Financiers algorithmiques ?

La Bourse se trouve où ? Mais à Wall Street. Pas du tout, ce n’est plus qu’un lieu où les touristes prennent des photos, avec quelques traders qui regardent les algorithmes passer sur les écrans. En fait, ce qui reste de la Bourse se trouve délocalisé dans le New Jersey dans un immense « data-center » (une banque de données). Ce sont juste de très puissants ordinateurs avec des logiciels d’algorithmes. Tout cela mouline tout seul, sans la présence massive de l’être humain.

Aussi, ce modèle spéculatif n’a plus rien de rien à voir avec la loi de l’offre et de la demande, avec la concurrence réelle, avec une pensée éclairée, avec des réflexions sur des stratégies à long terme, avec la meilleure allocation des ressources pour le développement des technologies, ni avec de réels placements dans l’économie réelle – il semble même qu’il n’y a plus de « marché » du tout. Tout ce qui reste enseigné sous le terme Économie, dans les universités, n’existe plus. Tout les cours de savoir sont plus qu’obsolètes.

Nous avons affaire, là, à des personnages qui ont rompu tout lien avec la réalité. Ils ne réfléchissent plus sur rien. Leurs têtes sonnent vides. Les conséquences collectives, mondiales et futures de leurs spéculations ne les « intéressent » pas. Plus jamais il n’est question de l’économie réelle, nécessaire pourtant à la vraie vie. Ce sont, en fait, des enfants congelés qui jouent sans plus rien savoir. Rétrécis à des compulsions absurdes. De la sorte, essayez de les entendre radoter : « le capitalisme c’est la compétition, il durera éternellement »…et « d’illustrer » cette dite compétition par un « si vous avez l’ordinateur le plus puissant, le logiciel le plus rapide…vous gagnez ». Ah oui quoi et à quel prix ? Connaissent-ils encore le sens des mots ces prétendus financiers ? Dans une « compétition » sportive tout le monde part à ÉGALITÉ. Sur une course de 10 km, vous ne voyez pas une personne qui à coups d’argent se fait déposer au km 9. Les plus pauvres restant au point 0. Tous les autres s’échelonnant sur le parcours de la soi-disant course. Il n’y plus là de compétition. Compétition c’est tout le monde sur la même ligne de départ. Et des « handicaps » pour ceux qui sont les plus avantagés. Et qu’il s’agit de compenser les avantages. Afin, justement, qu’il y ait compétition avec tout le monde des chances identiques.

De ce fait, les financiers algorithmiques pratiquent, identiquement, l’anti-compétition, les anti-règles du jeu, les hors de loi, etc.…et ils divaguent des mots sans suite comme …compétition…démocratie…mais tout cela est vidé de tout sens. Ce sont juste de enfants qui jouent avec des jouets trop grands pour eux !!!

Seul l’infantilisme les ronge : pouvez-vous vous enorgueillir de « gagner » lorsque toute vraie compétition, à égalité des chances et égalité des moyens est bannie, escamotée, prohibée…oui complètement interdite. Où se trouve la transparence et la neutralité des informations boursières (les mêmes pour tous) ? Oui, lorsque, en 2014, il a été question d’établir entre New York et Londres des fibres optiques, à coût de milliards de dollars, qui feraient gagner…5 millisecondes pour la transmission des données ? Dans l’intérêt de qui au fait ? Ah mais le « jeu » va être plus palpitant oui, agagaga ou areuh areuh… Ainsi, ce genres de grands projets, payés avec l’argent public oui les impôts de tous, ne sont que pour ce 1 % qui ne sait plus penser du tout !!! Vous trouvez-vous ?

Ah bien ! alors, écoutons, un autre de ces évaporés qui se vante de « gagner » : «dans ce modèle spéculatif, plus vous avez d’argent, plus vous devez gagner en réinvestissant sans cesse. Ce sont les logiciels qui savent pour vous. Goldman Sachs est le seul à posséder un logiciel qui surveille tous les mouvements des autres et guette la faille où il… s’engouffrera ». Il n’y a là nul prodige mais bien une dissymétrie qui empêche justement toute compétition. Dans tout ceci il n’y plus d’intelligence humaine du tout. Juste de l’hébétude idiote. En effet, les lancements d’ordres de ventes ou d’achat se passent 7 000 fois plus vite qu’un battement de cil. Aucun mérite du tout : ce n’est surtout pas de l’argent honnêtement gagné. Il reste plus salissant que tout l’argent sale. Aucun honneur, ni aucune gloire à déraisonner « gagner » dans de telles conditions. En effet, SANS COMPÉTITION ÉQUITABLE – ce n’est pas du gain mais du vol. Que l’on donne les « mêmes » ordinateurs et les « mêmes » logiciels à tout le monde – et l’on verra tout se chambouler.

