étant produit en masse par des millions de lecteurs (pas de que être fiers…], ceux-ci définissent [puis les « instrumentalisent » donc nous les IMPOSENT !] les tendances de recherche tapées dans Google. Ils s’influencent (in)directement les uns les autres et produisent dans le même temps un dramatique effet de nivellement par le bas. De là naît la notion d’article pute-à-clic, ce tsunami merdeux qui cancérise le web. […oui ce sont nos clics déversés n’importe comment qui vont rendre – peut-être, pas sûr encore ! - internet aussi pourri par les mierdas, juste par le …clic..et les « putes à clocs » (sommes nous ceux qui ne préparons pas le terrain aux putes à clics ou ceux qui les…favoriseront ). Captons que cette fis-ce nous ne pourrons nous en prendre qu’à nous(-mêmes, faire des manifs contre nous seuls, oui hurler après nos propres…démissions !,]…

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Si le problème s’applique surtout sur les sites / usines à articles miteux, il est présent également sur les sites e-commerce. Pire, lorsqu’il s’agit de vendre un produit sur le web, le problème est double. D’une part il faut réussir à attirer le client potentiel sur la page avant de le convaincre d'acheter ce formidable parapluie salade. Or, un prix avantageux et de gros nichons ne suffisent pas systématiquement. C’est là qu’entre en jeu la méthode dite du pipeau magique consistant à s’enthousiasmer de la disponibilité d'un slip emoji à scratch au travers d’une écriture descriptive mais décontractée. …[toujours se méfier de qui écrit « simple » - c’est par là que les manipulations entrent le plus fort. Comme dans du beurre. Une écriture par…raisonnements, faits et déductions, oui exigeante mais « vérifiable »…qui demande des efforts est SAINE. Bref, qui vous prend la tête, vous sauve le cul. Les ingratitudes de la plupart envers leurs « vrais amis » se paient donc au prix très fort ! Comment faire autant de mal par des clics irréfléchis ?].

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Après presque trois années passées dans ce manège de la gogolerie, je suis mort intérieurement et sidéré par l’immensité des forces déployées pour transformer la bêtise des cliqueurs en profit. Ainsi suis-je passé d’aspirant journaliste défenseur de la lumière à raclure invisible forcée d’emballer de la merde avec des jolis mots en échange d’un salaire rachitique. Ce job est basé sur une mécanique qui, une fois maîtrisée, ne demande aucun effort mental. […le pardis des cliqueurs ?]… Mes formules sont rodées, peaufinées à l’extrême dans le but de vendre. (…vendre du…clic. Oui mais du clic contre l’inventivité, l’anticonformisme et la qualité – ceux qui nous défendent toujours car les pouvoirs du tout le monde pareil (sans têtes et sans cœurs !) les …détestent. Et les cliqueurs font comme les pouvoirs, leurs flics et leurs Crs, ils tabassent comme eux…sans discernement !]…Je place du « rapport qualité-prix », du « vous n'en reviendrez pas » et du « incroyable » aux endroits choisis. […pour faire cliquer dans le...mauvais sens !].

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J'exerce un métier de merde contribuant à véroler la toile par la sur-culture du clic. Je suis payé pour transformer Internet en un gigantesque océan de fiente. Chaque jour, par mes mots, le web se retrouve souillé telles les fesses d'Anikka Albrite en plein tournage.

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……………………Je suis une tumeur numérique. »

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Quel courage et quelle témérité ! Et pour nous quelle leçons à se carrer ? Plus facile à manipuler que nous – incroyable …c’est nous. Des gogos à qui ont fait tout avaler. Ils nous plient à leurs 4 volontés… Et que je te clique COMME EUX ILS VEULENT. Non pas comme il nous serait utile, humain, sociable de le faire…non pas comme nous le voulons au fond de notre intimité ! Mais comme leurs perversions nous tordent…

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Alors è- à chacun-e de se regarder dans la glace et de se demander « Veux-je de la diversité, de l’insolence quand il faut, des textes dérangeants, des analyses qui remuent, des esprits originaux, des inimitables – oui ? Eh bien faut assumer ! Faut « supporter » qui va avec. Celles et ceux qui les écrivent ces textes qui nous sortirons de l’esclavage du…clic (…pas de pognon pour eux ! si nous cliquons…mal…). Oui « supporter » nos réels défenseurs…Tels qu’ils sont – sinon ils ne les écriraient pas ces textes qui font, parfois,…si peur aux prétendus dirigeants. Et juste à cause de ces stupides… mouvements d’humeurs (qui résonne en soi comme : je veux le nivellement par le bas, tout le monde pareil et personne ne dépasse – plus personne qui me…réveille. Donc me…dérange, me bouscule, m’aude en fait ! Sachant que seul qui « aime vraiment » prend le risque de …bousculer les autres !)…oui « supporter » celles et ceux que vise la sur-culture du clic. Ceux que nous aiderions si fort à ce qu’ils…

…soient si lâchement assassinés par nous…à coups de clics !

