Les propriétés inappropriées ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Les propriétés inappropriées ?

Et il est important que la propriété soit appropriée sinon comment s’approprier ? La notion de propriété fait donc partie de la réalité complète, comme les propriétés et caractéristiques de la matière l’attestent, mais ne contient pas la réalité entière. C’est l’inverse.La phagocytose bourgeoise n’est, replacée dans ce contexte, qu’un sous-ensemble historique d’une réalité tellement plus vaste qu’elle et ses minces présupposés idéologiques. Et c’est ainsi qu’elle doit être traitée. Méticuleusement, assécher la plaie sociale.

http://www.imagiter.fr/article-la-malpropriete-108671017.html

http://www.imagiter.fr/article-les-deux-proprietes-2-66068822.html

Eh non ! rien de la réalité ni scientifique ni terre à terre ne peut entériner certaines notions de propriétés abusive. L’univers précède toute propriété possessive et ne montre, lui- même, strictement aucun sens de propriété. Sur Terre même, toutes les civilisations n’en ont pas fait leur centralité sociale. Loin de là. C’est donc bien un concept local, partiel, relativisable, non universel et, qui plus est, se situe dans un temps historique précis, avec un début donc une fin.

C’est bien un concept qu’il faut, pour la santé sociale, revisiter. Nous avons écrit, déjà, trois articles en ce sens : « La malpropriété » (comme la malbouffe) celle qui ne crée que des nuisances, et « Les deux propriétés » (1) et (2) sur la base desquelles une puissante évolution s’annonce réalisable.

Ce 4ème article entrouvre l’ensemble des solutions adaptables immédiatement :

Il ne s'agit plus de l'expression malhabile de la "propriété c'est le vol" qui mérite tant de mises en contextes que la phrase en est devenue inaudible. Mais bien des usages antisociaux de ces malpropriétés. De leurs utilisations très nocives et contraires à l'intérêt général. Le post "Comment tondre sa pelouse devient une compulsion maniaque ?" a abordé le versant militariste, impérial, hyper égoïste et infiniment dommageable de cette propriété. La Nature n’entre pas chez elle. Elle doit rester à la porte, comme toute la planète d’ailleurs. L’entrée leur est…interdite. Non mais des fois…Cette propriété fanatique ( c’est chez moi et je fais ce que je veux !) empêche, ainsi, la pollinisation, donc notre alimentation et tout le rééquilibrage climatique par la Terre entière qui a besoin de toute la Nature pour cela. Et non d’enclos barricadés où la Nature est interdite et doit rester « dehors ». Et pourquoi ? Oui pour tondre sans cesse « sa » pelouse et bien au-dessous de 12 à 17 cm. Ce qui représente bien,là, un acte de délinquance par la propriété. Qui porte atteinte à notre survie même…

Ainsi, aucune propriété n’atteint sa légitimité face à la Nature et à la Vie. En effet, pour la Raison, la propriété humaine ne peut exister. Toutes les terres appartiennent à la Terre et on ne voit aucun contrat de vente avec elle. Nulle part et jamais. Pas un. De plus, elle offre, généreusement et abondamment toutes choses gratuitement. Difficile d'acheter ce qui est gratuit. La propriété humaine est donc juste tolérée comme un travers psychologique désagréable de l'Humanité. D'une valeur reconnue très inférieure aux « biens communs ».

http://www.imagiter.fr/article-collectif-individuel-95816550.html

En outre, toutes les tentatives pour fonder le « concept » de propriété ont échoué. Jusqu’à la gesticulation de Max Stirner osant « que la propriété existe bien parce que l’on « a » mal au ventre » - Ce qui sonne vraiment faux : on ne l’a pas ce mal, comme une possession perpétuelle. Non, l’on ressent ce temporaire mal de ventre qui n’est pas une propriété caractéristique de possession puisqu’il disparaît. Ce mal se glisse hors du corps. Il appartient, ainsi, à un ensemble bien plus vaste que lui : la digestion, la gestion des gestes digestes. A moins que le mesquin Stirner voulait dire par là que la propriété c’est ce qui…disparait ? La propriété lucrative, de convoitises et de concupiscences oui. Elle va disparaître.

Autre dérive qui déconsidère tant la notion de propriétaire : la propriété c’est ce qui s’approprie ce qui est gratuit et appartient à tout le monde, et se permet, ensuite, de le vendre « comme si’ » c’était à soi. En somme, pire que le vol que cette propriété inappropriée !

Encore, et ce dans une nudité indéfendable, la propriété occidentale se présente comme la négation brutale et barbare de l'autre. PROPRE est la propriété…ce qui implique que l'Autre soit le contraire de propre – sale! crasseux! crotté! maculé! Et que la propriété se montre comme "ce qui a été nettoyé de la crasse que serait autrui"…Immaculée oui mais déshabitée, désertée, abandonnée, rendue inféconde…On voit bien que cette perversion sociale ne soit pas défendable à haute voix. Qui oserait "défendre" que la propriété n'existe que lorsqu'elle se montre entièrement débarrassée d'autrui ? Voici qui semble si insoutenable (unsunstainable!) et si injustifiable. Que les autres y représentent la salissure qui noircit la blancheur de la si lavée propre propriété…Comment défendre cette trop nudité violence ? La propriété extrême occidentale appartient aux secrets honteux. Et, effectivement, à parcourir des documents de toutes sortes (anthropologiques, comptables, culturels, politiques etc) – nous ne la voyons basée, cette propriété, que sur des incohérences, des confusions ou des chaos intellectuels – la propriété occidentale "n'admet" pas que d'autres puissent disposer de cette même "propriété" "en propre"…Propriété occidentale = propriété trop exclusive et excluante ? Trop unilatérale et abusivement dissymétrique ? Exactement comme l'occident s'est attribué illégalement le droit de nommer autrui - ici, il nomme "sa" propriété ce qui est aux autres, en interdisant au 3/4 de l'Humanité (dits aussi, frauduleusement, Tiers monde !) d'avoir la moindre propriété à eux…A priori, TOUT appartient à l’Occident…c'est là du délire mégalomaniaque, avec un sacrée dose de paranoïa, non ?

