Une société, institutionnellement, organisée pour voler les pauvres – La pauvreté en est pénalisée (2)
Être pauvre est lourdement pénalisé ! Il s’agit d’un mois complet de revenus séquestré par les dysfonctionnements insupportables de l’organisation sociale indifférente à ce qu’elle crée… Aux trop riches de dépénaliser ces injustices qui ne sont que les ombres portées de leurs monstrueux égoïsmes (…tout pour moi et rien pour les autres, seul un monstre peut clamer cela !).
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Inattendu ? Cela coûte très cher d’être pauvres. Puisque vous êtes pauvres on vous est fait tout payer plus cher. Le pauvre – malgré l’esprit de la réPublique (la protection du plus faible et du plus démuni) est privé de droits que le trop riche voit, de son côté, trop renforcés. Un monde complètement à l’envers. Le trop riche est traité comme un assisté, surprotégé, sur-subventionné, pouponné et bordé dans ses conduites antisociales. Et le pauvre traité comme un contaminé avec lequel il faut multiplier les précautions, augmenter les garanties. La pauvreté est, alors, une anormalité : mais c’est la société qui est entièrement coupable de cet état.et pas les individus. Puisque, dans tous les secteurs de la vie, la pauvreté est un handicap. Il faut donc le compenser ce handicap (comme dans les courses à handicaps) .et non surcharger, illégalement, l’animal inhumainement discriminé…
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Les explosions mondiales de pauvretés ( le seul scandale qui soit…mondialisé) signe la faillite complète du capitalisme. Celui qui n’avait comme seul alibi « présentable » qu’il supprimerait la pauvreté… oui nous le voyons agir – il la supprime en l’augmentant partout. En la pénalisant et en la surchargeant. Bref, en la rançonnant à tous les coins de rue. A un tel point – qu’il devient évident que ces trop riches vivent sur le dos des pauvres. Il en sont les parasites complets !!!
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Ainsi - alors qu’ils sont déjà soumis à des contraintes financières fortes, les ménages pauvres subissent également les dommages collatéraux d’une offre de biens et services qui n’est pas construite pour eux. Résultats : ils paient proportionnellement leurs achats plus chers que les autres. Tout en continuant à être lourdement diffamés « les pauvres sont des voleurs ! ». Eh non ! ce sont eux les…volés systématiques. La société pour tout cela doit leur verser des dédommagements substantiels. Nommés « réparations aux injustices institutionnelles envers la pauvreté ». Une reconnaissance des méfaits du système… Voyons ici comment ?
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Tous les liens suivants – aux titres si explicites qui datent de quelques années – prouvent à quel point nous précédons cette époque. Nous plantons des diagnostics à partir de faits incomplets. Et il n’y a pas – avec le recul du temps - d’erreurs de diagnostics. La théorie précède la pratique – et des faits disséminés et comme égarés n’ont pas de sens tant qu’une théorie ne les structure pas. Nous sommes donc la théorie et il aura fallu des années avant que les vérifications factuelles rejoignent cette théorie. Ce qui veut dire ? Une étude, la première en France, a pu établir un tableau concret des pénalités de pauvreté en France (comment les pauvres, à cause de la désorganisation sociale provoquée par les anti-élites actuelles, paient tout plus cher que les autres ?). Cette étude prouve la validité de nos articles. Il faudrait toute la lire. Mais, nous préférons n’en prélever que des extraits – en espérant que le sens global n’en sera pas assombri.
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Avant – une liste de quelques uns de nos liens..
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http://www.imagiter.fr/2015/06/le-trop-riche-en-le-seul-assiste-reponses-par-l-image.html
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http://www.imagiter.fr/2015/02/les-inegalites-ne-viennent-pas-des-pretendus-inferieurs.html
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http://www.imagiter.fr/2014/06/dans-un-monde-fini-clos-ce-que-prend-l-un-il-l-enleve-a-l-autre.html
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A relier avec : " une société, institutionnellement, organisée pour voler les pauvres " - post du 23 septembre 2011, "Tout l'argent gratuit pour les seuls capitalistes" - post du 25 septembre 2011- puis, dans le but que tout législateur doive…"Empêcher les riches de nuire aux pauvres", le post du 19 octobre 2011…
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http://www.imagiter.fr/article-les-riches-coutent-tres-cher-a-la-societe-118029781.html
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http://www.imagiter.fr/article-ce-sont-toujours-les-petits-qui-trinquent-113749721.html
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Etc.
