Serions-nous colonisés par des génes étrangers ?
Notre génome avoue, pleinement et en avance par rapport aux idéologies congelées – oui que l’humain appartient à la vie globale. Qu’il n’a pas été créé à part dans un petit coin. Ou un grand coin.
Comme celui de nombreux animaux, notre génome renfermerait des séquences génétiques microbiennes acquises par transfert horizontal au cours de l’évolution de la vie. C’est-à-dire que, si nos gènes sont majoritairement hérités de la lignée de nos ancêtres, certains auraient aussi été acquis par transferts, en provenance directe de bactéries ou de micro-champignons. Et certains de ces gènes sont impliqués dans des fonctions cruciales, notamment le métabolisme des lipides (digestion et utilisation des graisses) et le système immunitaire.
De quelle façon ces gènes ont-ils pu s’immiscer dans notre génome ? Difficile à dire. Mais le phénomène continue. Chez les primates, les drosophiles et les nématodes, la colonisation des chromosomes par des gènes étrangers s’avère très récente, seules les dernières espèces apparues possèdent ces séquences.
Ces conclusions demeurent toutes au conditionnel – ces transferts pourraient être tout à fait aléatoires et leurs ressemblances avec les gènes étrangers tout à fait fortuites.
Il est vrai que cela constitue une chaine lourde d’hypothèses négatives…et que l’explication par le transfert direct de gènes étrangers parait, encore, la plus plausible !
http://re-informe.com/colonises-par-des-genes-etrangers/
En clair, si nos gènes sont majoritairement hérités de nos ancêtres, certains ont aussi été acquis par transfert, en provenance directe de bactéries ou de micro-champignons.
Hormis cette réserve la – le génome humain appartient à la vie globale et n’a pas été conçu dans une bulle !!! Séparée de tout sur un inaccessible trône !!!
Allons encore plus loin…
Les conséquences directes pour l’humain ?
Les événements de transfert ont lieu avec des probabilités variables, généralement très faibles, mais, multiplié par le nombre de cellules qui y sont exposées, l'accomplissement de transfert dans nombre d'entre elles devient une certitude. Il y a donc de sérieuses chances pour qu'un gène étranger introduit dans le génome d'un organisme quitte sa place initiale et se loge ailleurs, dans le même génome ou non, donc soit disséminé dans l'espèce, ou dans toute autre espèce du règne biologique (animal, végétal, microbial). L'évaluation même approximative de ces effets nous échappe pour l'instant.
Alors dangers des thérapies géniques ?
http://www.jle.com/en/revues/vir/e-docs/les_dangers_de_la_therapie_genique__260984/breve.phtml
Nancy Stella Cuervo de pasteyr. L'ADN extrait des hépatocytes de souris ayant reçu le vecteur par injection intra-hépatique a été séquencé. Les résultats montrent que, sur le site d'intégration, les délétions sont fréquentes et de tailles variables, allant de 0,3 kb à 2 kb. D'autre part, l'intégration s'effectue de façon préférentielle dans des gènes actifs dont les produits s'expriment dans le foie. L'analyse de l'expression de ces gènes révèle une dérégulation de production. D'autres conséquences de l'intégration dans les cellules cibles dépendraient aussi du type de mécanisme utilisé pour l'intégration. Dans le cas du rAAV2, l'intégration de l'ADN viral dépend totalement des protéines des cellules cibles. C'est ainsi que la possibilité que le vecteur soit intégré dans des régions chromosomiques « non exprimées » est plus grande et présenterait des conséquences moins importantes au niveau cellulaire. À la différence des vecteurs rétroviraux, les conséquences au niveau cellulaire peuvent être plus importantes, puisqu'ils utilisent leur propre intégrase pour leur intégration. Un tel mécanisme pourrait entraîner des insertions préférentielles dans des gènes cellulaires actifs.
L'utilisation du rAAV2 dans la thérapie génique humaine devrait être évaluée au cas par cas. Un rapport bénéfice/risque doit être pris en compte avant son utilisation.
