Comment sans nom...nommer ?
Les noms sont-ils des mots ? Et pourquoi, alors, ne disons-nous pas motés puisque nous disons…nommés. Oui nom-mer : donner un nom. Tout ce qui est nommé englobe alors tous les mots ? Ou, encore, sans nom originel pourrions-nous encore nommer quoi que ce soit ensuite ? Et plus rien ne serait nommé ? Puisque, dans le la lange, tout s’accepte nommé…communément, en commun.
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Nous voyons à quel point l’arbitraire du signe, qui conserve le grave défaut de n’en rester qu’à l’aspect extérieur du langage, aura surtout été un grand confusionniste. En ce sens qu’il aura tout figé, immobilisé, pétrifié, médusé autour d’une impression d’avoir tout compris. Ce qui ramène à Karl Popper et sa «réfutabilité » (to falsify) - si un système ne peut être réfuté, remis en question, interrogé autrement, il n’est tout simplement pas une science. L’arbitraire du signe se répète en boucle mais ne fait découvrir rien d’autre. Or, toute découverte ne peut que demeurer fertile, déboucher sur du refertilisable à l’infini. Point de nouvelle récolte ici : juste une porte fermée qui ne résout plus jamais rien. Fuit tout débat et ne correspond pas au mot respons-able, qui est apte et abilité aux réponses (respons)…donc à perdu la responsabilité de nous faire « comprendre » le langage. D’en répondre. Ce n’est plus la bonne méthode d’interrogation.
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Sans nom – plus de possibilité de …nommer. Ce n’est plus alors un son qui ne répond pas à un sens, mais une structuration organique, descendant jusqu’à l’infime grain très matériel de la langue et du langage. Il y a limpide visibilité de la faculté « d’incrustations » du langage. Tout y devient sens dans le son, tout s’y répond et se répand. Le mot « nom » ou le nom « mot » fertilise, ainsi, de gigantesques pans du langage. Voire tout. Avec une nécessité inclusive. Si nommer vient de nom, nom n’est pas une lubie arbitraire. S’il n’y a plus nulle « racine », nul préfixe ou suffixe, affixe, etc. donc aucune famille lexicale, aucun « lignage », si rien ne procède de ce qui le précède – tout n’est plus que chaos. Rien qui informe, tout qui reste informe. Le langage est tellement plus immense que le flou imprécis de l’arbitraire du signe (il répond à quoi concrètement ? A un ennemi inexistant à qui on ferait dire un trop improbable le son « est » le sens ?). Et tellement plus subtil, le langage, que si cet arbitraire du signe avait pu subtiliser tout accès au sens, le subtil lui-même aurait débusqué la trace de cette subtilisation. Puisque, au fond, si le sens du langage n’est pas du tout dans la matérialité du son - où serait-il alors ? Dans d’évanescents nuages extraterrestres ? Dans un vide insonorisé inaccessible ? Dans une autre lubie ? « Les mots aussi volent au dehors et rendent possible la constitution et l’examen du dedans. »..C’est de François Dagognet – Les Noms et les Mots, Septembre 2008), ouvrage étrangement très …dissimulé…
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Au fur et à mesure que nous parcourons la réalité nous découvrons que l’arbitraire du signe a exclu tous les plans – sauf un , la vision autocentrée du fonctionnement très superficiel des mots. Sans rien proposer d’universel. Avec une malhonnêteté ontologique qui est de se cantonner dans Le Cratyle de Platon, datant de 2 500 ans, et de trouver des preuves dans des formulations maladroites telles « connaître le nom, c’est connaitre la chose ». Ce qui est trop précipité et trop raccourci. Diverses étapes de prises de conscience font défaut dans cette formulation. Il ne s’agit pas de décréter (aussi platement et inefficacement – comme une rancune ou une rancœur mal assimilée – de l’arbitraire du signe ) que « le son c’est la chose ». Et pourquoi « le sens serait la chose », paraitrait plus réaliste alors ? Non, la vérité est que le son fait largement partie du sens (et pas plus !) – et que, sans lui, nous ne pouvons plus rien découvrir de vraiment constructif…Tout savoir doit être INCARNE ! Le son donne un corps au langage.
