L’amour est mort ?
En fait, uniquement pour qui prononce cette phrase. Pour elle/ lui tout sera fait afin de vivre sans amour. Mais de là à généraliser, faut pas tiger. Faut pas higer, homme-lige, figer ou piger. Cette assertion improbable ne démasque que le faciès peu « aimable » de qui nous cache tant par son refus d’aimer. On ne peut refuser que ce qui existe. Non aimable qui n’aime pas, n’est-ce pas ? Peu aimant et sans magnétisme qui rejette l’amour. ,
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L’amour est mort ? Sonne l’universalité : or les chiens continuent à rechercher l’homme. Donc l’amour existe, puisque sans ce lien frémissant les chiens nous quitteraient en masse et nous attaqueraient dru. L’amour est mort ? Juste une lubie de lunatiques ? Bon – voyons, au moins, d’où elle fit surection…cette parole en l’air ?
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(…) elle ne voulait pas être amoureuse, elle refusait ce sentiment d’exclusivité, de dépendance, et c’est toute sa génération qui le refusait avec elle. J’errais parmi eux comme une sorte de monstre préhistorique avec mes niaiseries romantiques, mes attachements, mes chaines. Pour [©ces enfants de la pub et de la consommation] la sexualité n’était qu’un divertissement plaisant, guidé par la séduction et l’érotisme qui n’impliquait aucun engagement sentimental particulier ; sans doute l’amour n’avait-il jamais été, comme la pitié selon Nietzsche, qu’une fiction inventée par les faibles pour culpabiliser les forts, pour introduire des limites à leur liberté et à leur férocité naturelles (p 314 – Michel Houellebecq – La possibilité d’une île, 2005). » Voilà – le tas de secrets qui ne dénude que des personnages qui ne voudront jamais…d’enfants parce qu’elles/ ils veulent rester enfants toute leur vie. Pas de place donc pour deux : je prends tous les draps et tous les drapeaux. La « libre » concurrence c’est toujours le refus de la loyauté, de l’équité et de l’égalité des droits. Le bourgeois est dénudé comme la plus gigantesque des hypocrisies de tous les temps : tout est inversé chez lui. Les mots sont assignés à dire le précisément contraire des comportements. Guère étonnant à ce qu’ils ne supportent pas l’amour qui les regarde droit dans les yeux. Droit comme le Droit lui-même…
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Qui dit « L’amour est mort », sans jamais d’argument à la clé, est la/le même qui FUIT la vie pour ses volutes virtuelles. Mon désir fait loi mais il n’y a pas de loi contre mon désir !... « ils s’étaient habitués à se désintéresser peu à peu de l’existence réelle, et à lui préférer son commentaire (p. 343 – ibidem). La bourgeoisie comme une fatalité mortifère. Soit son autodestruction par implosion interne : seule perceptible, dans ses étapes, par des observateurs désintéressés et intègres. Quant à son résultat final ?
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« Quant à l’amour, il ne fallait plus y compter : j’étais sans doute un des derniers hommes de ma génération à m’aimer suffisamment peu pour être capable d’aimer quelqu’un d’autre. Il n’y a pas d’amour dans la liberté individuelle, dans l’indépendance, c’est tout simplement un mensonge, et l’un des plus grossiers qui se puisse concevoir : il n’y a d’amour que dans le désir d’anéantissement, de fusion, de disparition individuelle, dans une sorte comme on disait autrefois de sentiment océanique, dans quelque chose de toute façon qui était, au moins dans un futur proche, condamné (p. 389 – Michel Houellebecq – La possibilité d’une île). » Sauf que, à se trouver trop immergé parmi les ahumains, froids comme la banquise, séparés de tout, indifférents à tout ce qui n’est pas elle/eux, jetant les autres comme des kleenex, etc – on perd la juste mesure et la proportionnalité des choses. Ainsi ce n’est pas s’aimer peu qui permet d’aimer mais bien plus s’aimer beaucoup mais pas trop (sinon où l’autre pourrait avoir une petite place ?). S’aimant beaucoup mais pas trop l’on peut aimer les autres dans les mêmes dosages, toujours tirés par le haut, eux. C’est que l’amour accède, seul, à la justice en soi-même. Cette justesse qui permet de soupeser chaque argument. Chaque sentiment ou sensation sans jamais se tromper. Au millionième de milligramme près. Quelle merveille à vivre que de savoir tirer « au jugé » et de planter sa flèche en plein dans la cible. Sans avoir besoin de regarder la cible. De jouir de tous ses neurones-miroirs lorsque le doigté hyper sensuel de la justesse juste vous file la chair de poule cortésienne…et, qu’enfin, toutes ces pesées sensuello-mentales se voient reliées par millions entre elles et que vous vivez, à l’instant, tout l’espace infini. Jusque dans ses moindres recoins de nectars, d’ambroisie ou et de soma des dieux.
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Ensuite, l’usage de vocable négatif et dépréciatif qui fait de l’amour un « anéantissement ou une disparition individuelle » manque, étourdiment, que c’est la multiplication de soi-même – l’amour. Un agrandissement non une rétrécissement final, une présence à la présence d’esprit non un effacement et une absence, etc.. Comme sur un rocher où vous avez, tout autour de votre corps poreux de pores, l’océan reflété des milliards de fois du volcan solaire. De l’or liquide. De l’or riant. Ce soleil lumineux qui vous déplie tout le corps dans son LOISIR total de la plénitude. Sans enjeu, sans orgueil inutile, sans barrages égotistes, sans pensées pesantes, sans restrictions aucunes. Et que vous atteignez, en toute matérialité, les dimensions ultimes de l’univers. Celle où à chaque limite on l’imite. Insurpassable extase que seul l’amour permet. Puisque, dans la patiente alchimie de toutes les distillations, l’amour reste le précipité suprême. La quintessence de toute quinte essence. Et tout autant – il nous ramène au corps primitif où chaque pensée était une…sensation en feu. Où tout le corps vibrait de la graisse de la vélocité intérieure, se faisant des sauts périlleux à l’intérieur de lui-même, s’envolant comme un oiseau, etc. atteignant à tout ce à quoi l’imagination peut s’intéresser. Vivre toute les sensualités d’un primitif directement branché à la plus haute des sensualités (la Nature) mais sans « vivre » à 100 % comme un primitif : la super classe.
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Atteindre le loisir total du regard qui ne veut rien gagner, rien prouver, rien « profiter » (comme un mac), etc. – juste être. Qui capte, pour cela, tout. Sans filtre. Et en devenir un « morceau du paysage » c'est-à-dire que l’on entend tout (chaque bruit de racine, chaque tortillon de terre qui se meut, chaque raclement d’animal qui se faufile, chaque changement de direction du vent. Etc – tout !!!). Que l’on vit tout ensemble (à la fois minéral végétal et animal) et que l’on obtient toutes les émotions (se « sentir » traversé par ce qui a 13,7 milliards d’années lumière – soit l’origine de l’univers qui est toujours « Là » dans l’accessible espace et pas dans un temps « séparé » de nous – insurpassable expérience)…etc.. Oui SEUL l’amour permet tout ceci !!! Le meilleur investissement possible. Milliardaire de la vie intérieure – oui un milliard de milliard supérieur au milliardaire de la fausse monnaie. L’argent est une quantité donc très limitée, centre de conflits sans fins et de passions tristes (amertume, insatisfaction, envie, haine, désespoir, manque etc. – bref, que du bien peu reluisant). L’amour lui ne s’use jamais. La qualité est abondance infinie et n’accède qu’aux passions heureuses et aux expressions…justes. Plus chacun-e s’en sert (et ressert) plus il en reste. La paix est amour : infinie, immortelle, indestructible sous les…apparences.
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Face à cette réelle prospérité et fertilité - Ne se limiter qu’à soi ( soit refuser l’amour) quel horriblement mauvais calcul. Sentir que l’amour serait mort c’est faire de l’amour uniquement un investissement économique, un placement, un profit futur, une guerre de blocus et blocages, un assujettissement à la bestialité de l’économie qui n’économise rien (même pas elle-même ). Et l’amour qui est tout esprit de finesse et de géométrie échappe, si aisément, à cette grossière barbarie – et nous offre toutes les meilleures affaires possibles. Le stade suprême de devenir un milliardaire de la vie intérieure et de la sensualité épicurienne. Ayant choisi la pauvreté matérielle. Mais s’éloignant, ainsi, à la lourdaude stupidité de l’hédonisme consumériste qui s’autodétruit par gloutonnes indigestions sans plus de gestions. Gestions des gestes qui contrecarrent les gestes indigestes. L’amour c’est le vrai business, celui de la cour des Grands, celui qui, par assaut de subtil, subtilise tout. Sans que les naïfs cyniques s’en aperçoivent. Auto-aveuglés par leur soi-disant vision des choses. Juste une chimie primaire et trop sommaire du corps qui ne vit que l’amer – pas très futés les stupids cupids…lorsque n’être riches que d’argent c’est, véritablement, tout…perdre !!!
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Aider ailer aiser… aimer même victoire…l’amour reste le plus grand business man (et woo man) (woo man en amérindien c’est le vœu, vœu de l’homme ?). Toutes les merveilleuses affaires c’est toujours lui…irréfutable sa « coprésence » au monde. Pas comme la gaminerie capitaliste qui « fuit », minablement, tous les débats. Lunatiques en costards cravates. Si peu « aimables » dans leurs uniques brutalités et ils voudraient être …aimés. Impossibilités des conjugaisons. La loi inflexible des conjugaisons leur donne entièrement tort. Tout le reste aussi…. « si nous demeurons dans l’innocence, et dans l’approbation du seul regard, nous demeurons également dans l’amour (p. 389 – Michel Houellebecq – La possibilité d’une île). » Parole la plus fondamentale du livre. Devant laquelle on ne peut pas vraiment se défiler. Qui dit que l’amour est mort (sans le démontrer) n’affiche que sa propre fuite terrifiée devant tout engagement. Ou tout «attachement» qui donne aux autres une prise sur vous…Soit devant tout effort, oui transformation de grossier(e) brut(e) à ce qui a appris (disciplines et surpassements) à « devenir » « aimable » (…littéralement = qui peut être aimé !!!). Surtout pas question d’être…aimable. Ce qui se traduit par le non respect d’autrui, considéré comme un bétail de détail – qui ne demande, ainsi, aucune attention, aucune mémorisation, aucune considération de la parole donnée, aucune entrée vers la vérité, aucun droit en fait – non respect fuyard qui ne fait que dénuder le hideux faciès du « moi, j’ai tout les droits et les autres aucun » ou du « tout pour moi et rien pour les autres « détecté par Adam Smith nous conseillant les « sentiments moraux » , donc les sentiments mélangés avec les affaires - ce pourquoi il n’a jamais pu inventer le…capitalisme. Et personne n’a inventé ce ramassis d’enfantillages qui ne font que glisser sur la pente scatologique du laxisme abusif envers soi-même et de la cruauté inacceptable envers les autres. Ce pourquoi la seule « production » ( !) artistique ( !) de ces « désaimants » désaimantés - ce sont les « selfies » autre nom de « selfish » (égoïste – oui desséché d’égoïsme)…tout cela ressemble fort à un…effondrement sur soi-même. Oui ou non ?
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https://www.jamendo.com/es/track/334926/vivre-sans-amour
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Pour répondre, il suffit, en somme, d’écouter une chanson qui décrit ce qu’est… « Vivre sans amour » (en plein dans le thème)…
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« …faut me croire quand je te dis
que l'important c'est d'aimer
sans attendre d'être aimé en retour
c'est toi qui reçois les merveilles
qui révolutionnent ton corps
l'autre reste au désert avec son miroir de Narcisse
c'est toi qui reçois les merveilles
l'important c'est d'aimer
sans rien attendre en retour » (Gun Giant – L’échec des dirigeants ?, 2010).
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Selfie où vie dans le désert peuplée seulement des… miroirs de Narcisse ? Pendant que les prétendus "cons" vivent toutes les merveilles. Avec un corps révolutionné chaque jour ? Y’a pas photo les perdant(e)s ne sont pas celles/ ceux que l’on croit. Looser est, d’ailleurs, comme l’anagramme de Love !!!
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« si nous demeurons dans l’innocence, et dans l’approbation du seul regard, nous demeurons également dans l’amour (p. 389 – Michel Houellebecq – La possibilité d’une île). » L’amour en devient de retrouver l’innocence…donc l’air libre, le temps disponible, l’aisance corporelle, l’absence de pensées qui minent, de sensations pénibles, de cupidités, d’envies, de pestes émotionnelles ou de passions tristes, etc..
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L’amour est mort ? OUI, mais uniquement pour qui sort de telles conneries…
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……..les autres rient silencieusement dans leur force tranquille !!!
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
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Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et"L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L’ÉCONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
La sensibilité au magnétisme, qu'on peut nommer « magnétropisme » car elle sert à l'orientation, est un phénomène très répandu, chez les végétaux mais aussi chez certains humains. ...
attendre un peu...c'est attractivement exceptionnel...