C’est par les mots qu’ils nous tenaient ?
Lorsque, dans les chansons, je disais « les marginaux capitalistes », on ne voulait pas le croire. Aujourd’hui, se multiplie ce redressement de la réalité qui les montre bien tels qu’ils sont. Et non ce que la propagande hallucinatoire voudrait nous faire croire. Clair, que ce sont, principalement, les capitalistes qui vivent « en marges » de la société. Et, illégalement, sur les marges mêmes des richesses collectives. Ainsi, ils sont bien tout ce qui décrit les marginaux. Petits nombres, vies antisociales, non participations aux impôts de tous, assistanats exagérés de l’argent public à leur égard, non insertions dans aucun organisme d’entraides, acculturations et ahumanités sentimentale et morale. Leurs mentalités, fort heureusement, demeure assez marginale !!! Ce n’est pas la majorité de l’Humanité qui va suivre leur si déplorable exemple !!!
1) – Remettre les mots à l’endroit - Dire juste ce qui est : « marginaux capitalistes », ouvre donc toute la suite des basculements de la vision qui vont nous faire revenir les yeux en face des trous. Ici, revenir à la réalité visible de la minorité infime et de comportements minoritaires. Et qui déchire tous les soporifiques de la propagande : qui veulent nous faire croire que, fuyant toute élection, ils auraient une unanimité pour eux et qu’ils représentent bien l’avis du plus grand nombre…Or, ce que ces flagrants marginaux attribuaient à d’autres couches bien plus respectables de la population, n’était tout simplement pas approprié. Nous nous remettons juste à décrire précisément ce qui est : ce sont eux les manifestants corporatistes, les insurgés contre le réel, les barricadiers s'opposant à tout fait argumenté, les émeutiers contre toute vérité, les nihilistes qui ne respectent aucun consensus social. Ce sont bien eux les fauteurs de troubles puisqu’ils rendent tout si trouble….etc. Rendant ainsi à leurs destinataires adéquats tous ces mots flottants qui ne correspondaient pas, auparavant, à aucune réalité de faits. Mais qui se trouvent bien, ici, correspondre à leurs concrets agissements. En général non nommés ni formulés…
Oui, nous pouvons en être au point d’envisager ce qui arriverait si nous décontaminions tous les mots ainsi ?
Commençons prestement : Travail ? Ouvrons le lien suivant…
**///***
Il y a bien une sidération, une figeante fascination par le mot. Le travail ce ne peut être « que » celui qu’ils se permettent de spolier. Lui attribuant un salaire indécent. Et rien d’autre. La libre concurrence ne se voit jamais, en tout cas, dans leurs mots. Aucune liberté dans les mots durcis à leur seule vision. Toute activité gratuite, solidaire, empathique, associative, d’aide, d’initiative personnelle et tant d’autres NE SONT PAS du travail. Pas considérées comme. C’est un diktat, la prise de possession du réel par de l’impératif. Aucune véritable liberté d’expression si on nous ôte les mots de la bouche…D’en prendre pleine conscience permet d’en modifier totalement l’impact : mettre du jeu dans et entre les mots, les déboulonner et les renvoyer remis dans leur sens à l’endroit. Ce n’est pas le lieu d’aller plus avant – nous reviendrons sur les mots ailleurs. Ici, nous voulons montrer trois mécanismes trop méconnus !!!
2) - Qui se comprennent d’autant mieux si nous entrons dans la rubrique « les instrumentalisations prennent plus la tête que toute pensée ou toute conversation ». Pourquoi ? Parce qu’elles le font lâchement, sournoisement, insidieusement oui…traitreusement !!!
L’instrumentalisation est discrète dans sa mise en place qui fait se joindre des mots, des procédures (rendues obligatoires mais non nécessaires) et des concepts directifs inclus, explicitement, dans aucune loi ou réglementation.
*** Ainsi le mot « travail » se voir séquestré par la seule vision capitaliste : celle de la scandaleuse et toujours inadmissible exploitation des humains. Tout ce qui n’est pas rémunéré par le toujours plus illégal capital ne serait pas « travail »…C’est bien s’octroyer une fonction abusive et dictante sur le sens des mots…Mais l’instrumentalisation y est très présente…
Voyons celle même du P.I.B. ?
Et distinguons, à ce sujet, l’avis très récent de Thomas Piketty
« Un PIB qui n’intègre pas le capital naturel a-t-il un sens ?
Le PIB n’a jamais de sens. J’utilise toujours le concept de Revenu national : pour passer du produit intérieur brut au revenu national, il faut retirer la dépréciation subie par le capital. Si une catastrophe a détruit votre pays, et que tout le pays est occupé à réparer ce qui a été détruit, vous pouvez vous retrouver avec un PIB extraordinairement élevé alors que le revenu national sera très faible.