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Le langage possède, en effet, la construction la plus ambitieuse de tout ce qu’un humain a à découvrir – un peu comme si sa compréhension intégrale se situait dans un post-quantisme à venir, la grande unification de la Physique ou les méta-cordes ! – Ce n’est pas en fuyant la problématique, en clouant un panonceau malhabile « arbitraire du signe » (comme signe de l’arbitraire ?) que nous évoluerons vers le monde carrément enthousiasmant du langage matérialisé. Sa double hélice (son-sens), tout juste entrevue, nous tire le signal que nous pourrons tout résoudre oui tout par cette double hélice même. Ainsi la formule d’un mystère cherché apparait dans la formulation. La formule se formule. Et nous sommes d’autant plus « résolus » (comme problème existentiel) que nous sommes « résolus », déterminés, convaincus, proactifs, engagés d’une seul pièce…à la (ré)solution des problèmes…Etc. En fait, les formulations soniques des mots sont si précises que nous y entrevoyons une supra-science. Une science au-dessus des sciences. Il y a de tels déplacements corporels, d’actions du corps qui, lui aussi, articule chaque mots à l’aide de ses articulations – que nul doute le langage universel nait…après l’épisode de glaciation de l’arbitraire du signe. Qui n’aura jamais été « dans » la photo, mais s’est maintenu tellement éloigné qu’il n’a pas pu entrer dans le plus petit détail.
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Les mots se trouvent concrètement dans une spatialité opérante aussi grande que l’univers. Ce n’est pas, ici, le lieu de montrer que ceci a lieu – le temps universel n’étant que des distances espacées. Et l’espace se trouvant, lui aussi, contenir, toutes ces aires espacées se déployant jusqu’à l’infini. Dans ce qui est espacé, des préfixes, suffixes, etc. font tourner les « racines » auxquelles ils s’accolent. Réverbérant le sens et le verbe. Le verbérant aussi bien, la verbération nommant les vibrations de l’air qui produisent le son…Le son qui existe bien et qui participe largement au sens. Sans vouloir tirer toutes les couvertures à lui – comme la propagande le ment. Elle, par contre, veut tout pour elle seule.
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En tout cas, nous nous sentons bien en face de Grandes Découvertes – lorsque l’arbitraire du signe sent, lui, le renfermé, le suranné ou l’inadéquat. Si ce fut une étape de la prise de conscience du langage – cela ne l’est plus du tout. Il retarde toute progression incluse dans le vrai…progrès, celui qui progrèsse toujours, collant au terrain du réel du fait que pour progresser sur le terrain il faille fouler la terre, voir de la glèbe se coller sur ses chaussures et laisser ses traces dans la boue originelle. Ce que l’arbitraire du signe ne peut plus entreprendre : de fait, il ne laisse plus aucune trace….
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Les traces « du son participe bien au sens final mais sans tirer toutes les couvertures à lui » nous nous trouvons bien devant une impasse. Une sorte de « blocage » interrogatif, une question à la Sphinx où si nous n’y répondons pas exactement (les pieds « dans » les traces) le langage comme liant social mourra. Et les déblocages…ce sont déjà « sans le nom…pouvons nous nommer ? ». Le coup de fouet du réel cingle ainsi : ce qui nomme est le nom, le nom fertilise tout puisque là où il passe il nomme (dénomme, désigne, qualifie, appelle, présente, baptise,choisit). Pouvons-nous admettre qu’il y ait, ainsi, des racines essentielles plantées « dans » la réalité - de tout le langage ? Que ce n’est pas une virtualité hors sol que la langue ? Les réponses enfin…nous arrivent. Afin de nous arriver , nous devons résoudre des énigmes :
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**** Si le sens nous arrive…c’est que nous sommes l’arrivée et donc les destinataires d’un….destinateur qui n’est pas à l’arrivée. D’un envoyeur spatialement plus lointain !
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**** Nous ne pouvons recevoir et émettre ce message en même temps – pour ce voyage de l’hélice son-sens. Nous ne sommes pas aux deux bouts. Nous ne nous envoyons pas à nous-mêmes de tels messages. Nous ne sommes que destinataires. Ce pourquoi les mots – les plus scrupuleuses des honnêtetés jamais vues - nous le dit…précisément…cela nous…arrive. C’est qui l’expéditeur. Décrivant, à la fois, l’envoyeur, le trajet de l’envoi, la motivation de l’envoi et sa final fin…qu’il soit arrivé. A son destinataire. Non à son envoyeur…
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>>> --- Le langage possède une structure « métaphysique » (mais sans les religions) par le fait qu’il y a divers dispositifs langagiers qui prévoient, prédisent et le disent directement…un extérieur. D’ailleurs est-ce d’ailleurs que c’est dit ? ou d’ici, d’ailleurs ( locution adverbiales ) ? Il y a un méta-langage, un supra-langage, un au-delà comme un deçà des mots.,
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La même scrupulosité du langage son-sens se retrouve dans les questions « insolubles »…genre est-ce que tous les alpinistes descendent des Alpes ? Le bricolage humain par rapport au langage, ici, est mis à nu. Le mot créé (l’onomaturgie, l’art ou la science de créer des mots) a construit escaladeurs de montagnes sur le modèle des Alpes : alpinistes. Mais a oublié d’être universel et ne dit pas everestistes si l’escalade est celle de l’Everest. Non l’obstination des Alpes, impose l’inadéquat alpiniste. Notre langage (pas son potentiel inutilisé) est encore approximatif. Ainsi, c’est combien « nombre » ? Eh bien c’est…nombreux. Pas très précis pour l’arithmétique, la science transparente des chiffres. En très gros, très flou, c’est nombreux, le nombre ? Et nous n’en saurons rien de plus ? Aussi,…le «sans le nom pouvons-nous nommer ? » appartient-il à cette classe logique ?
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Ou bien à celle-ci ? Avant que Marie existe comment faisions-nous lorsque se…marie. La concordance du prénom et de l’acte enlève toute possibilité d’existence si celui-ci n’existe plus. Le nom nomme. Se marier c’est Marie, mariage et mariés aussi (et un seul peut se dire le…mari de Marie, son masculin !!! Etc.) Tellement de questions surgissent de ce genre de démonstrations. Et la, porte de prison ne peut plus tenter de nous…enfermer dans le silence existentiel devant langage. Dans le sens que le langage en sait bien plus long que nous. Et que – comme avec les étoiles – nous en sommes séparés par la distance en années lumières. Une fois « franchies » (la franchise est ce qui fait franchir et affranchir) cette distance nous saurons. Com-prendre, prendre à l’intérieur de soi – sera réalisé. Compris « et » concrétisé. Chaque « terme » aura atteint son terme. Le sens dans notre intimité.
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Et si l’arbitraire du signe avait raison (ce qu’il n’a pas) – bien, nous ne pouvons que souligner la très mauvaise utilisation de son avoir raison. Comportements maladroits, empotés, grossiers, lourds, intrusifs – qui décrivent comme des excès…d’abstractions, de la sécheresse et de la froideur partout, des défauts d’empathies (comme voir la langue de…l’extérieur sans y…participer), du savoir trop plastifié et non sensualisé, de l’in-humanité flagrante, ect. Le mésusage allié à l’usage inadéquat. Dire en boucle « arbitraire du signe » n’est preuve de rien du tout – cela ressemble plutôt à la posture d’un gardien de prison, un maton qui ventriloquerait un règlement anachronique correspondant à une époque très…lointaine. Et fonctionnant à sens unique : le prescripteur ne serait pas astreint au « même » règlement…Que du passé – passé et dépassé. Aucun de ses rouages obsolètes ne peut fonctionner, pleinement, dans les mécanismes actuels. Le dogme de l’arbitraire du signe c’est bien pour « arrêter » (les chercheurs honnêtes du langage) mais cette arrestation- arrêt se prouve tout à fait ILLÉGALE. Voulant copier le Droit ( soit une loi qui n’a pas à démontrer sa légalité tant qu’elle reste législative) - l’arbitraire du signe ne fait que démasquer son imposture. Ce n’est pas une loi seulement une hypothèse qui admet, en conséquence, sa réfutabilité. Son omission de devoir redémontrer son bien-fondé n’a plus été remplie depuis trop longtemps…ce qui fait qu’il n’est plus exactement dans son…droit. Plus légitime et infondé.
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L’arbitraire du signe ne peut avoir que plusieurs côtés, de multiples facettes – il n’en présente plus qu’une seule. « Ignorant » (quelle judicieuse trouvaille de retrouvaille du langage que d’avoir placé ignorer dans dédaigner, mépriser, négliger, déprécier, prendre de haut, faire semblant de ne pas voir, effacer visuellement l’existence de ce qui dérange, mettre sous séquestres les droits d’autrui, etc.), « ignorant » les vérités des découvreurs du langage : nous avons la preuve que la plus grande ignorance c’est le…refus de savoir (pas son incapacité temporaire). Avec dédain. Planté dans le hautain congelé du haut de la société. L’ignorance c’est le refus de lire et de reconnaître…non pas de ne pas savoir lire…Ignorant quelles pulsions qui appartiennent à nos corps de langage offrent des …impulsions (à l’intérieur de la pulsion), que nos sens restent sensitifs sensibles sensationnels sensuels et…sensés et participent, à plein, du sens…avec l’aide incontournable du son. Il ne fallait pas les opposer, les séparer, les diviser mais les lier et relier, les accepter dans leur double hélice de la production des …reproductions langagières. Omniprésentes : ne venons-nous pas de croiser le « quant cela « se » produit-il ? Nous tirant le signal qu’affin que cela « se » produise il faut des producteurs préalables, préaliables…Qu’il faut des producteurs, des créatifs, des bâtisseurs, des inventeurs, des découvreurs, des pionniers…que le réductionnisme capitaliste (un espace social commun collectif toujours plus…minuscule…qui ne peut plus qu’imploser dans son hypercentralisation étroite très anti…mondialiste) refuse, trop stupidement, leur existence première (ils précèdent toujours, ils ne suivent pas , comme les marchands). Or, sans créatifs si la…production peut routiniser encore un peu – la re-Production s’est arrêtée. Aucun renouvellement. Plus rien ne « se » produit plus…sans le créatif. Aucun lieu n’a lieu. Le présent n’est plus ni présent ni cadeau…toujours aux abonnés absent et à rem-Bourser.
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Bref, le l’arbitraire du signe est définitivement vaincu – pas par acrimonie ou passions tristes – mais par infonctionnalité, dysfonctions partout, obsolescence, passéisme…passif, ou bien inadéquation globale, etc…
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Voici comment ?
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Robert Estienne, au XVI siècle, proposait de regrouper les mots par "familles lexicales", ce qui conduit autour du mot-racine "d'escrire", par exemple, à repérer description (décrire d’écrire), escripture, escrivain ou scribe. Cette judicieuse idée n'a jamais été maintenue, ce qui demeure très, très dommageable pour la langue, matériellement bâtie sur les sons (à la recherche d'un "socle pour des réflexions plus abstraites", Cerquiglini admet que ce socle par excellence se trouve dans "le système des sons"). En effet, "disponible à la formulation des règles, sinon de lois, se prêtant à la mesure comme à la généralisation, désencombré du sujet et du sens, le registre phonique est la vérité minérale de la langue" ( p.124 - Bernard CERQUIGLINI, dans un livre au titre énigmatique "L'accent du souvenir", 1995)… Mais le registre phonique a été rendu accessoire. A été rendu – donc des volontés délibérées ont agit derrière. Et là ce n’est plus de la science mais des manipulations…disqualifiées. La réalité matérielle du langage est bâtie sur de sons – la placer « uniquement » dans le…sens - inaccessible par des moyens concrets - c’est le placer dans les seules mains de « spécialistes » ( ?). Spécialistes qui vont ôter le langage de la bouche et de la tête des citoyen-ne-s. Et le falsifier, le saboter, l’altérer, l’endommager par une novlangue qui avoue, bruyamment qu’ils n’aiment pas du tout les mots. Donc la société humaine. Le langage restera toujours mieux connu par qui…aime les mots. Des témoins réellement fiables et confiables.
