Lorsque que les PME commencent à être anticapitalistes ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Lorsque que les PME commencent à être anticapitalistes ?

C’est que les PME-PMI représentent le pactole de réserve pour le néolibéralisme. Non affiliées à la Bouse, elles ne peuvent que subir les démarches lobbyistes qui modifient gravement la législation des entreprises et du commerce. En général contre elles. Ainsi, en cas de crise, ce sont toujours les PME qui trinquent. Puisqu’elles ne bénéficient de l’antirépublicaine «nationalisation des pertes», elles rencontrent les faillites. Les grosses multinationales - non…

« Au global, les défaillances d'entreprises PME menacent actuellement quelque 66.000 postes, un niveau jamais égalé depuis 2009. » Soit plus de 2 000 entreprises qui ont déposé le bilan pour le premier trimestre 2015.

http://www.lejournaldesentreprises.com/national/france-les-faillites-de-pme-repartent-de-plus-belle-16-04-2015-255395.php

Oui les PME commencent à devenir anticapitalistes.

Elles auront, peut-être, mis le temps avant de comprendre que le capitalisme est l’ennemi de tout le monde – mais elles ont saisi que, désormais, l’écrasante majorité des intelligences vives ont quitté le capitalisme. Et ne participent plus à l’anticivilisation du profit, cette inexcusable puérilité. Qui ressemble plus à une irrationalité métaphysique qu’à une pensée réellement rationnelle et sérieuse. Aussi, l’idéologie capitaliste n’attire plus grand monde. A part les incultes opportunistes.

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« Nous savons que les petites entreprises et les territoires dans lesquels elles opèrent ont des chances d’être parmi les plus grands gagnants de cette accord. » La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, met tout en œuvre pour convaincre les petites et moyennes entreprises européennes des bienfaits du traité transatlantique de libre-échange Tafta (TTIP en anglais). »

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Or les petites et moyennes entreprises européennes se rendent compte que les mirobolantes promesses de croissances et d’exportations profiteront principalement aux multinationales. La plupart des PME européennes et leurs salariés en pâtiront gravement. Les multinationales ne vont faire que s’enrichir, très déloyalement, sur le dos des PME et des salariés. Le point de vue bascule donc…

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« Le niveau d’information des PME sur ces négociations est extrêmement faible. Elles ont très peu participé aux travaux en amont des négociations. Mais depuis un an, la Commission européenne mise sur le soutien des PME pour renforcer le camps des promoteurs du traité. A chaque fois qu’elle le peut, elle met en avant les bénéfices promis aux PME », constate Mathilde Dupré, chargé de campagne à l’institut Veblen pour les réformes économiques, qui vient de publier un rapport sur le Tafta et le PME . Problème pour les néolibéraux : la nouvelle stratégie de communication de la Commission passe de moins en moins auprès des patrons des PME européennes. Ils sont de plus en plus nombreux à afficher leur scepticisme, voire carrément leur opposition au traité de libre-échange.

http://www.veblen-institute.org/IMG/pdf/pme_ttip_institut_veblen_141015.pdf

Ses conclusions à l’institut Veblen ? Elles pourraient se résumer à : « Le Tafta ne profiterait pas du tout aux PME, ce sera même le contraire »

Faut dire que la propagande libérale est d’une grossièreté rarement atteinte…« Les responsables politiques autrichiens ont d’abord dit que le Tafta allait profiter à la croissance et créeraient des emplois. Quand des études ont montré que ce n’était pas assuré, ils ont ensuite dit que ce serait bon pour les PME. Là, j’ai eu le sentiment qu’on me prenait pour une imbécile », témoigne Lisa Muhr, gérante d’une petite entreprise autrichienne de mode, qui compte 23 salariés et œuvre en faveur du commerce équitable. En juin, elle a lancé avec une poignée d’autres entreprises autrichiennes l’initiative “PME contre Tafta” (KMU geegn TTIP). Le mouvement rassemble aujourd’hui 1600 entreprises. « Nous travaillons en coopération avec des sous-traitants mauriciens, mais en commerce équitable. Le Tafta au contraire, encourage une baisse des standards écologiques et sociaux. Alors qu’il faudrait au contraire les élever, pour tous les produits. »Le traité Tafta-Ttip tourne donc carrément le dos à tout progrès. C’est le contraire du Progrès que d’enrichir une si mince minorité au flagrant détriment d’une énorme majorité.

