A quand l’écoeurement massif ?
Le savoir d’achat ? Puisque un « pouvoir d’achat » sans le savoir qui va avec peut peu…La problématique s’étend aux extensions des illusions : puisque tout pouvoir d’achat ne fait que suivre, vient après un « pouvoir de vente » qui lui reste supérieur. Et prescriptif. Dans ce contexte du moins. On ne peut acheter que ce qui est à vendre. Aussi, le commerce spectaculaire verse des tonnes d’illusions sur toutes choses. Le client est « roi » alors qu’on le harcèle sans cesse de publicités illégitimes. S’il était si « roi » pourrait-on le harceler ? Lui forcer sans cesse la main ? Ne pas le laisser souverain dans sa souveraineté ? Le client a le « choix » - alors que, justement, la publicité massive existe pour lui enlever tout choix. Elle a déjà « décidé », à l’avance les produits à choisir (sic) avant de lancer sa campagne…de guerre (dite, par étourderie, campagne publicitaire…). On n’a le « choix » que dans ce qu’il y a – toujours plus resserré à mesure que les monopoles ennuyeux et ennuyants unifient la si passionnante diversité. Donc pas de choix exhaustif…on a choisi pour nous…et – dans ce dévoilement de leurs arrières boutiques de faire glisser le pouvoir sur …l’achat et pas la vente – c’est bien de conserver la réalité du pouvoir (effectuant) pour nous faire courir juste après des ombres….
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Sauf si on n’est plus « intéressés » par la société de consommation !!! Si nous avons atteint l’écœurement massif. Là ils ne peuvent plus rien…le pouvoir d’achat c’est justement de NE PAS acheter !!! Sinon ce ne serait pas un…pouvoir. Allons, soyons vraiment sérieux !!! Ne pas acheter « est » un pouvoir, acheter non !
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Plus « intéressés » parce que, un simple regard de compassion autour de soi, suffit pour se rendre compte à quel point la régressive, antisociale et ahumaine consommation-sans-sommations rend les humains toujours plus INADAPTÉS par rapport à la vraie vie ?
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« Dans sa nature première, l’homme fraîchement civilisé, respectant les cycles biologiques, produisait et consommait à l’exclusive de la juste satisfaction de ses besoins organiques.
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Par quel malheureux processus l’homme moderne est-il rentré, ensuite, dans cette folle logique de consommation sans fin ? Par quelle grossière ingénierie sociale en est-il arrivé à convoiter tant d’objets frivoles ?
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La dérive consumériste-addictive peut s’appréhender comme une inflation du principe des plaisirs.
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Nous avons toutes et tous ressenti cette si superficielle pointe d’excitation et de jubilation à l’achat d’un nouveau gadget. La société de consommation irrigue ses sujets de désirs. La libre association de l’érotisme à la marchandise via le marketing et la publicité sont évidentes.
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Si l’achat porte en lui une forme « coïtale », il faut aussi accepter l’idée qu’avec l’expansion de l’érotisme publicitaire, on ne fait plus l’amour, on fait les magasins ! »
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http://diktacratie.com/besoin-dachat-et-savoir-dachat/
Mais est-ce que le sexe explique vraiment tout ? N’est-ce pas l’arbre qui cache la forêt ? Forêt dont il s’agit de nous masquer l’existence et donc la…compréhension ?
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Les marketeurs-racketteurs s’organisent pour que les produits rythment le moindre élément de notre quotidienneté. Une seule obsession – un seul thème sur les ondes : les marchandises !!! Rien d’autre sur le fond. On ne parle que des « biens » (enfin des…maux) de consommation. Le tour de passe-passe c’est de présenter l’objet, à la fois, comme vulgairement obsolète et de le hisser au sommet de la cérémonie. Les objets, trônant sur un écrin royal, sont vraiment traités comme ce qu’il y a de plus important au monde. Les seules marchandises reines du monde. L’humain, lui, simple « cible » publicitaire, sera pourchassé - sans aucun respect – comme du gibier afin qu’il entre dans la danse de la…puérilité …S’il était, seulement, accordé à chaque être humain le centième de « l’attention sociale » , qui reste abusivement monopolisée dans la présentation des objets – les confiances en soi, les respects des autres, les joies de vivres, les sécurités collectives, les confiances universelles, les désirs de créativités ou….les amours sociaux, etc. - se multiplieraient aussi par cent !!!
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Une illustration par le texte seul ?
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« N’est-ce pas au moment de l’embargo russe sur les fruits et légumes que les télévisions occidentales transforment le fait de manger des pommes en acte patriotique ? [mais y a-t-il un patriotisme des êtres humains qui défendrait le respect intégral dû à l’Humanité ? ]
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Le productivisme n’aboutit jamais à la marchandisation d’un produit unique, total et définitif. Les effets de modes, de démodes viennent à bout de toutes les formes de consommations…rationnelles. La fulgurance apportée par le produit nouvellement acquis porte en elle les promesses d’une succession d’articles qui seront à leur tour convoités, d’autant plus convoités que le..désintérêt porté par l’acheteur sur le produit fraîchement acquis sera rapide. [donc nettement…provoqué….] L’altération précipitée des qualités présupposées de la marchandise relève d’une contingence ne tenant pas exclusivement de la misère de sa production. Elle tient aussi de l’indéfectible participation d’un acheteur coupé de ses besoins fondamentaux et totalement soumis, comme un plus que drogué, aux impératifs de la consommation.
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Le situationniste Guy Debord avait un point de vue visionnaire sur la question :
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Dans l’image de l’unification heureuse de la société par la consommation, la division réelle est seulement suspendue jusqu’au prochain non-accomplissement dans le consommable.
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Chaque produit particulier qui doit représenter l’espoir d’un raccourci fulgurant pour accéder enfin à la terre promise de la consommation totale est présenté cérémonieusement comme la singularité décisive.
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Mais comme dans le cas de la diffusion instantanée des modes de prénoms apparemment aristocratiques qui vont se trouver portés par presque tous les individus du même âge, l’objet dont on attend un pouvoir singulier n’a pu être proposé à la dévotion des masses que parce qu’il avait été tiré à un assez grand nombre d’exemplaires pour être consommé massivement.
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Le caractère prestigieux de ce produit quelconque ne lui vient que d’avoir été placé un moment au centre de la vie sociale, comme le mystère révélé de la finalité de la production.
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L’objet qui était prestigieux dans le spectacle devient vulgaire à l’instant où il entre chez ce consommateur, en même temps que chez tous les autres. Il révèle trop tard sa pauvreté essentielle, qu’il tient naturellement de la misère de sa production. Mais déjà c’est un autre objet qui porte la justification du système et l’exigence d’être reconnu. »
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Consommer n’est plus un acte mûrement réfléchi ou très bien pesé. La pulsion irraisonnée d’achat supplante largement le savoir d’achat. Autrefois, papa et maman économisaient franc par franc pour acquérir un bien qui allait faire du bien – et le faisait... On mesurait pleinement l’investissement. On se rendait heureux de la survenue…et non du comportement alcoolique de ne plus traiter les objets que comme du jetable, du largable, de l’inintéressant, du sans importance (…drôle de culte…cérémonieux !!!)…ce qui rejaillit, évidemment, dans les rapports sociaux et les rapports humains. Si l’on n’aime pas les objets et si l’on ne s’y attache pas, alors qu’ils sont la « religion » centrale – que faisons-nous des vrais femmes et hommes ?
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« La société du crédit a profondément modifié le comportement du consommateur. Pour l’individu contraint de soumettre sa force de travail au plus offrant, aliéné par les processus de consommation dans un monde qui entretient le déséquilibre entre pouvoir d’achat et désir d’achat, dont l’ivresse de reconnaissance sociale passe par les référents matériels - le crédit est devenu un médiateur incontournable. Paradoxalement, dans le même temps, l’individu voit ses fonctions de producteur/travailleur s’éloigner de ses besoins effectifs et affectifs pour ne plus avoir aucun lien direct avec ce qu’il consomme.
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Et voici un raccourci sidérant, le récit « réaliste » et très rationnel, et avec des mots mesurés et sérieux, de ce qu’est la puérilité consommatrice. Seul centre cérémoniel de la société. Seul culte (non officiel) rendu sur tous les médias mercenaires. Seul passage obligé pour accéder à quelques menus « services » rendus par la société maffieuse (oligarchique monopolistique et illégalement oligarchique)…leurres, encore, lorsque les autres itinéraires rendent infiniment plus riches. Socialement et humainement. Mentalement et affectivement. Moralement et émotionnellement. Etc. Bref, l’essentiel de la vie. Qui ne nous…échappe plus !!!
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Devant ce tableau objectif – nous avons parfaitement le droit d’avoir, enfin, atteint l’écœurement massif ?
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Celui qui permet de comprendre que le pouvoir d’achat c’est…
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…………………………………………………. justement de NE PAS acheter !!!
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et"L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L’ÉCONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
comment « piéger » le gibier qu’est le consommateur. Pas très amical ? « parce que le cerveau ne ment pas » et que le commerce utilise cela pour… mentir. De plus en plus ?
Comment ne pas être écoeurés de voir trainer partout tous ces drogués à la consommation ? L’addiction ça commence très jeune. Rappelons nous ça commence par le joint de marijuana et – inéluctablement (la mécanique est implacable) – et cela finit par l’héroine. Une verre de bière conduit à la tequila à mort. La première taffe c’est la tabagie déjà…Or pas du tout – ce qui est décrit ici ce sont comment les « dealers » illégaux de la « consommation-addict » « accrochent » les millions d’enfants. Contre leur avis. Contre la sécurité des parents. Et contre le futur même de la société…mettez vite ces dealers ennemis en prison. Il serait temps non ?
la consommation des étasuniens est un problème majeur de…santé mondiale.
les étasuniens n’ont AUCUNE épargne – le crédit ne soutient donc pas la consommation – la consommation des étasuniens est alors une irrationnelle prédation, une consumation…
symptômes inécoutés d’un pays religieusement submergé de religiosité – comment donc y parler ? Vérifier ici…et trouver de l'écoeurement à flots...