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http://www.imagiter.fr/article-pourquoi-les-etymologies-furent-plus-visibles-67616342.html
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Ce qui nous ramène aux manipulations de « propriétaires de la langue » d’aujourd’hui. Actes de sabotages prémédités que ces assauts de simplismes orthographiques. Pourquoi ? « Qu'avons-nous perdu par la prolifération des signes diacritiques (qui servent à distinguer, tels points et accents) et la suppression des "lettres étymologiques" ? » A lire tout le lien ci-dessus. Les étymologies (le vrai) furent plus visibles :
1 – on les masque, on le dissimule en inventant l’accent circonflexe, il y a 3 siècles.
2 – aujourd’hui, on supprime cet accent circonflexe – ce qui rend encore plus complexe la traçabilité salubre des mots.
3 – l’entreprise de sabotage volontaire aura donc été de longue haleine.
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Clair ?
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« Le système graphique maintenu formule à l'écrit une allégeance néolatine que la parole a défaite et fonde le caractère intrinsèquement étymologique de l'orthographe française", prévient Bernard Cerquiglini dans "L'accent du souvenir", 1995. L'orthographe ne permet plus de visualiser la traçabilité de l'étymologie.
Cerquiglini avance "que la coutume d'écrire autrement qu'on ne prononce, de prononcer d'autre façon qu'on écrit est erronée en soi" et que "les vestiges formels de la langue primitive et originale, doivent évidemment paraître et soigneusement être gardés." (p.94 - ibidem). A ce sujet est n'est pas devenu êt. Avec "la perte de la posttonique, le mot gallo-romain s'abrège, se transforme, se détache de son origine." (p.18 – ibid.) Ajouté à l'oubli que "la lecture c'est l'appréhension visuelle globale d'une forme graphique et son interprétation par le cerveau et ne passe pas par la prononciation" semble nous avoir égaré loin du fait que le sens soit entièrement sensuel, que la langue soit, de bout en bout, matérielle. Ce qui nous fait, aussi, rater le " processus d'intelligence du sens, un système propre, dont l's graphique est en particulier un signe". (p.66 – ibid.).
…etc.
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Ainsi mis en prespective, tout le monde peut donc comprendre l’essentialité d’un document tel « La diction du dictionnaire »*** qui devient la preuve scientifique incontournable que le son participe pleinement au sens. Sans vouloir jamais s’y opposer mais en liant clairement les deux. Sauf que, cette fois-ci, le sens passe par sa prononciation (se « prononcer » exige la présence de tout le corps…afin de clamer sa plus authentique opinion). Et que si un dictionnaire existe c’est afin de nous apprendre la diction du corps du langage. Ceci parce que tout « définition » ne finit jamais. Définir c’est ne jamais finir de dé-finir. Puisque tout le langage doit être cité dans chaque mot. L’oral devient un apprentissage nécessaire : et le dictionnaire aura donc été détourné de son usage essentiel …Son méta-cadre (ce qui fonde son fondement même) c’est la diction. Le clair rappel à l’ordre de la…réalité.
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…et la nouvelle civilisation a donc déjà tout transformé…
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……………….elle n’attend plus que nous !!!
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******************************* d’autant plus que de censurer la diction du dictionnaire (la victoire du son « avec » le sens) c’est….censurer toute la nouvelle civilisation.
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……………………………………………..Et cela ne se peut !!!
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- Afin de mieux le comprendre, voir tout le livre "La diction du dictionnaire" sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/. Il suffit de cliquer sur l’onglet 3.
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>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> DÉSANNEXIONS >>>>>>>>>>
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http://lrdb.over-blog.com/article-20713136.html
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Exister ?