« L’initiative des PME contre Tafta essaime aussi en Allemagne. Constitué en septembre, un collectif compte 1700 entreprises signataires, de divers secteurs : machine-outil, métallurgie, textile, alimentaire, consulting… « Le Tafta ne profiterait pas du tout aux PME. C’est plutôt le contraire, critique Gottfried Härle, directeur d’une brasserie de bière dans le sud-ouest de l’Allemagne et cofondateur de l’initiative outre-Rhin. Des éléments centraux de l’accord comme la protection des investisseurs, l’unification des normes et l’ouverture des marchés publics servent avant tout les intérêts des grands groupes ».

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« Même le très puissant groupement allemand des moyennes entreprises, le BVMW, a pris ses distances avec le Traité de libre-échange. L’organisation qui représente 270 000 entreprises du Mittelstand, l’épine dorsale de l’industrie allemande, a catégoriquement refusé le mécanisme de règlement arbitral des conflits d’investissements prévu initialement dans l’accord. Et il a souligné à de nombreuses reprises les conséquences négatives possibles du traité sur les PME. En Belgique aussi, l’organisation patronale francophone UCM a exprimé son opposition au Tafta. » Quel irrespectueux culot que de présenter comme un « bienfait » ce qui va n’avoir que des répercussions nuisibles pour les PME !

http://www.bastamag.net/Ces-PME-de-plus-en-plus-sceptiques-face-au-traite-transatlantique

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« Notre conseil d’administration en a débattu et c’est à l’unanimité qu’il a estimé que les PME wallonnes et bruxelloises n’ont rien à gagner de ce traité. Au contraire, dans sa forme actuelle, il présente des dangers », a conclu l’organisation en mai. Et en ce qui concerne la France ? Rien de tel chez les patrons français qui, pour l’instant, adhèrent au traité sans se poser de questions : la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises) « est globalement favorable à la mise en place d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis »

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« Sur les 20 millions de PME européennes, la part de celles qui exportent au-delà des frontières de l’Union ne dépasse pas 13 %. Parmi elles, la part des revenus provenant des exportations hors UE n’excède pas 10 % », souligne le rapport de l’institut Veblen. En France, la part des entreprises exportatrices est l’une des plus faible : « Les entreprises exportatrices représentent 4,6 % de l’ensemble des entreprises françaises*** », pointe la Banque publique d’investissement . Plusieurs facteurs pourraient les pénaliser face à la concurrence venue des États-Unis : les disparités de salaires, en moyenne 30 à 40 % inférieurs aux États-Unis, le niveau inférieur des régulations dans de nombreux domaines et le coût plus faible de l’énergie. »

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*** - http://www.bpifrance-lelab.fr/Actualites/Actualites-BPIfrance-Le-LAB/News/121-000-entreprises-exportatrices-en-France-en-2014

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« Certes, « les entreprises qui exportent pourraient profiter d’une hausse de la demande », concède la rapport. « Ces résultats positifs sont bien mis en avant dans les rapports de la Commission européenne. Mais ces mêmes rapports passent complètement sous silence les effets contraires et les risques liés par exemple à l’accroissement des importations bon marché en provenance des États-Unis, […toujours les mêmes profiteurs des autres…] notamment dans les services, les moteurs de véhicules, les produits chimiques, ceux issus de la métallurgie… ». Des secteurs qui font par exemple le succès de toute une partie de l’économie allemande. »

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« Il y a des risques pour les structures économiques régionales, estime le brasseur allemand Gottfried Härle. Nous voulons un débat équilibré et ouvert sur le sujet. Jusqu’à maintenant, les études réalisées s’adressent uniquement aux PME tournées vers l’export. » C’est la cas d’un enquête de la Commission européenne, réalisée au printemps auprès d’un échantillon de PME. En juillet, le comité social et économique européen ne disait pas autre chose : il regrettait qu’aucune étude d’impact précise […quel traité complètement brouillon et qui semble avoir été torché comme une lettre à la poste – en pensant, naïvement, que nul n’en prendrait connaissance..], par secteur et par État membre, n’ait été lancée pour évaluer l’effet potentiel du traité sur cette catégorie d’entreprises. En attendant, les PME allemandes et autrichiennes contre le Tafta demandent l’arrêt immédiat des négociations. » - ( Rachel Knaebel ) -…Sage décision : n’importe quel petit supermarché est soumis à une très étude d’impact détaillée. Le Tafta-Ttip, en proportion des colossaux enjeux, en présente infiniment moins. De là à penser qu’il n’y a eu aucune préparation sérieuse pour ce traité de chiffons ?

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Tafta- Ttip c’est pour le « libre » (sic) commerce forcé et faussé. Soit les exportations « illicites » des multinationales qui auraient 80 % des populations nationales fermement opposées à leurs manipulations – si elle en comprenait les enjeux. Les condamne d’ailleurs, ces multinationales, par leur clair refus de toute concurrence équitable – pour mettre à la place un « monopole mondial ». Monopole ( interdit par la Commission européenne) qui, politiquement, nous ferait régresser à la féodalité des privilèges antidémocratiques et à la fin de toute civilisation digne de ce nom… Que la propagande néolibérale se soit rabaissée à mendier le soutien des PME – en leur mentent effrontément démontre , s’il en est, que la majorité européenne NE CROIT PLUS au capitalisme et ses délires d’un autre âge…Lorsque 10 %, seulement, des gains des Pme (et 4,6 % pour la France) participent à l’exportation – il faut avoir perdu toute dignité pour oser affirmer qu’un tel non-traité serait un « bienfait » pour toutes les PME. A priori, 90 % seraient même en danger à cause de ce trop grand « bienfait ».

Comment leur forcer, si malhonnêtement, la main – en vacarmant que Tafta- Ttip c’est uniquement conçu pour elles ? Lorsque l’analyse, un peu attentive montre, que, tout au contraire, c’est contre elles ?

Les PME ne peuvent plus croire à la parole des capitalistes. Ils ne l’avaient jamais tenue. Il semble bien qu’il s’enfoncent dans cette monomaniaquerie de ne jamais tenir parole…

……….Jusqu’au résultat que toutes les PME soient anticapitalistes ?

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2 Documents sur la vie réelle du pays qui a osé faire du capitalisme une…religion d’état :

http://www.businessbourse.com/2015/11/07/etats-unis-21-faits-sur-la-croissance-exponentielle-de-la-pauvrete-qui-vont-vous-renverser/

http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/sondage-choc-menages-americains-nont-plus-thune

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

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Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

(à suivre)

……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuitshttp://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L’ÉCONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

les courbes économiques des PME ne sont pas solidaires de celles des multinationales

les courbes économiques des PME ne sont pas solidaires de celles des multinationales

les intérêts des PME (et donc les nôtres) sont dans l'économie réelle pas dans "l'économie casino"

les intérêts des PME (et donc les nôtres) sont dans l'économie réelle pas dans "l'économie casino"

Lorsque que les PME commencent à être anticapitalistes ?

Et si nous pouvions démontrer que les TPE PME sont capables d'autant qu'une entreprise du CAC 40 ? Que tous ensemble nous soyons en mesure de démontrer qu'avec les bons outils, les bonnes méthodes, et notre optimisme de combat d'augmenter l'EBE de plus de 100 millions d'€ dans moins de deux ans, avant le 30 juin 2017.

Athènes a verrouillé tout son système financier pour une durée d'une semaine. Avec le contrôle des capitaux, les petites et moyennes entreprises du pays peinent à s'approvisionner et à importer. Et à cause de la limitation des retraits, ce sont les clients qui désertent les boutiques. Le nombre de faillites pourrait s'accélérer. Preuve que « la liberté du commerce » n’est qu’un mensonge. Pour LEUR commerce seul tous les privilèges, oui. L’énorme bureaucratie capitaliste est bien plus restrictive, liberticide et anticoncurrentielle que tout Etat le pourrait. La dérégulation ne sert que les grandes multinationales. Personne d’autre.

chaque citoyen(ne) vit les mêmes intérêts sociaux que les PME

L’économie circulaire, donc sans les parasitaires comme la Bourse et les irresponsables actionnaires – est un système très bénéfiques aux PME, à l’emploi et à la…planète. Tiercé gagnant.

« L’économie collaborative » reste aussi une piste sérieuse afin de sortir du capitalisme sans perdre les PME.

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