Toutes les agitations de faux projets pour ne pas avoir de réels projets (2) ?
Il fut un temps où les prétendues élites s’horripilaient que la lourdeur du peuple barrait la voie au progrès – aujourd’hui c’est tout l’inverse. Ce sont eux les pesants et le peuple le progrès. Plus grave même, l’obstination butée des dirigeants à ne rien comprendre barre la route aux urgentes avancées collectives. Ces progrès sont : 1) - de protéger, avant toute chose, la Nature et la vie. 2) - de retrouver une société qui vive en Société, avec une nouvelle Constitution, l’annulation de tous les traités commerciaux d’ententes préalables illicites, l’établissement des «biens communs» et du revenu universel d’existence, la fin de l’aberration d’une civilisation enfantine de soi-disant profits qui « coûtent », en fait, infiniment trop chers. Ces prétendus profits ont un coût nettement supérieurs à leurs montants affichés. Seulement, c’est que de 1 % à 10 % de la population, selon les pays (mais la situation tend à s’homogénéiser vers le pire !), se monopolisent, illégalement, ces plus-values collectives. Et sont donc juste un injuste « coût » pour plus de 90 % de la population - sûrement pas des « profits », pour elle. 3) - le retour impératif du respect dû aux générations futures : l’heure des bilans est arrivée. Le coût commun que représentent les dirigeants, tous plus détraqués les uns que les autres, parait incommensurable. Pour le respect dû aux enfants – il nous faut donc changer, radicalement, de STYLE DE VIE. Même les arriérées classes moyennes, qui refusent tout progrès collectifs, doivent bien admettre que les dirigeants actuels n’ont AUCUN RESPECT pour les enfants. Les guerres menées, toutes plus injustifiables les unes que les autres, n’ont pour principales victimes que les…enfants. Et les femmes, dégâts collatéralisés.
En (1) nous avions vérifié le processus tout historique du concept de « projet » ainsi que le fait qu’il existe nombre de civilisations sans projets (dont la gréco-romaine). Nous avons, aussi, vécu la dénaturation du concept et son aliénation par les dirigeants. Ceci fonctionne ainsi : comme processus d’exclusions par abus de contenus culturels imposés et de violences symboliques extrêmes. Alors que le projet n’est plus une référence explicite à du « sérieux » et du fiable – les dirigeants utilisent le concept ainsi. Entendons-les : si nous n’avons pas de projets nous sommes inconsistants, sans existences complètes comme sans futurs envisageables. Ces brutales expropriations de nos vies appartient bien au terrorisme intellectuel de base : ne pas faire, ne pas oser, ne pas vouloir. Dissuader d’aller voir les textes fondateurs, de tout lire, de s’approprier tous les domaines intellectuels, de s’interroger sur tout, d’aller vérifier, de penser par soi-même, de savoir tout comprendre et tout ressentir - et de trouver la position fondée qui accuse ces dirigeants de réelles impostures (allant jusqu’à la trahison) et d’illégitimités profondes. Sans la moindre proposition, nous n’aurions plus aucun choix, osent-ils. Or, ces pseudos choix sont, dès le départ, déguisés de telles façons que nous n’en ayons aucun de choix. Il y a une despotique- attitude.
Celle du « projet Rolex » qui se comprend ainsi : qui exploite les autres et vit en parasite sur leur dos – ne peut exhiber que de l’inutile. On peut vivre (et mieux) sans Rolex. Pas sans projets communs. L’imposture des sommets prend, alors, les traits d’un enfant à vie au pouvoir (à 50 ans cela devient pesant, non ?) qui ne connaît QUE les objets. Pas le moindre gramme de « l’être » humain. Donc aucun concept ou aucun sentiment ne peut entrer dans son vide cerveau. Alors la préoccupation des autres et, surtout, des enfants et de leur avenir – n’en parlons pas : hors des aptitudes. Il ne « sait » faire de l’inutilité que le stigmate dévalorisant d’une appartenance falsifiée. Pendant que, histrion agité devant des médias mercenaires, il n’a plus rien à dire ni à partager avec personne.
Pour ces cerveaux aliénés le projet n’est qu’un gadget d’amusement – une instrumentalisation de l’exclusion – et jamais rien d’adulte. Soit de FÉDÉRATEUR, d’unificateur, d’intégrateur, de solidarisant, de cumulatif, oui de social – infiniment sérieux. Qui peut permettre, par exemple, que chacun-e puisse être pris-e en compte pour ses besoins réels. Et non pour des faux besoins (si nuisibles à la planète) que l’on nous impose de force (ce qui annule toute légalité dans de tels agissements complotés).
Dans cette partie (2) ce sont toutes les défigurations du concept de projet par les sommets devenus, définitivement ( ?) , ENNEMIS DE LA SOCIÉTÉ, dont nous nous préoccupons !!!
Les bienfaits, autant pour les liens sociaux que pour les relations interindividuelles du « faire ensemble » et du construire en commun devraient, pourtant, sauter aux yeux :
1 - « Complexe, style de vie et révélation du passé-dépassant comme avenir à créer font une seule et même réalité : c’est le projet comme vie orientée, comme affirmation de l’homme par l’action, et c’est en même temps cette brume d’irrationalité non localisable qui se reflète du futur dans nos souvenirs d’enfance et de notre enfance dans nos choix raisonnables d’hommes mûrs (p. 151 – Jean-Paul Sartre – L’idiot de la famille, 1971). » Le projet anticipateur pouvant, tout à fait, structurer toute une vie : à condition que la liberté soit dans l’action. Parce que… « l’homme est d’abord un certain projet qui se vit subjectivement ; rien n’existe préalablement à ce projet : l’homme sera d’abord ce qu’il aura projeté d’être (p. 23 - Jean-Paul Sartre - L’existentialisme est un humanisme, 1947). »
2- Cette orientation crée la tension toute du projet concentré sur le but à atteindre. Le jet du projet projeté vers une cible finale. Le projet est bien le dessin d’un dessein. Etc L’agitation vide de l’époque avait laissé béante les questions telles « mais l’objectif existentiel pour sa propre vie du projet ? » - Sinon de retrouver tout ce qui est devenu si rare et su introuvable.Réapprendre la sensibilité, à être réceptif, savoir écouter, être ému, enthousiasmé, apprendre à comprendre les autres tels qu’en eux-mêmes, les deviner, leur prêter une extrême attention, être vraiment présent à la société. Perdre toute forme d’égoïsme : cela ressemble bien à un vrai projet de vie...Etc.
Les barrages contre de telles valorisations des actions humaines résident dans ceci : l’absence d’une civilisation à projets. Après, en effet, avoir séparé tout le monde de tout le monde et cherché la solitude maximale pour chacun d’entre nous, afin de vendre les mêmes produits à tout le monde ainsi séparé – où trouver de l’unité collective qui se fédèrerait autour d’un projet commun ? Il ne s’agit, dès lors, que d’animer les prisonniers dans leurs cages mentales de l’individualisme solitaire et solitariste. C’est que la nature floue et multidimensionnelle attrape-tout du concept de projet permet toutes les manipulations : sauf pour qui sait s’interroger « mais quel est donc mon intérêt dans cette indétermination permanente ? »
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L’antidote est, alors, ici !!!
Un vrai projet collectif c’est un projet où chacun peut y accrocher le sien propre, tellement tout le monde s’y reconnaît, ressent en faire pleinement partie et désire l’agrandir, inlassablement, le modèle commun. Autant dire que la prétendue civilisation du « profit » n’intéresse quasiment personne. Pourquoi lancer toute son énergie pour le profit abusif d’une poignée de marginaux au pouvoir ? Ceux-ci ayant exclu l’énorme majorité du but poursuivi par la société (qui en est structurée par ce but !) – il devient tout à fait naturel que cette majorité se crée un projet où, enfin, elle se sentira insérée. LA SOCIÉTÉ COMME PROJET.
La société comme projet. Projet, déjà, de vivre en société : de revenir au réalisme fondateur. Une société c’est le contraire de la solitude ou de l’individualisme comme visée obsessionnelle. Elle doit donc, pour sa pérennité, limiter toute instrumentalisation sociale qui sépare, isole et rend seul. Comme de favoriser toutes les initiatives qui recousent tous les liens sociaux.
Et, là, il y une foule immense de projets particuliers prêts à constituer, du jour au lendemain, une société toute neuve. Faut bien que les abus de « privatisations » illégales servent à quelque chose : le initiatives privées c’est dans le vent, hyper tendance, très glamour même.
a)) /// <En créant des RELAIS pour le projet global. Soit des havres de paix et des rebonds d’énergies.
*** -// Des maisons du Don toutes simples réuniraient qui a besoin et qui veut offrir, les manques et les abondances, les demandes autant matérielles, que sociales, filtrant partout de l’insertion comme de l’intégration aidées par les rencontres. Soit don du banal objet de consommation jusqu’au cadeau de la mise en place de projets structurants. Er, en passant par la résolution de nombres de problèmes psychologiques et affectifs. Avec la règle de faire autant attention à ce qui n’a pas encore été formulé qu’à ce qui est, déjà, écrit. Les deux ayant autant de valeur.
De ces neuves structures faisant émerger les besoins réels comme les réponses immédiates à ces fondamentaux de la société– 70 % des problèmes « individuels » disparaitraient ou seraient en voie de résorption. Dès une semaine d’existence.
b)) /// < Il faudrait, alors, songer à créer des structures de sociabilités, de convivialités, de formations pour redevenir, à la fois, social et être humain, d’apprendre oui à s’insérer pour être insérés. Ces structures qui charpenteraient la résolution des problématiques par l’autoélucidation permanente de la société par elle-même. Un seul exemple : le « bienvenue aux réfugiés » s’agrandirait aux « bienvenues aux immigrés ». Soit des structures neutres comme les mairies permettraient à des groupes en conflits de se retrouver. Et de là commencerait la reconnaissance sensible et concrète que ce sont des gens « comme nous », avec des problèmes similaires, aussi, des gueules d’êtres humains, etc. permettraient des apprivoisements bilatéraux, etc.
c)) /// < Enfin, les écoles de civilisations apprendraient à la société à mettre en place tous ses PROJETS COMMUNS. Qui vont de l’écriture collective acceptée d’une nouvelle Constitution, à l’apprentissage de comment répondre aux vrais besoins de tout le monde, comment connaître les désirs profonds et ancrés de chacun-e et y répondre concrètement. Jusque apprendre à apprendre en commun : soit par exemple (ce qui prouvera combien les capitalistes sont incultes) combien le concept de « projet » peut permettre à toute utopie concrète de se matérialiser. Ce qui va dans le sens de l’incompréhension complète du concept u-topos (utopie) par le capitaliste arriéré. Topos lieu et u- pas ici …donc …ailleurs, mais existant bien, mais présent, mais émergeable et pouvant naitre vraiment au réel. En effet, seul le « a » est privatif, comme dans anomie – et donc prétendre qu’utopie est ce « qui n’existe pas » n’est qu’un vil acte de dictature qui veut détruire l’utopie « qui n’existe pas » (sic) juste afin de l’empêcher d’advenir oui d’exister. Ceci se nomme un « flagrant délit ». Ne pas comprendre utopie c’est, alors, avouer se montrer incapable de pouvoir comprendre le mot…projet pour tous lui-même. L’utopie (le futur qui se construit dès aujourd’hui), dans un monde trop technicien, c’est l’union (enfin harmonieuse) de la maitrise instrumentale de nos existences (avec l’impératif incontournable que la priorité collective ce ne soit plus l’argent sinon comme moyen mais bien la protection de la vie et de la Nature.). Oui cette union avec le maintien d’un idéal commun, comme avec des idéaux personnels – atteignables par le simple fait…d’en faire un projet !!!
.............................Comme nous le verrons encore en (3)
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Documents illustratifs :
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http://www.imagiter.fr/article-comment-divorcer-de-la-consommation-93135251.html
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http://www.imagiter.fr/article-abandon-119250560.html
…
…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
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Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
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comment on sabote tous les projets ? Ce qui compte ? Nous « devons » seulement dire les mots qui conviennent.
L'auteur du livre "Anthropologie du projet".
pou le (3)...