Qu’est-ce qui va apprivoiser l’humain ? (3)
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Après deux articles nous savons que la sauvegarde de l’humain (ce lien fort sensibilité-intelligence) ne pourra se faire sans un choix d’apprivoisement. Tant d’entités nous dépassent dans l’univers qui nous englobe tout entier – qu’afin de nous intégrer ou réintégrer dans cet immense règne du vivant, il nous faut recommencer par le tout début. Apprendre à se sentir faire partie de la Nature, de la Terre, de l’univers comme de toutes les espèces vivantes. Un apprivoisement choisi demeure la voie la plus amicale et pacifique afin d’ obtenir ce retour dans l’immense collectif de l’universalité. Un peu comme si nous étions des étrangers ou des immigrés qui doivent faire les efforts d’assimilations dans un monde en très grande partie inconnu…
Après les choix d’apprivoisements par les émotions, les neurones-miroirs, le don merveilleux de « simulation » que possède le cerveau-magicien – nous allons visiter le choix d’apprivoisement par la Nature, ses conséquences, ses avantages et ses imites s’il y en a !!!
Commençons par nous situer très approximativement. Ressentons qu’il peut être possible que la nature a besoin de l’Homme, tout comme celui-ci a besoin d’elle pour vivre. Mais n’oublions plus que la Nature reste maitresse du jeu et que, si nous ne l’écoutons pas, elle pourrait se passer définitivement de nous. Juste en se grattant de catastrophes…Or la Nature nous reste très bénéfique, en plus de nous être nécessaire. D’où le choix d’apprivoisement…
Qui, peut-être irait dans les deux sens ?
En effet, nous sommes, pour beaucoup d’entre nous, complètement séparés de la nature. Nous tentons de nous en rapprocher en fréquentant les rayons bios des supermarchés. Le week-end, nous rejoignons parfois un coin de campagne – « en voiture le plus souvent », souligne non sans ironie le biologiste Rupert Sheldrake. Pour lui, la séparation remonte à Descartes, pour qui l’esprit était l’apanage de l’homme, de Dieu et des anges, tandis que la nature, les animaux, le corps humain, étaient ravalés au rang de matière sans âme. Aujourd’hui, ce n’est plus notre nature, dite divine, qui justifie notre complexe de supériorité sur le reste du monde vivant, et notre utilisation abusive des ressources de la terre : c’est la science supposée omnisciente et invincible. Ou, à tout le moins, une vision matérialiste très fantasmée (et donc la contradiction siège en plein de notre inadéquation au réel !) qui nous parle d’un monde comme objectif que des chercheurs tout-puissants, surhommes au-dessus des passions humaines, observent au microscope et autopsient au scalpel. Et pourtant, voilà que la science elle-même, acculée à parler vrai, est en train de démolir cette conception : nous ne saurions nous disjoindre de ce que nous observons. D’où dangers extrêmes du tout- abstrait (voir, par exemple le monde de la finance totalement coupé de son réel) lorsque l’on « croit » s’abstraire des conséquences de ses propres décisions…dans ce cas, s’abstraire ou s’extraire = fuir complètement le réel. Troubles graves dont sont trop sujets les prétendus « réalistes », les pragmatiques en toc, les pseudos « gestionnaires du social », les prétendus comptables du rationnel, etc. Gaffe à eux !!! Ils ont dépassé tout ce qui est connu…en irresponsabilités !!!
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Tant de témoignages et de découvertes nous incitent donc, aujourd’hui, à repenser notre rapport au vivant, à nous inclure de nouveau dans ce vaste règne. Nous avons beaucoup à partager avec les non-humains. « Le cerveau émotionnel des animaux est très proche du nôtre », nous apprend Temple Grandin. Cette autiste qui pense en images et non en langage a développé sa compréhension des animaux en se mettant physiquement et mentalement à leur place. Lorsqu’elle était adolescente, souffrant de terribles problèmes de communication, elle a été rejetée par les humains. Ce sont les chevaux, mais aussi les vaches, qui lui ont permis de dépasser ce handicap. Se rapprocher d’eux lui a permis de prendre contact avec sa nature humaine, puis avec les autres êtres humains. « Plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien », disait Pierre Desproges. Pour Temple Grandin, ce fut le contraire. Toutefois, elle ne parle pas de communication, au contraire de, Laila del Monte communicatrice animale qui affirme qu’un véritable échange en images est possible entre l’être humain et l’animal. Fermiers et simples propriétaires peuvent souvent témoigner de phénomènes de télépathie entre eux et l’animal.
https://youtu.be/EJTFx1AdG50
Laila del Monte
Le cas des plantes est encore plus troublant. Ces organismes silencieux dialoguent parfois selon des modalités mal connues. Entre eux et nous, il se produirait un échange énergétique d’une grande richesse, qui expliquerait le bien-être que nous ressentons lors de nos promenades en forêt. Selon le chercheur canadien Pier Rubesa, qui étudie ces échanges, « les recherches scientifiques pourraient nous permettre de reprendre conscience du lien qui nous unit à la nature ».
