L’université à perdu son univers ?
On le dirait…ses voies de garages partout sont devenues très provinciales par rapport à…l’universel irréductible ! Tous ses chemins ne mènent nulle part. Comment ceci à pu survenir ? Tant d’ambitions (connaitre tout l’univers) et si peu de résultats (préférer le nombrilisme au respect des règles de la scientificité) – c’est bien être passé du jour à la nuit. L’université comme un brouillage afin d’empêcher d’apprendre et de comprendre vraiment ? En tout cas, beaucoup d’universitaires dits orthodoxes semblent séparés du sens global du savoir (à quoi sert ce que nous savons, et où cela mène – avoir appris comment un changement léger d’un corpus, qui a trouvé l’angle spéculaire adapté, peut transformer tout un système d’idées, ou bien prévoir les futures découvertes, etc.)… comme ce lien l’éclaire :
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http://www.imagiter.fr/2016/03/separes-du-sens-global-du-savoir.html
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« Dans un milieu organisé de la sorte – et régi par le principe relativiste selon lequel toutes les opinions se valent, dès lors qu’elles émanent d’individus autorisés –, rien n’est regardé avec plus d’horreur que la critique, immédiatement assimilée à une attaque ad hominem et (selon l’expression de Bouveresse) « à une sorte d’atteinte insupportable à la liberté de pensée et d’expression ». Un tel état d’esprit explique que la critique publique d’une institution telle que la T.G.B.N.F., mettant nécessairement en cause des personnes haut placées (académiciens, administrateurs divers), soit une chose qui paraît littéralement impossible à bon nombre de ceux qui pourtant, en leur for intérieur, n’en pensent pas moins. »
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A-propos-des-milieux-de-l'université-et-de-la-recherche-: le-désert-de-la-critique
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Nous allons traverser de larges citations de ce texte bien fouillé afin de tenter de répondre à tout l’éventail des questions…sur l’université a-t-elle perdu son univers ?
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« Ceux qui sont dans l’institution, à chacun de ses échelons, prennent bien soin de ne vexer personne pour ne pas compromettre leurs chances d’accéder à l’échelon supérieur : le thésard brosse dans le sens du poil son directeur de thèse dont il attend en retour la bienveillance ; le chargé de conférences vacataire ne veut que du bien aux directeurs de conférences qui lui permettront peut-être d’accéder à un emploi stable et rémunéré ; le maître de conférences est très serviable avec les professeurs qui l’éliront peut-être parmi eux ; le professeur au Collège de France honore les membres de l’institut ou de l’Académie française qui voudront peut-être l’accueillir en leur sein, etc.
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« On se jette l’eau bénite, on se passe l’encensoir ; chacun a son jour pour être dieu : c’est une touchante égalité d’ambitions au même niveau. La camaraderie est en même temps un obstacle au talent qui se respecte, et un appui pour la médiocrité qui tend la main. C’est une assurance mutuelle contre l’obscurité : la police se paie en éloges fraternels, et la prime se compte en menue gloire. Les assurés se cramponnent l’un à l’autre, se font la courte échelle, et se croient de grands hommes. » (Elias Regnault - L’Homme de lettres, 1841.) »…voir, aussi, le texte annexé en fin d’article.
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« Rien n’a changé [nous sommes dans le royaume de la sclérose…], et la situation est même pire que ce qu’elle était avant 1968 ; car la rareté des postes, délivrés au compte-gouttes, et la surabondance des postulants fait prospérer les courtisans, qui se poussent du coude afin d’être sûrs d’arriver les premiers, n’hésitant pas, s’il le faut, à jouer les nègres pour leurs « patrons ».
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Le relativisme épistémologique est, à sa façon, un nouveau dogmatisme plus insidieux que l’ancien, qui avait au moins l’avantage d’être clairement identifié comme tel. Sous les dehors politiquement corrects d’une tolérance absolue – comme si la tolérance était, en matière scientifique, une vertu –, il ramène, par pétition de principe, tout discours visant à dire quelque chose sur le monde à une structure d’autolégitimation qui ne nous apprend rien, en réalité, sur le monde mais nous renseigne seulement sur les intentions de celui qui parle […de ce fait, il n’y aplus de réalité au sens du « Crime parfait » de Jean Baudrillard…]. En réduisant toute assertion à une construction mentale, le relativisme épistémologique s’affirme comme un idéalisme qui voit dans tout référent extérieur à l’esprit une projection de ce dernier. Aucun discours ne peut donc se présenter comme vrai ou adéquat à son objet, puisqu’il n’y a pas d’objet en dehors du discours lui-même. En l’absence de vérité, toutes les interprétations se valent : personne n’a raison, mais, du même coup, personne n’a tort. Il n’y a donc plus lieu de distinguer les « bons » travaux des « mauvais » ; tout chercheur ou professeur dûment estampillé est nécessairement « bon », quand bien même tout le monde saurait, en réalité, que ses travaux ne valent pas tripette. Et il suffit qu’un charlatan ainsi estampillé mime la scientificité en produisant des liasses de statistiques, en inventant une terminologie tarabiscotée (comme l’avait fait Lacan, avec le succès que l’on sait), ou en citant à tout bout de champ des noms d’auteurs et de théories (tel l’Alunni cité en annexes), pour être considéré comme un grand penseur : la science n’est-elle pas une « stratégie discursive » ?
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Un tel nihilisme institutionnel amplifie toutes les formes de CORRUPTIONS…La vérité quittée, la réalité n’a plus, non plus, cours. Rien ne s’argumente plus rationnellement et rien ne se peut vérifier (le verbe de vérité que vérifier !). Les contenus n’importent absolument plus – uniquement les critères tout extérieurs et très antiscientifiques de la …soumission sociale (faire acte de vassalité envers les pouvoirs prouve la génialité automatique du contenu présenté. Et donc tous les mots perdent leur sens : tout n’est que symboliquement stipendié. Bref, tout ce qui fut la « recherche » universitaire, et a établi son « sérieux », est bafoué, saccagé, dévalisé, etc. en toute…impunité. En bref, ce n’est plus du tout scientifique que d’être estampillé « scientifique ». la « marque » (sens commercial) n’est plus garantie. Au contraire, la dissolvante méfiance a tout envahi (sens si l’on nous dit que….cela doit être que… !). Ceci semble bien appartenir à un programme qui se nommerait… l’“effacement de l’avenir” !
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Où peut être l’avenir lorsque…«la conséquence d’un tel dressage est que les chercheurs sont rarement enclins à penser librement et que, lorsqu’ils le font, c’est nécessairement contre la tendance générale des institutions dont ils sont membres. Pour donner le change, ces institutions – surtout dans la recherche d’État – financent quelques contestataires officiels tels que le professeur au Collège de France Pierre Bourdieu, étranges personnages dont la fonction est de cracher, le plus ouvertement du monde, dans la soupe et qui sont là, en réalité, pour légitimer lesdites institutions en prouvant qu’elles constituent des « espaces de liberté ».
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Cependant les dégâts collatéraux de l’éviction de toute pensée véridique dans ce lieu de la pensée est bien cette incapacité de penser par soi-même. Ainsi, nous comprenons bien mieux la médiocrité de la production du tout-venant des universitaires. Cette médiocrité n’est pas accidentelle ; elle est le produit du système. Qui fait barrage à tout esprit critique et combat à vue toute apparition d’une réflexion de fond. Le mystère de l’inanité d’un bon nombre d’ouvrages dits « de recherche » se trouve, ainsi, expliqué !
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Les motivations de cette réflexion s’ancrent bien ainsi…Dans ces questions genre devant tous les immenses problèmes actuels à résoudre pourquoi la voix universitaire reste-telle aussi terne. Rien qui ne ressort. Rien qui ne jure. Rien qui semble pertinent, etc.…une inertie alliée à une indifférence glaciale pour notre époque, des comportements si robotisés, etc. et tant d’observations qui titillent qu’il y a anguille sous roche. Et parviennent à conclure ainsi : mais l’université n’est plus ce qu’elle a été. Par glissements successifs elle est même devenue son… antithèse congelée. Une caricature morne plaine. Mais pourquoi, mais comment, que s’est-il passé à l’intérieur ? Des questions en foule …et plus des impressions éclatées qu’un début de réponse bien cohérent. Aussi, afin d’ordonner le flux – cette réflexion ! Et puis (la présence des…alternatives signe toujours que de saines solutions existent..) juste signaler l’existence de fructueux autres trajets personnels dont celui d’un universitaire devenu « diversitaire » (dans le sens que tous les savoirs qui tiennent la route, tels les arts de la rue et tant d’autres, sont de réels savoirs. Aussi dignes d’intérêt que l’orbe universitaire. Qui n’a pas, de droit, le monopole des connaissances, ainsi (sous sa férule) devenues « non libres et complètement faussées »). Et, de la sorte, de faire ressentir que qui a quitté l’institution (… afin d’en préserver son inaltérable noyau – et n’a donc pas quitté l’université - ce sont les conformistes qui l’ont abandonné depuis trop longtemps !) …oui qui n’a jamais quitté l’université mais a fait un pas salvateur de côté, fait montre d’une incroyable richesse intellectuelle. Très convaincante. A cela s’ajoutent, oui des rencontres, quelques textes …qui ont fait se cristalliser une timide amorce de réponse. Livrée ici. Cet article n’a pas l’ambition de remplacer une étude de fond qui demanderait beaucoup de recherches et de rédactions…juste l’ambition de tracer un ferme sillon. Afin d’y voir plus clair !
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« Ayant atteint un tel niveau de décomposition institutionnelle et intellectuelle, il n’est pas étonnant de voir tous ces personnages s’auto-censurer. Il faut être une sorte de fou littéraire, comme Jean-François Raguet, pour dénoncer en termes crus la « pourriture » des milieux universitaires, en montrant que la philosophie des professeurs n’est pas « le dernier sanctuaire de la probité intellectuelle » qu’elle prétend être, mais un marigot livré à un « mandarinat mafieux de pontifes formés au moule du père Ubu ». » Autre forme de clergés bien plus virulents que ceux qui s’affichent religieux. Puisque en s’octroyant toute les apparences de l’esprit critique, du progressisme, de la laïcité et de la tolérance – tout n’y fonctionne qu’au sectarisme, à l’arbitraire, aux diffamations et, au final, à la…véridique intolérance.
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Au point si vérifiable qu’… « il n’y a probablement guère de gouvernement qui soit moins républicain que celui de notre fameuse « République des Lettres » qui, contrairement à ce que suggère son nom, ressemble nettement plus à une organisation de type tribal ; et les défenseurs les plus ardents des valeurs républicaines ne semblent plus guère capables de s’en étonner et a fortiori de s’en indigner. Le clientélisme, le copinage, le cumul et la corruption, que l’on condamne avec vigueur dans tous les autres cas, sont considérés ici plus ou moins comme la façon normale de faire. »
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Et ces ensembles de corruptions morales deviennent une habitude lourde, une très malsaine accoutumance, un usage usant qui bloque toute possibilité de changements. Ce qui veut bien dire une complète indifférence au savoir – plus aucun goût de « rechercher », de découvrir, d’entrer dans de longues investigations et d’en… faire part. Le savoir, en général, y est…saboté. Escamoté, dissimulé, etc. – les délinquants mentaux sont à l’intérieur. Et tout de gâchis pourquoi ? Pour une parade sociale creuse, avec des personnages énucléés de leurs passions et de leurs désirs ardents – ce qui le fige plus en potiches plus qu’en potaches…Ces instrumentalisations successives ont créé ce monde à l’envers : où les institutions du savoir sont devenues les pires ennemis du savoir. Celles qui font, machinalement et sans plus de conscience, tout pour en détruire sa possibilité même ! C’est qu’on ne nie pas impunément le respect de l’objectivité de la connaissance, son impossibilité à la soumettre à quelque pouvoir que ce soit, sa liberté souveraine et ses règles « incorruptibles » de véracités. Tout ce fait l’université actuelle est contre-nature. Une anti-nature insalubre. Des déviances inacceptables de petites frappes qui…ont produit l’enveloppe devenue morbide de cette contre-institution. Qui se doit, pourtant, impérativement, de mettre toujours à la pointe de la société…l’esprit critique. Ce terme médical qui dit bien que nulle thérapie saine ne peut exister sans un passage par un état…critique qui en permet le juste diagnostic. La société DOIT utiliser la permanente auto-élucidation par elle-même. S’opposer à cela c’est afficher sa détestation en actes de la civilisation !
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« Ce que l’on appelle aujourd’hui un travail scientifique est, tout simplement, un travail publié dans une revue tenue pour scientifique par un individu ou une équipe appartenant à une institution dite « de recherche ». Ce n’est pas sur son contenu que l’on s’appuie pour le considérer comme scientifique, mais sur des critères absolument extérieurs, qui relèvent de l’argument d’autorité. Le C.N.R.S. et l’Université, bien en peine d’« évaluer » la production de leurs employés ou de ceux qui sont candidats à l’être, mettent désormais l’accent sur le nombre de publications d’un auteur et la fréquence des citations de ses travaux (évaluation « bibliométrique » établie à partir de répertoires statistiques internationaux) pour juger de sa valeur (sic) scientifique. […ce qui est le versus scandaleusement commercial, l’usage du doping et l’effondrement démagogique en personne : combien d’exemples d’éditeurs ou de marques de disques achetant, en sous-main, leurs produits afin de « gonfler », oui doper le chiffre des ventes … en aucun ca, le chiffre prouve la valeur : toute l’Histoire crie même l’inverse. La radicale nouveauté crée des frottements de rejets hypocrites, donc tasse fortement les…chiffres !]… Le recours à des critères aussi peu fiables comme mesure prétendument objective de la qualité est la conséquence de l’hyper-spécialisation des travaux, devenue telle que même les habituelles procédures de cooptation et d’« évaluation par les pairs » se révèlent inefficaces (outre que ces procédures, comme nous l’avons déjà indiqué, sont biaisées par des considérations – rivalités, retours d’ascenseur – qui n’ont rien à voir avec les qualités scientifiques des personnes ainsi évaluées). »
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Comme toutes les conduites cyniques se cache dans ses zélateurs une énorme dose de…naïveté. Comme une incapacité handicapante à voir le réel comme il est. C’est de plus en plus vivre dans des…illusions (l’irrationalisme n’est pas loin !) Rendons-nous compte plutôt…
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« Les chercheurs ont apparemment du mal à accepter que leurs travaux soient dirigés par le gouvernement. Ils vivent sur le mythe d’une recherche autonome et indépendante du pouvoir politique. C’est pourquoi ils assument mal le fait d’être assujettis à l’État. Ils considèrent ainsi comme anormal le fait de devoir « appliquer les directives du ministère », qu’ils considèrent comme « extérieur » au C.N.R.S. « Le ministère est un cerveau qui est implanté, mais qui vient de l’extérieur. […] » Le C.N.R.S. est donc pour eux un organisme paradoxal, dont la « tête » est un « implant », une « greffe ». Cette greffe prend d’autant moins qu’elle est souvent remplacée : « On change souvent de tête. » D’ailleurs, le C.N.R.S. est perçu comme un organisme instable, « quelque chose qui est toujours en mouvement. » « Ça bouge tout le temps. » Malgré tout, c’est « un organisme bien constitué, autonome » […à ce niveau d’incohérences, l’impossibilité flagrante devient de la…banalité coutumière. Tout esprit d’analyse est perdu…].
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Ces descriptions paradoxales, ces définitions contradictoires indiquent bien qu’il existe un sentiment de malaise […] ; les agents du C.N.R.S. n’arrivent pas, semble-t-il, à se faire une idée cohérente de leur propre statut. Ils manifestent à la fois
— un très fort attachement à la distinction entre le « public » et le « privé », distinguant soigneusement, par exemple, entre laboratoires « propres », « associés » ou « mixtes », et n’acceptent pas que l’on parle du C.N.R.S. comme d’une « entreprise » ;
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— et une très vive réticence à se considérer comme des agents de l’État, préférant se situer par rapport au monde (qu’ils idéalisent manifestement) de la recherche, qui ignorerait les frontières et les administrations.
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Avec une conscience à ce point mystifiée, il ne faut pas s’étonner que les chercheurs mentionnés dans le chapitre précédent aient pu s’adapter aussi rapidement à l’absurdité du mode de fonctionnement de la T.G.B.N.F. ; cet établissement n’est certainement pas plus « anormal » à leurs yeux que ce C.N.R.S. dont « la “tête” est un “implant” » mais qui n’en est pas moins « un organisme bien constitué ».
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Leur aptitude à s’illusionner sur leur propre sort fait de tous ces chercheurs, en réalité, des étudiants attardés, des adulescents sociaux, des immatures ontologiques :
« Esclave stoïcien, l’étudiant se croit d’autant plus libre que toutes les chaînes de l’autorité le lient. Comme sa nouvelle famille, l’Université, il se prend pour l’être social le plus “autonome” alors qu’il relève directement et conjointement des deux systèmes les plus puissants de l’autorité sociale : la famille et l’État. Il est leur enfant rangé et reconnaissant. Suivant la même logique de l’enfant soumis, il participe à toutes les valeurs et mystifications du système, et les concentre en lui. […] il est normal que tout débat passe par-dessus la tête de l’étudiant […] et lui échappe totalement : l’ensemble de sa vie, et a fortiori de la vie, lui échappe. » (De la misère en milieu étudiant, 1966.)
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Si notre société fait des progrès, c’est bien dans le sens de l’infantilisation ; c’est pourquoi il n’est pas étonnant qu’une description de la fausse conscience des étudiants d’hier s’applique parfaitement – à la « famille » près – aux chercheurs d’aujourd’hui. Dans l’exercice même de ses fonctions, un chercheur (à l’exception des mandarins dont le prestige et le pouvoir occultent la misère réelle de tous les autres) n’est le plus souvent qu’un employé auquel on ne réclame que de l’obéissance et de la soumission. Participant à des travaux collectifs dont il n’est qu’un infime maillon et dont il ne contrôle ni la finalité, ni la méthode, ni même parfois les résultats. Dans ce travail à la chaîne qu’est la recherche techno-scientifique, presque aucune place n’est laissée à l’initiative individuelle. » [Le communisme à la soviétique est, semble-t-il, là complètement réalisé…sous quelques aspects, le capitalisme n’est-il pas d’ailleurs un communisme…privatisé (perte d’esprit critique, humiliations, soumissions, perte de toute identité et de toute droit au choix. L’initiative individuelle tombant comme une branche morte !]
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De nos jours, un travail scientifique n’est pas – comme on pourrait le penser en prenant la notion de « science » au sérieux – un travail qui respecte un certain nombre de critères, objectifs (définition précise de la question posée, protocole de recherche reproductible et donc vérifiable, rigueur absolue dans la méthode utilisée, description précise des résultats obtenus) ou d’appréciation plus délicate (pertinence de la question posée et de la méthode choisie, milité de la recherche menée). On constate souvent – dans les sciences « dures » comme dans les sciences « humaines » – une distorsion non négligeable entre l’exploitation des résultats par les auteurs eux-mêmes et la teneur réelle des résultats en question : ainsi l’on annonce régulièrement de grandes victoires sur le front des thérapies géniques ou de la lutte contre le cancer ou le sida qui ne sont, à bien y regarder, que de fausses nouvelles, des vœux pieux destinés à faire patienter le public. Des échafaudages d’hypothèses sont tenus pour des résultats solidement acquis sur lesquels on s’appuie, brouillant la distinction, pourtant fondamentale, entre une spéculation et une démonstration. En outre, un nombre considérable de recherches sont manifestement biaisées : on « découvre » de l’eau sur Mars au moment opportun, avec la caution de la prestigieuse revue américaine Science ; les études vantant les mérites de la consommation régulière de vin rouge ou de corn flakes sont respectivement financées par les producteurs de vin et de corn flakes. La multiplication des expertises et contre-expertises aux résultats contradictoires – toujours, comme par hasard, en accord avec les intérêts de l’institution ou de l’entreprise qui les finance – montre que l’objectivité des scientifiques est une illusion."
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Ce qui nous contraint à les laisser dans leurs nuages et leurs dérisoires lubies.....
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.......Ici, comme ailleurs, c'est à nous de tout reprendre en main !
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>>>>>>>>>>>>>>>>>> - ANNEXES - <<<<<<<<<<<<<<<<<<<
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- - /// **** Lorsque que le grand ridicule se rencontre lui-même ¡
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“Charles Alunni, par exemple, qui s’intitule modestement « Directeur du Laboratoire disciplinaire “Pensée des sciences” ». Son programme « 1999-2001 » confirme la fertilité de cette institution qui, après avoir mis au monde plusieurs générations d’althussériens, lacaniens et autres derridiens, continue de déverser sur le marché son quota de jargonneurs déments :
Cette année nous aborderons trois nouvelles thématiques nécessairement coordonnées :
- La question philosophico-scientifique Temps et Durée tournera autour de relectures de Bergson et Bachelard, approchées tant d’un point de vue philosophique interne qu’au niveau des ressources que ces dispositifs peuvent encore représenter en biologie, en cosmologie ou relativité. […]
- La question des dispositifs virtuels à travers l’imposition des nouvelles technologies : notions de « temps réel », de rapidité, d’accélération temporelle et de politique de l’écriture. On abordera également la question de la virtualisation comme déréalisation dans la théorie et la pratique des « jeux de rôles ». […]
- L’approche psychanalytique de l’ébranlement actuel de la Loi du Père, à travers les réformes juridiques du PACS, l’idéologie des quotas, ou la féminisation de l’enseignement. Le protocole proposé aux analystes sera : Loi du Père, perversion et Mèreversion. […]
- Nous reprendrons également le fil des questionnements touchant à la physique, aux mathématiques, à la physique-mathématique à travers les notions de diagrammes, de nœuds, d’opérateurs, de spectres, de champs, de représentations conformes, d’échelles, de connexions, de formalismes (tensoriels, spinoriels, p-formes, Geroch/Held/Penrose, ondelettes), de « réalités archaïques » (Alain Connes), etc. […].”
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Pour conférer un semblant d’unité à ces arlequins conceptuels où tout marche à l’esbroufe, Alunni précise que « le lien sera opéré à travers un questionnement touchant à la mémoire et à la double question du “support” et de la “trace” ». Bigre !” …
Ce galimatias pompeux ne nous laisse même pas le temps de rire…c’est dire que l’université mise à nu par ses examinateurs mêmes ne sait plus exhiber, et en tout, qu’un flagrant…manque de sérieux ¡ (ou) !
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** 2) - L’apex de la corruption mentale ?
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« Ce relativisme décrète que l’objectivité, la vérité, sont de pures illusions : les faits n’existent qu’en tant qu’ils sont des « constructions » de l’esprit – d’où la « déconstruction », destinée à montrer que la vérité ne réside pas, comme l’ont naïvement cru les philosophes des siècles passés, dans la congruence d’une chose et de l’idée que nous nous en faisons, dans l’adéquation entre les idées et les faits, mais qu’elle n’est qu’une « stratégie discursive », un appareil rhétorique produisant des « effets de vérité ». À l’affirmation « il pleut » proférée sous une pluie battante, un relativiste conséquent devra répondre : « C’est votre opinion. » Et il vous montrera que la structure de votre discours vise à susciter chez l’auditeur la persuasion qu’en effet, il pleut. La philosophie de notre époque, qui n’est rien d’autre qu’une sophistique, aboutit ainsi à légitimer la conception que les journalistes et les politiciens se font de la vérité : une question de point de vue.” Et le leur : ce que ces approximatifs disent être...la vérité uniquement unique !!!
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**** 3) - Elias Regnault
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http://data.bnf.fr/12282457/elias_regnault/
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Vu 2 siècles plus tôt - L'éditeur ?
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*** 4) - Jean-François Raguet
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Sur les corruptions universitaires ?
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*** 5) – Jean-Marc Mandosio
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Mandosio
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Le latin étudié scientifiquement ? Il en devient une langue savante !
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Le latin, langue savante
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
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(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il y a d’opinions très différentes moins le monde risque de se tromper ………………………
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
pensée unique couleur unique : le gris et la grisaille partout. L’université ne représente plus la diversité de la vie mais la mono-tonie d’une caste illégale
Une avalanche approche. C’est sous ce titre alarmiste que l’IPPR, un think-tank britannique de centre-gauche, publiait courant 2013 un influent essai sur le futur de l’Université. Très instructif, ce document décrit notamment les mutations profondes agissant sous ce manteau neigeux apparemment inerte qu’est l’enseignement supérieur, et dresse cinq profils types d’universités qui pourraient émerger d’ici une trentaine d’années. [...] Le Schéma, Cinq modèles d'universités du futur, une vidéo Xerfi Canal
l'auteur de l'article dont nous avons eu le plaisir d'extraire des extraits...
parcours d’un livre dont nous complétons les non-dits
T.G.B.N.F.
C.N.R.S.
Bibliothèque Nationale Universitaire
Comment l’université sabote à fond la politique tout en prétendant la promouvoir : il ne doit y avoir qu’un ordre établi unique. Toujours le même. Et aucune élection ne doit exister autrement qu’en simulacre…
un savoir est une construction pas une institution qui congèle....
Conserver les savoirs tels qu’ils ont été produit – afin de ne pas répéter les erreurs de tricheries ou de négligences du passé