Comment gagner - Indifférences des victoires ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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De nouvelles réactivités émergent : gagner n'est vraiment plus ce qu'il a été…Comment pouvons-nous, alors, comprendre ce que le gagner nouveau veut dire ? Devant la dispersion des données, le pointillisme peut servir de bon départ…

 

Les USA nous ont appris, par leurs "victoires-échecs"** ( depuis l'Iraq, le coût institutionnel est en train en devenir énorme !), qu'une disparité trop grande des forces empêchent les alliances durables. Isole tellement le prétendu vainqueur qu'il ne peut en diffuser, nulle part, sa victoire. Qu'être TROP fort c'est en fait une défaite meurtrissante, une grande faiblesse, en fait, dans le monde glissant et opportuniste actuel (toujours moins d'opinions tranchées et "durables", trop de fluctuant – et pourtant il faut AGIR !!!). Les crises systémiques boursières ont avoué que trop d'unilatéralités et de pouvoirs séparés du commun des mortels, c'est l'explosion et le krach inéluctable. Au point que l'ancien ministre du travail de Clinton et le conseiller d'Obama, Robert Reich a pu centrer le thème de son livre "Le jour d’après" dans un sous-titre dépourvu d'ambiguïté : "sans réduction des inégalités, pas de sortie de crise " (janvier 2011). Nous attendons toujours les vastes ruptures qui devraient suivre cette prise de conscience. Toute crise implique de grands brassages des talents – nous voyons plutôt une glaciation sans issue des positions passéistes. Partout les censures déloyales envers les "nouveaux" e propagent. On veut bien des "nouveaux" mais pas vraiment "nouveaux" que des clones, es pâles copies, des imitations, des sans pensée, sans vision et sans personnalité…bref, que rien ne soit nouveau à l'ouest…L'archaïsme congèle les sommets !!!

 

** juin 2012, législatives en France avec ce flagrant "surestimer ses victoires" ***c'est refuser de pouvoir durer dans le meilleur. Cela pourra même devenir le pire…

 

*** avec 42,77 % d'abstention et 19,59 %, pour les présidentielles, le chiffre est presque divisé par 2… voir le blog du 14 Juin " Où sont les abstentionnistes ?"…

 

Les dirigeants souffrent, de flagrante manière, d'un déficit de raisonnement, d'un vide dialectique, d'un dysfonctionnement des analyses et d'une impuissance aux synthèses, etc – prenant des défaites pour des victoires ?

N'est-ce pas là l'attitude provoc type ? Cela fait joli mais ne mène nulle part ?

Jamais nous ne disons "pensez ceci et grade à vous, fixe !" mais bien voici tous les faits, voilà tous les gouffres d'inerties et de mécompréhensions en face. Voilà, encore, tous les moyens de le vérifier et de vous forger une opinion par vous- mêmes…Clair ? Dans la droite ligne de cette méthode, semons, alors, des faits trop laissés dans l'ombre :

- Nombre de produits complexes possèdent plutôt moins de qualités que les produits plus simples dont ils sont dérivés

- Le drame des subprimes reste basé sur un raisonnement méconnu où la sophistication croissante de la machinerie financière mondiale permet d'évacuer (comme magiquement) toutes les questions difficiles. En soi, plus c'est compliqué plus c'est efficace, infaillible et éternel.

- Le complexe est alors devenu bien trop simpliste: il ne crée plus que des aveuglements. C'est un rétrécissement mental considérable. Vérifier (la tête ailleurs) que les procédures ont bien été suivies ressemble à des actes compulsifs maniaques (qui tentent donc d'annuler toute réalité) puisque jamais la pertinence (et l'adaptation) des procédures n'est remise en cause ni même en question. La complexité se montre instrumentalisée et sabotée comme un sous-système de la paresse mentale. Ce schème d'échec domine aussi l'édition écrite, musicale, etc – où plus rien de vraiment nouveau ne peut y pénétrer !!! Archaïsmes, droits acquis et positions dominantes sont en train de durcir toutes les sorties "intelligentes" de la crise…en aucun cas, les manifestant(e)s n'ont mis en œuvre ces graves défauts…uniquement les sphères dirigeantes…les médias semblent bien s'être toujours trompés d'accusations !!!

- Comment une complexité peut-elle se poursuivre sans jamais aucun débat à sa taille ? Depuis plus de 20 ans, la régression intellectuelle collective (on ne parle plus de rien, on ne produit que du lisse, on se calfeutre dans l'idiotie face au réel, etc.) ressemble plus çà un suicide qu'à une quelconque "victoire"

- Erreurs partout, partout augmentation des problèmes: la Bourse n'est plus qu'illusions d'optiques…(se) donner un sentiment d'enrichissement en s'échangeant des biens immobiliers surévalués c'est l'exact contraire du sérieux. Faire croire que l'enrichissement collectif peut être continu, que tout ceci surgit d'absolument rien, dans une vacuité matérielle inconnue jusqu'à ce jour, et qu'il suffit de mettre le pied sur l'échelle de l'argent pour y parvenir – ceci ressemble bien à un crime contre l'Humanité passible de graves sanctions. C'est l'introduction de l'acéphalie (du sans tête) où ne plus penser à rien se déguise en penser à tout. Où gesticuler n'importe comment les mots sème vraiment le chaos (les terroristes économiques sont dans la place !)… Alors que, oui rien, dans "leur" économie (il y en a d'autres!), absolument rien n'y est "normal" !!!

 

Méconnaître le substrat du réel lorsque l'un gagne c'est que l'autre perd, il ne faut plus que les financiers vivent "sur l'argent des autres", oui c'est parce que les chinois restent économes que leur épargne permet aux autres d'emprunter à bon marché, la toujours-plus-consommation inconsciente n'a pas d'issue (et lorsque tout sera consommé on fait quoi ?), détourner ses regards des répercussions évidentes de nos styles de vie n'est ni "normal", ni "sérieux", ni "cohérent",  ni une politique de fond, ni porteur d'aucun "vrai" changement, etc…etc…

 

Eviter les superstructures de la vie des idées et ses nouvelles questions transversales : si la société exhibe des motifs que nul n'a jamais conçu individuellement – d'où cela vient-il, comment ceci fonctionne ? etc…Qui a commencé à y réfléchir a déjà vérifié 1) que les réseaux trop primitifs "empêchent" les talents de se faire connaître et de se rencontrer 2) mais que les trop puissants aussi…3) pourquoi les 2 dans leurs victoires- échecs ? Parce que l'INATTENDU, donc le nouveau, le porteur de solutions qui dénouent les impasses présentes n'y est nulle part. "Pas plus que les révolutions artistiques elles-mêmes, personne ne prédétermine véritablement les réseaux qui rendent ces révolutions possibles (p. 246 – Paul Seabright – La société des inconnus (The company of strangers) – Histoire naturelle de la collectivité humaine […of economic life] 2010, 2011)." Tout principe de précaution serait d'utilité maximale dans ce domaine où des "espaces inconditionnels" de liberté (là où vient battre le futur..) seraient, non seulement autorisés, mais fortement protégés. Or le capitalisme rétracté actuel est dans une phase d'hyper répression. Qui ne peut avouer aucune de ses motivations !!!

 

Aucun apprentissage collectif de la résolution des conflits : "Il se soucie du retard que d'autres lui causent, mais pas assez de celui qu'il impose aux autres (p. 248 – ibidem)"…nous ne savons pas que ce qui est maîtrisé dans le fonctionnement collectif l'est (victoire- échec) de telle sorte qu'il aveugle sur toutes les menaces imprévisibles et plus distantes de la si maigre compréhension quotidienne des médias. Puisque, en 2012, les menaces PAR LE HAUT n'entrent jamais dans les vraies vigilances. Or, et dans tous les domaines, ce sont les dirigeants et leurs idées bizarres (aucune vers écologie de l'esprit) qui mettent le plus la société en danger.

 

Les graves erreurs d'actions – œuvrer pour la stabilité mondiale sans jamais attendre la contribution des autres pour démarrer reste trop hors des têtes dirigeantes. Leurs guerres de tranchées et retranchées font trop de morts : je t'observe qui observe ce que j'observe tout ce qui veut nous le faire observer que tu observes, aussi, la même manière sans issue d'observer, etc.– rien du tout, non, en fait, rien n'est respecté, les règlements ne règlent plus rien lorsque la mauvaise volonté propage sa peste… Qui ne se posent plus AUCUNE des questions vitales : où est la rupture de la confiance ? Sur quoi se fonde-elle ? Qui en est responsable ? Qui subit ? Quelle est l'inFormation sur les solutions ? etc.

 

Etc…

…voilà! cette approche, apparemment disparate, d'un des problèmes centraux actuels - strictement inconnu des médias – est, en fait, vraiment centrée sur…

 

…l'essentiel. Qui reste quelles sont les solutions à notre immédiate portée ?

 

Seul L'INATTENDU nous en sortira – or, dans la désorganisation sociale actuelle,

 

                                                            absolument plus aucune place pour lui !!!

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,  onglet 1  "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et  "Rien de plus solide que le solidaire", sinon,  onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

 

Publié dans gouvernance mondiale

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