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Les pénalités de pauvreté en France: comment le marché aggrave la situation des populations pauvres
Frédéric Dalsace, Charles-Edouard Vincent, Jacques Berger and François Dalens
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Les extraits suivants viennent de ce lien.
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https://factsreports.revues.org/1218
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Chiffrer les pénalités de pauvreté
Un phénomène encore mal connu et pourtant très présent en France
La première peine: la situation des populations pauvres en France
La mesure traditionnelle de la pauvreté en France
Mesure du « reste à vivre » : dépenses contraintes, nécessaires et arbitrables
La double peine et la mesure des pénalités de pauvreté en France
Vers la définition d’une « triple » et une « quadruple » peines ?
Les mécanismes expliquant les pénalités de pauvreté
Des pénalités de pauvreté malgré le même produit et la même utilisation
Une structure de coût défavorable
La structure de prix défavorable
La loi de l’offre et de la demande
Des produits ou des modalités de consommation différente
Le manque d’accès aux offres avantageuses.
Les difficultés pour accéder aux informations
Lutter contre la double peine : les solutions possibles
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« Comme l’ont montré de très nombreux travaux, la pauvreté ne saurait s’entendre comme un phénomène unidimensionnel, limité aux seules questions financières. La contrainte financière reste bien entendu au cœur des préoccupations des personnes pauvres. A cette contrainte financière s’ajoute néanmoins une deuxième pression, peut-être plus injuste encore. Appelée « pénalité de pauvreté » ou « double peine », elle désigne le fait que les populations pauvres paient fréquemment l’unité de consommation à un prix supérieur à celui des consommateurs plus aisés. Comme le disait d’une manière provocante un journaliste du Washington Post « vous devez être riche pour vous permettre d’être pauvre » (Brown, 2009).
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Il existe peu d’études documentant d’une façon précise la double peine dans les pays riches, et, à notre connaissance, une telle étude n’existait pas en France. C’est ce à quoi s’attache cet article, réalisé à partir d’une étude commanditée par la Chaire Social Business d’HEC et l’Action-Tank « Entreprise et Pauvreté », réalisée en pro-bono par une équipe du bureau de Paris du Boston Consulting Group.
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Réalisée sur la base des données statistiques disponibles, cette étude s’est concentrée sur sept secteurs d’activité. Les conclusions, nous le verrons, sont sans appel : en moyenne, par rapport au reste de la population, les ménages pauvres payent une pénalité annuelle de 500€ sur les secteurs analysés, ce qui représente un surcoût de 2,5% et peut aller jusqu'à 8% pour certains profils de ménages. Pour considérable que cette somme puisse être, nous verrons qu’elle ne représente pourtant qu’une partie de la pénalité payée par les consommateurs pauvres. A ce chiffre s’ajoute en effet les pénalités considérables mais plus difficiles à évaluer dans les autres secteurs, et nous formulerons l’hypothèse de l’existence d’une « triple », voire d’une « quadruple » peine. […le chiffre de 500 € doit se muer en pourcentage et doit donc agréger toutes les autres pénalités en peine : et nous obtenons 30 % comme potentiel non accessible au pauvre surfiscalisé. Reporté à un trop riche, ces 30 % sont comme des 35 millions d’€ de ses impôts qu’illégalement il ne paie pas. Il les fait payer par les pauvres !).
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Pour autant, il ne s’agit pas d’imaginer ici que les entreprises puissent ourdir un complot contre les populations pauvres ; simplement, laissés à eux-mêmes, les mécanismes de marché […qui ont bon dos, puisqu’ils sont non libres et complètement faussés…] auxquels les entreprises font face pénalisent les populations pauvres. Nous nous interrogerons sur l’opportunité qu’il y aurait à mettre en place dans les entreprises un nouveau système de « discrimination positive », en faveur cette fois des populations pauvres.
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Chiffrer les pénalités de pauvreté
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La double peine est relativement bien connue ; son existence a été mise en évidence pour la première fois aux Etats-Unis par Caplovitz en 1963, dans un ouvrage au nom évocateur « The Poor Pay More». Le livre de CK Prahalad, « The Fortune at the Bottom of the Pyramid » (2004), l’a remise à l’ordre du jour d’une façon spectaculaire pour les populations pauvres vivant dans les pays émergents. Si plusieurs études permettent de prendre la mesure – même d’une façon incomplète – de l’ampleur de la double peine dans les pays émergents; le phénomène est en revanche largement méconnu dans un pays riche comme la France. Les données statistiques nationales permettent pourtant d’en rendre compte, fût-il d’une manière incomplète.
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Les pénalités de pauvreté ont été largement analysées dans les pays émergents, sans doute parce qu’elles y sont encore plus criantes que dans les pays riches. A Bombay par exemple, Prahalad et Hammond (2002) ont montré que les habitants de Dharavi, le plus grand bidonville d’Inde, payent le riz 20% plus cher que les habitants du quartier résidentiel de Warden Road. Suivant les produits et services, ce surcoût monte d’une façon vertigineuse, pour atteindre 100% pour la minute de téléphone, et un prix respectivement 10, 37 et jusqu’à 75 fois plus élevé pour les médicaments contre la diarrhée, l’eau et le crédit. […là, le mot de racket peut être employé ! Face à la pauvreté la société montre donc beaucoup de …délinquances…]
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Le secteur de l’eau illustre bien ce phénomène. Pour les populations des bidonvilles, ne pas être raccordé au réseau collectif signifie payer beaucoup plus cher une eau de médiocre qualité sanitaire. Une étude menée par la Banque Mondiale sur 47 pays pauvres a chiffré les marges moyennes des intermédiaires dans ce secteur pour montrer comment le prix du m3 d’eau décuple pour passer en moyenne de moins de 0,5 US$ au niveau de l’opérateur (privé ou public) à plus 4,5 US $ au niveau des vendeurs de rues (Kariuki et Schwartz 2005). […soit 9 fois plus].
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Les pénalités de pauvreté dans les pays pauvres s’expliquent essentiellement par les imperfections du marché informel et l’impossibilité pour les populations pauvres d’avoir accès aux mêmes marchés que les populations plus aisées compte tenu des obstacles institutionnels (absence de reconnaissance administrative, impossibilité d’avoir accès aux réseaux bancaires classiques) ou physiques (non raccordement aux réseaux de services collectifs, habitation dans des zones rurales enclavées). […le marché est donc non libre mais féodalisé, dans les plus grotesques régressions !!!
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Un phénomène encore mal connu et pourtant très présent en France
(…)
La première peine: la situation des populations pauvres en France
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La définition officielle consiste à prendre le seuil de 60% du revenu médian comme seuil en dessous duquel on peut considérer une personne comme pauvre (soit 880 euros pour une personne seule). 13,5% de la population française est concernée en 2009, dernière année dont les chiffres soient connus, soit 8,2 millions de personnes (INSEE 2011). Si l’importance de ce chiffre peut à juste titre surprendre, il place pourtant la France dans une situation favorable par rapport à la plupart des autres pays européens, puisque les chiffres correspondants sont par exemple de 15% pour l’Allemagne et de 19 % pour le Royaume-Uni (Eurostat 2010). La population pauvre est néanmoins en augmentation de plus de 750,000 personnes [..mais partout est menti qu’elle…diminue donc en augmentant !] par rapport à 2002, année où le pourcentage s’élevait à 12,9%. Les populations les plus exposées à la pauvreté sont les couples avec 3 enfants ou plus (34%), les familles monoparentales (33%), et les jeunes de moins de 24 ans (19%) (INSEE 2011). Ces chiffres sont à prendre avec précaution : comme le souligne l’ONPES (2010), les outils statistiques traditionnellement mobilisés pour mesurer la pauvreté ne reflètent pas toujours précisément l’évolution de la pauvreté, notamment à cause du décalage temporel dans leur obtention. Ainsi la dégradation mesurée en 2009 semble ne pas tenir pleinement compte de l’aggravation très nette de la situation, telle qu’elle remonte des observations « terrain ».
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Une manière plus fine de comprendre les populations pauvres est d’analyser leur budget, en isolant les dépenses incompressibles auxquelles elles font face. Ces dépenses, appelées aussi dépenses « contraintes », regroupent loyer, impôts, remboursements d’emprunt, assurances obligatoires et charges d’habitation : eau, gaz, électricité…. Pour les ménages pauvres (1er décile de niveau de vie), ce chiffre est de 31% du revenu. Le Haut Commissariat aux Solidarités Actives contre la Pauvreté estimait en 2009 que la part des dépenses contraintes avait augmenté de 40% entre 2001 et 2006 pour les personnes pauvres, alors que le pourcentage était resté stable pour les ménages au-dessus du seuil de pauvreté (Hirsch, 2009).
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L’argent disponible une fois ces dépenses faites, appelé « reste à vivre », est un outil pertinent pour mesurer la situation concrète des ménages pauvres. Il peut lui-même se subdiviser en dépenses nécessaires, dépenses arbitrables et capacité d’épargne. L’étude du Boston Consulting Group propose la répartition suivante : sont considérées « nécessaires » les dépenses d’alimentation, le transport, la communication, la santé, la cantine, l’enseignement, et enfin les services financiers. Le reste est considéré comme « dépenses arbitrables », à savoir pour les postes principaux : l’habillement, les loisirs, l’ameublement/équipement, les assurances non obligatoires, l’alcool et le tabac, et enfin l’hôtellerie/ restauration. Enfin le solde entre revenus et dépenses est appelé « capacité d’épargne ».
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En utilisant les chiffres de l’INSEE et en assimilant ménages pauvres au premier décile de niveau de vie, ménages médians à la moyenne des cinquième et sixième déciles, et les ménages riches au dixième décile, la ventilation entre les différents types de dépenses est indiquée dans le tableau 1 ci-dessous.
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Tableau 1. Ventilation des dépenses selon le revenu
Source : Etude BCG « Double Peine » Pour l’Action Tank « Entreprises et Pauvreté » Février 2011 ; Données INSEE
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En d’autres termes, une fois enlevées les dépenses contraintes et nécessaires, il reste aux ménages pauvres de 2,2 personnes en moyenne 420 € par mois […d’où les 500 € de « pénalités » sont du vol pur et simple effectué par la société indigne…] pour s’habiller, se meubler ou se divertir. Comme cette somme n’est pas suffisante, ces ménages ont recours à l’emprunt à hauteur de 110 €. Clairement, pour ces ménages, l’écart entre la dette et l’épargne – pour anticiper sur les aléas de la vie ou améliorer leurs conditions de vie – se joue ainsi, chaque mois, à quelques dizaines d’euros près.
16C’est dans ce contexte de marge de manœuvre quasi nulle […et ceci est de la culpabilité de la société qui pompe beaucoup trop aux pauvres et pas assez aux riches illégaux…] que doit être appréhendée la seconde peine. Elle n’en est en effet que plus douloureuse.
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La double peine et la mesure des pénalités de pauvreté en France
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Si des études ont été réalisées d’une manière spécifique dans certains secteurs comme celle réalisée par l’ADEME en 2008 pour la consommation d’énergie, à notre connaissance, il n’existait pas de recherche permettant d’évaluer la double peine en France d’une façon globale. C’est ce à quoi s’est attachée l’étude BCG. L’analyse s’est focalisée sur sept postes importants parmi les dépenses « contraintes et nécessaires »: le logement, l’alimentation, le transport, les assurances, le crédit, la communication et la santé…
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L’analyse des facteurs explicatifs de la double peine a suivi. Avant de réaliser une synthèse et d’examiner des leviers à explorer par les entreprises, par catégories de dépenses, les auteurs de l’étude ont examiné les systèmes compensatoires existants et leurs seuils de déclenchement (aides sous forme de prestations sociales versées par l’État, comme les APL; aides sous forme d’avantages sociaux en nature, comme la CMU-C, l’accès au parc locatif social, les tarifs sociaux).
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(…) Rapportées aux dépenses totales des ménages pauvres, les doubles peines identifiées représentent un surcoût de 2,5%, soit environ 500€ de dépenses supplémentaires annuelles, ou l’équivalent de plus d’un mois et demi de dépenses arbitrables. Dit autrement, au niveau de la nation, le coût annuel de la double peine pour les 3,5 millions de ménage pauvres représente une somme de près de 2 milliards d’euros. […donc volés directement et illégalement aux pauvres, les volés institutionnels…].
