Comment, malgré tout, l’inégalité est plus inventée que naturelle ?

Lorsque les défauts d’une égalité « géométrique » rencontrent ceux des esprits inégalitaristes qui, par leur incapacité à penser, créent, en fait, les inégalités ? Ces deux phénomènes, si peu pointés, semblent bien constituer le terreau du chaos social actuel. Comme de la quasi impossibilité de rapports interindividuels sains, spontanés, équilibrés et harmonieux. Ce qui signe bien l’occlusion d’une civilisation qui se mord la queue. Tout en croyant percevoir et observer le futur.

C’est à partir d’un livre « Comment se sauver de la servitude ? » de François Dagognet, Janvier 2000 – et plus particulièrement, le chapitre « L’échec de l’école » que nous allons tenter d’éclaircir ce thème rendu si flou par tous les inavouables intérêts. Et, d’abord, pourquoi « l’échec de l’école » ? La chance que toute une tranche d’âge soit mêlée sans hiérarchie ni barrière structurelle préexistante est gâchée. Et pourquoi gâchée ? Puisque l’objectif de départ : aller contre tous les a priori, préjugés et présupposés a été oublié. Au point que l’école les rend encore plus néfastes…« au bout du compte, cette école qui devait nous délivrer de l’injustice et surtout de l’inégalité, en raison des présupposés et surtout de ce qui les valide, aggrave et consolide les écarts contre lesquels elle se promettait de lutter (p. 85 - « Comment se sauver de la servitude ? » de François Dagognet). »

Ce raccourci stratégique nous permet de nous trouver très vite en face du vrai problème. Suffit de débusquer ces a priori, préjugés et présupposés qui font que l’école apprend plus tout le faux de la société. Que l’accès égal au savoir et à l’apprendre à apprendre qui sert toute la vie. L’école travaillant à renforcer, en inconscience, un but qu’elle condamne, en toute conscience !!!

D’abord, ce sur quoi il y a le moins à dire : le trompe l’œil de l’égalité « géométrique » qui rend celle-ci, parfois, si peu séduisante avec le désespéré « tout le monde pareil ». Alors que de découvrir sur http://www.freethewords.org/ le document « Légalité de l’égalité » nous prouve que seule l’égalité peut respecter toutes les différences. Et l’inégalité n’en respecte aucune sinon la délirante pensée unique. L’inégalité n’est que mercenaire – donc sophiste et ne dit jamais ou presque la vérité. Elle la vend au plus offrant (donc jamais, de fait, à l’égalitaire…) !!!l

Inégalités ? A la question pourquoi le riche thésaurise sans fin, la réponse jaillit « cette thésaurisation renvoie à des motifs plus profonds et n’équivaut pas à un détournement d’un mouvement premier d’acquisition : elle correspond plutôt à la volonté de creuser les distances entre les possédants et les autres ; elle travaille à assurer l’inégalité (p. 79 - ibidem). » Or, comme ces « distances » sont purement fantasmées et n’existent pas dans la réalité neutre universelle – ce sont bien ces mentalités avec faille qui « inventent » l’inégalité.En effet, faute d’avoir travaillé la richesse intérieure, sans effets secondaires, qui ne coûte rien à la planète et qui ne démunit personne, la triste tête de l’inégalitariste se montre sans liberté intérieure (sinon elle serait, déjà, sortie de ses tissus d’absurdités !) et avec une inaptitude à être heureux sans se comparer à personne (autre avantage collectif de la richesse intérieure…). Le principal défaut de l’égalité « géométrique » se situe bien là … « elle ne nous parait guère topique : elle suppose trop le problème résolu (p. 74 – ibidem) »… c’est que « la séparation ne cesse pas d’élever les uns et d’abaisser les autres (p. 76– ibidem) ». Nous voyons bien ici, et en direct, la mécanique sans conscience de l’inégalité : ce qui, sans connexion avec la réalité, ne cesse d’élever les uns et d’abaisser les autres !!! Et ceci sans aucune nécessité réelle. Juste par des structures impensées (séparation en groupes, niveaux ou classes différentes, etc). En conséquence, ce sont des mentalités et des comportements irréfléchis qui alimente l’inégalité. En surestimant les uns et sous-estimant les autres. Et par un vécu non corporel qui ternit la visibilité immédiate des bienfaits si supérieurs de l’égalité…telles ces absurdes « dénivellations entre les êtres » qui ne sont que fantasmées : en fait, tout le monde a les yeux à la même hauteur. Et non pas à 2 km plus haut pour l’un et pour l’autre à ras de terre.

Afin de vivre corporellement l’égalité, suffit de se faire un bêtisier de l’inégalité genre « l’égalité c’est le bordel » - alors que, depuis plus, de 20 ans nous voyons partout à quel point les inégalités foutent le bordel partout !!! Etc. (pas le but de cet article) etc.

Ce sont donc les faux présupposés (…des intelligences presque héréditaires - « presque » puisque « on ne le dit pas » mais on fait tout comme) qui font que l’école est un fonctionnement nihiliste ; fatalisme du à quoi bon, comportement « comme si » il y « avait » de meilleurs élèves et, de fait, on les « invente » les favorisant sans cesse et plaçant des obstacles retardataires aux « moins » bons…ces présupposés refusent de voir les expériences qui ont prouvé l’inverse en face :

1 ) - D’avoir au départ, formé un protocole de mesures de performance entre deux écoles distantes et de niveau identique. Mais d’y avoir introduit un arbitraire « cette école est bien meilleure que l’autre » - aura fait que l’on retrouve le préjugé (donc sans rapport avec le réel) à l’arrivée. Cependant, la finesse des mesures « prouve » a postériori , qu’avec une mesure double (…celle de qui a fomenté l’expérience)…dans la vraie réalité c’est tout l’inverse : la seconde école avait des résultats meilleurs. Honte aux préjugés. Puisque par des remarques restrictives on aura créé, de toutes pièces, une inégalité non existante.