Ou bien quittons cette anti-économie de casino, si immature et…ennuyeuse, où plus aucun mot ne veut plus rien dire, où il n’existe plus une seule idée adulte – où il n’y plus que des machines glaciales et plus aucun être humain sain et sensible !!!

Lorsque ce sont les algorithmes créés par les machines qui dictent les choix – il n’y plus aucun choix. La seule réalité devient une boucle automatique : celle de ces algorithmes créés par d’autres algorithmes de « stratégies de développement » qui vont créer d’autres algorithmes de « développement »….et ce sont ces logiciels qui « font » toute l’économie. Sans nous. Tous seuls : sans rimes ni raisons. La vitesse est trop grande pour les humains dans la « colocation » - le nom trouvé pour exprimer l’acte de placer les ordinateurs auprès des serveurs. Ces pauvres humains si riches vont 7 000 fois moins vite que ces flashes de glace.

Ce qui fait que tout est devenu une « imitation » de langage, qui a quitté tout sens des mots. Placement, par exemple, ce n’est plus du tout un placement sur 20 ans. Ou même 3 mois. Mais une seconde divisée par 1350. Qui ne fait aucun placement : juste des déplacements. J’achète uniquement l’action au prix qu’elle aura dans 3 mois – ce qui se nomme produit dérivé à la dérive. Mais tout ce temps de 3 mois reste compressé dans des microsecondes. Et tout, ensuite, se voit amplifié par cette COMPRESSION DU TEMPS. Si vous avez un ordinateur plus rapide, vous passez votre ordre avant que celui d’un prétendu concurrent soit validé. Plus vite que le regard. Mais plus vite que toute pensée. Le problème c’est que, aux U.S.A., déjà ces transactions de « haute fréquence » représentent 70 %. Pour 40 % en Europe.

Le drame est que cette routine acéphale n’est plus réfléchie du tout. Le logiciel Nanex, par exemple, peut juste détecter les traces des algorithmes. Mais sans pouvoir penser ce que vont impacter ces mouvements financiers vibrionnants pour l’avenir de la société. C’est le noir total provoqué par trop d’éblouissements dans les têtes…Les banques spéculatives font mouliner les algorithmes, en mode virtuel, afin qu’elles vérifient juste les réactions des algorithmes adverses…pour vendre quelques centimes plus cher aux institutions. On voit la hauteur du niveau. Et tout retourne à l’argent des contribuables qui alimente tout le système où aucun principe de précaution ne peut se glisser.

Et pendant ce temps – nous sommes devant l’état le plus primitif ou archaïque de l’argent. Plus de science, plus de décision, plus de savoir, plus de passé, plus de futur, plus de stratégies, plus de garanties, plus d’hommes – plus de pensée du tout. Comme si nous vivions l’âge des cavernes pour le mental… Et le « gagnant » a un tas d’argent dont il ne sait RIEN. Sinon la frénésie imitatrice de tous se mentir sur le futur. Puisque, depuis la crise systémique de 2008, tout empire dans la même routine abrutie de vitesse. Les dettes souveraines augmentent, les prix augmentent, les taux de CO2 augmentent – et les ressources…diminuent. Il y a perte colossale de savoir pragmatique. La seule réponse depuis 2008 c’est une idéologie plus minable que ce qui reste de miteux - qui crache « la cupidité c’est l’axe du bien, l’égoïsme c’est très bien, ne penser qu’à soi c’est l’axe du bien, se foutre de tout alors là c’est le summum du bien. Ne pas s’occuper du futur sauf pour les marchés à termes c’est le nectar du bien », etc.…bref – pratiquement c’est faire un vacarme puéril pour ne plus rien entendre et ne surtout pas entendre…raison. C’est bloquer toute pensée dans l’œuf. Donc plus de pensée – plus de possibilité de PENSER aux autres. Le retour à la Brute intégrale…

Oui de oui, les financiers algorithmiques sont les pires barbares fossiles que l’Humanité aie jamais connu…

Plus qu’impossible de les raisonner en quoi que ce soit – enlevons donc leur les logiciels d’algorithmes…

…et revenons et à 100 % à l’économie RÉELLE.

………………………………...Quoi de plus… réaliste, non ?

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

(à suivre)

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L’ÉCONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

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