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Tableau 2. Quantification de la double peine
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(…) Le tableau 3 met en évidence les différences de coûts par unité de consommation entre ménages médians et ménages pauvres, et les pourcentages de double peine pour chaque catégorie de dépenses. Dans les configurations envisagées, le montant annuel de la double peine s’élève au total à 1025 € pour la famille locataire et à 1139 € pour la famille propriétaire. Dans les deux cas il représente plus de 5% des revenus et l’équivalent de plus de deux mois et demi de dépenses arbitrables. En réalité, le chiffre de 8% des revenus peut vite être atteint pour les ménages pauvres qui cumuleraient les doubles peines.
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Tableau 3. Coût par unité de consommation
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(…) Pour l’alimentation, la double peine porte par exemple sur la moindre qualité nutritionnelle des aliments dits « bas de gamme ». Cette moindre qualité nutritionnelle peut avoir des conséquences importantes en termes de santé puisque ces aliments sont a priori de moindre qualité, ou en termes de quantités supplémentaires qui doivent être achetées pour ingérer une quantité équivalente de nutriments et vitamines. Pour le transport, la question de la double peine se pose directement quand les constructeurs automobiles se font une concurrence féroce sur le prix des voitures neuves et font tourner les concessions en faisant des marges sur les voitures d’occasion, ou quand le coût du contrôle technique et des réparations obligatoires qui s’en suivent est porté d’une façon disproportionnée par les ménages les plus pauvres. […en clair, le pauvre est le…rançonnable désigné ! Et la société ose donner des leçons au lieu de se regarder agir…].
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(…) Enfin, il n’est pas illégitime de parler de « quadruple peine » quand on constate que les populations pauvres ont une exposition aux médias – et notamment à la télévision – nettement supérieure aux catégories plus aisées. Une étude de l’INSEE sur la consommation de programmes télévisuels fait en effet clairement apparaître que les CSP les moins aisées (ouvriers, employés et retraités) regardent davantage la télévision que les professions intermédiaires, les cadres et les professions intellectuelles supérieures (INSEE 2005) : 51% des employés, 61% des ouvriers et 73% des retraités regardent la télévision plus de deux heures par jour, alors que ces chiffres tombent à 43% pour les professions intermédiaires et 27% pour les cadres et professions intellectuelles supérieures. La conséquence d’une surexposition à la télévision est claire : les ménages pauvres sont les premières victimes d’un effet de frustration devant les nouveaux biens et services vantés quotidiennement par les médias. Bien que difficilement chiffrable, cette quadruple peine psychologique n’en est pas moins bien réelle. […les médias sont donc UNE PUNITION ! ]
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Les mécanismes expliquant les pénalités de pauvreté
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(…) Ll’étude de la double peine permet de mettre en évidence un mécanisme « naturel » au marché : sans volonté ni calcul malveillant, le marché a des effets de bords. En d’autres termes, il pénalise les personnes en situation de pauvreté. Les pénalités de pauvreté peuvent s’analyser comme un effet collatéral d’une offre de biens et services construite pour la population médiane ou de classe supérieure. Cinq facteurs permettent principalement d’expliquer le phénomène. Trois d’entre eux concernent des pénalités de pauvreté constatées lorsque les populations en situation de pauvreté achètent les mêmes biens ou utilisent les mêmes services ; deux facteurs proviennent du fait que les produits ou modalités de consommations diffèrent.
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Une structure de coût défavorable
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Le premier facteur est la structure de coût défavorable aux achats en petites quantités, puisque le coût unitaire de certains biens ou services fabriqués en petites quantités est supérieur pour l’entreprise. Les ménages pauvres qui consomment surtout par petites quantités sont ainsi directement pénalisés. C’est par exemple le cas pour les services financiers où les coûts fixes liés aux frais de dossier ont un impact fort sur le taux d’intérêt global sur des montants empruntés qui sont faibles.
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La structure de prix défavorable
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Le deuxième facteur est une structure de prix défavorable. (…)Les logements des ménages pauvres, plus petits que la moyenne, se voient alors appliquer une « double peine » sur leur assurance de + 20 % par m².