Il faut prendre en compte ce qu’on a détruit, comptabiliser le capital naturel. Rendre compte de ce qu’on crée sans déduire ce qu’on a détruit est stupide.
Pourquoi n’y a-t-il pas plus de travail en comptabilité nationale pour élaborer cette comptabilité du capital naturel ?
On essaye d’étendre la World capital data base au carbone, avec les gens de l’IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales), notamment. Mais vous avez raison, pour l’instant ce n’est pas étudié. Nos catégories d’analyse restent profondément marquées par les Trente glorieuses et par l’idéal de croissance infinie.
Le capital est très puissant, il détient beaucoup de pouvoir politique, il possède les médias. N’est-on pas dans une situation bloquée ?
Les évolutions passées laissent penser que les choses peuvent changer plus vite qu’on ne l’imagine. L’histoire des inégalités, des revenus, du patrimoine, de l’impôt, est pleine de surprises. Ce qui sortira de tout cela est parfaitement ouvert et il y a toujours plusieurs avenirs possibles. Après, il y a différentes façons de s’en sortir, plus ou moins rapides, plus ou moins justes, plus ou moins coûteuses. »
Afin de faire croire que l’ordre établi est le seul possible - nombres d’analyses et de décisions sont évincées. Tout n’est fait « que’ pour une croissance désormais soit impossible (le monde fini ne peut croitre à l’infini) soit inexistante (hors le circuit marchand qui ne représente pas toute la société…et ne SAIT rien… «que ferons-nous quand tout sera …consommé ? » – voyez un peu le visage d’idiot hébété qui n’a « aucune » réponse !!!). Nous avons donc bien, là, un flagrant exemple de …détournement de la réalité par utilisation entêtée du P.I.B. marchand non représentatif du réel. La richesse capitaliste n’est pas la société entière…Le P.I.B. ne DOIT PLUS être utilisé pour le comptage de la richesse collective. Ni, surtout, comme unique base pour établir toutes les prestations sociales.
De même que l’usage extrêmement mensonger et malhonnête de l’Audimat que marchand doit être exproprié !!! En rien le verdict de la démocratie n’y est présent. L’Audimat n’est donc pas une loi à suivre mais une instrumentalisation non fiable pour la santé sociale globale.
En tout découpler le réel et sa dissimulation sous les instrumentalisations. Et donc….retour à la réalité globale (capital naturel, biens communs, etc) que les capitalistes doivent respecter. Nous c’est déjà fait…
Dès que nous aurons désactivé leurs mots la réalité globale sera, effectivement, connue…
Le P.I.B. désactivé la fausse dette publique disparaît – et ne reste que le capital naturel comme référence universelle. Remettre le sens des mots à l’endroit désactive toutes les frauduleuses et falsifiées « instrumentalisations »…quelle hyper efficacité !!!
Les mots utilisés, trop principalement, pour stigmatiser les exploités. Quel exploits ? Non, plutôt, la sordide vision de tricheurs structurels qui sont dans les cordes. Et qui n’utilisent plus les mots que comme encres de seiches…bref, qui augmentent leurs taux de nuisances en tout. Ce qui aboutit – judos mentaux – à ce qu’ils chutent par leurs seuls élans. Nul n’intervient. Qu’ils avouent tout par pertes de bonnes spatialisations. Ils se croient encore dans leurs anciens bunkers – alors qu’ils sont dans la goutte diamantée de l’hyper communication !!! Là, où tout ce qu’ils osent dire est bien retenu…contre eux…Aider à ce mouvement de fond . Oui mais comment ?
Exemple ? Toujours Thomas Piketty ….
«Oui. Il peut se produire une remise en cause générale de notre pacte social, si beaucoup de membres de la classe moyenne patrimoniale ont l’impression de perdre, alors que les plus riches parviennent à s’extraire des mécanismes de solidarité. Le risque est que des groupes de plus en plus larges finissent par se tourner vers des solutions plus égoïstes, de repli national, à défaut de pouvoir faire payer les plus riches. Une des évolutions les plus inquiétantes est ce besoin qu’ont les sociétés modernes à donner du sens aux inégalités d’une façon insensée en essayant de…
… de légitimer
… de justifier l’héritage ou la captation de rentes, ou le pouvoir, tout simplement. Quand les dirigeants d’entreprise se servent dix millions d’euros par an, ils le justifient au nom de leur productivité. Les gagnants expliquent aux perdants que tout cela est dans l’intérêt général. Sauf qu’on a bien du mal à trouver la moindre preuve que cela sert à quelque chose de payer les chefs d’entreprise dix millions d’euros plutôt qu’un million.
