L’horreur c’est contre les populations civiles
Lorsque les populations civiles ne sont plus considérées que comme quantités négligeables, dégâts collatéraux – il y a bien quelque chose qui est devenu absent de la civilisation. Il nous faut donc retourner jusqu’aux tréfonds des racines historiques afin de trouver où et comment s’est insinué ce non respect flagrant pour les civils. Et d’en retirer, alors, les solutions qui sont proches de nous afin d’abolir, à l’instant, cette horreur sans nom !
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1943 – Les Britanniques ont beau pilonner les usines d’armements en Allemagne. Elles sont reconstruites aussitôt. Constat : d’abattre les ouvriers de ces usines demandera bien plus de temps afin d’en former, efficacement, d’autres…d’où…« Ce quartier était une cible idéale pour la RAF, dont la stratégie actuelle consistait à tuer le plus de civils possibles, des ouvriers surtout. Avec une hypocrisie éhontée, Churchill et Attlee prétendaient n’attaquer que des objectifs militaires et regretter les pertes civiles occasionnées par leurs raids. Les Berlinois n’étaient pas dupes (p. 799 – Ken Follett - L’Hiver du monde (1933- 1949) – mars 2015). »
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L’extrême difficulté de trouver une citation qui englobe largement toute la problématique demeure. En ce qu’elle ne doit pas laisser se glisser des poches d’équivoques qui détourneraient du propos suivi. Ce qui est le cas ici, la citation se centre sur l’essentiel. Qu’apprenons-nous ?
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1) - Si une démocratie civilisée ose aller jusque là (La Grande Bretagne de 1943) qu’en peut-il être de pouvoirs bien moins fermement démocratiques ?
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2) - Ce sont les yeux bien ouverts et en pleine conscience, que les civils sont sacrifiés. Dans une indifférence absolue pour leurs vies. Et cette insensibilité va même jusqu’à annuler leurs assassinats par la guerre-qui-s’autorise-tout et va jusqu’à nier ses propres meurtres.
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3) - C’est plus tard, croit-on, que l’horreur d’appellation des « dégâts collatéraux » (pour hors de l’attention centrale d’une cible) a été trouvée. Or, dès 1945, les U.S.A avait fondé, dans la théorie de l’indiscutable monopole américain sur le ciel dite d’« Air control » – puis air dominance, etc. le contenu même de cette définition. Dans ce sens : une guerre doit éviter, au maximum, que meurent des soldats. Elle ne peut rien, par contre, pour les civils. Il n’y a pas à s’occuper d’eux. Le dégât collatéral se montre, alors, proche du concept juridique « ayant entrainé la mort sans le vouloir ». Pourtant c’est en toute connaissance de cause, que les civils sont traités en tant que quantités négligeables. Cette idée vient de trop loin pour être plus longtemps admissible.
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4) - Tout – depuis les mots « faussés » et non libres, jusqu’aux « concepts de la poussière planquée sous le tapis » - hurle d’horreurs. Mais sait, aussi, encercler la source. Celle-ci est la « facilité » abusive que s’accordent certains humains d’user de la guerre juste pour assouvir leurs ivrogneries matérialistes aux profits fous et à l’argent des autres. Ce qui ne peut être extorqué que par la force. Assécher la source (la possibilité sociale même du profit abusif) ne peut que déshydrater la guerre. Et donc son postulat anti-civilisé que « ce sont, désormais, toujours les civils qui trinqueront ». Comme nous y assistons, depuis, dans toutes les horreurs sociétales.
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5) - Les « combats » peuvent, plutôt, devenir « singuliers ». Le spéculateur seul contre son adversaire. L’actionnaire contre qui n’accepte plus cette posture de barbarie. Le boursier contre qui veut abolir la Bourse. Le « profiteur » contre qui refuse cette régression ahumaine. etc. En tout cas plus d’enfants, de vieillards, de femmes et de civils désarmés pris en otages par des cerveaux cramés à la guerre illégitimable. Puisque le « patriotisme » c’est souvent attaquer des pays très loin de chez soi en prétendant que c’est pour se…défendre. Ce fallace a disparu. Il ne demeure plus que l’avidité nue des seuls intérêts à vif. Dont les civils doivent être, avant tout, protégés de toutes ces folies. Qu’ils se battent donc entre eux. Sans nous. Personne ne doit être mêlé à « leurs histoires »…Il est certain que leurs pulsions guerrières risquent fort de se tarir avec de telles lois.
