Le vote est un devoir ?

Sommes-nous dans une grande classe au ton professoral nous surplombant de son impératif catégorique ?  La démocratie un cursus scolaire où on vous apprend quoi penser ? puis qui voter ? pourquoi cette lourdeur insistante à vous faire croire que vote serait un devoir ? de vacances ou d'école ? limitant toute campagne électorale à cette seule litanie du le vote est un devoir, le vote est un devoir: le citoyen n'a rien d'autre "utile" à savoir. L'irrespect qui semble au bout de ce le vote est un devoir- est total !!!

Qu'importent les programmes, les projets, les promesses, les retours de confiances, d'approbations ou de respects – vous êtes juste astreints, convoqués, mandés, ordonnés, assignés à un devoir hyper scolaire. Sinon circulez y'arien à penser…tels les élèves vous n'avez pas votre mot à dire sur le programme hiérarchiquement descendu sur vous. Votre vote est hiérarchiquement prédéterminé…

Pire insulte à la souveraineté du peuple qui détient tout le pouvoir lors de la vacance de pouvoir…que de salir ainsi son vote – non ce n'est pas possible. Le "devoir du citoyen" de 1789 ne pouvait être demandé QU'APRES que les droits de l'humain (femmes et hommes – regroupés sous le terme générique d'homme) soient remplis par la Société…ces droits de l'homme sont un toit, à manger, des soins et de la culture puisque malade, grelottant, le ventre vide et sans informations structurées comment voulez- vous être citoyen-nes ? Le respect avec lequel sont remplis les droits de l'homme exalte celui avec lequel le désir d'être citoyen flamboie. L'un ne va pas sans l'autre. La dette de la Société précède celle du citoyen…

Aussi cette pitrerie qui écrase toute cette grandeur collective d'un peuple souverain d'un  ordre illégal tel le vote est un devoir…à la seule condition que la société assumer les 4 droits fondamentaux de l'homme. Le fait-elle ? Donc, désormais, claque au vent de la réprobation populaire qui monte toujours plus face à ses dirigeants et gouvernants (et leurs larbins médiatiques) :

1 -   Les devoirs les plus urgents et impératifs reviennent désormais aux dirigeants.

2 -  Le vote ne pourrait être un devoir que si pour qui on vote respecte D'ABORD tous les devoirs de citoyennetés (genre les promesses n'engagent que qui les a faites sous peine de devoir démissionner illico).

3 -   Le devoir de vote ne peut exister que si en tout le citoyen se voit respecté et que l'exercice de sa fonction lui soit facilité avec contrôles ouverts sur les fiances et contrôles sur les gouvernements.

4 -  Tout marketing politique (traiter le citoyen comme un client et la politique comme une publicité) est, désormais, une délinquance par rapport aux citoyen-nes et à traiter comme telle.

Tout comme le "nul n'est censé ignorer la loi" ne peut fonctionner que si "la loi n'ignore personne". Sinon c'est un jeu de dupes, une dissymétrie dé-loi– iale (déloyale), un abus d'anti-démocratisme où le hors LA loi prime sur le citoyen sain , etc…terminé le comminatoire et impératif "le vote est un devoir". Ce qui devient un devoir pressant c'est de présenter des programmes dignes d'être votés. Si l'offre politique est indigne le citoyen est empêché de remplir son devoir et il faut porter fermement plainte contre cette offre politique…faut la traduire en justice !!!

L'habitude de ne pas vivre l'Histoire avec tout votre corps ne peut que vous être imputable. Les classes moyennes ne savent plus penser et ne font rien pour se rattraper. Les doits de l'homme évidemment que c'est simple. C'est un "contrat social" avec 2  parties…la Société a rarement rempli sa partie du contrat. Et comme toute entité qui a tort, sans aucun fond rationnel, sans le moindre argument raisonnable, sans une proportion adaptée au cas, la société va déverser tous les torts sur le citoyen-ne. Va tenter de lui clouer le bec parce que sa parole lui fait peur. Le vote est un devoir appartient bien à ce terrorisme intellectuel qui disqualifie, seulement, le terroriste intellectuel, hé con !!! la Société doit âprement être rappelée à l'ordre. Elle est bien trop franchement anti-républicaine pour nous dicter les lois de la République. C'est à elle d'écouter, d'apprendre et non l'inverse. Le vote n'est pas hiérarchique mais égalitaire. Toute intrusion d'une partie de la société, un clan ou l'autre, dans le débat public, toute tentative de privatiser ce débat (le marketing en est le flagrant délit) permet d'exclure ces piteux délinquants de ce débat.

Première étape après la fin du MONOPOLE de cracher sur nous ce le vote est un devoir à sens trop unique – faire le tour de toutes les perversions de pensée et de langage qui ont pourri la vie collective depuis au moins 30 ans…?

Lorsque ne pas savoir penser tue. Oui, le retour du refoulé illumine tout. Ainsi, les dégâts provoqués par qui ne sait plus penser sont vertigineux…De la sorte, confondre "presque tous les terroristes sont musulmans" avec "presque tous les musulmans sont terroristes" c'est troquer 0,000001 % de l'Humanité avec 99,99 % d'un groupe. En se trompant de sous- classe, de hiérarchie du réel, de congruence de classification vous pouvez condamner à mort une foule d'innocents. C'est se gourer complètement de catégorie logique, c'est, si frivolement, exposer une masse gigantesque à de si imméritées représailles… Les structures fascistes n'ont pas quitté la trame intime des pensées. Puisque si "la majorité des criminels sont dans des groupes ethniques" c'est bien justement parce que "la majorité des groupes ethniques ne sont pas des criminels". Se planter à ce point sur la narration – c'est devenir "cette goutte de sang intellectuel que jamais toute l'eau de l'océan ne pourra laver" de Lautréamont…avec des préjugés étourdis, inattentifs, écervelés, évaporés, vous êtes à la tête de possibles carnages totalement immérités. Pour quelques centaines des centaines de millions sont menacé de dangers aléatoires …La vie de la majorité des individus est mise en péril parce que vous ne savez pas penser…Actuellement, les classes moyennes méritent toutes les engueulades.

C'est bien, en bonne partie, à cause d'elles (de leur refus obstiné de vraiment penser, d'apprendre à penser et e laisser qui sait penser œuvrer) que nous sommes parvenus à la situation actuelle…

La "preuve de l'absence" n'est pas du tout "absence de preuve"…ce n'est pas parce que vous ne parvenez pas bien à établir la visibilité d'un phénomène (et ce dans l'intenable kitsch médiatique), à en élaborer une maquette précise, à une démonstration claire et nette – qu'il faille jeter votre bébé avec l'eau du bain…il n'y a pas à se lancer, imprudemment, dans "ceci prouve une absence de preuves"…Il n'y a rien de plus que ce qui est dit. Il a été repéré que le phénomène observé n'est plus explicable par la théorie orthodoxe. Pour le moment, avec les éléments à notre disposition, nous ne pouvons établir une preuve globale. Juste un faisceau de convergences…bref, suffisamment pour quitter à l'instant le lit de la pensée conformiste…la mentalité occidentale, ainsi trop exaltée, par le barbare "tout ou rien" place l'occident en grave défaillance d'analyse du réel… ainsi que toute la population qui se trouve dans cette neuro-sphère !!!

 Ceci formant les très lourdes exactions des conformistes  – songez à comment ils ont tellement souillé le flambeau resplendissant des vrais droits de l'homme. Ce cri parfait d'intelligence. Cette soudure du contrat social aux 2 côtés qui conduit, immanquablement, à la fraternité. Ou bien permet de voir, sans ambiguïté,  qui ne respecte pas sa part de contrat. Qui ne mérite pas la République. Donc ces conformistes, troublant toute limpidité rationnelle, ont placé les citoyens en position bien trop défavorable et les dirigeants en position bien exagérément favorisée.

Tout ce qui n'est pas naturel ne peut durer très longtemps : les protagonistes vraiment ennemis de la Société sont démasqués. Et bien toujours par l'exagération, l'immaturité, l'arrogance l'incompétence et le trop de sûreté de soi :

…tout de même séquestrer la liberté de voter seuls des "losers" préalables pouvaient y chuter !!!

(à suivre)

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Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

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