Connectives collectives

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Pendant qu’une majorité s’enferre dans un moi sans issue – d’autres se préoccupent à fond des autres. Mais comme une brise légère, pour ne pas déranger. Internet a produit ce must du futur : les makers. Ces personnages complètement décentralisés en tout et qui cherchent dans toutes les directions le comment mieux vivre ensemble. Oui se rétrécir à sa sphère privée c’est rétrécir, aussi, sa conscience – donc se rendre inapte à comprendre le monde. A agir et à aider efficacement. Oui on peut se passer, entièrement, du moi bourgeois du « tout toujours pour moi et rien pour les autres ». Oui on peut vivre la transmutation tout de suite. Oui on peut s’extraire de l’individualisme qui fait perdre plus des ¾ des beautés de la vie….

 

Connectives collectives ?

 

Il y a des esprits devenus tellement connectifs collectifs que les lâchetés, les égoïsmes et les mesquineries des autres font tant souffrir. Ce sont des hyper laïcs pour qui le capitalisme est bien une religion malsaine dont tous les signes d’appartenance doivent être virés du fonctionnement central de la société.

 

Le grave défait du bref, rapide, surfer juste la surface : car comment parvenir à englober quelque compréhension globale sans profondeur et sans prise de temps d’investigation. La superficie rend trop superficiel.

 

De plus, internet reste vecteur d’aliénations (des fausses bonnes idées, des phrases qui semblent « coller » mais ne supportent aucune raisonnement). Dernier en date : écrire c’est agir. Donc écrire n’importe quoi et n’importe comment c’est agir n’importe comment ? Méfaits du behaviorisme – l’être humain n’existe plus, juste une mécanique à inputs et outputs. Ecrire reflète tout l’invisible de penser, ressentir, expérimenter et tant d’autres. In ne garde que la creuse apparence : écrire ! Ecrire ne peut venir qu’après…Or la sagesse plurimillénaire a toujours dit que PENSER C’EST AGIR. Les vrais personnages d’action pensent toujours beaucoup. Tous les films se plantent à ce sujet.

 

Alors pourquoi cet écrire c’est agir ? C’est l’aliénation, l’enfermement puéril dans les mécanismes simplistes du j’aime pas, je veux pas, je refuse, je caprice, je me suis faut roi/ reine, je rejette, je me donne la super puissance d’être un spectateur et un virus de l’aplatissement conformiste. Et je salis les personnalités de la subjectivité révolutionnaire. Les connectives collectives. Le but reste bien la dissuasion terroriste de toute originalité. Au bout du bout le écrire c’est agir  (sans contexte) c’est se démasquer vrai flic de la pensée, hyper censeur et mégalo de la posture de surplomb (qui accuse par suites d’affirmations jamais démontrées mais refuse d’être remis soi- même en question – bref, selon Nietzsche la déchéance du spectateur non acteur !)).

 

Entre ces 2 impasses, le trop rapide qui ventile du néant et les virus psycho corporels – la voie de synthèse ?

 

De se coréguler avec autrui, d’apprendre à échanger toutes les innovations, de vibrer de solidarités. Connectives collectives. Plutôt que de pilonner tous les porteurs de nouveau, les respecter a priori, le leur montrer, sortir de toute compétition et y faire, à la place, son propre miel personnalisé. Et multiplier les partages, faire suivre, diffuser, faire connaître – comme preuves flagrantes d’avoir vraiment changé. Trop d’agents doubles, même inconscients, de l’esprit bourgeois trainent dans la vraie gauche.

 

Le transversal qui traverse tout, brise les murs et installe des ponts – c’est beaucoup de vécus, d’émotions et de sentiments, de la pluridisciplinarité intellectuelle. De la science et de l’existentiel. Hors la matière les écrits secs signent qu’ils parlent à côté de la recherche. Faut s’en méfier : écrire c’est juste préparer l’agir…Imiter, aussi, les médias dominants en pleine voir de disparation  c’est refuser les connectives collectives…

 

Le futur ne pourra venir que de prises de risques autant individuelles que collectives. Trop se sont mis en prison de la sphère privée sans issue, se cacher ne mène nulle part. Le collectif, d’ailleurs, existe si peu en elles/ eux. Pour le moment, ce sont donc vers ces décentralisés makers, résolu-e-s à devenir complets, et non vers ces conformistes devenus ennemi-e-s de toute collectivité dans la sécheresse de leurs égoïsmes vrais – que, au fond de nous, nous reconnaissons bien qu’ils/ elles prennent tous les risques…

 

 …pour les autres. Pas pour eux. De vrais connectifs collectifs !!!

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,  onglet 1  "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et  "Rien de plus solide que le solidaire", sinon,  onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans sentez la santé

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