Aujourd’hui, le discours de stigmatisation des perdants du système est beaucoup plus violent qu’il y a un siècle. Au moins, avant, personne n’avait le mauvais goût d’expliquer que les domestiques ou les pauvres étaient pauvres du fait de leur manque de mérite ou de vertu. Ils étaient pauvres parce que c’était comme cela.
C’était l’ordre social.
Un l’ordre social qu’on justifiait par le besoin d’avoir une classe qui puisse se consacrer à autre chose que la survie, et se livrer des activités artistiques ou militaires ou autres. Je ne dis pas que cette justification était bonne, mais elle mettait moins de pression psychologique sur les perdants.
Ces perdants, cette classe moyenne centrale peut-elle glisser vers un repliement vers soi selon des logiques d’extrême droite ?
C’est certain. C’est le risque principal et on peut craindre en Europe le retour à des égoïsmes nationaux. Quand on n’arrive pas à résoudre les problèmes sociaux de façon apaisée, il est tentant de trouver des coupables ailleurs : les travailleurs immigrés des autres pays, les Grecs paresseux, etc. »
Non seulement d’autres organisations sociales sont possibles – mais une autre utilisation des concepts dans le sens de ne jamais jamais utiliser les concepts dominants. Mais leur contraire très argumenté.
Oui, serrer de très près chaque argument, chaque raisonnement, chaque mot même c’est sortir de l’ancien…terrorisme intellectuel des médias mercenaires…puisque c’est à eux de RENDRE DES COMPTES – et absolument pas à leurs victimes qui devront être dédommagées deux fois. Pour illégales exploitations. Et pour calomnies préméditées et dites avec intention de nuire. L’argent ainsi récolté effacera toutes les dettes en cours. Sauf que les trop riches resteront… « socialement endettés »…oui pour tous leurs comportements de très grands délinquants. Qu’ils auront eux-mêmes…avoués. Grâce à l’utilisation remise à l’endroit de … « l’individualisme méthodologique »…tout ce qui leur arrive est bien de leur …faute. Et ils ne peuvent s’en prendre à la société qui a, elle, bien le droit de se défendre de ces ennemis flagrants (les capitalistes). Leur refus voyou de s’adapter en dit très long sur leur marginalité. Ce pourquoi la société se reprend en mains…en marginalisant de tels comportements très dommageables…
…et donc la marginalisation OBLIGATOIRE du capitalisme
3) devient comme la loi d’airain…des structures mentales !!!
Le 3ème mécanisme est que la majorité préfère encore ses structures mentales à sa propre vie. Pour elle les structures mentales SONT la réalité. Et non le résultat final d’éducations, d’apprentissages, de manipulations, de propagandes insidieuses, de pressions sociales et de conformismes. Et non les racines de la personnalité que l’on ne doit en aucun cas...changer. Et que, pour tout cela, d’avoir conscience de cette construction historique nous permet de reconstruire nos structures mentales. Sur du sain, du solide, de l’éprouvé par soi-même, du transmis par des plus expérimentés, du collectif, du réfléchi et du bien argumenté. Etc.
En tous ces domaines, les pratiques changent, actuellement, très vite ce pourquoi nous pouvons conclure optimistement.
Bon, lorsque nous disions que c’est par l’usage généralisé des mots désactivés que la chute inexorable du capital pouvait se faire le plus rapidement – nous n’étions pas crus….
………………désormais ce sont eux qui sont cuits !!!!
…………
……………………………………………****
http://www.canalacademie.com/ida5719-L-oreille-aux-aguets-paralysie-risque-et-evaluation.html
http://www.mondialisation.ca/paralysie-de-lesprit-critique-en-temps-de-crise/5458851
trouvez une réflexion plus complète sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/….sous le titre « Nul n’est nul ». en cliquant sur l’onglet vous trouvez ce livre.
…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
………………………
Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
L'instrumentalisation de l'enfant consiste à s'approprier son enfant, à l'objetiser, parfois à le parentaliser, lui retirant toute faculté de comprendre et de choisir, le détournant de l'autre parent, allant jusqu'à nier ce dernier.
Les courants de pensée économique dans le débat public - Abécédaire Atterré (AA+)
comment l’acte prescriptif trop excessif ne peut qu’outrepasser le respect dû à l’autre
Défaite de la Culture et de la Pensée ? Pas du tout...si les pouvoirs en "arrivent là" c'est bien qu'ils sont foutus....
par le mot unique qui voudrait terroriser tous les autres…et les dissuader de s’exprimer ?