Histoires du rire – les limites du rire
Les aventuriers de l'extrême ont expérimenté, qu'après les limites communes de la survie, il puisse exister encore jusqu'à deux autres limites. Dont il n'est parlé nulle part, sauf dans leurs témoignages, pour qui sait déduire de telles conclusions du faisceau de faits présentés. Pour les plus entraînés, ceux qui fonctionnent à la volonté, oui les plus acharnés à vivre, etc. – en eux, se trouve ce dépassement des limites habituelles. En ce qui concerne le rire, même scénario: derrière le rire connu se trouve un rire plus "sauvage". Non vraiment répertorié. Un de mes amis m'a fait découvrir les Ardennes belges profondes. Une forêt touffue où vous avez moins de 0,5 habitant au km ². Dans ce décor préhistorique, des circonstances m'ont fait expérimenter "le chevaucher le rire". Un rire qui galope et monte toujours plus haut, plus haut, plus haut – en son arc tendu. Vous hisse jusqu'à lui. C'est comme si les mandibules de la gorge s'articulaient plus ouvertement, comme si vous preniez appui sur le dernier accord son- respiration pour vous escalader vous- même, comme si tout le corps s'ouvrait jusqu'au "hara", juste au dessous du nombril. Et que votre organisme entier se mette à, complètement, se déplier dans l'univers. Ce rire vous transporte dans l'immense. Un cheval qui se cabre sous vous, de la taille d'un tronc de feu. Une rivière d'énergie qui accumule tout votre corps dans un rush de force inaccoutumé. Vous participez, alors, d'un "savoir" sans beaucoup de consistance mentale apparente: votre rire "sauvage "représente un sens supplémentaire, une palpation puissante de votre environnement. Vous "savez" que ce rire vous fait franchir des distances inouïes, toujours appuyé sur la solidité de sa montée en cavalcades. Tous vos nerfs gainés de son guttural bond, vous vous sentez tellement plus grand que vos habitudes ne vous en avaient familiarisé: libéré de l'air! Le son produit ? Sans doute les notes bleues des voyelles avec bien du rauque dedans. Une course avec/ après la respiration: comme si tout l'intérieur du corps s'étendait tout à l'extérieur. Comme à chaque fois qu'il vous arrive de l'extraordinaire, vous vous tapez sur l'épaule et vous questionnez: n'est- ce pas de l'imagination, un double bang du supersonique de vos pensées, un délire d'électricité…etc. Ce check up bien effectué, vous admettez que la sensation laboure, intensément, tout le corps et le porte bien (par l'énergie mise en cause!) à une de nos dimensions latentes les plus hautes…La durée fut longue comme une amoureuse communication musclée avec tout l'univers. Ce rire de l'extrême vous marque à vie !!! Guère de témoignage classé, nos archives en sont toutes dépourvues (où ont-elles donc la tête ?): pourquoi qui "sait" demeure si peu écouté dans un m'as-tu-vu social, burlesquement, si peu fécond ?
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Pour le mieux situer, "ce rire sauvage", il se place bien au-dessus de ces crises de "sages" rires qui vous ont massé merveilleusement tout l'intérieur, qui semblent distiller, en vous, un repas bien consistant (puisque vous en êtes repus) et vous plongent, délicieusement, dans un sommeil s'enfonçant dans le toujours plus moelleux. Très réparateur. Le rire y représente bien une force qui vous ouvre à un bien être total. "Le rire sauvage" tel un gigantesque accumulateur d'énergies ? Le repos était contenu dedans: céans, plus besoin de sommeil "réparateur" du tout. Vous en êtes déjà trop revigoré(e). Et, ici, sans modèle préalable, la présence d'un péril permanent (que le souffle poussé à bout s'enroue !) vous contraint à la vigilance maxima…Un bien afin de conter le phénomène…
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Afin de compléter ces expériences "d'aventuriers du rire" nous offrons ce souvenir d'enfance, autour de 8 ans. C'était la lecture de mon premier Astérix (plus, sans doute, d'autres circonstances…) – je fus embarqué dans un rire inextinguible. Cela a dû durer 10 mn ou plus. Je ne parvenais plus à m'arrêter de rire: je sentais comme le souffle du coureur qui entre dans le piston de lui-même. Puis, la crainte m'a, peu à peu, envahi: je me voyais mourir faute d'arrêter la machinerie. Dans cet état, vous ne pouvez demeurer assis. C'est donc à terre que je me roulais espaçant mon souffle de plaintes " j'veux m'arrêter, j'veux m'arrêter, s'il vous plait, arrêtez moi! stoppez-moi! ". Temps qui m'a semblé durer infiniment. Je scandai de la main, tapai du pied, les larmes roulant des yeux. Ensuite, mon souvenir me laisse un blanc: ce rire a bien dû s'immobiliser, mais impossible de revisualiser la scène où s'arrête la locomotive!!! Depuis ce jour, deux faits m'ont marqué au fer rouge: je sais que l'on peut mourir de rire, le souffle bu par les pistons stomacaux. Mais qu'il existe bien deux catégories de personnes: celles qui décrivent, nomment, étiquettent, classifient – péremptoires et monologuantes – les expériences que d'autres ont vécu. Malheureusement, ils dominent dans cette société: d'où l'inhumanité de celle-ci. Et qui vit réellement l'expérience mais s'en voit dessaisi, volé d'interprétation, voire accusé de tous les maux (le voleur c’est celui qui tente toujours de détourner l'attention). Empêché de partage. C'est pour cela que si vous trouviez de réelles "recettes de vie" dans l'hypocrisie sociale – veuillez nous en faire un peu part !!!
