Les Tairorals pour faire taire

Publié le par imagiter.over-blog.com

Les Tairorals pour faire taire

Les Tairorals du conservatisme suicidaire pour nous empêcher simplement de discuter, de dialoguer afin même de définitivement éteindre toute conversation ? Qu’il n’y aient plus de mots ? La méthode : tairroriser. Tellement plus efficace que toute autre, faire taire, tout en se déguisant en défenseur de la liberté de parole, en courageux protecteur contre l’armée immense de l’individu…seul qui ne peut rien faire de sérieux à elle/lui seul (mais il va être fait comme si…). Oui, juste un point géographique, juste quelques humains alentours. Rien à voir, bien évidement, avec l’ubiquité vaste, l’interconnexion générale et le fichage de tout le monde par des êtres qui n’ont jamais prouvé avoir la moralité pour consulter ces vies privées. La dissymétrie y est trop criante pour que nous n’entendions clairement le cri. Les Tairorals veulent tairroriser en faisant tout taire. C’est bien le très principal ennemi de toutes et tous. Voyons–les en leurs œuvres.

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Le plan des Tairorals était fort bien huilé, détruire tous les lieux de paroles, ainsi la cité du sens n’aurait plus aucun sens. Aussi aussitôt se mirent-ils à cette œuvre qui désœuvre, le Palbum fut saccagé, ratissé, brûlé ; plus de mémoires donc plus de moires pour réverbérer le verbe, on allait tout oublier, dans ce lapsus oublier de publier, plus de sujets de conversations enfin rien que des objets comme dans le commerce. Les ruines chaudes et fumantes ne furent bientôt même plus un souvenir, y aurait-il d’autres encore à rappeler ? Non !, et les sous de venir

--- Je vais te magnétiser le neutron !, pleurait Alumi

Quelques heures plus tôt, ignorant ce gang, Soulseul se dirigeait vers le Lysse. Sur toutes les hauteurs de la ville, se haussaient, flambant d’orangé, les massives bâtisses définitivement élancées sur les emplacements les plus élevés, car à quoi servirait d’être si calés pour toujours caler en côte. Les côtes mises de côté, les voitures n’auraient plus tellement d’avenir – la déroute des routes !

Dès l’entrée, surnommée « A l’orée de l’oral », des tableaux affichaient telles ambitions. Les Lysses où l’on se glisse lisse dans les abysses du mystère, de l’inconnu, des limites de tout ; là où intuition est institution ; où apprendre est obligatoirement aller aux limites pour que chacun l’imite, l’inconnu comme base et but de l’enseignement selon les principes de la relativité, qui permettent de le relater ; le visable relativisable y reste relatable, l’espace est espacé, pour que le temps y soit trouvé, etc.

Souseul marcha sur les hautes marches, elle voulait ressentir le marché, libéralités et socialités, fonçant vers les multiples cours de discours. Frayant tout dès l’introduction, autour de : quelles sont les fonctions explicites (dans le mot même) de la parole ? Un trésor très or ! D’aucuns les cachèrent, puis se mirent à les chercher dans l’inconscient, la mémoire, la foi, la science, l’âme, le savoir, le passé dans le futur, etc. Mais personne N’IMAGINA QUE LE TRÉSor très or soit tout simplement dans le langage, serti dans chaque mot, à toujours plus cultiver, comme le champ de l’infini, faire germer comme la pousse de l’éternité – à toujours impossible à connaître tout entière. Aucune des sciences ne contient tous les mots mais les mots contiennent toutes les sciences. Quels trésors gigantesques ! Dont nul-le ne veut ?

De sinistres craquements se trissèrent, les planches vacillaient, les immenses escaliers se tordaient, la svelte architecture tant ciselée s’effritait. Le Lysse attaqué par les fondations, les soubassements corrodés, rongés par tous les solvants et acides placides. Lorsque Joop et Riff passèrent se rendre à la Xianthe, le mastodonte de pierres s’écroulait dans la poussière, implosant sur lui-même. Les Tairorals voulaient montrer que le savoir qui y était prodigué n’a aucune vertu explosive, mais qu’il ne minait que lui-même, s’effondrant sur lui seul. Le Lysse emportant avec lui Alumi !

---- Pauvre con !, lui asséna-t-elle, son fer moins cher que ce que coûte l’eau.

--- Con, c’est pas moi qui le porte !, pleurait Riff dans son cœur à l’ouvrage.

--- Pourquoi tu dis ça ?

--- Pour te faire parler !

--- Merci

--- Mais c’est le plus beau cadeau que nous puissions faire : faire parler !

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Dégouter de la parole ? Vont-ils le réussir parfaitement ? Oui si l’on songe que tout le vocable qui gravite autour de parler est absolument péjoratif : les paroles s’envolent (quel exploit), les écrits restent (tellement trop casaniers !). Puisque parler c’est ne pour rien dire (souhait mal famé du pouvoir qui, lui, si peut peu ?) ! rien que de grands discours : de beaux-parleurs qui caquettent leurs caquets ! juste bon à blatérer et dé-blatérer ! il nous les casse quand il jacasse ! c’est la Basse cour où serait donc pas la haute Cour ? elle se tait ! papoter c’est juste popoter ! et bave la bavard, ce buvard du bavard qui boit toute attention : tu parles ! dit-on tu écris ? vrai ! même le Logos devient logorrhée !