2) - Il existait une seconde institution du regroupement de la même tranche d’âge dans la société : l’armée. Sauf qu’un aspect très bénéfique (l’extension de sa partie psychologie et de sa mise en œuvres de tests si indépendants et neutres) aura fourni nombres d’expérience salutaires !!! L’étude de cet ensemble aura prouvé que les hiérarchies scolaires « biaisées » ne tiennent pas la route de la vérité : des ex-élèves rejetés par l’école ont eu les premières places aux tests. Et les prétendus premiers à l’école se sont vu très « déclassifiés »…c’est que la reconnaissance de toutes les compétences pratiques ne se fait pas du tout à l’école, trop engoncée dans ses illégitimes pré-jugés. Ce qu’on a inscrit et jugé à tel âge et dans tel contexte sera toujours reconduit. Comme insurpassable omniscience qui se prouve par…l’auto-prophétie. Ce qui ne parait pas si honnête.

3) - D’autres expériences prouvent que l’inégalité cognitive n’existe pas. Descartes a bien insisté que le bon sens et la raison sont naturellement existante en tous les hommes. Sauf à inventer des labyrinthes qui égarent… « Descartes y insistera : cette intelligence, présente en tous, ne saurait se fragmenter ou se morceler ou varier du plus au moins (p. 81- « Comment se sauver de la servitude ? » de François Dagognet)»…c’est bien que l’absurdité intéressée d’une intelligence globale accordée aux uns et refusée aux autres est une impossibilité. En effet, elle répond à « la loi du tout ou rien » dont les origines fascistes ne peuvent être laissées dans l’ombre. Soit, pour schématiser, si l’on est pas d’accord avec telle idée c’est que l’on est, à fond, contre. Le dualisme guerrier y sévit donc : nous purs et ayant tous les droits. Eux ignobles et n’ayant aucun droit sinon celui de subir (et avec remerciements envers nous, en plus…) l’exercice de notre dictature jamais auto-questionnante. Genre c’est comme ça et ne pas l’admettre c’est être, évidemment, notre ennemi. Ce refus de tout choix : tout signe d’interrogation, de doute, de désir de débat, de mise en place de solutions par les discussions…etc…etc…est signal d’ennemis-nous-voilà. Qui est piégé par cette pensée paranoïaque sans critique ne peut s’exprimer et n’a le choix sur rien. On parle pour lui, on le classe et on décide de « sa place » sans le consulter – oui tel un objet. Structure mentale identique pour le « mauvais » élève qui ne peut se défendre. Son silence est exigé – normal sa passivité « prouve » quel trublion il fait...Alors que de le placer dans d’autres contextes que de celui où il semble échouer va faire émerger et révéler ses vraies qualités !!! Qui est donc le plus « sous » servitude sinon l’inégalitariste ? Encagé dans tant d’irrationalités, de pré-jugés régressifs et d’incapacités à vivre en grande collectivité ? Tout semble restreint chez lui - même le cœur !!! C’est donc une immense libération et émancipation que…l’égalité !!!

Pourquoi ces expériences sont si peu connues et diffusées ? Oui pourquoi refuser l’expérience de la contradiction sinon par terreur devant la contradiction de l’expérience ? Puisque ce comportement passéiste (oui d’Ancien Régime)…interdit de réfuter qui se décrète supérieur à vie. Afin même de renforcer cette illégitimité on ne va s’acharner que sur « le bas » afin de le coincer et de le contraindre à rester dans « ce bas » …qui n’est, une fois de plus, que fantasme et non réel… « en effet, celui qui admet ces différences intellectuelles qui vont jusqu’à l’insurmontable (le handicap, le déficitaire) ne manque pas de participer à ce retard et même de l’intensifier, tant la croyance induit le résultat (p. 81- « Comment se sauver de la servitude ? » ). » Conclusion : sans ces sales mentalités il y aurait bien peu d’inégalités…artificielles !!! Quels cumuls de servitudes chez ces auto-proclamés supérieurs !!!

Puisque… « ils ne disent rien sur les causes de ces infériorités si temporaires ; ils ne jugent qu’un « effet » [donc sans cause- venu tout droit du…surnaturel ! ] qu’ils prennent nécessairement pour un « fait », lui-même considéré comme naturel sinon immuable, alors qu’il résulte de facteurs largement connus (p. 78 – ibidem) »…mais sur lesquels la volonté malsaine est de ne pas agir !!! Ce qui démontre que « qui a perdu la raison et le rationnel » c’est…l’inégalitariste. Et sa volonté de ne pas savoir : étrange pour un être déclaré si supérieur…A lui, de ce fait, de réapprendre le sens des choses. Un effet n’est pas un « fait » établi - tout juste un moment transitoire d’un processus. Qu’afin de se prétendre supérieur l’on ai tant besoin de rabaisser les autres – voici qui disqualifie la garantie de cette supériorité. Elle est seulement fantasmée non vécue en réel. En objectif réel du laisser-passer et laisser–faire : aucune oligarchie illégitimement obstruante dans la culture…

…………………… mais une libre circulation de toutes les opinions…

Ceci prouvant bien les prémices de la fin de l’Ancien Régime des privilèges inégalitaires…

……………….Pour le retour si équitable à la vraie réPublique égalitaire !!!

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

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Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

(à suivre)

tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale

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trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/ , onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L’Économie, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

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