Nos clics d’aujourd’hui sont donc en train de préparer un demain invivable !

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>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> - ANNEXES - <<<<<<<<<<

club-innovation-culture

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Site des clics…

la-mécanique des-clics ?

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Inattendu ? = la mécanique de la fluidité des clics…

La différences entre les clics des réseaux sociaux et les clics des blogs ?,

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Tous les clics n’ont pas la même « valeur » ? Comment différencier ?

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Les comptages ?

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Il y a même eu plusieurs vagues de comptages de…clics : avantages et inconvénients ?

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Ne pas croire dans le comptage des clics !

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Surtout…ne pas croire dans les clics ! Le tableau que reçoivent les initiateurs des clics n'a rien à voir avec ce qui nous est montré.

Le grand marché des...clics

en 23 icônes tout sur le marché des « like ». Cette fois-ci, nous ne pourrions pas dire que « nous ne savions pas » !

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Suffit de vérifier par soi-même – cela booste même les sensations… « Cet article étudie la place du marché des « faux fans » et des « faux followers » dans le marketing de la réputation sur les réseaux sociaux et analyse la nature particulière de ses produits ainsi que son architecture interne. Nous nous appuyons sur un matériau empirique varié nous permettant de documenter l’émergence, la stabilisation et le fonctionnement du marché du faux social. Nous montrons que le marché des fans au kilo articule deux univers marchands distincts : celui, légitime, de la publicité sur les médias sociaux, et celui, condamné, de la manipulation des signaux de la notoriété. Nous décrivons comment ce marché s’est progressivement autonomisé du marketing des médias sociaux, proposant des produits aux finalités originales à une clientèle spécifique. Le faux fan s’inscrit ainsi dans une gamme plus large de manipulations en ligne jouant sur les automatismes et les nouveaux signaux qui peuplent les espaces numériques. »

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Une des solutions alternatives au par quoi remplacer le clic comme « mesure » dite indiscutable ? (alors qu’il ne représente que les « intérêts » d’une minorité et reste très discutable !)… ?

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Il-faut-passer-du-web-du-clic-au-web-de-l'attention/

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Quel problème pose ce que vous appelez « le Web du clic » ?

Le défi est double : vendre des affichages de publicité sur des pages, comme le font aujourd’hui les médias, ne monétise pas du contenu mais des clics sur des liens qui mènent à du contenu. Une fois que j’ai cliqué, la monétisation a lieu, peu importe que j’aie lu le contenu ou que je l’aie aimé.

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Cela pose un problème pour le bon contenu : pour vendre beaucoup d’impressions publicitaires, je ne veux pas que les gens lisent le contenu mais qu’ils cliquent dessus. Pour les annonceurs, cela veut dire qu’ils ne payent pas pour gagner l’attention des gens mais pour de simples clics.

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Quel est le second défi ?

Avec le Web du clic, l’inventaire est infini. Augmenter son inventaire ne coûte rien : je prends un article, je le découpe en trois pages différentes, cela triple le nombre de clics possibles, donc mon inventaire. Dans ce contexte, les prix des publicités tendent vers zéro. C’est pour cela que les éditeurs de presse de qualité ont des difficultés à vivre. Il faut passer du web du clic au web de l’attention, nous avons besoin d’un autre système de mesure. […bannir les clics et les like ! de nombreuses autres alternatives existent ].

Vous proposez de mesurer le temps de lecture des internautes, quel serait l’intérêt ?

Il s’agit du temps comme mesure de l’attention de quelqu’un en train de réellement regarder un contenu ou une publicité. Ce changement présente plusieurs avantages : il nous rapproche du but premier des annonceurs – capturer un peu de l’attention du public – mais il bénéficie aussi aux éditeurs car le temps est le seul élément de rareté sur le Web. Si je passe cinq minutes sur le site du Monde, je ne les passe pas sur le site du Figaro.

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Avec la rareté de la ressource vient la possibilité de faire payer des prix plus élevés ou « premium ». La rareté du temps est aussi liée à la qualité, car retenir l’attention de quelqu’un avec du contenu mauvais est difficile.

