Du pain et des jeux ?
Il est des explications qui n’expliquent rien. Et nous masquent plutôt les solutions. La crise actuelle est bien plus politique qu’économique. La sortie de la crise ne peut être que la fin du règne exclusif et arbitraire de l’économie.
Comment et pourquoi ?
« Nous croyons naïvement que la vieille conduite du peuple romain, réclamant sans cesse panen et circenses, du pain et des jeux, résultait de son état de décadence ou, du moins, le faisait voir. Pas du tout : elle le causait (p. 31 – Michel Serres – temps des crises, janvier 2010). » C’est la société de consommation dirigiste qui corrompt tout. Elle est origine. Aussi ses résultats ne sont que les avachissements des consciences. La crise politique c’est de vouloir sortir à tout prix de cette impasse vénéneuse. D’une société rétrécie à sa seule part infantile. Et exigeant que tout le monde tombe toujours plus bas. Des incitations à l’irresponsabilité globale et d’égoïsmes tels qu’ils ne sont plus que suicides généralisés !!!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Panem_et_circenses
« Croire, en effet, qu’une société ne vit que de pain et de jeux, d’économie et de spectacle, de pouvoir d’achat et de médias, de banques et de télés, comme nous subsistons aujourd’hui, constitue un tel CONTRESENS sur le fonctionnement réel de toute collectivité que ce choix exclusif, erroné, la précipite vers sa fin pure et simple (p. 31 – ibidem)…ce qui veut dire qu’une politique nouvelle ne peut être que la condamnation du consommateur irresponsable et ne voulant rien savoir ni connaître – tel un voyou social obstiné qui veut tout imposer à tout le monde de son non-savoir évident. Le pain est les jeux n’est pas un mauvais choix – il est entièrement erroné. Ce qui veut dire que la société tourne le dos aux solutions globales. A toutes. « Croire à sa puissance seule et ornée de l’aura cosmétique de la représentation nous conduirait à l’extinction (ibidem). » C’est clair : permette encore que le téléspectateur foute son désordre partout dans la société c’est l’extinction assurée. Cet être passif, loufoque et autoritariste est le grand « ignorant » du retour à l’âge des ténèbres !!!
Ce nouveau concept qui fait du refus de savoir, du dédain d’apprendre, du mépris de vérifier et de l’acte de regarder ailleurs – le pire des poisons sociaux…Ignorer ainsi c’est faire exprès de régresser en tout. Mépris de l'histoire garanti... L'ignorance rend informe l'information en l'idéalisant comme communication universelle, une mystification de la connaissance qui est toute efforts. Ignorer c’est refuser illégitimement de savoir, négliger de voir les faits en face, nier d'entendre l'évidence sourde, déprécier de se rendre compte par soi-même, dénigrer la vérification, cracher sur le doute, diffamer la critique, mépriser ce que l'on ne connait pas.
L'obsession maniaque de ne pas vouloir savoir quoi qu'il en coûte est la plus pernicieuse des toxiques mentales puisque le pervers contaminé croit tout savoir de tout. En ne sachant strictement rien puisque excluant d’apprendre quoi que ce soit.
Résultat des courses : s’autoproclamant élite de la connaissance (puisque ne sachant rien et ne voulant maniaquement jamais rien savoir !) - oui, du haut de son aliénation suprême, cet insensé juge tout et condamne tout le monde**. Il prétend tout diriger, interdire l’intelligence, expulser les sciences et empêcher tout débat constructif…la vulgarité est dans son cœur…Cette « ignorance » comme savoir unique représente donc l’ennemi massif que la nouvelle politique doit affronter en tout premier lieu !!!
** librement inspiré de Lukas Stella
Dans l’article « « Se » décider - ne plus jamais être décidés » du 28 mai 2015 nous avons vérifié les possibilités électorales et leurs limites. Il ne s’agit pas d’adhérer à 100 % à Podemos, Syriza ou une forme dérivée du Front de Gauche mais bien de savoir (sans a priori) comment l’élection change les mentalités par leurs résultats mêmes. Pour l’Espagne où une République a régressé dans une royauté, où un gouvernement d’extrême droite interdisait jusqu’aux manifestations dans la rue – le bipartisme des corrompus empêchait tout changement. La « révolution des bancs » puisque, dans ce contexte despotique, les premiers contacts furent sur des bancs publics (avec interdit rapide de tous regroupements sur la voie publique…) – il est certain qu’il y a un avant et un après Podemos. En France, où l’esthétisme hautain supplante les urgences politiques rien n’est jamais « assez bien » pour les figés en statues de rejets aigris. Le concret banni, pas non plus mettre les mains dans la merde, être au ras des pâquerettes (théories partout + pratiques adaptées), oui faire avec ce qui existe afin de le transformer justement trop éjecté du paysage – toute union et transformation politique NEUVE (soit ne partant d’aucun des éléments d’un passé si lointain) n’existe toujours pas. Vouloir être petit chef évince l’urgence des transformations sociales. Ce pourquoi l’irréalisme fait virus en France. Les blocages sont dans les têtes orgueilleuses et dans les cœurs si rétrécis - bien plus qu’ailleurs…
Ceci constitue – ou non – le terrain où le pain et les jeux…
… …………………………………………………….peuvent s’étouffer et disparaitre.
Ou bien proliférer.
Pour notre compte, ces gamineries ne nous ont jamais atteintes –
La société ne proposant aucune culture ni grandeur….
……………………………– nous les inventons tous les jours nous-mêmes !!!
…
…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu