Laissons-être plus
Impossible de ne pas préférer mettre en place la nouvelle civilisation que de s’attarder sur le piteux et miteux système actuel. En plus, que c’est tirer contre son propre camp. De rendre plus omniprésent, pesant, ubiquiste, comme irremplaçable voire indispensable le « système » qu’il n’est réellement…en ne parlant, sans interruption, que de lui. Et pas – au moins à 50 % - de ce qui va exister à sa place…devient agir en obstiné ennemi de ses…propres ami(e)s…Le choix de poussez-vous de là que nous nous y mettions, par contre, offre l’air frais de la libération, soulève les corps et rend les cœurs joyeux. Une intelligente tactique. Ces dominants vont disparaître, assez vite, de la scène sociale – c’est désormais une certitude – faire donc comme s’ils n’étaient déjà plus là ne peut qu’accélérer leur évaporation !!!
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Laissons- être ? La première partie de la nouvelle devise qui remplace le fourbe « laisser-faire et laisser-passer » actuel de tout pour l’argent et rien pour les humains…où n’est laissé faire que le désastre de la Bourse qui n’a créé que 0,10 % de VALEUR en 100 ans. Laisser-faire les défectueuses banques qui ne financent plus l’économie réelle soit, par exemple, les écoles, la santé ou les PME-PMI – trois secteurs immenses qui bénéficient énormément à la société pour tous. Celle de la prospérité partagée. Les PME-PMI parce qu’elles sont des viviers d’activités, qu’elles ne licencient pas pour spéculer en Bourse et qu’elles défendent la vie locale – seul lieu où, actuellement, la mondialisation est contrée. Le laxisme du laisser-faire ne sème que le chaos. Puisque sa face cachée c’est l’hyper répression contre la plus grande partie de la population qui n’a pas le droit de…faire grand-chose. Que l’on ne laisse jamais passer…les marchandises circulent partout, l’argent volé aux services publics (à buts non lucratifs, rappelons-le !!!) passent vers les paradis fiscaux, l’exonération d’impôts, la fraude des riches partout, passent…pas les vrais humains. L’avoir a vécu !!! N’en parlons plus…du moins jamais plus de 50 % des dialogues et multilogues…Laisser-faire c’était juste SE laisser faire. Se laisser-faire au milieu du laisser-aller des prétendues élites. Jamais auto-régulées. Ce laxisme unilatéral là ne parait plus que résolument répulsif. Dans « laisser faire, laisser-passer : le monde va de lui-même » ( Vincent de Gournay), il n’y a plus UN mot de vrai !!!
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Laissons-être laissons-parvenir peut devenir la nouvelle expression fédératrice. Laisser parvenir les dizaines de millions de projets qui fourmillent dans le collectif nommé « la Terre entière » (et que ce blog a toujours relayé)…Le futur de laisser-parvenir ? Ne sera plus parlé que 40 % , 25 %, 10 %, 5 % et…s % de qui encombrent l’anti-société actuelle…et de 60 %, 75 %, 90 %, 95 % de la nouvelle société !!!
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Pourquoi laisser-être ? Persister, continuer, durer. Oui l’être seul est durable : d’où les cupides paraissent plus qu’empotés, confus, embarrassés, piteux dès qu’ils manient le mot durable. L’avoir n’est pas durable. On le voit détruire son berceau. La source vitale de la nature. Le futur de « ses » prétendues richesses. Son acharnement à s’auto-suicider…disqualifie les tenants de l’Avoir.
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L’être a tout l’été. Tout l’étant. L’état de même. Les sommes et les soit sont pour lui. Le bien-être ne symétrise pas un bien-avoir. Ce qui est…affirme l’autorité insurpassable de l’existant. Qui exclut, allégrement, ce qui seulement a. Ce qui a ne prouve, lui, aucune existence antérieure. Au contraire. C’est parce « c’est » que nous pouvons « l’avoir » . non parce qu’une personne, excluant les autres, « l’a » que c’est…L’être précède toujours l’avoir. Oui, ceux qui croiraient qu'avoir est une catégorie universelle de l’Humanité se leurrent : de nombreux langages n'ont absolument aucun mot correspondant à « avoir ». Une recherche historique permet de découvrir ceci. Les mots correspondant à « avoir » évoluent, uniquement, en relation avec le développement de la propriété privée. Ils sont absents dans les sociétés où prédomine la propriété fonctionnelle, c'est-à-dire la possession pour l'usage seul. L’avoir est, en conséquence, très local et très historicisé : seul l’être reste éternel et planétaire. Nous sommes heureux…être heureux sonne normal – avoir heureux se déclare impossible !!!
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L’avoir n’aura jamais tout cela…pire même : dès qu’il s’agit de « savoir » l’avoir : l’on sort un « état …des dépenses et des recettes »…état très réfléchi qui s’oppose au manque de sérieux de l’avoir qui jette par les fenêtres les richesses…toutes collectives. Et ce n’est pas fini : le patrimoine de l’être dépasse l’imagination…
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L’être de raison (l’avoir est déraison)…l’être…humain : avec l’insurpassable « sentiment » d’humanité. C’est que l’avoir rend, presque toujours …inhumain…
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Et que « avoir » raison démasque la folie égarée d’avoir. En effet c’est comme si la raison était un objet. Ce qui s’effondre dans l’irréparable ridicule de « perdre » la raison. Mais non, elle est dans ce tiroir. Ah si tu rangeais mieux les choses. L’inadéquation au réel explose là : avoir raison n’existe pas …mais être…raisonnable oui. Rester un être de raison, que l’on peut raisonner, qui pratique des raisonnements visitables par tout le monde, qui n’a rien à cacher (avoir a tout à simuler et dissimuler – mêmes en actes…). Ce pourquoi le livre « scandaleux » (parce qu’il n’a jamais voulu l’être dans sa douceur maïeutique « Je ne parle plus à qui a raison » avoue « être » devenu un chef d’œuvre…Et donc traiter la raison comme un objet – une marchandise que l’on peut…marchander – c’est s’effondrer dans le manque de sérieux, l’inconsistance, l’absence d’être soit d’épaisseur, d’essence, de contenu, de valeur intrinsèque. Soit (qu’il soit soit) tous les choix possibles…être c’est maintenir de pouvoir tout choisir…soit…soit…et que cela soit…avoir n’est plus un choix il est juste « choisi » par les entités inhumaines de la possession et de la spoliation…
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Être au monde – c’est ce qui nous est souhaité dès que nous « venons » au monde. Avoir au monde n’a aucun résonance, pas de répondant – c’est une phrase vide…avoir, lorsque drogué d’illusions, en va même jusqu’à refuser le monde tel qu’il est. Or, comment divaguer à se prétendre « riche » si l’on a détruit la réalité du monde…être sur Terre – le comble du réalisme, les deux pieds bien enfoncés dans le sol et la tête dans le soleil (le frère du sol). Solide, solidaire de tout, associé et sociable, ferme et cohérent, déterminé et résolu. Les épaules larges et pouvant tout assumer…lorsque l’avoir n’est qu’une fatigante fuite devant ses propres responsabilités…avoir c’est refuser d’être sur Terre, d’accompagner les besoins de la Nature, de protéger la vie : avoir c’est toujours non assistance à personnes en dangers. Avoir c’est toujours le non respect des contrats !!! Être-là va le contrer !!!
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Manière d’être – l’exquise civilisation, tous les arts de vivre, l’élégance de se comporter – doit affronter le rustre d’avoir, qui ne sait pas se tenir, se contrôler, s’autoréguler, qui se montre trépidé de convoitises, de gesticulations et d’incohérences. Avoir n’a aucune manière et il perd toutes les manières d’avoir…l’essentiel !!!!
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Son état d’esprit laisse plus qu’à désirer. Nous désirons toutes et tous l’être humain. Et avoir empêche frontalement l’être humain. C’est donc un clair retour aux cavernes, à la barbarie inhumaine…ses dispositions ne connaissant pas toutes les positions ne peut changer de sa positon unique. Pensée unique. But unique : profit comme profil. Unique. Cela tourne à …l’obsession. Avoir est donc une MALADIE, un compulsion monomaniaque, une hantise malsaine, une incontinence intolérable…En état de…en mesure de rester toujours mesuré : l’être n’ayant rien à prouver n’ a pas « besoin » du trop de faiblesse…d’apparaitre ( un des moteurs de la pulsion folle d’avoir d’avoir d’avoir pour…paraître non être)…avoir n’est capable de rien…c’est une passivité qui ne sera jamais adulte. Il ne sera jamais réparé, prêt à fonctionner en coordination avec tous les autres membres de la société…
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Cet état des choses englobe tout. Toutes les situations et la situation qui changera tout. Tous les sites qui situent la situation. Devant cette richesse humaine interconnectée, interactive, avoir reste analphabète, un lourdaud, un encombrant benêt, incapable de percuter…Dresser un état c’est faire un bilan ce qui implique de tout savoir…l’avoir aveuglé ne peut rien comprendre. Inventer l’inventaire ? Non il l’éparpille et récupère une souris incapable de voir la montagne de la prospérité…collective lui filer entre les doigts. De ce gaspillage scandaleux…il ose appeler cela un… profit. Qui dit profit avoue son aliénation mentale. Ce pourquoi le capitalisme restera l’âge infantile de faire des « bonnes » affaires, des affaires « sérieuses ». Jusqu’au bout, il se montre incapable de faires des af-faires !!!
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L’état de grâce permet toutes les expériences de plénitudes, de voluptés, de globalités et d’épanouissements…ce qui représente la vraie richesse…intérieure. Avoir ne connaît rien à la VALEUR des choses. Prenant du quartz pour l’or du temps…richesses intérieures où chacun est son chef d’état vivant dans un Élysée de tous les luxes (dont le plus grand est de vivre dans une pauvreté de jubilations quotidiennes puisque seule la pauvreté abrogera la misère non choisie…).
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Et être c’est demeurer toujours : voici la différence. Avoir aura la demeure mais ne pourra demeurer sur rien. Son royaume c’est du vent il n’a pas de racines. Il n’est ni planté ni germé ni opulent : pas de récoltes pour l’avoir. L’avoir ne se RENOUVELLE PAS. Il pourrit sur pied. Et sans descendance. D’où l’étymologie exacte d’exister (être) ex-sistere (être… placé). Placé à sa..place…sa bonne place. Immanquablement. Avoir ne pourra jamais accoler le mot « bon » à quoi que ce soit. Voir le mot « bénéfique » de …bénéfices » (bien formulé de « bene » bien et fice de facere faire ) donc bénéfice = faire le bien…et pas un mot de l’économie qui ne se montre être CONTRE l’avoir. Épargner l’avoir…l’avoir vous sera épargné. Vous n’aurez plus à subir ses permanentes guerre sans motifs recevables… installé, ajusté, arrangé….avoir une réalité ? Oui l’être est humoristiquement placé par l’avoir. Rien ne peut déplacer l’être. Il ne se laisse avoir par aucun avoir….avoir « n’a » rien rien qui puisse « être » soi…avoir reste étranger à être…le noumène être (la chose en soi) dénude avoir comme un épiphénomène non un noumène…
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Compatible avec la réalité ? être compatible et avoir n’est compatible avec rien (avoir compatible…). C’est un tout pour moi – qui ne montre que son hideux rictus à la société. L’univers éclate de rire : avoir cours…c’est être. Arriver…PARVENIR….oui ceci a fini par venir !!! C’est toujours en vigueur. La vigueur est dans l’être.
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« Laissons-être plus, laissons-parvenir mieux » se met désormais entre « ». c’est le meilleur des mets ces guillemets. Ne plus se faire AVOIR. Cela ne peut plus être ainsi….avoir sera délaissé. Sa laisse trainera par terre. Sa servitude trop rampée ne verra pas l’être à la fenêtre !!! « Laissons-être laissons-parvenir ». Parvenir à tous les partages, aux meilleurs des avenirs dans la civilisation-pour-tous…
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Oui « Laisser-être, laisser-parvenir »…
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………………………..tout ceci va finir par venir à parvenir.
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
« Fair » veut dire loyal et franc (comme dans fair play) – et donc « the affair » (les affaires) veut signifier « af » et « fair » « en direction de la loyauté » racontant confiance et franchise. Or les délits submergent ce sens ; les non-fair ne sont pas à faire…clair que les « af-fairs ne sont pas les af-faires ». La trahison du business ruine la société à tous les sens du terme. Il ne faut surtout pas « laisser-faire » les affaires !!!
Vincent de Gournay
contradictions flagrantes au sommet : depuis c'est hautes trahisons ?