Ce que les médias dominants ne veulent pas que l’on sache sur eux ? (2/4)
Comment vivent les grands médiatiques qui se prétendaient révolutionnaires ? Ce dont nous avons besoin ce sont des zooms dans leurs vies très quotidiennes ainsi que dans leurs pensées les plus intimes. Aller dans les coulisses des médias. Ce qui ramène ce monde, qui bouffe nos vies par son omniprésence, à des sensations très terre à terre. Ainsi, nous saurons, profondément , pourquoi nous ne voulons plus du tout ni de ces médias ni de ces dirigeants.
B -) – Sémiotique
Pour ce second jalon, nous nous inspirons, carrément, de la B.D. de Philippe Squarzoni - "Dol",aux Requins Marteaux, 4éme trimestre 2006, en en extrayant les citations paginées. Tellement la B.D. est bien faite. Et son texte très parlant. Et l’ensemble, si injustement, méconnu…
"D'ailleurs ils en profitent personnellement, individuellement, bénéficiant de rémunérations très coquettes qui les apparentent davantage aux patrons d'entreprise qu'aux ouvriers ou employés. Et naturellement ils évoluent dans un univers où le projet social, économique et philosophique des décideurs va de soi. Ils ne se retournent pas en arrière pour regarder ce qui se passe (p. 77- ibidem)". "Pourtant depuis 40 ans les mêmes hommes politiques occupent le pouvoir. Depuis que je suis gamin, on voit quasiment les mêmes, que ce soit à droite ou à la soi-disant gauche. Les hommes n'ont pas changé, et pourtant leurs idées n'ont plus rien à voir… En 1970, ils étaient tous keynésiens, en France comme aux Usa. Aujourd'hui, ils sont tous férocement pro-capitalistes…Comment est-on passé en 40 ans d'un consensus à l'autre ? (p 86 - ibid.)".
Oui, de l'intérêt du plus grand nombre comment peut-on donc sauter aux uniques intérêts de l'infime minorité des seuls trop riches ? Ce que les médias dominants ne veulent pas que l’on sache sur eux ? COMMENT sont-ils vraiment dans la vie terre à terre. Oui, ceux qui sont devenus les grands patrons des médias d’aujourd’hui. Tels qu’en eux-mêmes. Rien d’eux ne nous restera dans l’ombre…tellement ils font du mal à la planète et à l’Humanité !!! Il faut, tout d’abord, savoir que les médias emploient tant de tâcherons sous-payés mais corvéables à merci. Les plus élevés ne montrent jamais aucune empathie ni aucune pitié pour leurs compagnons d’œuvre. Ils vivent sur leur dos et ne partagent jamais rien avec eux…Ce sont eux qui épaulent démesurément les politiciens corrompus et les financiers dangereux !!! Et que cette enquête désigne.
http://www.planetebd.com/bd/delcourt/dol/-/15414.html
"C'est aussi en adoptant des luttes plutôt portées par les classes moyennes, féminisme, antiracisme, condition des homosexuels (p 96 - ibid.)"…. que leurs impostures s'étalent partout (relayées par les gogos bobos ?)… "Plus on renonce au combat politique et social, tout en voulant se persuader qu'on reste de gauche, et plus on se raccroche à la lutte pour l'avortement ou pour le mariage homosexuel, pour se persuader qu'il reste quand même quelque chose de ce vieux corps de gauche (ibid.)." Ce genre de phrase peut être écrit à l’identique, année après année, depuis déjà 1990. C’est dire !!! Le "conformisme économique se dissimule derrière une panoplie d'audace et de modernisme sur les questions de mœurs (p 96- ibid.)". Tandis que, sur l'essentiel, ils auront reculé immensément partout. "Les accents progressistes servent d'alibis à une réaction générale, alliant la régression économique et le vernis rétro culturel à la trahison idéologique et la transgression sexuelle (p. 97- ibid.)". Oui, l’arnaque vraiment centrale : "On transforme des enjeux politiques en questions morales", ce qui permet de semer, partout, brouillages, confusions et chaos, sur les frontières qui séparent gauche de droite. Ces grands patrons, ex-révolutionnaires (appellations non garanties…) se sont déconnectés du pays, enfermés dans leur vraiment petit monde, tellement ignorants des réalités. Et ce sont, lors, les 99 % qui pâtissent de tant de petitesses et de carences !!!