Un lien largement exploré par les chamanes amazoniens, qui ont avec les plantes une relation d’élève à maître à et apprennent d’elles, au cours de voyages dans d’invisibles dimensions, le secret de préparations et de remèdes d’une grande complexité. En juillet dernier, une déclaration signée par plusieurs scientifiques a concédé au règne animal une part de conscience. Et si l’ensemble du monde vivant était conscient ? Et si, comme le suggère Sheldrake, tout organisme était modelé de l’extérieur par un champ morphogénétique invisible qui l’entourerait et contiendrait le plan de sa forme finale ? Et si les habitudes de comportement social étaient régulées par d’autres champs, auxquels tous les membres de l’espèce contribueraient par résonance ? Ces champs les relieraient les uns aux autres de manière instantanée, quelle que soit la distance.
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Dans le modèle de Sheldrake, des champs peuvent également se créer entre des espèces différentes, un chien et son maître, par exemple. Sans le savoir, nous serions pris dans un réseau, une multitude de fils invisibles, semblables à ces fins tissages de toiles d’araignées superposées les unes aux autres qu’on trouve dans les recoins humides. Quelle que soit la théorie qui a notre préférence - bien se rappeler que des concepts erronés sur nous-mêmes et notre rapport au monde nous ont éloignés de la nature. Y retrouver notre juste place passe par la sensualité de l’expérience.
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Oui oui, oui de chez oui, la Nature nous est bénéfique, en plus de nous être nécessaire. Rappelons que l’Homme est apparu bien longtemps après les premiers signes de vie sur terre. En quatre milliards d’années, la nature a imaginé et façonné une biodiversité dont la complexité est devenue extrême,si loin d’être comprise par la science et l’Homme qui se croit (parfois) supérieur à…l’univers entier (au lieu de commencer par devenir, parfois, supérieur à lui-même !!!).
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Et lorsque nous avons perdu tout contact avec la Nature se développe en nous un “complexe” maladif très difficilement soignable. Si ce n’est une preuve flagrante que les dirigeants actuels ont pris une route sans aucune signification ni sans aucune issue. Et sans issue autre qu’un immense suicide sociétal.
Voyons de près !!!
Catherine Aimelet-Périssol, psychothérapeute cognitiviste explique dans ses livres que l’Homme a besoin de cinq facteurs indispensables à son bien-être : le temps, le silence, l’espace, la pureté et la beauté. Sans ces nécessités qui le caractérisent, le stress monte et la fatigue arrive. N’avez-vous jamais eu cette sensation de saturation en étant enfermé trop longtemps ? Le contact avec la campagne, la montagne, la mer ou la forêt nous apporte la sérénité qu’il manque à la ville. Cette liaison amène un bien-être, la sérénité intérieure.
En outre, sans la Nature nos facultés d’apprentissages battent donc de l’aile !!!
http://www.docsciences.fr/Le-tissu-vivant-de-la-planete
...le « tissu » du vivant nous inclut c’est nous qui l’excluons.
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Il devrait rester évident que la Nature directement accessible nous offre, gratuitement, un contact privilégié. Que l’univers trop lointain ne peut tout simplement pas nous apporter. L’image peut être un glaciation de la vie. La Nature nous parle à la peau, à la respiration, aux odeurs, aux goûts et à tout le corps. Ce contact toujours charnel nous purifie !!!
S’y ajoute la certitude sensuelle de n’y être jamais seule, jamais seul. Lorsque tout bruisse et bruit, ébruite et caresse la peau…il y demeure un dialogue infini où nous avons tant encore à ressentir.
S’y prolonge le grand équilibre mental qui surgit des visions des immensités. Nous y respirons et inspirons du gigantesque. Nos corps absorbent, par leurs sens, de l’infini et de l’éternité. Savoir faire courir ses regards sur les lointains, et revenir au proche, contribue à muscler les yeux. Et à éviter ou reculer les risques oui de loucher durement ( …strabismes convergents par excès d’usage des écrans)…
Enfin, le caractère et la personnalité s’y allègent, se débarrassent des encombrants, se libèrent des fardeaux inutiles, ciblent enfin l’essentiel : oublier son ego devenu obstacle à l’épanouissement complet. L’ego devenu moteur à tatônnement, à s’auto-recroqueviller, s’auto-rétrécir, s’auto-replier sur soit ne plus respirer du grand air, de l’air du LARGE, oui de l’air LIBRE. Ce pourquoi nous nous privons d’une vie entièrement émancipé des charges non nécessaires. Seulement, dans la Nature gigantesque nous atteignons les ampleurs d’inspirs et d’expirs qui nous nettoient de tous les nœuds durcis dans le corps par l’excès de soucis et de micro-souffrances par milliards que nous inflige cette société complètement ÉGARÉE. Oui la Nature reste une de nos plus fortes STABILITÉS intérieures. Songer à toutes les postures d’allègements qu’elle nous suggère et incite.