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Comment mesurez-vous le temps de lecture ?

A la différence des autres systèmes de mesure d’audience, nous obtenons une image du parcours de tous les lecteurs d’un site, seconde par seconde et pixel par pixel. Nous avons trouvé que, lorsque vous regardez activement un contenu, 95 % du temps vous avez, au cours des cinq dernières secondes, interagi avec votre ordinateur : cela peut-être un petit mouvement de votre souris, le fait d’avoir tapé sur le clavier ou scrollé… Tout signe qui montre que vous êtes bien en vie et actif. […c’est ainsi qu’ils parlent de nous…ceux que cliquions hier encore à la pelle ! Chaque clic est une manif, un germe de révolte, une mini-révolution : à chacun ses responsabilités. Si nous descendons dans la rue, descendons aussi dans les clics. Assez d’impostures !].

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Par exemple, vous avez peut-être lu les 400 premiers pixels d’un article, puis quelqu’un vous a proposé un café et vous a distrait, ensuite après une pause vous avez repris votre lecture, etc. Nous pourrons, au final, dire combien de temps votre attention a été retenue et à quels endroits de l’article.

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Mesurer le temps de lecture ne favorise-t-il pas les contenus longs ?

En fait non. Nos données ne confirment pas cette hypothèse. En effet, deux choses favorisent la reconnaissance d’une marque : la créativité de la publicité et le temps auquel vous y avez été exposé. Mais une courbe montre qu’une exposition de vingt secondes à une publicité marque moins que deux expositions de dix secondes…

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C’est le temps total d’attention qui compte. Donc si vous publiez du contenu court mais que celui-ci donne envie au lecteur de revenir régulièrement, c’est intéressant. Le contenu court, comme le contenu long, peut s’épanouir dans le Web de l’attention. Le seul contenu qui ne marchera pas bien est celui qui ne retient pas l’attention et ne donne pas envie de revenir. Et cela ne me pose aucun problème, au contraire…

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Les éditeurs ne vont-ils pas chercher des moyens déloyaux de rallonger le temps de lecture ?

J’entends souvent cette crainte, mais non. Quand on y pense, c’est déjà très difficile de conserver l’attention de quelqu’un : 30 % des internautes quittent une page en moins de quinze secondes, sans avoir fait défiler l’écran ou scrollé. […comme s’ils/ elles savaient déjà tout à l’avance : ce qui s’avère, plus souvent qu’à son tour, agir à son propre détriment…ainsi : un article bien construit crée une gradation avec le meilleur pour la fin, plus, après l’article, des illustrations diverses (musiques, icônes ou vidéos) dont le déroulement peut nous offrir des bonnes…surprises !].

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Il est difficile de tromper un outil de mesure comme le temps d’attention, même si ce n’est pas impossible. La différence avec le nombre de clics est la même que celle qui existe entre un vrai billet de banque et une lettre de reconnaissance de dette photocopiée… L’un est beaucoup plus difficile à contrefaire que l’autre.

Le nombre de partage d’un article sur Facebook ou Twitter n’est pas un bon indicateur de la qualité d’un contenu ?

Non, car il n’y a aucune corrélation entre le nombre de partages d’un article et l’engagement ou l’attention qu’il suscite. Certains articles ayant été beaucoup partagés ne génèrent aucun engagement. Et inversement. En revanche, le nombre de partages a un lien avec le nombre de clics reçus par l’article. L’explication souvent suggérée est que les gens partagent des contenus sans les lire.

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Adopter le « Web de l’attention » favoriserait-il le « brand content » ou « native advertising », ces formes de publirédactionnel ?

Pas forcément. Le native advertising est très prometteur mais a un problème de qualité. Ces formes attirent bien les clics mais retiennent mal l’attention. Deux tiers des internautes qui arrivent sur une page de native advertising repartent avant quinze secondes contre seulement un tiers pour les pages de contenu éditorial. Au sein du tiers des lecteurs qui restent sur la page, seul un tiers dépasse le premier tiers de l’article.

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Ne cherchez-vous pas simplement un nouveau débouché commercial pour Chartbeat comme mesure d’audience dans la publicité, pour compenser la faiblesse des moyens de vos clients éditeurs de presse ?

Non, ce n’est pas que cela : ce serait plus facile et lucratif d’essayer de se vendre au secteur du e-commerce ou du jeu vidéo, plutôt que de chercher à changer le système de la publicité et des médias. Chartbeat a été créé par des personnes passionnées par le contenu de qualité.

