Notre héritage incontournable ?
Affectivement et émotionnellement, l'occident est, peut être, en retard d'un demi millénaire. Il stationne dans un intellectualisme sec et stérile, sans fruits et sans ferments – ou bien dans une anti pensée médiocre et sans vision aucune. L'occident croit, sans doute encore, que l'univers est un jouet passif et consentant qui met tout à sa portée ; il serait ainsi la civilisation « unique » autour de laquelle graviteraient les autres (aveuglement enfantin qui lui fait manquer le savoir-vivre colossal des exclus) ? Ainsi assis, il laisse tout « perdre ». Il resterait toujours la race supérieure et les autres ses enfants attardés (ce qui fait que, sentimentalement et émotionnellement – tout écrivain vrai vous le confirmerait – les occidentaux sont vraiment des enfants perdus, paumés, puisqu'ils sont coupés des secours et recours des exclus).
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Sa culture sait tout (mais lui n'en sait strictement rien car qui peut y nager comme un poisson dans l'eau, en parler comme d'une connaissance, justement l'amie puissante à présenter – la culture se maintient sauvagement exclue, ce qui provoque une vie quotidienne de plus en plus barbare) ; Dogan résiste, tentant de renverser cette vision du monde ; Dogan résiste – et vous ?
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Ce pourquoi l’Occident « sacrifie » la Terre entière, la vraie vie, l’Humanité ou le futur – la Culture - oui, sottement, quasiment aucun occidental ne la vit en vrai. De tout son corps gorgé de voluptés. Quels gaspillages méthodologiques, quelles inexcusables incohérences. La preuve ? Il exclut exclusivement les vrais « spécialistes », les experts de la culture, les seuls sachants. Et nous voyons l’inversion suicidaire : l’éditeur prévaut sur l’écrivain. Or l’éditeur vit uniquement sur le passé, porteur de seuls cadavres et de modèles poussiéreux. L’écrivain authentique VIT, lui, à chaque seconde, tout le futur ardent. Rutilant de toutes les beautés, de tous les savoirs nouveaux – non encore bien articulés. Le savoir doit se formuler peu à peu : l’éditeur loufoque et lunatique est incapable de comprendre cela - donc, tel un enfant inconscient, il casse tout…Cette « ignorance » de la hiérarchie du réel (dans les périodes de crise l’écrivain reste la pièce maitresse de la civilisation - l’Occident, lui, les piétine !) condamne cet Occident à la mort très proche. Nous ne le voulons pas – quels que soient ses avatars il reste notre héritage. Nous seuls en sommes dignes et nous parlons en son nom !!!
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Ainsi nous vous signalons comme imposteurs qui ose de telles souillures :
*** - Si c’est « poétique » ce n’est pas de l’information : ceci reste de la nuisance journalistique qui va (enfin !) disparaître.
**** - Vous ne faites pas de la science si vous poétisez. C’est renier, trop superficiellement, Einstein, Newton, Pythagore, Rostand, Prigogine et tous les plus grands, etc.
*** Etc. nous en avons assez de citer ces souillons d’arrière- gardes qui ne servent à rien qu’à tout saccager.
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Parce que
1) Il n’est, déjà, pas vrai que c’est poésie ou bien poétisé – ces termes sans contextes sont de la propagande intéressée…il s’agit de définir : la plus grande science demeure le langage sous toutes ses formes. L’utiliser dans sa totalité et à bon escient s’élève à toujours plus de scientificité. La police de la pensée ne connait rien du langage donc de la science. Ils doivent apprendre et la fermer.
2) Lorsque des raisonnements globaux sont en cours, il est normal d’utiliser toutes les méthodes d’argumentations. C’est donc se déconsidérer gravement que d’oser dire « poésie » ou poétiser, tels des défauts. Bien au contraire - c’est juste de la diffamation : puisque, contre les arguments et les démonstrations, rien n’est articulé limpidement. Que du bafouillis. Ce qui tend à prouver qu’ils n’ont rien compris !!!
3) Un écrivain qui (mots nettoyés des souillures de propagande) ne « sait » pas introduire du sentiment, de l’émotion, de la vie au ras des pâquerettes, oui de la « poésie » ne peut être CRÉDIBLE…vous voyez, ces absurdes flicards veulent « disqualifier » avec le mot poésie. Or s’il n’existe pas c’est le personnage, dépourvu de sa présence, qui se voit déconsidéré. Juste inversion non ? Diffamer devient, en réalité, faire un immense éloge positif !!!
