Le côté sombre de l'actualité ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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L'arnaque serait de vous dire venez, je vais vous faire connaître ce qu'il y a de l'autre côté de la porte – oui de vous garder, à mon côté, dans ce qui est en train de se passer. A se demander, aussitôt, comment l'actualité peut se concrétiser, se dérouler et s'accomplir vu qu'il n'y a plus de place pour l'acte actualité au milieu de toutes ces présences passives et compactes d'inerties ?

 

Le côté sombre devient l'exacerbation de ce souci d'en être, de ne pas se sentir en dehors (où est le lieu ?), de rester à la page (au lieu de la tourner cette page - quel statisme têtu !), etc !!! Et cette curiosité terrifiée n'est plus POUR COMPRENDRE ce qui est vu, mais uniquement pour voir voir et voir. Dans le vide. Le nouveau n'y est que pour mieux sauter de nouveau sur un nouveau nouveau. Puis à nouveau du nouveau…Mais sans jamais s'y arrêter sur aucun de ces nouveaux (quelle frénésie d'ivresses et d'engloutissements !). Cette curiosité devient la maladie obscure de ce qui ne peut séjourner auprès du plus proche…toujours plus éloignés de tout. Même de ce qui nous fut le plus habituel !!!

 

Cette actualité compulsive (sans contenu réel et sans but avouable !) c'est un non séjour qui court après le passage mais qui ne passe jamais dans une présence complète, irradiante au monde, oui la plénitude d'une conscience vécue dans un corps…N'en voir et avoir que des miettes, n'en ressentir que les éclats de s'éclater à a grenade…et nous nous perdons nous éloignant si paradoxalement de tout proche vibrant à vivre. Ici et maintenant, tout de suite sans plus attendre…"excusez-moi, je cours voir les actualités"…mais plus d'actualité vraie et réelle dans une telle vie – à chaque fois une construction abstraite nous vole notre vie à entièrement vivre…ces "événements" ce sont toujours ceux de quelques autres, qui ne sont d'ailleurs nullement leur actualité réelle mais une image construite de cette actualité. Donc qui n'existe nulle partjuste dans l'image regardée par des gogos…tous les meilleurs sacrifiés pour ce côté trop sombre !!! Notre présence se voit évincée par uniquement ce qui n'existe absolument pas : l'actualité factice, entièrement construite. Fabriquée : afin d'éloigner chacun-e de sa vraie vie ?

 

Et cette curiosité angoissée (si je quitte l'actualité je ne "saurais plus vivre" !!!)… ne vit plus, ne trouve plus et de provoque plus aucune découverte – juste le même circuit routinier de notre attention captée et toujours plus dévalisée !!! Jamais rien à découvrir que le retour si ennuyeux des mêmes procédés : est- ainsi que s hommes vivent l'actuel en actes ?

 

Etre au plus prêt de l'événement, close to, closer (encore plus prêt). Là vous pouvez "vivre" l'actualité, être dans le rythme de votre temps (rythmé par qui ?)…etc. Tout ceci se dévoile trop vite comme la participation fantasmée et seulement virtuelle de rejoindre (où cela ?) ces lecteurs/ spectateurs dispersés et éloignés !!! Tout se fait et se vit par délégation ? Par procuration ? Songez juste à ressentir l'autre bout de la lorgnette : ces populations rassemblées autour d'un inexistant !!! Et le choix – qui choisit le choix ? Et – ensuite – nous reste-t-il vraiment quelque chose de substantiel à choisir ? Toute la question de l'alternative se trouve là. Elle se rétrécit en binaire "oui" "non"…avec un choix bien dépouillé : on m'y annonce que 52 ont déjà réagi et que 904 ont voté. Pris entre tous les feux, ma main est guidée pour choisir. Vais-je aller contre ce qu'on veut me faire gober comme choix dominant, du plus grand nombre (et qui n'est qu'une manipulation de signaux)? N'est-ce pas leur faciliter tant la tâche que de tout leur dire ? Et eux toujours des leurres en réponse à tout ?

 

Tous les jours la même rengaine d'actualités ? Toujours des secrets qui ne seront jamais dits…cette position centrale étant celle de l'obstruction, on n'entre pas, on ne regarde pas (d'ailleurs cela ne vous regarde pas !) on ne partage rien (l'actualité – donc ce qui est vécu par tout le monde – reste mono- directionnelle, un seul secteur social se la "monopolise")…tant de secrets dans un dispositif prétendu de transparence généralisée (où, logiquement, il ne peut plus y en avoir aucun de secrets)…nous nous trouvions entre le disclosure anglais (enlever les palissades, ouvrir ce qui était fermé) et la divulgation publique en français (ce qui se tire entièrement du vulgus dit « populaire » du star système, donc donner tous les accès à la foule entière !)…etc…

 

Puisque - le délit reste grand de faire passer la curiosité comme un truc commercial. Cela leur appartiendrait et il aurait le "truc" pour l'allumer, pour la pilonner, pour l'agiter, la remuer sans relâche et sans repos. Vous y obtenez le droit d'être harcelés sans répit et sans pouvoir parvenir à ce que ceci s'arrête. Où est vraiment le choix dans ce trop même ? 

 

Brusquement la prétendue actualité devient "tu n'as plus aucun choix du tout" ?

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc),  onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans qui fuit le réel

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