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Ce que nous aimerions laisser derrière nous, c’est un meilleur web. Où les éditeurs peuvent se faire payer pour leur qualité. Où les annonceurs obtiennent ce qu’ils veulent. Et où, pour les internautes, on se concentre sur l’attention : où disparaissent tous les portfolios nuls faits pour vous faire cliquer et toutes les saletés d’articles qui ne sont que des appâts à clics, parce qu’ils sont mauvais pour le business. [aveu très piégeur…le business c’est ce qui « décide » des contenus – qu’en sait-il de la valeur des contenus puisqu’il n’y participe jamais, mais vient seulement…après ! Pour profiter de l’inventivité des autres !].

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N’êtes-vous pas isolé ? Quels éditeurs et acteurs sont favorables au “web de l’attention” ?

Le quotidien économique britannique Financial Times vient d’annoncer qu’il allait commercialiser des “blocs de temps” sur son site. Medium (site d’information participatif américain, ndlr), utilise aussi la mesure du temps. Ainsi que le groupe de presse magazine web Say Media, la plateforme d’agrégation de contenu viral Upworthy ou la plateforme de publication et de statistiques Content.ly.

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Le web de l’attention n’est pas le mot d’ordre d’une seule entreprise mais un consensus grandissant qui pour la première fois après plus de 20 ans de web du clic, offre une voie d’avenir.

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Le « Web de l’attention » n’est-il pas favorable au payant ?

Ce changement est bon pour les deux, le gratuit financé par la publicité et le payant. Si vous retenez l’attention d’un lecteur pendant trois minutes, il a deux fois plus de chances de revenir sur votre site que si vous l’avez retenu une minute. Ce chiffre est intéressant si vous cherchez à susciter des abonnements. »

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Hé bien ! voilà, encore une fois où nous apprenons bien plus sur eux, tellement plus, qu’eux sur nous…ils nous prennent pour d’autres – profitons-en !

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Les Réseaux vus techniquement

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En très technique.

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Beauvisage- :La-mise-en-marchés-des-mesures-de-l'attention ?

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Aussi…

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Nos parcours sur internet ?

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Sémantique des parcours des utilisateurs sur le Web
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Cette thèse propose une description des parcours sur le Web sur la base de données de trafic centrées-utilisateur. Nous élaborons des méthodes et des outils pour enrichir de telles données afin de rendre compte de la forme, de la temporalité et du contenu des parcours. Nous les appliquons à des données issues de panels résidentiels représentatifs, et construisons une typologie des sessions en cinq classes sur la base de leur typologie. Confrontés aux contenus visités et aux pratiques et territoires individuels, ces parcours-type renvoient à trois modes d'appréhension prototypiques du Web : le familier, parcours rapides tournés vers des flux d'information et de communication ; l'occasionnel, parcours plus complexes orientés vers les services et l'achat ; et l'exploratoire, sessions éclatées dédiées à la découverte au sein de recherches ciblées. Ce travail a été mené au laboratoire de sciences humaines de France Télécom R&D, dans le cadre de l'étude des usages d'Internet à domicile

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Analyse-du-web-en-sciences-humaines--

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Manuel d’analyse du web en Sciences Humaines et Sociales, 2013
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Plan du livre :
  1. 1. Les moyens industriels de la mesure d’audience
    1. 1.1. Sondes logicielles dans les terminaux
    2. 1.2. Renouveau des méthodes d’observation
  2. 2. Collecter des traces fines pour expliquer la navigation
  3. 2.1. Outiller la recherche
  4. 2.2. Navigation sur le web et sciences cognitives
  5. 2.3. Traces massives et utilisateur en situation naturelle
  6. 3. Interpréter, élargir, contextualiser : observation externe et méthodes mixtes
    1. 3.1. Pour une observation précise de l’activité sur le terminal : enjeux ergonomiques
    2. 3.2. Faire appel au discours
    3. 3.3. Les outils de mesure débordés par les usages
  1. 4. Données du web
  2. 4.1. Approches site-centric de la navigation
  3. 4.2. Web science : le web envahi par les compteurs
  1. Conclusion : nous savons qui et qui et donc jouer sur les 2 plans c’est perdre à tous les coups…Être soi-même c’est le pire des ouragans pour ce système sclérosé – mais, pour cela, très dangereux puisque uniquement répétitif – qui craint le moindre…courant d’air. Au courant d’air ? oui nous aussi ! -

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

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(à suivre)

……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

…..Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la …..situation

….. Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

structure d'un clic...

structure d'un clic...

la mécanique de la fluidité des clics…

la mécanique de la fluidité des clics…

ceci est-il un « bon » ou un « mauvais » clic ? Tiens, ni l'un ni l'autre...donc une vraie réalité existe ?

ceci est-il un « bon » ou un « mauvais » clic ? Tiens, ni l'un ni l'autre...donc une vraie réalité existe ?