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Nous rangeons ces deux rires de pionniers dans les "rires existentiels": là, où tout n'est qu'authenticité, où les "autorités" imméritées se voient toutes balayées : où vous vivez votre vie en direct. Et plus personne ne peut vous enlever le trésor que vous a confié l'univers. Dans cette optique, l'argument du "Nom de la rose": les pouvoirs ont atrocement peur du rire – prend tout son sens.
II
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Vous venez de découvrir une catégorie de la population que l'on vous cache soigneusement: ils existent ces "aventuriers du rire". Qui ont ouvert en eux le gigantesque espace de libertés que semble être leur rire. Une sonde toujours en avant d'eux. Eux seuls, aussi, ont expérimenté les limites sociales du rire…Nous ne vous offrons que deux anecdotes dans le but avoué d'exciter vos imaginations plus que de vous faire un cours magistral.
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J'ai vécu dans la chair que votre propre rire peut vous mettre en grand danger. Afin de vivre plus près du "théâtre de rue", je construis des "sketches" que j'essaie en situations réelles. La vraie expérience se fait toujours en direct avec vous-même comme principal cobaye. L'histoire est courte et le gouffre entre les conséquences et l'innocence des intentions (apporter de l'émancipation aux cerveaux!) semble si édifiante – que nous allons tout vous en dire.
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"Le directeur des consciences (eh oui! ils existent afin de nous protéger de tout virus mental!) courait dans les rues. Partout. Criant: "le sauveur est de retour! le sauveur est de retour!". Et tout le monde de se sauver…Moralité: il n'y a pas besoin de sauveur pour se sauver !!!" Il devait y avoir 30 personnes ou un peu plus. Nous les avions cru modernes, libérées ou rationnelles. Pourtant je reçus une avalanche incongrue de bois vert: ne respecte plus rien, scandaleux, blasphème, répugnant, jetez-le, ignoble, insensé, salopard…avec menaces physiques à l'appui. Le corps désormais "marqué" que le rire peut être infiniment "politique". Découvreur infaillible des tabous et de ce "qu'il faut absolument planquer"…Aussi perturbateur que Diogène puisque "le rire tue les pouvoirs". Oui, mais le rire qui sait placer ses flèches dans le carquois de toujours plus de connaissances et toujours plus d'intelligences. Le rire, tel un raccourcisseur des délais d'apprentissages, vous met de plein pied là où "ça se passe"…le fond des débats bien dissimulés…
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De nombreuses autres aventures étoffent cette "façon de savoir et d'apprendre" mais il faut, plutôt, les ranger dans le rire qui vous met en danger. Par exemple, à un autre "sketch", nous avions senti le vent de la bête collective pointer son mufle qui croit tout savoir et vous écrase, illégitimement, si vous n'avez pas le "bon profil"…J'avais juste scandé "vous vous mariez eh bien! marrez- vous maintenant !!!"…Salut les dégâts…
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Un tel rire vous fait sentir, au millimètre près, comment fonctionne réellement la société. Vous font deviner où se trouvent les "espaces de liberté" et vous "distancient" bien devant toutes les mascarades collectives: vous voyez les choses telles qu'elles sont ! Incroyable mais vrai: le rire appartient bien à l'école de la vérité et de la sincérité irréductibles !!! Vous voulez demeurer "réalistes" et rationnels, apprenez- donc à rire à donf…
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
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Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
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trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends
Le si rare moment de la jubilation ?
La façon d’écrire se nomme infini respect
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