Oui - ce sont donc eux, ceux-là, qui nous "informent", qui nous font tout savoir sur la réalité du monde. Où siège l'inquiétante anomalie ?
Comment, surtout, se trouver carrément dans leurs têtes ?
Attention, danger !!! Toxiques !!! Prenez toutes vos précautions !!! Ou comment ce que nous allons lire peut fortement secouer…
Pour les médias dits de "gauche", en effet, " l'ordre libéral correspond en quelque sorte au bon sens (…) pour eux, gauche-droite ce ne sont plus des projets philosophiques fondamentalement opposés, ce sont juste des boutiques partisanes qui ne s'opposent plus mais ne différent que sur le saupoudrage d'un peu plus ou moins de social (p 77- ibid.)." Entrer , brutalement, dans une telle cuisine soulève de dégoût : seuls des ex-humains énucléés de toute humanité peuvent penser cela…L’idée de ne serait-ce que réfléchir au libéralisme ne peut même plus atteindre leurs cerveaux frivoles…"Un projet radical qui mettrait en cause l'économie de marché ne correspond pas du tout à leur vision qui a même tendance à penser que c'est quand la gauche s'attache à ce type de projet qu'elle échoue (p 78- ibid.)". N'est-ce pas l'illustration d'une descente permanente dans le "déni du réel" le plus aveuglé ? Le tout "tendance", tout n'est qu'une mode et nous ne vivrons que dans nos maisons de poupées, âreu arêuuuuu, aurait-il détruit leurs cerveaux ?
Autant d’idées avariées dans la même tête ?..."Il y a cette idée que la gauche est engoncée, et que pour qu'elle ait une chance de garder le pouvoir, il faut qu'elle reste dans la "modernité" libérale. La vision des journalistes dominants est une vision très parisienne, d'état-major, qui décrète qu'il n'y a pas d'alternative au marché et que le marché est plutôt une bonne chose (…) et ils évoluent dans un univers où le projet social, économique et philosophique des décideurs va de soi …Leur référence ce n'est pas du tout l'enquête sociale qui leur permettrait de mesurer les dégâts du libéralisme…Leur référence c'est la lecture des éditoriaux des autres (p 79- ibid.)". Des têtes aussi réduites ne peuvent qu’avoir aucun droit sur la vie des autres… Car, en plus, ces ploucs osent appeler cet enlisement dans la bêtise crasse du nom "d'élite"? Devant une telle chute hors du réel, leur volonté de ne plus jamais savoir, de ne jamais rien savoir du tout, ne peut fonctionner qu'à coups de toujours plus de mauvaises volontés et ne s'étaler qu'en de très mauvaises fois. Le ridicule de leur fragilité mentale, alliée à un manque de fondation existentielle, esquisse une caricature si burlesque du…fanatisme. Scoop : les médias = comble des fanatismes ?
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/comment-lutter-contre-la-167751
Pourquoi cette situation s’éternise ? "Non seulement il y a des marges de manœuvres, mais il y a des alternatives. Simplement,elles n'ont pas été évoquées par les grandes plumes de la presse. Et ces propositions très peu relayées par les médias, n'ont fait l'objet d'aucune négociation, d'aucune discussion (p 76 - Philippe Squarzoni "Dol")". Ils prennent le monde en otage – et jamais un acte démocratique n’existe dans leurs journées ternes… Trop clairement, depuis 1990, il n'y a eu aucun débat démocratique venant d’eux : avec de tels médias nous voyons où et quand nous avons quitté, complètement, la démocratie. Et ils en rajoutent dans l'outrecuidance de donner des leçons. "Comme ces médias sont branchés directement sur la pensée capitaliste, ils ne voient que la surface des choses finalement. Pour les médias l'ordre capitaliste correspond en quelque sorte au bon sens et lorsque le gouvernement entreprend des réformes allant en ce sens, tout cela rentre dans le cadre qu'ils ont accepté depuis des années…Pour eux, la société de marché ne fait absolument plus débat depuis longtemps (p 77- ibid.)". Accepter pour leur déchéance c’est une chose – l’imposer, sans débat, à tout le monde en est une autre…d’autant que…"De temps en temps il faut qu'ils feignent une certaine opposition…"…et, en plus, tout est joué, feint – jamais de sincérité ni d’honnêteté. Tout est truqué et fait pour l’être. Ils n’ont pas qu’accepté le système – ils le défendent comme jamais ils avaient défendu quoi que ce soit. Nous sommes donc plus qu’en droit de refuser de tels parcours. Et de démissionner qui se l’est permis !!!