Comment, alors, croire au sérieux, à la sagesse et à la fondation juridique réelle d'une telle définition si abusive de la propriété …son unilatéralité, déjà, la dessert atrocement…c'est de l'anti-universalisme, le refus caractériel de la science ou de la justice…oser que soi seul a le "droit" (!) à la propriété et personne d'autre -

Économiquement - cela donnent, d‘ailleurs, l’exploitation par le travail spolié, le chantage illégal à l’emploi, le crédit usuraire, les dividendes illégitimes, la pauvreté injuste, le chômage et le parasitisme des riches, les seuls assistés permanents de la société, etc. Tout ceci représente les malsaines dérives d’une propriété qui a perdu tout son auto-contrôle. De quoi devenir convaincu que nous devons reprendre toutes les choses en main.

Et cela le peut par le retour à une co-propriété d’usage (qui ne peut générer aucun revenu)…et à l’abolition complète de la propriété …lucrative. Donc le retour à une propriété appropriée ! Et non sa suppression, de la propriété, comme disent les fanatiques diffamateurs de droite.

Le travail crée seul la valeur. Or, sur les 2 000 milliards d’€ de P.I.B. - 35 %, soit 700 milliards d’€, sont, actuellement, monopolisés par les parasites capitalistes. Ils n’en réinvestissent que 300 milliards d’€.

Selon Bernard Friot, il peut être fait un usage radicalement différent des 2 000 milliards d’€ du P.I.B.. P.I.B. qui est la somme de toutes les valeurs ajoutées, soit le travail collectif entier. Ce pourquoi le P.I.B. appartient bien plus au travail qu’au capital.

Voyons le projet de Bernard Friot sur le partage de la valeur collective :

60 % du P.I.B pour LE SALAIRE A VIE DE (18 ans à la fin de vie avec 4 niveaux de qualifications permettant des salaires de 1500 à 6000 €) - soit un total de 1 250 milliards d’€.

15 % en Investissements, soit de l’autofinancement afin de conserver les outils de travail. Les 300 milliards d’€ actuels devant, alors, se doubler en 600 milliards d’€.

15 % de cotisations économiques.

10 % pour les gratuités (logement, transport, culture qui s’ajoutent à éducation et santé)

Le salaire à vie serait découplé de l’emploi – le marché du travail n’existant plus – plus aucun chantage au travail ne pourra exister. Tout comme il y aurait déconnexion du revenu et de l’emploi. Le but serait d’achever la citoyenneté. En :

*** devenant les co-.propiétaires d’usage de toutes les entreprises par les salarié(e)s. Et les ayant-droits et partenaires, pour les très grands organismes etc…

*** vivant le droit de délibérer aux caisses de gratuité, par exemple, de discuter et de choisir les investissements, les productions, les conditions de travail, etc. comme d’élire la hiérarchie.

Il y aurait diverses abolitions : plus de dividendes, plus de parts sociales, plus de valeurs d’échanges, plus de crédits ( qui sont la trace de la prédation capitaliste qui spolie les revenus du travail, et ensuite, le prête cet argent spolié à des intérêts à taux très excessifs) – la salaire à vie a bien,là, remplacé crédits et dividendes, etc.

La fin de la propriété…lucrative permet, en effet, toutes ces transformations Sociales.

Soit le changement de l’utilisation de la valeur d’usage. Par la maitrise complète de la valeur économique. Évidemment, tout ceci est trop rapidement résumé – nous y reviendrons donc. L’objectif, ici, étant de prouver à quel point

L’abusive propriété occidentale repose sur un fonds identifié d'un manque total de sérieux. Et est bien une propriété inappropriée.

Et que…

Les propriétés de la matière doivent être protégées et défendues des excès irrationnels de la propriété occidentale…

…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

(à suivre)

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et"L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L’ÉCONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Les propriétés inappropriées ?

soyons co-propiétaires d’usage – c’est-à dire la propriété lucrative a bien été abolie.

Les embryons humains ne peuvent pas être réduits à des possessions”, c’est l’avis rendu le 28 aout 2015 par la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg.

On finalise l'analyse des externalités comme défaillances de marché en s'intéressant à la notion de droits de propriété. Une externalité nait d'une définition inappropriée des droits de propriété.

Voici une propriété importante sur le produit de fonctions et la parité. Ceci est une caractéristique profonde de la réalité. Sa propriété qui englobe toutes les possessions possibles qui n’en sont que des sous-sous-systèmes dépendants. Sans la matière et la réalité aucune appropriation n’est possible. La matière, elle, se passe très bien de ces propriétés-possessions fantasmatiques.

selon Proud’hon

la propriété c’est ce qui s’approprie ce qui est gratuit,et appartient à tout le monde, et se permet de le vendre « comme si’ » c’était à soi.

Publié dans sociéte

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article