Écrire pour le web – la sur-culture du clic ?
un exemple de comptage de « clics » qui aboutit à ce qu’il ne soit plus tenu compte des… contenus. Cela peut être de vieilles chaussures ou un diamant on s’en fout. Le chiffre a bouffé toute raison comme tout…bon sens !

un exemple de comptage de « clics » qui aboutit à ce qu’il ne soit plus tenu compte des… contenus. Cela peut être de vieilles chaussures ou un diamant on s’en fout. Le chiffre a bouffé toute raison comme tout…bon sens !

le clic ne crée pas de…déclic ! c’est même l’inverse – il les éteint tous, les déclics.

le clic ne crée pas de…déclic ! c’est même l’inverse – il les éteint tous, les déclics.

ainsi, selon les supports, sont supprimés des visites venues d’ailleurs (ce qui diminue les pourcentages ). Ou ne sont jamais signalé (sites commerciaux) tous les visiteurs qui « n’ont pas » cliqué (ce qui augmente les pourcentages, vi que c’est sur 10 % par exemple – 90 % n’ayant pas cliqué… ), etc. Tout est fait pour « profiler » une attente  et non une objectivité neutre ! Leurs comptages doivent être entièrement recomptés : la « culture de la fraude » colle vraiment à la peau des prétendus dirigeants…

ainsi, selon les supports, sont supprimés des visites venues d’ailleurs (ce qui diminue les pourcentages ). Ou ne sont jamais signalé (sites commerciaux) tous les visiteurs qui « n’ont pas » cliqué (ce qui augmente les pourcentages, vi que c’est sur 10 % par exemple – 90 % n’ayant pas cliqué… ), etc. Tout est fait pour « profiler » une attente et non une objectivité neutre ! Leurs comptages doivent être entièrement recomptés : la « culture de la fraude » colle vraiment à la peau des prétendus dirigeants…

Comme c’était un milliard de fois plus ludique ! Maintenant, quel « sérieux » très raide et ridicule - juste pour se faire….plumer !

Comme c’était un milliard de fois plus ludique ! Maintenant, quel « sérieux » très raide et ridicule - juste pour se faire….plumer !

faut remonter les clacs et les clocs...pour que nous émétions de bons clics...

faut remonter les clacs et les clocs...pour que nous émétions de bons clics...

quelles ressemblances dans les résultats du choix – incroyable ? il n’y donc pas de « vrai » choix ! Quoi que nous fassions c’est toujours le même et le même choix !

quelles ressemblances dans les résultats du choix – incroyable ? il n’y donc pas de « vrai » choix ! Quoi que nous fassions c’est toujours le même et le même choix !

en 23 icônes tout sur le marché des « like »

en 23 icônes tout sur le marché des « like »

Thomas Beauvisage Travailleurs du like, faussaires de l’e-réputation

Thomas Beauvisage Travailleurs du like, faussaires de l’e-réputation

TOUTES les cultures sont en danger…il faut s’unir non se « régionaliser » uniquement…

la vraie sociologie combat vraiment pour tous...

le suicide…des autres par clics interposés

tout ce que coûtent nos consommations et que nous chassons de nos responsabilités… par un clic…un peu trop facile !

les « bons » clics c’est pour consommer jusqu’à la consommation complète de tout ce qui serait…consommable. Est-ce seulement raisonnable cette auto-dévoration de soi-même ? Les « bons » clics sont donc bien …indignes et doivent indigner !

la société de consommation NOUS CONSOMME désormais. Tout commence par une addiction aux achats …et cela finit par la destruction du vrai réel…Ainsi nous nous étions trompés de drogues ! A 100 % trompés…tout ce qui est énoncé ici sert de blabla pour les illicites drogues…dures ! Donc au trou les consommateurs hallucinés ?

la réalité augmentée n’est pas la culture augmentée…vu que, placée sous un certain angle, elle la diminue fortement. La culture c’est la spontanéité et où il n’y a plus de spontanéité c’est que la culture a été Génétiquement Modifiée, artificialisée…

Publié dans Victoires**

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