La Nature c'est partout régulations

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Donc le capitalisme reste, obstinément, antinaturel. Pire, les bactéries – le substrat universel de la vie – c'est osmoses et solidarités. Rien à voir donc avec la si antiscientifique propagande de la lutte de tous contre tous…qui s'effondre dans le ridicule, qui fait tant rire, de la compétition, cette plainte larmoyante, cette pétition signée (en douce) par chacun des protagonistes pour…sortir de la compétition (avec pétitions) justement. Oui ces réclamations ontologiques qui font tant vacarme, lorsque s'embouteillent toutes ces supplications, ces requêtes, ces prières après un arbitre transcendant – qui n'est pas à l'intérieur de la compétition. Puisque - est-ce que les faiseurs de pétitions peuvent recevoir eux-mêmes leurs propres pétitions ? Il y a bien, là, posture d'infériorité dans la supplique, la solution ne pouvant surgir de cette position physique même – mais bien de qui ne l'adopte surtout pas. Donc de qui refuse, tout net, la compétition, comme manière trop cruelle de tourner en rond. Tel est pris qui se gonflait de prendre…qui vous excite à la compétition se montre strictement incapable d'en maîtriser le plus infime segment !!!

 

Tout n'est qu'artificiel dans le capitalisme, une si mince greffe intellectuelle qui ne tient pas du tout…au point que se multiplient, en 2012, les rejets

 

Et – second volet – celui de la joie infinie de la Fête sociale permanente – le rire émancipateur !!! Piégé par lui-même le capitalisme, lui, s'est tout enté sur la Nature…il doit donc suivant son modèle …se réguler à fond. Et surtout pas se déréguler, se rendre non régulier en tout. Enfin qui a pu pondre une telle absurdité ignorante ?

 

"Lynn Margulis s'est faite l'avocate de la théorie selon laquelle les cellules eucaryotes ont évolué, il y a 1,5 milliard d'années, à partir d'une association physique d'ancêtres bactériens procaryotes. Une telle association "à la vie à la mort" entre partenaire s'appelle une symbiose. Et le message de Lynn va carrément à l'encontre de la sagesse populaire. Nous pensions [ou on nous l'avait fait penser] que l'évolution était une lutte permanente pour la survie entre espèces et individus (p. 149 – Peter Westbroek – Vive la Terre – physiologie d'une planète –1998)"…symbioses et solidarités organiques contredisent, radicalement, ce qui n'est, par conséquent, que…propagande idéologique. Non un constat scientifique !!!

 

"Les bactéries ne travaillent jamais seules. Elles collaborent. Une bactérie unique ne possède qu'un répertoire très restreint de réactions, mais les produits qui en résultent – gaz ou solutions – s'accumulent dans l'environnement et permettent aux autres organismes, possédant d'autres capacités, de vivre de ce travail (p. 149 – ibidem)"…les bactéries travaillent à fond pour les autres !!! Pas pour elles seules !!! Comme si nous pouvions les considérer tel un organisme terrestre unique, oeuvrant dans un but commun, partageant tout et se réorganisant les uns par rapport aux autres en permanence.

 

Or ces bactéries restent les premières habitantes de la Terre. "On retrouve leurs restes sur tous les continents, dans les roches siliceuses. Les plus anciennes (3,5 milliards d'années) ont été découvertes à Warrawoona en Afrique du Sud et en Australie. Pendant 2 milliards d'années, seules habitantes de la planète, elles eurent tout le temps de mettre au point les grands processus métaboliques actuels (ibid)". Elles conservent, collectivement "le pouvoir catalytique d'utiliser tous les éléments chimiques nécessaires à la vie, de résister aux hautes températures, aux fortes pressions, aux concentrations extrêmes, et bien sûr aux conditions plus modérées qui règnent dans la biosphère (ibid)".

 

Il semble, alors, que cette sagesse des origines qui ne pratique que la symbiose, la régulation et la solidarité organique se montre bien plus fiable que les enfantillages malsains du capitalisme. Le capitalisme ne peut plus cacher qu'en tout il a tort. D'autant plus que si l'on considère, géophysiologiquement, la Terre nous sommes bien obligés d'observer que ce système de régulation fonctionne ainsi : "la régulation n'est pas seulement due aux systèmes biologiques : c'est l'ensemble des organismes et de leur environnement qui mettent en place  les rétroactions nécessaires pour parvenir à la stabilité. La régulation de la température, par exemple, résulte des effets combinés de la tectonique des plaques et de l'altération qu'elle soit biologique ou non (p. 190 – ibid)". L'ensemble de ces régulations conserve le système vivant dans sa stabilité. Et depuis si longtemps. La vie a donc des impacts géologique, géodynamique et climatologique, etc. qui semblent évidents. Soit le juste milieu entre les régulations, plus ou moins automatiques, des grands mécanismes terrestres et les organismes vivants contribuant, eux, à réguler la plupart des flux géochimiques. Ce qui constitue bien le méta-cadre d'une régulation organisée. Et non d'autorégulation fortuite et aléatoire… 

 

Ce qui implique, aussi, alors, que "les systèmes biologiques eux-mêmes peuvent avoir un effet dérégulateur et contribuer à des changements irréversibles de l'environnement terrestre (p. 192 – ibid)". Hors de ces boucles rétroactives qui ramènent la vie sur Terre dans sa stabilité. Par homéostasie. D'où processus mortels, puisque irréversibles, possibles. L'homme peut donc tuer la vie globale – tout en se leurrant que lui pourrait "rester" en vie hors de toute vie…Nous seuls traçons notre futur, face à la Terre, puisque "si nous nous comportons dangereusement, la Terre se débarrassera de nous dans le but de protéger la seule chose qui lui importe – la vie" elle-même (p. 193 – ibid)".

 

En très clair, si nous refusons les systèmes de régulations de la vie terrestre – ils nous refuseront aussi. A ce jeu, désormais inégal, nous sommes sûrs, à 100 %, de perdre…

 

Le fond du débat devient alors, que le capitalisme - comme mentalité et comportements qui suivent ces mentalités - refuse, bestialement, le monde à l'endroit de la vie. Régulations, osmoses et solidarités – sont les maîtres mots de la vie…

 

Mots que renie, sociopathement, la régression capitaliste. Aussi, si nous voulons préserver la vie nous devons, d'une façon ou d'une autre, nous séparer du capitalisme, comme de son pire ennemi !!!

 

                                   Le divorce doit être promptement concrétisé !!!

 

Vérifiez-le, aussi avec tous les arguments du divorce, dans "Lorsque la Nature se voit expulsée des modèles économiques ?", blog du 26 juillet 2012, Environnement c'est où ? blog du 17 novembre 2010, L'empreinte écologique de l'humanité ? - blog du 30 juillet 2012, "Un paysage comestible" - blog du 29 août 2011, L'égalité de l'homme devant la nature ? - blog du 30 juillet 2012, Economiser l'économie = s'en passer totalement - blog du 28 juillet 2010, etc…ainsi que "La vraie écologie ?" du 13 août 2012…

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc),  onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans sciences

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