Alors…"Dans l'état où se trouve le débat politique comment s'étonner qu'on préfère le simulacre à l'authentique, les plumes du costume de clown, le télévisuel et l'immense bêtise à l'esprit adulte ? (p 267- ibid.)." Nous nous étonnions tant mais pourquoi toujours ces adultes se contraignent à n’être que plus gamins, sans cesse et en tout…ils ne se contraignent pas : ils le sont. Retirer tout outil médiatique à de tels personnages sera donc, en plus, leur rendre service…. « Dans n'importe quel autre type de contrat, cette manipulation frauduleuse aurait valu révocation (p 270- ibid.)." Mais pas de révocation du si peu social dispositif politique-culture-média, qui fonctionne d'une façon si plouc (le diktat de rire de tout) et d'une inexcusable stupidité (jamais dire une parole sensée). Ce qui est essentiel, primordial, central, n'appartient plus à la réflexion ; uniquement, le superficiel, le farfelu, le frivole, l'étourdi, parviennent à toucher ces cerveaux irrémédiablement médusés et immobilisés dans un âge mental de 16 ans…"Une reconversion menée par des anticonformistes bourgeois, qui n'ont pas l'impression d'avoir changé de camp, mais d'être "modernes", puisque, animés par des valeurs D'AVANT 1789, ils ont le regard tourné vers les 2010 (p 97- ibid.)." Le renoncement farfelu aux luttes sociales et économiques pour le domaine déconnecté et narcissique des questions de société, brouille l'authenticité de l'appellation "gauches" et même (nous sommes en train de le comprendre ) "d'extrêmes gauches". Dans la balance, audace sur les questions de mœurs contre très réactionnaires et encore plus rétrogrades sur les questions économiques, le curseur établit bien que, si vous ne vouliez pas la très rapide abolition du capitalisme, vous ne pourrez plus vous prétendre de "gauche"…Ni aujourd'hui ni demain ! Ils sont donc gravement atteints…
D’où parlent-ils ? Nous repérons, ici, ces insurgés contre le réel, ces barricadiers s'opposant à tout fait argumenté, ces émeutiers contre toute vérité : ce sont bien eux les fauteurs de troubles (qui surgissent lorsque tout est si trouble). La volonté de ne pas savoir constitue la vraie des "ignorances" : dédaigner, ne pas regarder, faire semblant de ne pas s'apercevoir, négliger et mépriser, être souillon et brouillon, forment socle de la pire "ignorance". La plus pernicieuse et toxique puisque le malheureux qui en est contaminé croit tout savoir. Et du haut de son aliénation "élitaire" juge et condamne tout le monde. Sans, en réalité, ne jamais rien savoir, ce qui ôte tout fondement à son jugement et le dévoile comme hystérie échevelée d'un effondré existentiel. La pire des "ignorances" se montre comme cette volonté de ne pas savoir, que pratiquent, à fond et en grand, la majorité des dirigeants (dirigeants c'est en tous domaines puisque politiques c'est gouvernants : capté?). Que toutes leurs années d’exactions si sournoises leur retombent désormais dessus.
Destruction de leur espace psychique : leur peu d'exigences envers eux-mêmes met en grand danger la survie de l'Humanité.
