ADMETTRE DE SE MONTRER A NOTRE JUSTE TAILLE

Publié le par imagiter.over-blog.com

ADMETTRE DE SE MONTRER A NOTRE JUSTE TAILLE

ADMETTRE DE SE MONTRER A NOTRE JUSTE TAILLE, c'est à dire gigantesque ! Les        " manipulations par l'image " sources de souffrances infinies…Pensez à ces femmes effondrées sur elles-mêmes parce que la "dictature du poids, de la silhouette ou des volumes corporels" a tellement envahi leurs têtes, les labourant d'une profonde blessure que plus rien ne peut les raisonner – pour prendre conscience que les indignes puérilités de la mode ne sont que la face émergée de l'iceberg qui se nomme "expulser le maximum de personnes de l'espace public" et en conséquence trafiquer "la description du monde" disponible – à cet égard, sachez que pas loin de 80 % de ce qui se voit enseigné en collèges, lycées et universités sur l'Histoire est péniblement mensonger et pesamment erroné !). Les manipulations par l'image  nous ont fait nous recroqueviller sur nous-mêmes, taraudé-e-s par la "culpabilisation des apparences". Recroqueviller s'articule, aussi, se rétracter, se ratatiner, se rétrécir, se racornir, se rapetisser ou se replier.

L'opposé se vit donc comme se dé-ployer, se tirer d'en dessous du poids, se déplier en s'étendant. La splendide image doit disparaître de la circulation sociale : tout le monde sait que toutes les photos de mode sont retouchées et rectifiées, qu'elles n'existent nulle part dans la réalité, que ce n'est qu'un cruel virtuel, que la superficie du superficiel n'a pas à ordonnancer le cerveau des citoyens en y foutant le chaos de l'irréalisable. Tout se voit bloqué par des attitudes pratiques. Nous n'avons plus à avoir honte de nous ni des autres. Nous n'avons pas à "répondre" à des standards sans fondements ni justifications possibles. Au départ ( mais tout départ départage !) il y aura quelques égratignures : les diffamé-e-s qui auront souffert, dans le silence et l'isolement, alors que nous serions entourés et instruits, s'avèrent avoir tant à nous apprendre en souffrances injustes ( car injustifiables !). A quoi s'ajoutent ces anticonformistes qui, dans les microsituations de la vie quotidienne, ont affronté directement les monstres des douleurs actuelles : la "description du monde" s'échafaude par des milliards de petits "actes de pouvoir" et toute attitude de servitude volontaire renforce ces abus.

A chaque seconde nous pouvons ou non renforcer ou affaiblir l'ordre non établi, par nos "positions" et "attitudes" devant chaque fait social ( injustices, diffamations, manipulations, désinformations etc). Nous sommes si nombreux que même une très timide remarque, ajoutée au torrent des milliards d'autres, atteindra la "masse critique" de visibilisation. Tous ces "actes" d'omission pèsent d'un poids colossal ( et personne ne déclencherait de leur dire direct ?) sur l'ankylose toute de l'émancipation. Aller toutes et tous dans la même direction, sans nul besoin de "faire pareil", d'être identique suffit à centrer nos intentions. D'autant plus qu'à observer avec "distanciation" les dominants ( qui ne nous "tiennent" que par des puérilités telles les manipulations par l'image etc etc, et vraiment rien de sérieux !) nous apparaissent tout uniment comme non respectables. A mettre en face des résultats de leurs activités ( les souffrances dues à la dictature des apparences c'est inexcusable, il n'y a nul "libéralisme" concret "où l'individu n'est pas respecté" et les tortures permanentes pour "expulser le plus grand nombre de l'espace public – pour le privatiser autre grave délit –" par les supplices des pubs et "diktats" qui vont avec doit les faire considérer comme "terroristes publics"). Plus les dominants descendent dans votre considération, plus vous (re)prenez votre juste taille. Ils ne méritent plus aucun respect !!!

Chez eux rien d'élégant, de gracieux ou de distingué : ce sont plutôt des brutes qui se conduisent, en général, comme des ploucs. Chez eux aucune noblesse ni aucun désintéressement, dévouement ou abnégation. Chez eux rien de raisonnable ( sauf pour les autres mais cela frise l'affamement, la cruelle restriction). Bref, plus rien qui attire mais tout qui répugne. Plus vite nous les oublierons ( des antimodèles !) plus vite nous serons nous-mêmes. Sachez devenir fiers sans tomber dans l'orgueil. Resplendissez de tout l'héritage de gauche, de ce que va transparaître comme "style de vie de gauche pour réellement sauver la planète" ( en vrai – pas dans le virtuel des médias !) soit l'acceptation d'une "pauvreté généralisée" ( à 2000 € par mois en revenu d'existence cela ressemble à un net "enrichissement" pour 85 % de l'Humanité, d'autant que cela abolit toute inexcusable misère). Le corollaire devient que se voit discréditée toute richesse exagérée : cela participe bien d'une maladie mentale que de "vouloir" être trop riche. Résultats : le pauvre triomphant, intellectuellement, théoriquement, pratiquement, moralement, et affectivement, a retrouvé son envergure, sa vraie dimension et sa juste grandeur. Les manipulations par les apparences laissent le trop riche recroquevillé, rétracté, ratatiné, rétréci, racorni, tout rapetissé ( à la juste taille de la marginalité où il a toujours croupi !).

 

Vous voyez que la "description du monde" qui remet les choses "à l'endroit" obtient une puissance irrésistible. Si vous n'êtes pas maîtres de votre tête elle va appartenir à des étrangers. La vraie gloire appartient donc à ces irréductibles qui "résistent" à toutes manipulations. Nous sommes les plus grands et nous allons tout réussir ( parce que nous ne voulons pas régner, soit "réduire la taille et la place des autres" !).

...............................................................................................Faites le savoir !!!

 

(à suivre)

 

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org,  onglet 4  " Où trouver encore du sérieux ?, onglet 2  " Le roman de l'économie", onglet 3 "L'intelligence indestructible du capitalisme ?", onglet 2 "Légalité de l'égalité "  ou onglet 3  "Why we left the left ?" et " Rien de plus solide que le solidaire".

 

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