Est-ce se-tenir-hors-de-la-tenue ? Ou bien est-ce s’exporter-au-cœur-du-dehors ?
Qui est le petit malin, génial faiseur de mots, qui nous a laissé cet énigmatique oxymore ?
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<<<<<< -- D'abord, les noms ont été réservés à l'appellation des personnes, les mots à celle des choses.
Surtout, deux théories ont été écartées: celle qui voit dans le mot le reflet de la chose (l'onomatopée) - une reprise du cratylisme - et celle qui tient le mot pour né dans l'arbitraire (le n'importe comment, à la suite d'une convention). A l'opposé, est soutenue la théorie d'une inséparabilité du mot et de chose, mais aussi est analysé le pouvoir du mot d'élever et d'essentialiser ce qu'il indique.
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Dans cette hypothèse, deux questions s'imposaient: comment alors expliquer la création de ce mot (l'onomaturgie)? Est-il possible, ensuite, d'en arriver à une science du mot et sur quelle base fonctionnera-t-elle (une épistémologie a minima)? A la fin, on s'interroge sur le sigle, l'éponyme, le bilinguisme. On répond même à la question: A quoi sert pareille analyse?. (source : Libération d'avant)
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http://www.home.uni-osnabrueck.de/bschwisc/archives/formation.htm
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Morphologie lexicale = formation des mots
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Formation des mots - comment ?.
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Procédés de formations des mots
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il y a d’opinions très différentes moins le monde risque de se tromper ………………………
Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
l'omission d'éclaircir que la majorité des mots sont formés sur les verbes (même si ce n'est pas toujours facile à découvrir !) aboutit à une...table périodique des mots (prédisant leurs futures créations - tels "détresser" pour la détresse...).
déclinons des matérialités de nommer
....en géographie et histoire
les mots contenant, et à rabord, les images primordiales, donc primales, premières, primitves – nous pouvons compter dessus. Utiliser les conclusions des philologues afin de fuir les conséquences antisociales des images…de plastiques – les disqualifie suffisamment pour que la vigilance soit allumée…
Nos équipes sont de retour d'expédition et ont ramené avec eux des spécimens, récoltés dans la nature de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
comment nommer …l’innomable ?
Les expressions imagées existent-elles dans toutes les langues ? Toutes les langues ont des expressions idiomatiques parce qu'elles mettent toutes en œuvre cette grande fonction du langage, mais chaque langue est particulière, chaque langue a son registre d'images. Par exemple casser sa pipe en français. En anglais on dit to kick the bucket, renverser le seau, naturellement ce n'est pas traduisible au sens de la signification. Il faut traduire au niveau du sens, donc pour traduire to kick the bucket, soit je traduis par il est mort, soit, et c'est une meilleure traduction, il a cassé sa pipe. Je traduis l'idée d'utiliser une expression imagée en cherchant une expression imagée correspondante. Chaque langue a son registre d'images, qui sont propres à son génie, à sa culture, à la façon de voir les choses. Pourquoi la langue française en utilise-t-elle beaucoup ? Il est vrai que le français, langue poétique et littéraire a beaucoup d'expressions imagées. Il est toujours très plaisant de les utiliser, c'est propre à la langue mais il ne faut pas trop en faire... J'ai connu un vieux professeur de littérature française de l'université de Berkeley qui ne parlait qu'en expressions imagées, c'était stupéfiant. Un jour, il m'invite à déjeuner et me dit :"Cher ami, je vous invite à déjeuner à la fortune du pot, entre la poire et le fromage nous pourrons régler cette affaire, ce n'est pas la mer à boire...". Il enchaînait les expressions imagées, toutes propres au français, mais avec une densité telle que cela devenait drôle. Une autre chose drôle, c'est de les traduire. En italien pour dire faire quelque chose de vraiment impossible on dit grimper au miroir. Ce serait intéressant de dire "Non là, vraiment Pierre là grimpe au miroir". C'est totalement incompréhensible mais ça met un peu de poésie et d'étrangeté dans la langue.
le corps du langage...
un citoyen méconnu exprès - on ne se demande plus pourquoi.