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6) – Tout, depuis le Droit et la philosophie, est CONTRE la guerre. La guerre n’est aucun moyen qui ne poursuit rien du tout. Et dont aucun adulte responsable ne peut faire l’éloge. La situation après quelque guerre que ce soit est toujours pire qu’avant : sinon il est évident que ce procédé serait devenu obsolète depuis longtemps. Ayant fait entendre sa raison. Comme les guerres ne diminuent pas – la méthode ne peut être bonne. Et doit donc être abandonnée : surtout si ce sont les civils qui paient pour les autres…La guerre s’use dès qu’on s’en sert. Détruire n’est pas construire…Même l’étymologie s’y met. CIVILisation ne ressemble pas à MILITARisation. Cela semble bien même être son exact inverse. Depuis civilitas, civilis, civicus, civis qui ont semé la cité, le citoyen, la civilité, le civilisé, tout tire vers la conclusion que la vraie civilisation c’est…l’abolition de la guerre. Anciennement, sempiternellement recommencée. Donc la civilisation c’est l’abolition du militaire armé. Et la vie collective civile et civilisée sort, ainsi, de cette impasse. D’insolution.
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7) - Afin de bien saisir les contraires et oppositions…regardons ce… « civil, de civis, citoyen ; opposé à militaire (p.170) et … «civiliser, 1586, Le Roy, de civil, au sens figuré de « cultivé » (p.170 – Nouveau dictionnaire étymologique et historique Larousse, 1971). La clarté y est : le citoyen ne peut l’être que dans la liberté de pensée. Il décide selon sa conscience et non abasourdi par des ordres qu’on lui hurlerait sans discussion. La civilisation est citoyenne. Puisque, afin de se décider, en toute conscience, le citoyen doit être « équitablement » (mot favori d’Alain Minc - on se demande pourquoi) informé et instruit. Ce « civil » est alors cultivé. Et la civilisation représente bien une immense culture comme un cumul inépuisable de biens communs partageables entre/ par tous.
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8 - La guerre tue 3 générations (les parents et les enfants qui la vivent en direct). La troisième ce sont leurs descendants nés bien après cette guerre mais qui vont « devoir » la vivre, par effraction, tout de même. Oui payer très cher le fait d’être nés. Avec des phrases foncièrement anti-éducatives telles « tu parleras quand t’auras fait la guerre ». Où l’on n’est autorisé à parler qu’après son propre effondrement dans le meurtre d’autres êtres humains. Pour dire quoi alors ? Ainsi, le terrorisme guerrier ne produit, lui, qu’un sempiternel monologue qui s’auto- convainc en hurlant toujours. Pour ne pas s’entendre lui-même ? Mais ce monologue, partout diffusé, ne séduit jamais ni les cœurs ni les esprits – lorsque ceux-ci sont dans leurs entières libertés intérieures. En conséquence, la paix ce sont les POURPARLERS. Dont les PARLEments aident à maintenir bienfaits. Et la guerre c’est « pour ne pas parler », afin d’empêcher tout dialogue, toute entente et donc toute vie en bonne…intelligence. Etc.
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9) – Il reste possible de trouver la suite de cette réflexion de pointe dans le livre "Assentiments aux sentiments - premiers pas vers une paix mondiale", que nous pouvons avoir gratuitement en cliquant sur l’onglet 4 du site (si prémonitoire) http://www.freethewords.org/ ou…la bibliothèque du futur. Suggérant qu’il faudrait attendre avant qu’il se trouve des humains capables de lire, en adultes, ces documents ! Ce livre, après une étude anthropologique approfondie des armées, réunit tous les savoirs existants sur la guerre. Ce qui va de la polémologie, à la géopolitique ou bien la linguistique, sans omettre l’étude de l’escalade de la terreur. Bref, une somme assez complète qui peut servir de tremplin pour une compréhension englobante de la grave régression civilisationnelle que représente toute guerre.
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…….Afin d’arracher, définitivement, cette nuisance de nos têtes.
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…puisque la paix commence quand nous avons rompu en nous tout « relais » à l’idée de guerre. Et que cette plante complètement desséchée n’est plus transmissible – par nous – à d’autres. La pandémie stoppée nette. Puisque nul-le ne peut faire ce que vous ne faisons pas. Si nous ne déplantons pas la guerre en nous, n’arrachons pas entièrement cette mauvaise graine – nous gardons une partie de responsabilité dans toutes les horreurs « civiles » autour de nous !!!
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http://conflits.revues.org/1883
Le monopole de la violence ?
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http://www.persee.fr/doc/receo_0338-0599_2003_num_34_1_1594
Débat autour de la fin du monopole de la violence légitime ?
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Comment la « violence symbolique » a aujourd’hui un nom : évaluation.
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http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/occident-le-desir-du-monopole-de-140418
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Comment l’historique actuel de la violence est très très loin de nous contenter ?.......................
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« Étymologie : Violence vient du latin violentia, violence (de caractère), fougue, emportement, humeur farouche, cruauté, rigueur (morale), dureté, dérivé de violens, violent, lui-même de vis, vigueur, force ; légitime vient du latin legitimus, fixé par les lois, conforme aux lois, légitime, légal, lui-même venant de lex, loi, droit écrit.
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La violence est une force non contenue, brutale, une extrême véhémence, une grande agressivité, exercée par une personne ou un groupe de personnes contre quelqu'un pour obtenir quelque chose.
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L'expression "violence légitime" fait référence au monopole dont dispose l'Etat pour le maintien ou le rétablissement de l'ordre public ainsi qu'en temps de guerre ou de risque de guerre. La violence légitime peut se traduire par une limitation des libertés individuelles. Elle peut aussi dégénérer en un terrorisme d’État et, dans certains cas, prendre la forme extrême de génocide.
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Le sociologue allemand Max Weber (1864-1920) considère que la "violence légitime" est la condition nécessaire, si ce n'est suffisante, pour qu'une institution puisse être appelée "Etat". Pour lui, l’État est une "entreprise politique à caractère institutionnel lorsque et tant que sa direction administrative revendique avec succès, dans l'application des règlements, le monopole de la contrainte physique légitime" (Max Weber, "Le Savant et le politique", 1919)
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Le monopole résulte de ce que les sujets de l’État consentent, par tradition ou par un désir d'égalité, à ce que celui-ci soit le seul à pouvoir exercer une violence sur son territoire, de façon légitime, en s'appuyant sur les forces policières, militaires ou juridiques.
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Dans une démocratie, la "légitimité" de cette violence est basée sur la conformité au droit et à l'équité, elle-même définie par la raison, le bon sens, la justesse et la mesure. »
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……Les débats de fond semblent encore toujours trop absents partout !
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
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Que la vaste compassion vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuitshttp://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L’ÉCONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
pourquoi le monde ne se réunit pas pour/autour de la Paix ? La paix a-t-elle besoin de dirigeants pour l'impulser (ou l'empêcher ?) ?
« Selon la « théorie du Heartland » imaginée par Halford John Mackinder en 1904 à la Royal Geographical Society [1], le berceau de la civilisation (World-Island) comprend les trois continents qui sont liés les uns aux autres : l’Europe, l’Afrique et l’Asie. L’accès à son pivot (Heartland), où sont concentrés 60 % des ressources mondiales en minéraux, eau potable, terres propices à l’agriculture et forêts, est un couloir appelé demi-cercle périphérique intérieur. Ce couloir s’étend de l’Afrique du Nord jusqu’à l’Afghanistan, en passant par la péninsule arabique, faisant du Moyen-Orient la « porte d’entrée centrale » du demi-cercle périphérique intérieur. Le contrôle de cette porte a été l’objectif géostratégique des grandes puissances mondiales, surtout après la Seconde Guerre mondiale. »
En Syrie, selon l’article 51 de la charte des nations unies, la France n’est pas en état de « légitime défense » - Les U.S.A. encore moins.