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Ne jamais ciller devant le tiers exclu. Vraiment lire c'est savoir écrire, et inversement : le tiers exclu persiste, participant essentiel de ces pratiques désormais vitales pour qui veut, qu'enfin, NAISSE la démocratie réelle. Tous les problèmes de l'actuelle Humanité sont des problèmes sentimentaux, avant tout, sentimentaux. Tout comme la société s'obstine à ne pas vivre en société, il n'est guère appris à épanouir ses sentiments. Et ceux/ celles qui pourraient aider à cette éclosion stagnent, encore, brutalement censurés. Le problème de la société c'est qu'elle reste incapable de vivre son histoire d'amour. C'est pour cela que les âmes-sœurs, ces âmes issues de l'ordre de l'univers, sont si précieux guides.
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Puisque la société s'est retirée du monde, s'est séparée de l'univers, s'est retranchée de tout, s'est désunie de la nature – elle ne possède plus d'intermédiaires reconnus pour l'y relier de nouveau. «Cette séparation est même très bien datée : La renaissance », pour Norbert Élias dans «La société des individus». Ce « dès » annulant la séparation justement, respecte Dogan. Que deux visions toute aussi irrationnelles chez nos contemporains ; feuillette Dogan,
……………………page 123 …« … une vision mythologique selon laquelle les entités sociales, comme les nations, les races ou les classes, auraient vraiment une existence antérieure à celle de tous les individus et indépendante de la leur, une vision selon laquelle il y aurait pour ainsi dire des SOCIÉTÉS SANS INDIVIDUS » ; parallèlement dure… «une vision selon laquelle auraient véritablement existé à l'origine des individus isolés – des INDIVIDUS SANS SOCIÉTÉ – qui ne seraient entrés en relation les uns avec les autres que secondairement pour former alors des groupes sociaux. » Avec de telles illogiques visions pas étonnant que nous puissions avoir cinq siècles de retard dans le savoir vivre, contribue Dogan.
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Comment est-ce né ? Cette capacité de se voir à distance, de se regarder à partir du soleil, qui est le centre du monde - naquit et grandit. C'est ce qui conduisit à voir le corps et l'esprit comme des objets différents. « La tendance à se représenter les fonctions comme des substances alla si loin qu'on conçut leur rapport comme un rapport spatial (p. 152 - Norbert Élias - La société des individus, 1969). » Avec comme corollaire la répression de plus en plus accentuée des pulsions affectives et le sentiment de « détachement qui allait de pair avec elle », le sentiment de se trouver A L'EXTÉRIEUR du monde, plus à l'intérieur, plus lié et relié, n'y participant plus. La libération des corps ne peut rien changer à cela. Puisque la séparation, la disjonction de l'entendement avec le monde, la nature, puis les autres hommes, ne s'interrompt pas – la cassure va-t-elle devenir irrémédiable? Et, à l'intérieur de chacun, le divorce, la séparation continu, la conscience de soi est vécue comme si cela à quoi elle se rapporte était dépourvu de tout fondement biologique. Le corps humain apparaît dénué de connaissance, dénué de conscience – animal de l'homme. «Le simple fait que je parle de « mon corps » laisse penser à que je serais une personne qui existerait à l'extérieur de son corps, comme on fait l'acquisition d'une robe » (p. 246 - ibidem).
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Son corps ça veut dire, tout simplement, que l'on se considère soi-même comme existant à la troisième personne : il une île ? Se séparant de soi-même, se quittant ainsi, on ne peut, non plus, retrouver le chemin des autres, se chauffer au soleil de la solidarité. Interne et externe. Soi lié aux autres, eux liés à soi. Comment ressortir de l'abîme où a conduit l'égo-ïsme ? Le but est chaud et bien visible, désormais. Le diagnostic clair et terrible ; le rêve de chacun pour soi conduit au pire des cauchemars collectifs.
«Comment donc te dire que je ressens même chose que toi, que ça ne peut donc être irréversible, nous sommes encordés vois-tu,
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………………………….nous nous en sortirons ensemble ou pas du tout », …………………………………épaule déjà Dogan.
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
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Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
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trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L’Économie, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 500 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu