Comment les médias utilisent, indélicatement, les neurosciences ?
/image%2F0996306%2F20151010%2Fob_095cff_semaine-cerveau-2013-450x250-jpg.jpg)
La tendance habituelle c’est un sentiment de communauté avec le travail des journalistes. Surtout issu de quelques prouesses du passé. Aujourd’hui, malheureusement, nous devons nous méfiez vraiment de leur présentation trompeuse du réel. Elle est faite contre nous : non plus informer mais…massivement influencer (donc désinformer). Ce qui n’est pas du tout pareil. Disparus, quasiment, les articles (ou les reportages) structurés comme des raisonnements. Très scrupuleusement argumentés et où nous pouvions suivre, pas à pas, la progression d’une démonstration. Au point que certains articles de presse servaient – pour ces motifs – de modèles pour les étudiants des universités. Aujourd’hui, ce serait plutôt des anti-modèles. Ce qu’il ne faut surtout pas faire.
..
Comment contrer une telle envahissante mauvaise influence ? Comment protéger, d’ailleurs,la société des assauts des malhonnêtetés provenant de tous les secteurs dirigeants ? Comment annihiler ces contre-élites et les remplacer par les véritables élites déjà là?
..
L’aide inattendue des neurosciences va nous dévoiler ceci : tout comme la publicité toujours mensongère utilise tous les apports les plus en pointe de la psychologie afin de tromper, sciemment, les humains. Ce qui classe la publicité dans une forme de délinquance volontaire. Les médias utilisent donc, frauduleusement (avec claire intention de tromper), les zones d’ombres du fonctionnement mental pour…forcer la main également. Ce qui fait sortir ces comportements des activités informatives (…leur irrespect envers la garantie de l’information objective en est devenu intolérable) pour ne plus les placer dans des dérives délinquantes. La société a besoin d’informations objectives. De raisonnements visibles. Et non de corruptions morales. Indéfendables…
..
Commençons donc par trouver tous les anti-poisons aux déviances répréhensibles des médias. Ceux-ci, quasi-uniques « donneurs de leçons’ », ont perdu tout droit à cette fonction. Ils ne sont plus du tout des modèles à suivre. Le délitement « d’où ils parlent » a dépassé la côte d’alerte. Ne se comportent-ils pas, trop souvent, comme les ennemis de la société ?
..
Forts de l’avoir compris, étudions, profondément, alors comment ces médias exercent leur influence particulière sur nos esprits ?
…
Selon Sébastien Bohler, « ils livrent un discours globalisant, souvent très émotionnel, qui a ses propres règles, ses propres failles, ses propres qualités. ». Ce qui se consolide encore avec tous les efforts sinueux pour ne pas affronter la critique : eux seuls pourraient tout dire. Ôtant à tout autre le droit de les critiquer, les médias oublient que leur fonction « d’information » repose sur une « convention » sociale. S’ils ne remplissent plus, avec probité, cette fonction – ils perdent automatiquement le droit de l’exercer. Voilà tout.
..
Ainsi - que peuvent nous apprendre la psychologie et les neurosciences sur la façon dont nous forgeons nos représentations, socles mêmes de l’opinion publique, en réponse au discours médiatique ?
..
Et sur la façon dont les médias ont la lourde tendance à « fabriquer » l’information pour mieux « répondre » (et correspondre) aux caractéristiques de la psychologie humaine ?
..
Les études des sociologues des médias Robert Reid et Curtis MacDougall ont montré ce que savent plus ou moins intuitivement les journalistes : « Les informations les plus largement répercutées par la presse se distinguent par quatre critères :
..
*** la récence (ça s’est passé hier, aujourd’hui),
*** la proximité (c’était près de chez nous),
*** l’ampleur (cela a touché 30, 40, 100 personnes) et
*** le caractère choquant, générateur de sensations (c’est effrayant, il y a des dégâts, des morts, de la souffrance, ou il y a quelque chose de très étonnant, de scandaleux) ».
..
La théorie de la gestion de la peur
..
Les journaux télévisés nous le rappellent à longueur d’année : la peur fait recette. « On comprend pourquoi si l’on s’attarde un peu sur le fonctionnement du cerveau. Cette émotion négative suspend la réflexion critique en libérant dans le cerveau une molécule, le cortisol, lequel perturbe le fonctionnement des zones frontales du cerveau, nécessaires à l’évaluation rationnelle de la situation (Rozendaal 2004). Lorsqu’un danger insaisissable est présenté (pédophilie, vache folle, épidémie de grippe aviaire), le cerveau du consommateur d’information doit évaluer la validité de l’information et l’étendue de la menace à partir de moyens cognitifs, de moyens mentaux limités.
…
La tendance naturelle est de considérer qu’une information effrayante est vraie. Pour la simple raison que la peur est une réaction de l’urgence, principalement destinée à fuir un danger ou à le combattre, sans place pour les grandes délibérations. » En termes évolutionnistes, « les chances de survie étaient augmentées lorsqu’une information potentiellement dangereuse était considérée comme vraie par défaut ».
..
Quelles conséquences pour nos comportements ? La théorie de la gestion de la peur, ou Terror management theory, part du point de vue qu’un grand nombre de comportements humains sont motivés par la peur de la mort.
…
Selon cette théorie (Sheldon Solomon, Tom Pyszczynski, et Jeff Greenberg), les symboles qui forment la culture propre de l’individu sont alors renforcés : « Lorsqu’on amène expérimentalement des sujets à se représenter leur propre mort, on constate une exaltation de tels symboles d’unité tels le drapeau, la nation, l’armée, même la cuisine locale. L’idée étant que ces symboles rassurent et donnent un sentiment d’appartenance qui transcende l’individu. »
..
L’autre effet de la terreur dans le cadre de cette théorie concerne l’autoritarisme : « La théorie de la gestion de la terreur prévoit en effet que, face à une fragilisation de l’ordre social, le souci de l’individu est d’affermir les institutions ou interventions policières visant à consolider l’ordre ». Tout en flottant dans la fuite à la réponse à …l’ordre de qui ? De l’intérêt général ou seulement d’indignes intérêts particuliers ? La manipulation est trop visible et prévisible s’il y a perte de l’intérêt général !!! Ce prétendu ordre ne crée-t-il pas , lui, le maximum de désordres ? Les comportements déshonorés des médias aident à répondre que ce sont de tels dirigeants le désordre…
…
Le cerveau est attiré par les éléments « confirmant » son hypothèse première
..
D’où vient le biais de confirmation ? « Des études sur le cerveau ont été réalisées pour répondre à cette question. Doll et al. (20 avril 2011) ont ainsi montré que le cortex préfrontal enregistre l’information initiale et guide la recherche d’informations par des structures d’apprentissage,tel le striatum, en favorisant la recherche d’informations allant dans le sens de l’hypothèse initiale, et en diminuant l’importance accordée aux informations contradictoires. »
..
Bradley B. Doll et son équipe. font remarquer que ce sont vraisemblablement les mêmes structures qui identifient les mécanismes d’action causale, qui expliquent également le biais de confirmation : « Lorsqu’on cherche à identifier la cause d’événements se produisant dans notre environnement, le cerveau formule des hypothèses dont il vérifie les conséquences afin de valider l’explication causale. En ce sens, il est normal et nécessaire qu’il soit prioritairement attiré par les éléments confirmant son hypothèse.
…
Simplement, cette situation devient contre-productive quand l’environnement extérieur se travestit lui-même de manière à éliminer ou atténuer les éléments contradictoires, comme c’est le cas en partie de l’environnement médiatique. » Si on « confirme » une seule hypothèse à notre place. Et nous cache toutes les autres en en parlant surtout pas ou bien en les faisant glisser dans des catégories répulsives, telles terrorisme, etc. – sûr que ,nous ne sommes plus du tout « dans » l’information. Mais dans la pire des …idéologies. « Profiter », ainsi, des faiblesses de fonctionnement de nos cerveaux n’est, certainement, pas très sain !!!
..
La théorie du renforcement
..
« Le lecteur, l’auditeur ou le téléspectateur en constatent les conséquences. Une fois qu’une idée est implantée dans les esprits, les médias l’exploitent jusqu’au bout : Outreau, chiens tueurs, manèges tueurs, enfants oubliés dans les parkings. Par bouffées, des phénomènes s’enflamment et le citoyen croit réellement à des épidémies de chiens tueurs d’enfants, alors que les médias décident simplement d’y consacrer des reportages pendant quelques semaines, constatant que l’idée « prend ». Le psychologue social spécialiste des médias Joseph Klapper l’avait saisi, il y a un demi-siècle, à travers sa théorie du renforcement. Selon lui, le rôle des médias n’était pas tant de créer des attitudes ou des opinions, ni de les changer, que de renforcer ces attitudes et croyances préexistantes dans le public. » Plus on matraque plus on rend présent : il y a donc bien une INTENTION derrière de malsains grossissements de détails. Et, par suite, de déformations de la réalité globale !!! Sont, ainsi, clairement « voulus » tous les phénomènes de surenchère et d’emballement médiatique.
…
Mais on ne s’arrête pas là. Tout cela va être précipité par deux autres phénomènes : la loupe médiatique et le pouvoir de la peur.
..
« Souvenez-vous de Papy Voise. On est au mois d’avril 2002 et ce vieux Monsieur vient de se faire agresser par des jeunes dans son pavillon, la photo fait la une des magazines. Le reportage sera diffusé 19 fois dans la seule journée du 19 avril sur LCI. » Difficile pour le téléspectateur d’échapper à l’idée que l’insécurité a réellement augmenté. Ce qui est absolument FAUX. il s’agit seulement d’un pur effet de loupe médiatique, les chiffres du ministère de l’intérieur ne faisant état d’aucune hausse significative sur cette même période. »
..
L’usage électoral de cet incident ainsi utilisé plus que perfidement a disqualifié ceux qui l’ont employé.
..
L’heuristique de disponibilité
…
« Nous sommes là face à une heuristique, à savoir un raccourci opéré par l’esprit pour apprécier un risque, d’après des indices environnants. »
…
L’heuristique de disponibilité a été mise en évidence par les économistes Amos Tversky et Daniel Kahneman. C’est le fait que nous nous fondons sur la facilité avec laquelle des exemples d’un fait nous viennent à l’esprit, pour juger de l’importance de ce fait. Ainsi, plus nous trouvons facilement un grand nombre d’images ou descriptions d’un risque, plus nous en déduisons que ce risque est élevé. Même si ces images ont été instillées, à l’avance et sans garantie d’objectivité, par les… médias justement…nous devons bien en déduire que, sans ces moyens sournois, de tels médias ne pourraient jamais…convaincre. Ce qui plaide contre eux.
…
« Un exemple bien connu est celui des accidents d’avion. Beaucoup de gens croient que l’avion est plus dangereux que la voiture, alors que c’est l’inverse. Simplement, les médias nous livrent des descriptions plus détaillées des crashes aériens, et notre cerveau dispose de banques d’images plus fournies de ce risque. Il en déduit une probabilité plus élevée. (…) Les médias jouent ici avec le feu. En surfant sur une demande supposée (le biais de confirmation), ils nourrissent une psychose qui finit par se détacher du monde réel. » Les médias ne veulent pas rendre plus adultes, plus sages, plus intelligents, etc….juste maintenir dans l’infantilisme.
…
Le syndrome du « grand méchant monde »
…
Dans les années 1980, le psychologue social George Gerbner a englobé ce phénomène sous le concept de « grand méchant monde ». « C’est la représentation du monde comme un endroit fondamentalement dangereux. […alors que ce sont les manipulateurs seulement qui sont…dangereux…] Cette représentation noircie résulte du bombardement d’informations catastrophistes dont fait l’objet le citoyen moderne connecté à l’actualité internationale. […jamais rien de positif, d’ententes ou d’entraides…etc. dans le monde – que des..guerres et des conflits..]…Les faits divers, catastrophes nucléaires, viols, attentats, épidémies de grippe aviaire, tremblements de terre, déraillements, crashs d’avions, scandales de l’amiante ou du sang contaminé, maladie de la vache folle, enfants oubliés dans des voitures sur des parkings, manèges défaillants ou autres massacres en milieu scolaire convergent vers son salon. Et c’est finalement la représentation, déformée, du monde qui NOUS EST IMPOSÉE. »
..
Gerbner a constaté, par exemple, que « les plus gros consommateurs de médias surestiment d’un facteur 50 environ la probabilité d’être victime d’une agression en sortant de chez soi. C’est là qu’il aura cette image d’un monde devenu, dans sa représentation, une menace en soi ». Et ce sont nombres de maladies sécrétées par les médias (à vérifier dans les vidéos jointes…)…De la sorte, sans l’escalade frauduleuse des médias ce ne serait pas…arrivé (la santé collective serait bien meilleure)…le danger n’est pas ce qui existe mais la…façon de le représenter !!! Incitations des mineurs aux peurs irraisonnées. Abus de faiblesses envers les personnes âgées à leur montrer un monde 50 fois plus dangereux qu’il n’est en réalité. La liste des délits commis par les médias mercenaires semble, en fait, très longue. D’autant plus, qu’objectivement, il n’y a nulle nécessité d’user de tels procédés !!!
…
Les mots de la peur utilisés dans des mensonges qui « font » peur
..
Dernier point de l’analyse de Sébastien Bohler, « le type de lexique employé par les médias peut orienter le jugement des auditeurs, lecteurs ou téléspectateur vers un traitement rationnel ou émotionnel de l’information, inspirant la peur ou la confiance, soufflant le chaud et le froid à partir d’une même information factuelle. La question a été étudiée par des psychologues de l’Université de Stanford, qui ont recensé l’emploi de termes à connotation émotionnelle ou au contraire technique à propos d’une même thématique, la maladie de la vache folle, dans deux journaux français, le Monde et les Échos, entre 1991 et 2002 (Sinacoeur et al., 2005). Le but était d’observer les effets de l’emploi d’une terminologie émotionnelle ou technique sur l’attitude des citoyens vis-à-vis du danger représenté par la viande bovine en consommation courante, et sur les achats de viande.
..
Les scientifiques ont ainsi dénombré le nombre d’occurrences, semaine après semaine, des termes « vache folle » (connotation émotionnelle) et « encéphalite bovine spongiforme » (connotation technique). Parallèlement, ils ont suivi le niveau total de consommation de viande bovine à l’échelle nationale sur cette même période. Les résultats montrent que la consommation baisse pendant les périodes d’emploi du terme de vache folle et augmentent lorsque est employé le terme encéphalite bovine spongiforme.
..
Les journalistes se doivent de ne plus ignorer ces effets cognitifs
..
Le cerveau est ainsi fait que de « profiter » de ses faiblesses de fonctionnement signe que, en tout cas, on fuit toute OBJECTIVITÉ…« Toutes ces expériences montrent toute la difficulté de transmettre une juste évaluation du danger dans l’opinion. Le mode de traitement émotionnel, enclenché par certaines images, oriente l’esprit vers une réaction de rejet ou d’adhésion instinctive. Les termes techniques incitent au contraire à une analyse. Que signifie encéphalite ; que signifie spongiforme. On se renseigne, on s’informe sur les mécanismes de réplication du prion, l’agent infectieux. On prend une décision fondée sur une appréciation rationnelle des risques. Deux approches fondamentalement différentes, qui ont des impacts économiques contrastés.
…
Introduire une régulation à cet échelon semble difficile, estime Sébastien Bohler. Les journaux sont libres de choisir leur terminologie et leur style d’écriture […et nous libres de ne pas du tout être d’accord…]. En revanche, les journalistes doivent être informés de ces effets, pour ne plus les ignorer, et pour gagner en niveau de responsabilisation. On se heurte aussi aux impératifs d’un média : gagner et fidéliser des lecteurs. Un traitement émotionnel est souvent plus efficace à cet égard qu’un traitement analytique. L’action citoyenne devra peut-être plus porter sur l’information du public à propos de ces effets, pour conférer au consommateur de médias une capacité de recul par rapport aux réflexes viscéraux auxquels l’exposent ses lectures. » Tout autant qu’une capacité de muse en place de contre feux et de défenses déterminées….
…
Comment nous protéger de tels médias ?
…
« Les quelques mécanismes psychologiques décrits ici permettent de décortiquer, conclut Sébastien Bohler, la nature anxiogène des médias […et les maladies qu’ils créent l’attestent fortement…]. La peur est un bon fonds de commerce […qui nuit à la Sécurité Sociale…] car elle est une émotion qui fixe l’attention, et qui tend à faire accepter les informations comme étant vraies. Le biais de confirmation provoque facilement le gonflement et l’agrégation des informations similaires. L’heuristique de disponibilité agit enfin pour nous faire surestimer les risques. L’opinion est ainsi constituée et débouche sur des choix, notamment politiques.« Qui est le coupable, dans cet enchaînement ? Le journaliste. Il doit être informé de ces mécanismes, pour ne pas y céder. Les informations anxiogènes doivent être délivrées de façon mesurée, et sur un ton objectif. La tentation de les reprendre en boucle pour faire de l’audience en surfant sur le biais de confirmation me semble devoir être combattue.[…or elle est, délinquantement, trop favorisée…]. L’inflation d’images doit être contenue, pour ne pas alimenter l’heuristique de disponibilité […idem].« Les conséquences sont potentiellement importantes pour une appréciation juste de l’état du monde par l’opinion, et pour des choix éclairés. Mais elles sont aussi sociétales et épidémiologiques : l’état d’anxiété d’une population se répercute sur la santé mentale (dépression, anxiété pathologique, phobies, tocs) et physique (obésité, maladie d’Alzheimer). Nos médias doivent se tenir à une ligne de conduite par rapport à cela. »
…
A retenir donc :
..
- Méfions-nous donc de ce que nous voyons et de ce que nous croyons. On peut imaginer que les travaux menés pour la télévision sont transposables aux nouveaux médias, internet y compris. Les médias et la surinformation agit comme une loupe grossissante, et peut de transformer en montagne un climat d’insécurité qui pourtant, statistiquement n’a pas changé, pour appuyer les propos d’un politicien en période électorale par exemple.
…
- Il est facile aussi pour notre inconscient de nous duper, de dramatiser et de sombrer dans une certaine angoisse, source de stress permanent, nuisible pour la santé.
…
En guise de conclusion, je reprendrai la phrase bien connue et parfaitement adaptée à ce billet des Guignols de l’info : « Vous pouvez éteindre la télévision, et reprendre une vie normale»….trop « anormale » celle des médias…fous.
..
http://r-eveillez-vous.fr/ce-les-neurosciences-disent-travail-journalistique/...
…
Références :
..
DOMINICK J.R. (1990). The Dynamics of Mass Communication, New York, McGraw-Hill.
..
GERBNER G., GROSS L. (1976). « The scary world of TV’s heavy viewer »,Psychology Today, 10(4), 41-89
…
En conclusion et pour l’action :
..
Toutes les connaissances des neurosciences sont bien utilisées consciemment afin de tromper. Sans cesses, une intention est derrière, donc des choix non contraints des médias – le choix des mots est un choix non contraint – les montages télévisuels sont des choix non contraints . Tout crie qu’il y a entente préalable à tout acte des médias. Comme des médias entre eux. Le mot « suivisme » est dégainé trop souvent pour rester honnête. Le mimétisme inclut le oui mais qui A COMMENCE, qui impulse le mouvement d’ensemble, ensuite,…suivi ? Qui précède ce qui suit ? Bref, que des faits très défavorables aux médias. A placer, plutôt, sous surveillance…
…
Comme dans beaucoup de domaines collectifs, le Privé, depuis des décennies, ne s’est pas montré DIGNE des responsabilités des fonctions. L’information doit être traitée comme un un « bien commun » et nationalisée immédiatement. Le cadre légal existe déjà : ce sont les ordonnances de 1944 du Conseil National de la Résistance sur l’INDÉPENDANCE de la presse…
..
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordonnances_de_1944_sur_la_libert%C3%A9_de_la_presse
…
Dès le 22 juin 1944 la liberté de la presse est rétablie. Ce qui veut dire exactement ceci : son INDÉPENDANCE doit être complète "à l'égard de l’État, des puissances d'argent et des influences étrangères". Ce qui veut dire, politiquement, que les puissances d’argents empêchent la liberté réelle de la presse. Ce qui est nouveau dans les ordonnances de 1944, c'est le rôle assigné à l’État: il doit organiser la liberté d'expression par la loi. Pourtant, bien souvent, la publication d'un titre relève de la propriété privée. Et, dans le cadre de l’évolution RÉGRESSIVE de la société depuis 1945, dès 1947, l’État se...désengage de son rôle de garant d'une presse indépendante. Et la publicité illégitime devient donc de plus en plus présente. Les journaux sont livrés aux seules anti-lois du marché. D’où la catastrophe décrite dans l’article…Mettant en danger la santé publique : puisque les dérives des médias sont devenus un problème majeur de…santé. L’exemple le plus dramatique est comment les choix des enfants sont complètement déniés dans les médias. Médias qui nuisent, très fortement (voir la vidéo) à leur développement naturel. C’est que le « dressage » pour n’être qu’un consommateur passif doit être procédé dès le plus jeune âge !!!
…
Pas d’autre solution que la séparation ferme de l’argent et de l’information –
…
….argent cause de toutes les dérives malsaines . L’INDÉPENDANCE garantie des médias ne s’obtient que s’ils deviennent…
…
…………………………………..des biens communs !!!
…
…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et"L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L’ÉCONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
………………………
Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
La vérité SCIENTIFIQUE sur la télévision...diagnostic d'extrême dangerosité...
l'expérience : on place dans la main de passants un ancien modèle de téléphone Apple en prétendant que c’est le tout nouveau modèle. Nul n'achète donc plus le réel mais son...image.
ce n'est ni un défaut ni une qualité c'est...donc est indigne qui "profite" pour nuire et tromper de cette faiblesse du fonctionnement mental l.
La théorie du renforcement de Joseph Klapper
C’est la théorie la plus récente sur les neurosciences dans les médias : processus d'évaluations...
nos armes mentales qui nous permettent de "confirmer" ou non...
George Gerbner - Psychologie sociale