Encore, la source de créativités que la Nature contient à profusion. Savoir y contempler son temple (cum-temple) peut transporter vers des dimensions incroyables… ampleurs visuelles, rencontres des cinq sens dans ces amplitudes, corps qui vit son meilleur yoga (détente maximale dans un corps toujours très tendu). Le corps, jusqu’à ses moindres fibres, articulations, muscles, ganglions, organes, etc…sait, alors, comment rester totalement tendu mais… paisiblement, sans effort. La Nature formant l’écrin de ces dépassements des potentiels. Le sommet de l’expérience toujours gratuite demeurant de « devenir un morceau du paysage »…soit vibrer exactement comme la nature, se sentir végétal ralenti, minéral encore plus ralenti, tout en tressautant d’animal animé dans divers lieux d’un corps ne désirant rien posséder, rien arrêter, rien contrôler, rien endiguer, rien bloquer, rien vivre A PART.
Se délestant d’un ego vampirique qui dévore tous les potentiels sauf un seul toujours le même. Nous accédons aux multi-propriétés (celles de la réalité, toutes ses caractéristiques ) et nous ressentons que de participer à tout l’univers n’est pas possible lorsque l’on désire, obsessionnellement, possèder. Soit tout refermer. Nous parvenons aux multi-identités toutes étouffées par l’inefficace lubie de vouloir « avoir » « une » identité. A enfermer dans un coffre faible ? Comme si l’identité n’était pas des flux permanents, des processus incessants, des transformations continues – et tout le contraire d’une satue inerte et sans vie que serait cet avoir-objet une identité…qui ne SE VIT pas…etc.
Enfin – nous n’aborderons pas ce thème, ici, puisque qui l’a expérimenté en est entièrement convaincu et qu’il devient, ici, inutile de tenter de le reconvaincre – toutes les expérience transcendantes vécues dans la Nature. La Nature nous sort de nous-mêmes et nous fait accéder à des sites mentaux, émotionnels, existentiels, etc. inconnus de nos existences quotidiennes.
Voler comme sur le dos d’un aigle – comment nous pouvons nous envoler
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De retour, dans nos villes nous ramenons des résistances à toutes les routines, des protections contre des automatismes de pensées, des cures permanentes à la curiosité (ce qui procure la bonne cure que le… curieux). Sans omettre du doigté, les intuitions qui fulgurent, les instincts perspicaces, l’art aimable qui se fait aimer à être aimable mais tel une danse de spontanéités, etc.
1° Plus facile de reproduire un comportement que l’on reçoit
La preuve pratique de l’apprivoisement. En effet, la symétrie des attentions porte en elle l’idée suivante : il est plus facile de reproduire un comportement que l’on reçoit. Cette réalité impose de faire de l’exemplarité managériale l’un des préceptes de ce type de projet. Et comme personne n’est à l’abri d’une erreur, il devient nécessaire d’accepter d’être confronté par les siens. C’est peut-être dans cette dernière acception que la symétrie des attentions est la plus exigeante pour les dirigeants.
Formulée comme telle, l’idée de la symétrie des attentions est apparue en 2007 dans l’ouvrage cosigné par Charles Ditandy et Benoît Meyronin, Du management au marketing des services. Cette idée avait été inspirée par deux hôteliers, deux entrepreneurs ayant créé la marque Suitehôtel (aujourd’hui SuiteNovotel), Olivier Devys et Gwenaël Le Houérou. Elle faisait écho à des travaux de recherche bien connus en marketing des services. Depuis, le succès planétaire de l’ouvrage de Vineet Nayar (People First, Customers Second, 2010) lui a donné un rayonnement fort dans le monde anglo-saxon.
Ce passage du singulier à l’universel repose chez Hume sur la question de la délicatesse, c'est-à-dire, une forme de novicia perpétuelle qui situe la candeur au principe de la connaissance.
Conclusion d’étape
Peut-être parait-il ce point ultime de la vie…mais ce ne serait qu’un apparence – ce n’est toujours pas une preuve vérifiée et admise tous les jours –
….le refus de s’apprivoiser sépare l’homme de ce dont il n’est pas séparé…
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
« Il n'y a pas d'un côté l'homme, et de l'autre côté la nature. L'homme fait intégralement partie de la nature. Nous faisons partie d'un tout, et nous devons apprendre à coexister avec la diversité du vivant. En 30 ans, nous avons perdu près de 30% de tout ce qui vit sur Terre. Il est urgent de réagir » Yann Arthus-Bertrand. Dans cette première émission de la série "Vu du Ciel", Yann Arthus-Bertrand, qui a depuis longtemps observé et photographié la Terre vue du ciel, fait un état des lieux de la biodiversité, c'est à dire du tissu vivant qui couvre notre planète, du plus petit au plus grand. Il nous montre que sans céder à la panique, il est urgent de réagir pour faire face aux agressions parfois irrémédiables que nous lui faisons subir. Il est important de comprendre qu'il n'y a pas d'un côté l'homme et de l'autre la nature, mais que tout est lié. L'homme est au centre de la biodiversité, et il doit en être le gardien.
vivre AVEC c'est ne plus comprendre comment l'on peut vivre...contre.
D'où vient cette vie qui nous entoure et à laquelle nous appartenons ? Sommes-nous vraiment des poussières d'étoiles qui ne font que détruire l’univers ?