La critique, l’état le plus avancé du raisonnement
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Lorsque l’on veut déconsidérer quoi que ce soit, on n’hésite jamais dans l’overdose de mensonges. Le mot critique, qui a source excellemment médicale, est bénéfique. Les mauvais usages qui en sont faits ne peuvent enlever cela…Puisque – les comptes étant faits – la critique c’est le moment décisif où tout change. L’étymologie rattache critique au grec krinien « discerner »….kritikos aboutissant au latin, criticus. La critique c’est bien dans un moment décisif (soit cela court vers l’échec soit cela court vers la réussite) que l’on y conserve tout un discernement déterminant. Qui emporte donc la décision.
Salubre est, en conséquence, la critique. Si elle n’est pas constructive ce n’est plus de la critique – cela a glissé vers tout autre chose de plus calomnieux…
Cette médecine de l’écriture et de l’argumentation nous aide à chaque fois que le courage de la critique empoigne l’un-e de nous. Tellement plus facile l’éloge indistinct surtout stipendié. Ou la diffamation sans raisonnement aucun. Si difficile la critique !!! La critique, elle, demeure fidèle, point à point, aux paroles (écrites ou dites) examinées. Ni l’éloge ni le déloge ne respectent jamais l’esprit réel de quoi que ce soit…Après un éloge ou une diffamation nous ne savons strictement rien de ce qui a été exprimé. Nous devons tout reprendre à zéro !!! C’est exactement une perte de temps : des obstacles encombrants déposés, déloyalement, sur la route de la compréhension !!!
La critique – tout à l’opposé – construit plus solidement l’architecture des arguments. Renforce les lignes de forces des raisonnements. Étaye les liens. Élucide donc le texte. Le rend plus lumineux et plus transparent – même si un des buts était de dévoiler la faiblesse de certains passages. Le manque de cohérence des arguments entre eux. La méthode de clarté reste conservée.
Au point où, là où vous ne trouvez pas de critique INDÉPENDANTE - là il n’existe plus de vérité. Et sa réfutabilité possible et même très encouragée. L’autre versant qui découle de la réfutabilité c’est la vérifiabilité. Oui la vérité c’est ce que l’on peut vérifier (l’on ne vérifie jamais le mensonge – justement, l’on aboutit à voir qu’il ne se vérifie en rien !!!). De ce fait l’exigeante critique rend de biens grands services : après son passage il est vérifié que les propositions avancées sont congruentes entre elles. Que l’argumentaire tient la route. Qu’il a son pesant de véracité !!! La critique appuie à fond, non ?
Alors pourquoi le sort plutôt persécuté de la critique ? N’avez- vous pas remarqué que, seuls, les mensonges dominants usent de toutes les formes de censures, se dévoilent très répressifs et intolérants : uniquement le mensonge doit être considéré (sans discussion possible) comme vrai. L’esprit critique dans cet échafaudage vient semer de l’exigence, du désir de vérifier et évaluer tout. De ne pas croire sur apparences. C’est un empêcheur-de-mentir-en-rond. Très peu aimé des dirigeants. Avec lui à côté - la prétendue démonstration fanatique se dénude vite telle un …mensonge qui veut cacher qu’il n’est que…mensonge.
Et tente, pour cela, de transférer ses activités vibrionnantes sur les vérités. Qui lui restent inaccessibles. Donc en « imitant » l’activité externe de la véracité – l’on s’arrache et s’enveloppe de quelques lambeaux véridiques dont on s’enveloppe afin de se faire « croire » vrai !!!
La vérité se dit toujours réfutable – le mensonge se comporte comme s’il était irréfutable. Et plus il provient de pouvoirs d’argent, de médias toujours plus mercenaires où de minorités politiques séquestrant une République qui ne les a pas élu ( plus de 50 % d’adultes ne participant au vote annule celui-ci !!!),etc. – oui plus le mensonge se durcit au-delà du raisonnable…La vérité se dit réfutable – mais à charge de démonter, pan à pan, sa structure d’arguments selon la méthode méticuleuse de la réfutation.
Le mensonge, lui, se comporte toujours comme s’il était irréfutable – c’est pour cela qu’il jette le bébé avec l’eau du bain. Ne campe que dans pensée du tout ou rien (soit vous êtes d’accord soit non – impossible de nuancer !!!). Il dit, ainsi (100 % de torts sur qui n’est pas d’accord, a priori…et 0 % sur soi…), oui il dit que l’esprit critique est malsain. N’apporte rien que des nuisances. Mais, disant cela, il ne démontre rien – il rejette juste ce qui le dénude et ne laisse aucun de ses ressorts dans les apparences !!! La tragédie de l’époque c’est que la critique demande beaucoup d’efforts – et que d’affirmer sans prouver aucun. La critique c’est l’esprit de précaution - la démagogie c’est aucune précaution et guère d’esprit. Les mauvaises habitudes de ne fournir aucun effort se transforment en devenir son propre ennemi – oui de se leurrer à tout comprendre en une seconde et d’un seul regard. Ce qu’aucun héros n’a jamais réussi –
Ces dérives vers le zéro effort pour l’infini de résultats - transforment les concitoyens en vrais collabos qui pourchassent la critique !!! Qui aident donc, substantiellement, les dirigeants à maintenir les propagandes SIMPLISTES !!! Le simplisme est l’ennemi des solutions bénéfiques à chacun d’entre nous !!! Etc. refuser la critique c’est ne rien construire de collectif. Ceci immobilise la société dans l’hébétude. Et se montre très néfaste avec les entourages, etc.
Dans ce contexte si négatif et difficile – la critique prend du vrai galon. La critique devient oui l’instrument thérapeutique qui permet de voir clair dans ce sac de nœuds. Comme, ensuite, après l’élucidation, de trancher les nœuds qui empêchent la fluidité et la démocratie des débats.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/phlou_0776-555x_1928_num_30_18_2502
http://www.revue-interrogations.org/Methodologie-de-la-critique-du
La critique représente, alors, et de loin, l’état le plus avancé du raisonnement. Son point d’extrême développement. Sa structure la plus progressiste, dans le sens qui progresse vers le but d’obtenir un progrès tangible. Là où il n’y pas de critique en acte il ne peut y avoir aucun…raisonnement valable. Donc aucune rationalité…les propagandes, elles, appartiennent bien à l’irrationalité et au retour vers l’âge des cavernes…puisque nous ne pouvons rien CONSTRUIRE sur elles. Fondations pour rien du tout. Grands bâclages de non…civilisés !!!
Démasquées propagandes…
plus la critique est vraie plus la propagande…
………………… s’agite dans de désordonnées répressions !!!
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
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Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
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trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/ , onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L’Économie, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
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