Ces hyper laxistes ? Mais qu’envers eux-mêmes…Notre périple nous centre, ici, sur un constat d'effroyable médiocrité. Les "élites" c'est très minables et interminables : cela flirte avec tous les sordides. Vie intellectuelle déplorable, débats bâclés, déficit global d'entretiens, pertes de rigueur scientifique dans les non-choix de société, chutes d'exigences morales, affectives et spirituelles…etc, plus le versus psychiatrique de l'usage des refus massifs de conversations respectées, les mots rétrécis à des marqueurs machinaux d'appartenance, qui supposent la présence d'un être ubiquiste et omniscient (…un mot, une tournure et vous sauriez tout de l'autre, soit "idéaliste, utopiste, pas réaliste", alors qu'une véritable analyse nous a démontré que l'unilatéralisme de ces attributions était, presque toujours, non fondé et définissait, plutôt l'esprit qui ose fonctionner ainsi!) : un ensemble d'effondrements, en série, qui peuvent prendre sens à l'aide d’un petit exemple.
Julia Kristeva, dans son travail de psychanalyse a relevé ceci. " La destruction de l'espace psychique est un des dangers à venir, qui met en jeu des questions d'éducation, de culture et de politique. Une des conséquences est la difficulté à lire, à écrire, deux aptitudes très dépendantes de l'espace psychique (…) Je vous surprendrais peut-être, mais j'ai sur le divan des personnes qui travaillent dans les médias, maison d'édition, chaînes de télévision, et qui me disent qu'elles ne peuvent plus lire ; elles commencent, deux minutes, une page, et elles ne savent pas ce qu'elles ont lu, parce que l'espace psychique ne s'y recueillent plus, il n'est pas assez serein et solide pour assimiler tout cela et le restituer" ( p. 209, Le livre des savoirs, conversations avec …de Constantin Von Barloewen).
Ce sont là ces personnages qui prétendent donc nous « informer » et nous « donner des leçons sur toute choses »…comme, par exemple, « comment » voter puis vivoter ensuite !!! Ces personnes qui peuvent être si arrogantes se dévoilent, en réalité, en pleine régression vers le plein handicap identifiable […déréalisation et asocialité], ou du moins, l'amoindrissement de leurs facultés intellectuelles. L'hiatus est qu'elles travaillent dans la culture, l'information, la diffusion et la communication, où elles osent censurer, frivolement, nombres d’humains qui les dépassent de partout en talents. Ils s'autorisent à priver la collectivité de ces esprits "en technicités de pointe" (due à un complet épanouissement d’une vie psychique, elle, sans carences) - de celles qui ne coûtent rien à la planète.
Et le pourquoi de cette absence de vie intérieure ? : "(…) cela signifie, également, qu'il n'y a pas d'"autre", il n'y a pas de lien, lien d'amour et lien social, pour assurer cet espace psychique. Toujours est-il que (…) notre civilisation est en train de se fissurer en raison de cette mise en difficulté, voire de cette destruction de l'espace psychique !". Le fait que les autres n’aient aucune place dans leur vie s’ajoute comme preuve que leurs narcissismes vénéneux ont pris toute la place disponible. Nuls d’eux ne pensent aux autres, ils ne sont sur Terre que pour jouer leur pièce à un personnage et monologue perpétuel !!! Nous voici donc tellement da,ns leurs têtes que nous ne parvenons plus à comprendre comment de tels personnages si toxiques pour la société entière ont pu être tolérés !!! Ils ont pris la place d’autres : ceci éclate comme une certitude !!!
Où se trouvait donc l'inquiétante anomalie ?
……………………………………….Dans ce qui va se retourner contre eux ?
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Ce texte est extrait de l’essai que l’on peut lire et télécharger gratuitement sur le site http://www.freethewords.org/ au titre de "L'anticommunication comment ça fonctionne ?" . Cliquer sur l’onglet 4 et vous avez le livre.
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Mariette Darrigrand est sémiologue, et sa spécialité est l'analyse du discours médiatique.