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La distinction entre structure de coût défavorable et structure de prix défavorable est importante. Dans le premier cas, l’entreprise ne fait que répercuter le surcoût aux consommateurs pauvres. Dans le second cas, elle pourrait être accusée a minima de négligence vis-à-vis des populations défavorisée. Pourtant, il n’est pas toujours évident de faire la distinction a priori entre une structure de coût et une structure de prix défavorable. Le cas des communications téléphoniques est exemplaire; n’ayant pas la possibilité de souscrire un abonnement téléphonique plus onéreux en valeur faciale et engageant sur le long terme, les ménages pauvres sont plus nombreux à opter pour des cartes pré-payées, dont les coûts de mise sur marché (notamment le réseau de distribution) sont supérieurs. La minute de communication par téléphone mobile est facturée 15 à 50 % plus cher en cartes prépayées que dans le cadre d’un abonnement. Quelle est la part de la différence de coût pour l’opérateur dans une telle surfacturation? Seule une analyse fine menée au niveau du secteur voire au sein de chaque entreprise permettrait d’apporter une réponse précise à cette question.
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La loi de l’offre et de la demande
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Ensuite il faut tenir compte du fait que les ménages pauvres se voient refuser les biens du parc locatif privé aux loyers les plus attractifs du fait de leur profil de risque plus élevé : le surcoût correspondant est d’environ 10%.
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Des produits ou des modalités de consommation différente
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Le manque d’accès aux offres avantageuses.
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De la même manière, disposer d’équipements performants ou d’un appartement à l’isolation de qualité permet des économies d’énergie importantes.
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Les difficultés pour accéder aux informations
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Lutter contre la double peine : les solutions possibles
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(…) le manque de solutions à la taille du problème va limiter cette rubrique (nous en proposons d’autres bien plus adaptées dans nos liens) --- (…) Deux leviers permettent de remédier aux problèmes de manque d’équipement ou de mauvais profil de risque. Le premier consiste à repenser l’offre en vue de faciliter l’accès des ménages fragiles financièrement, par exemple, via la création de forfaits téléphoniques sans engagement. Le second consiste à mettre en place une assistance pour les aider à remplir les conditions d’acceptation, similaire à un système de cautionnement pour obtenir un crédit. Dans le cas où le recul s’avère insuffisant pour gérer une information complexe, la clé réside dans une information plus claire et facile d’accès, voire dans un accompagnement dédié. Ainsi, les entreprises pourraient instaurer un programme d’aide aux consommateurs pauvres dans le choix de leur forfait de téléphone ou de leur crédit en fonction de leurs besoins et de leurs ressources.
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(…) L’application concrète de ces solutions a déjà commencé avec la mise en place de trois projets expérimentaux permettant de lutter contre la pauvreté et sa « double peine », en coordination avec l’Action Tank.
- « Optique Solidaire » est une expérimentation conduite par Essilor qui vise à réduire le reste à charge des lunettes à verres progressifs des personnes de plus de 60 ans que leurs revenus excluent de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Le projet pilote démarre à Marseille. Le potentiel concerne entre 100 000 et 120 000 personnes en France.
- « Téléphonie Solidaire », est un projet expérimental mené par Emmaüs Défi avec SFR à Paris. Il consiste à alléger le coût de la téléphonie des personnes en difficulté de paiement grâce à des cartes de téléphone prépayées à coût réduit et un accompagnement vers un usage de la téléphonie adapté à leurs besoins et moyens.
- Programme Malin est le nom de l’expérimentation menée par Bledina et la Croix Rouge, pour faire bénéficier à des mères vivant en dessous du seuil de pauvreté de tarifs particulièrement avantageux pour le lait maternisé.
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Ces expérimentations fonctionnent sur le principe du « Social Business » développé par le Professeur Muhammad Yunus, prix Nobel de le Paix en 2006 (Yunus 2007). Elles sont clairement au stade de démarrage, et leur caractère innovant fait que leur succès est loin d’être assuré. Néanmoins, elles représentent un pas remarquable dans la bonne direction. Nous appelons de nos vœux la multiplication de telles initiatives de la part des entreprises.
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Justice sociale
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Bibliography
Brown D. (2009) : “The High Cost of Poverty: Why the Poor Pay More”, Washington Post, May 18, 2009
Caplovitz D. (1963) : The poor pay more: Consumer practices of low-income families, Free Press
EUROSTAT (2010) : Combatting poverty and social exclusion Eurostat Statistical Books
Hirsch M. (2009) : Présentation du Haut Commissariat aux Solidarité Actives contre la Pauvreté lors du Séminaire de Concertation « Entreprise et Pauvreté » du 7 Mars 2009 à HEC, Jouy en Josas
INSEE (2005) : Enquête permanente des conditions de vie
INSEE (2011) : Les niveaux de vie en 2009 INSEE Première, Note N° 1365 Août
Kariuki, M. and Schwartz, J., (2005), “Small-Scale Private Service Providers of Water Supply and
Electricity: A Review of Incidence, Structure, Pricing, and Operating Characteristics”, World Bank Policy Research Working Paper No. 3727
ONPES (2010): Bilan de 10 ans d’Observation de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale à l’Heure de la Crise - Rapport 2009-2010, Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale
Prahalad C.K.(2004) The Fortune at the Bottom of The Pyramid, Pearsons, NJ
Prahalad C.K. and A. Hammond (2002) : Serving the World’s Poor Profitably” Harvard Business Review, Septembre
Yunus M (2007): Creating a World Without Poverty, Public Affairs
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… Jusqu’où ces multiplications des discriminations à la pauvreté ?
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>>> - AUSSI - <<<<<<<<<<<<
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/03/05/en-france-une-double-peine_1651800_3232.html
il faut donc être riche pour être pauvre en France ?
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"DISCRIMINATION"
Les cas du crédit à la consommation ou de la téléphonie mobile sont exemplaires sur ces deux aspects : les clients "non pauvres" présentent à la fois un profil de risque plus faible (moindre taux de non-recouvrement), des coûts de commercialisation plus faibles (vente par Internet par exemple) et un enjeu commercial plus important (plus gros marché à meilleure rentabilité). Il est grand temps de mettre fin à ce qu'il convient d'appeler une "discrimination économique".
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S'il est difficile d'envisager que les entreprises puissent ourdir un complot contre les populations pauvres, il nous appartient cependant de faire un constat lucide : laissés à eux-mêmes, les mécanismes de marché pénalisent les populations pauvres.
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Afin de le prouver cette absence d’ententes illicites -. Les pouvoirs publics pourraient aussi s'emparer de ce sujet pour proposer une loi de type "discrimination positive" qui renverserait la charge de la preuve : aux entreprises de montrer qu'elles ne génèrent pas de pénalités de pauvreté, ou de proposer, le cas échéant, des initiatives compensatoires. Rendre du pouvoir d'achat aux personnes pauvres n'a jamais été aussi urgent.
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Ou bien le surcoût de plus d’un mois de revenu pour le trop pauvre ? – il s’agit donc de confisquer un mois des revenus (salaires, patrimoines, et illégalités spéculatives financières compris) des trop riches ? Oui afin de « rembourser » les pauvres !
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Comment on vous gave d'amedes déguisées sans motifs autres que d'être pauvres ?
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Être pauvre est lourdement pénalisé !.
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Comment le système anglo-saxon crée bien plus de pauvretés
no comment – il y en a trop…genre tout ce qui suit le modèle anglo-saxon exhibe une pauvreté exponentielle, etc.
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
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Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il y a d’opinions très différentes moins le monde risque de se tromper ………………………
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Les prétendus dirigeants viennent de perdre toute assise morale : l'Histoire prouve que l'on ne survit pas longtemps à cette perte !
c’est cher d’être pauvre – ils sont ligotés par tant de « pénalités » plus qu’injustes. Tandis que les trop riches sont illégalement libérés de toutes obligations sociales. Ce qui transforme leur « fonction » en cruelle monstruosité !!! Que des droits illégaux et aucuns devoirs plus que légaux !!!
être riche c'est un DEVOIR pas un droit...
pénalités de retard ? et trop riches et gouvernants seraient donc condamnés à de lourdes amendes pour avoir laissé toutes les charges de la société sur le dos des pauvres ! Pour avoir trop tardé ils sont condamnés à tout réparer !
monde à l’envers : les pauvres n’ont presque plus de droits ? Sauf celui d’être cruellement diffamés ! Ce sont des volés pas des voleurs…
le pays qui veut être le modèle du monde ne peut plus cacher qu’il est un échec global – tout ce qui se prétend en haut (et si bassement) est à…dissoudre !
on le dirait bien vu qu’elle est tant sanctionnée. Comme des amendes hypocrites et plus qu’ILLEGALES !
échouer avec tant d’arrogances est, en effet, très tonitruant !