Ce qui délabre le palabre magnifique !

….que de condescendance lorsqu’il s’agit de parler ! Paroles ! Paroles ! Pourquoi avoir si peur de qui parle et bien moins de qui écrit crit ? S’agit désormais de voir toute la descendance de la condescendance

…que dit la psychanalyse : père loin-tain, mère miroir – pas très réfléchi tout ça ! ah bon, c’était juste parler pour ne rien dire ? c’est ainsi que l’on dirige dire ? évictions des convictions ! tout éradiquer : pour que tous aient si PEUR des mots !

Redorons donc tous leurs blasés blasons, aux vocables ! la faconde est féconde ! seule parle la perle ! et se taire reste en retrait : une prison et son gardien qui GARDE le silence. Pour qui ? Qui l’a réduit, littéralement, rétréci au silence. L’a ligoté de lui-même, pour la le lui boucler en le bouclant et la boucle serait bouclée ? Avoir avalé sa LANGUE, dit-on ! et nous voilà avec nos ruminants qui vont la digérer toute leur vie durant notre langue maternelle ! Fermer sa boite : et l’on garde tout pour soi, ce soi coi. Taire = garder pour soi, que ne vous disions-nous pas ? Cela vous rappelle quel style de vivre tout ça ? Taire = cacher ! ça ne désigne pas une caste castor ? Plutôt être sur soi, que ce comble de l’égoïsme de rester coi ? qui cela peut-il aider ? Quelle est donc cette façon de dévivre qui sévit depuis trop de décennies et qui se révèle être sa manière de parler : qui est toute de ne pas parler, afin qu’on ait rien à dire, évidemment ! or nul n’est nul si la magie reste dans les mots : là-dessus ils n’ont rien à en dire. Il n’y aura donc rien à dire lors de leur abolition ! papoter c’est surtout pour les potes !

Soulseul freina toute en sueur, son cuir noir la moulait studieusement pour qu’on la démoula, la nostalgie ennuyait la peau douce de son visage ; elle décapela en nage, dans le Gwam. L’étrange étang étant une étendue de bleu-vert, Joop la chope et l’essuie. Les furieux curieux abondèrent sur les rivages, on allait juger, c’est à-dire- Dire, avoir des opinions justes, des manières de raisonner qui peuvent résonner et tout et en chaque un, des estimations qui sachent goûter la valeur et tout et tout et tout…

Ne prenant aucun mot, les Tairorals fondaient déjà sur le Gwam, tairrorisant tous curieux, usant de la lessive pour proprement les lessiver, tous ces motards des mots. Je suis nettoyé, rincé, ratiboisé, essoré, geignait Rémi. La mousse déferlait, écume envahissante, tous les détergents submergeant tout de leur fiel putride ; les derniers valides validés, toussaient, crachaient, se tordaient sous une telle alacrité. Plus de Jugement Sain, d’appréciation prise en pesant le four et le fondre, après très blette réflexion, il fallait aboutir à ce que la réflexion ne soit plus qu’un réflexe automatique, raisonner au jugé, comme juger de tout ne saurait se présenter que dans une bousculade de tumultes, d’intrigues sans aucune démonstration que l’affirmation péremptoire, sans répliques d’appliques, le monologue enfin rétabli, d’autant plus que dans ce flot scandé de scandales ne peut être Sali que qui vient d’être lâchement assassiné puisque incorruptible, l’utilisation nouvelle de ce que Joop nommait « les menteurs chronologiques » ; exemple : harcelant, diffamant , mal fanant systématiquement tel individu, détruisant ses biens, menaçant son entourage, pendant une durée très longue, si cette très violente et insensée personne réagissait (et qui ne l’aurait pas fait ?), disons deux mois, trois mois après – il est clair que c’est par suite de cette réaction trois mois après que les actions trois mois avant déclenchées eurent lieu - sinon pourquoi donc ces actions premières, on ne les connaît même pas, l’effet devenant toujours la cause qui déclenche, la victime étant « prouvée » le coupable et les coupables les victimes, le scandale ne surgit que par qui le dénonce à l’arrivée, sinon on n’en saurait rien, c’est donc lui le comploteur du complot qu’il dénonce,  c’est cela, c’est lui qui l’a tout créé, comme inventé de toutes pièces, même si tous les détails concordent, sinon qui pourrait fomenter un tel esclandre ? Le fait que le menteur chronologique gagne à tous coups, était tout le temps cru, gobé, tendait à en devenir inquiétant ; chef hors d’œuvre des mots controuvés, contournés, circonvolus, circonvenus. Tel Ahoura Mazda qui put faire dire, sous le règne de Darius, cette phrase d’un dualisme sans duel : « Mes adversaires sont des menteurs, moi-même je représente la vérité ! ». Très trés convaincant….

……..Parler est toujours autorisé à condition qu’il n’y ait pas de sujet !

 

…………(à suivre..oui en (2))

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

une photo « sonique »

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La reine des neiges

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Se résoudre à : c’est devenir soi-même la solution. Celle qui met fin aux problèmes de tous…

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rêver de révérences ? ou bien rêverences sont rêves ?

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art et sciences...

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Ahura Mazda

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