Ces résultats nous montrent que la banalisation de la thérapie génique n'est pas pour demain.
Bien, discours prudents des laboratoires – mais, en face, délires irréfléchis de l’argent ?
Puisque…les 2/3 des plantes transgéniques en instance d’autorisation sont génétiquement modifiées pour produire ou tolérer des pesticides, donc des produits toxiques pour certains organismes, dont les résidus, en particulier liposolubles, sont susceptibles de s’accumuler dans la chaîne alimentaire, et d’avoir des effets toxiques à long terme.
Ainsi, six types de risques pour la santé peuvent être évalués, au cas par cas, en fonction de l’OGM – aliment :
(1) effets de l’insecticide protéique, pour les plantes en produisant telles le maïs Bt,
(2) effets de l’herbicide et de ses résidus et adjuvants dans la plante, dont le métabolisme a été modifié afin qu’elle ne meure plus en présence du désherbant, comme pour le soja tolérant au glyphosate ou le maïs tolérant au glufosinate ammonium,
(3) allergénicité en fonction des protéines étrangères introduites, et de leur niveau d’expression,
(4) augmentation à long terme des résistances aux antibiotiques, en fonction des gènes marqueurs présents transmissibles aux bactéries par le sol lors de la culture ou après la culture, et/ou dans la flore digestive pathogène animale ou humaine, comme avec le gène de résistance à l’ampicilline (famille des pénicillines) dans le maïs Cb,
(5) effets des séquences virales du transgène, en particulier pour les plantes rendues résistantes aux virus, sur les recombinaisons avec des gènes viraux, pouvant créer de nouveaux virus ; même spécifiques aux plantes, ceux-ci seraient alors susceptibles de contaminer les cultures dont la diversité diminue,
(6) effets non prévisibles dûs à des interactions métaboliques dans la plante ou chez certaines catégories de consommateurs (bébés, malades, etc…).
Nous commençons à avoir des débuts d’un peu plus de certitudes.
Encore, cheminons avec la ballade des gènes…
Un gène n'est jamais complètement et définitivement assigné à résidence à un endroit du génome. Il peut en effet se déplacer sur ce dernier ou bien le quitter et se réfugier dans le génome d'une autre cellule de l'individu ou chez un autre individu de la même espèce ou encore chez un individu d'une autre espèce. Il arrive aussi qu'un gène soit emporté par un virus par exemple, qui le transporte au petit-bonheur-la-chance vers un autre hôte, de la même espèce ou non.
Les 5 principaux mécanismes responsables de ces transferts :
1. transfert "d'éléments transposables", découverts chez le maïs..
ce sont de grands fragments d'ADN autonomes qui utilisent leurs enzymes pour s'exciser du génome, se déplacer et se réinsérer à un autre endroit du génome.
Un gène étranger atterrissant dans un tel élément pourra bénéficier de ces transpositions, qui peuvent se répéter.
2. transfert par voie sexuelle de matériel génétique
il n'a lieu qu'entre individus de la même espèce ou quelque fois entre espèces proches. Cas des "mauvaises herbes" de la famille du colza qui ayant acquis la résistance à un herbicide d'un colza génétiquement modifié à cette fin, planté des kilomètres plus loin.
3. transfert par absorption "opportuniste", par une cellule, de matériel génétique abandonné par une cellule morte; il est efficace par dessus les barrières d'espèce et fait partie de la tendance générale observée dans la nature de sauvegarder l'information génétique.
4. transfert par des virus, bien documentés chez les bactéries.
Le virus prend le commandement de la cellule qu'il vient de pénétrer, l'oblige à fabriquer des copies de lui-même. Chacune est constituée d'une enveloppe dans laquelle est enfermé le patrimoine génétique du virus, augmenté d'un fragment du génome de la cellule hôte. Le virus ainsi formé va ensuite envahir une autre cellule et lui transférer son matériel génétique - et le fragment de celui de l'hôte précédent!
Beaucoup de virus s'attaquent indifféremment à des espèces diverses.
La propagation de la résistance aux antibiotiques dans le monde bactérien doit beaucoup à ce mécanisme
5. le transfert par "rétro transposition".
Le principe est basé sur l'obligation, lors de l'expression d'un gène, de passer par une étape intermédiaire au cours de laquelle est produit une copie du gène.
Des enzymes cellulaires ou virales spéciales (réverses transcriptases) peuvent prendre une de ces copies comme matrice pour en refaire un gène (ADN), qui acquiert la capacité de se loger n'importe où et de façon répétée dans le génome et se propager vers les cellules filles lors de la division cellulaire, ou d'être le cas échéant emporté par le virus qui peut ensuite l'insérer dans n'importe quel contexte cellulaire ou d'espèce.
Ce mécanisme de transfert est imprévisible, efficace et s'affranchit facilement de la barrière d'espèce quand il est effectué par une classe virale particulière, les rétrovirus.
Dernière étape d’intégration exhaustive des informations ?
http://www7.inra.fr/lecourrier/assets/C23Houdebine.pdf
Par le lien au-dessus, nous voyons comment Louis-Marie Houbedine peut affirmer qu’il est possible de transférer des gènes étrangers à des organismes entiers. La surprise est venue du fait que les barrières techniques supposées très difficilement franchissables se sont avérées moins redoutables qu'on ne l'imaginait. Encore convient-il de tempérer cette affirmation. Le simple fait que plus de 95% des animaux transgéniques sont actuellement encore des souris révèle que des problèmes techniques majeurs ne sont toujours pas résolus pour la plupart des espèces animales.
Les risques biologiques spécifiques de la transgenèse animale sont en partie liés aux techniques utilisées pour transférer les gènes. Aussi convient-il de faire un bref rappel de ces techniques de transgenèse animale qui ont fondamentalement peu varié depuis 5 ans (Houdebine,1987).
Le moyen physique le plus efficace pour transférer un gène dans un génome consiste à injecter la solution d'ADN directement dans le noyau des cellules. Les embryons étant des cellules relativement rares, c'est essentiellement la microinjection de gènes dans les pronucleus qui a été retenue pour les mammifères. Cette technique, appliquée à la souris, permet d'obtenir couramment 1 à 5 souriceaux transgéniques pour 100 embryons manipulés. Cette proportion, somme toute satisfaisante, décroît très nettement lorsqu'on s'adresse à des mammifères de plus grande taille
La nature des barrières physiques qui doivent être utilisées pour empêcher l'évasion des animaux est évidemment très différentes selon l'espèce animale concernée. Dans le cas des animaux de laboratoire traditionnels ou plus généralement des animaux impliqués régulièrement dans des expérimentations, les conditions d'élevage traditionnelles sont déjà très proches de celles qui conviennent aux organismes génétiquement modifiés (OGM). Dans tous les cas, les animaux transgéniques expérimentaux doivent être maintenus dans des conditions qui ne leur laissent aucune chance de donner leurs gènes à leurs homologues non transgéniques en dehors du cadre expérimental strict.
Voilà – en procédant pas à pas nous avons levé toutes les appréhensions exogènes aux OGM. Ce qui s’enfle miasmatiqument dans les imaginations. Clair qu’il faille un moratoire sur les OGM et une non-introduction dans la chaîne alimentaire de tout ce dont nous ne connaissons absolument pas les effets secondaires ni les évolutions aléatoires dans le futur…
Mais – d’un autre côté – la vie n’exige pas de nous que nous vivions en autarcie, en autosuffisance, en isolationnisme, en séparatisme oui…en protectionnisme complet…
Certaines des séquences génétiques microbiennes acquises par transfert horizontal et non par hérédité – auront été réellement bénéfiques à l’espèce humaine !!!
……
…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L’ÉCONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
transfert de gènes
gènes ou environnement - ou même les deux ?