Comment vivre les 5 dimensions du SENS ?
Nous présentons, d’abord, une expérience très récente et, ensuite, nous démontrons d’autres expérimentations très présentes. Et tout toujours très concret et sensuel… « Savez-vous ce que votre cerveau fait lorsque vous écoutez une histoire ? Des chercheurs de l'université de Berkeley viennent de publier un indice. Une carte du cerveau en couleur qui y place 985 mots selon leur sens. Notre cerveau est l'objet de toutes les attentions depuis plusieurs années. Cependant, peu de résultats sur le langage sont connus. En effet, les scientifiques pensent que la sémantique, c'est-à-dire le sens des mots, est régulée par l'hémisphère gauche de notre cerveau. La cause de cette certitude ? La perte du langage chez certains patients opérés de la tête. Cependant, des chercheurs de l'université de Berkeley en Californie viennent de publier une analyse contraire. Pour étudier le cerveau et surtout la réaction de ce dernier lorsqu'il entend des mots, les spécialistes ont demandé à sept étudiants de venir écouter des histoires vraies racontées en temps réel sur un site internet américain. Pendant que les étudiants écoutaient des histoires, des fois durant plus de deux heures, un scan IRM de leur cerveau était effectué. En faisant correspondre les flux sanguins avec les mots entendus, les chercheurs ont cartographié ces derniers sur le cerveau. Des résultats surprenants
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Le-dictionnaire-du-cerveau-révèle-comment-notre-organe-réagit-a-des-centaines-de-mots
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Les résultats obtenus ont stupéfié les scientifiques. Lors de l'écoute, l'activité du cerveau n'est pas limitée à l'hémisphère gauche, c'est l'ensemble qui s'illumine sur les scans. Les chercheurs ont alors analysé les zones activées en fonction de la sémantique. En scannant chaque zone très précisément, les scientifiques ont pu modéliser l'encéphale et lui attribuer des couleurs. Par exemple, la zone vert foncé correspond au visuel et la rouge s'active plutôt pour le social. Ils ont ainsi pu cartographier l'activation des zones du cerveau en fonction des mots entendus. Le mot "haut" peut activer plusieurs régions selon le sens de celui-ci dans l'histoire. Par exemple ce mot est susceptible de déclencher la zone liée aux vêtements mais aussi celle dédiée aux mesures. La suite des études a montré que les sept individus avaient une répartition des couleurs globalement identique. Ainsi les couleurs, liées aux sens comme l'apparence, le social et les lieux par exemple, se répartissent de façon plutôt homogène entre les étudiants. Pour tester la viabilité de leur méthode, les scientifiques ont ensuite fait écouter de nouvelles histoires. Avant de les diffuser, ils les ont analysées afin de déterminer quelles zones devraient s'allumer à quel moment s'ils utilisaient leur atlas sémantique. Ils ont pu prédire avec une assez grande efficacité les régions concernées qui se sont révélées exactes pour tous les étudiants. Des méthodes de recherche encore contestées
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Publiés dans la revue Nature, les résultats obtenus pourraient révolutionner la théorie du langage. Cependant, ils restent soumis à précaution. En effet, les chercheurs n'ont pas pu étudier suffisamment de cobayes pour avoir des résultats dit statistiquement satisfaisants. De plus, les sept individus étant des étudiants de l'université de Berkeley, la similarité de leurs réactions pourrait être due à un même profil d'éducation et donc de raisonnement. Les scientifiques espèrent pouvoir élargir leur étude à 50 voire 100 personnes dans les années à venir. L'autre particularité est que l'expérience a été guidée par les données. Traditionnellement, la science vérifie des hypothèses par les expériences. Or l'approche utilisée ici est inverse, et ceci n'est pas totalement reconnu par la communauté scientifique mondiale. La question est donc maintenant de savoir comment valider ces données par des hypothèses et une théorie. »
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Il y a beaucoup de quiproquos, d’incompréhensions, de malentendus, etc. qui ne proviennent que d’un point commun : les prémisses du départ sont fausses. Trop superficielles. Trop ancrées dans les apparences. Sans détour par la philosophie qui fut, longtemps, le savoir unique du langage. Le protocole n’intègre pas vraiment la matérialité du langage. Alors que les postulats scientifiques, genre ni téléologie ni télénomie, etc., contraignent à être principalement…matérialistes (les faits rien que les faits – les observations et pas plus), là, le point philosophique d’observation est plus que flou. En tout cas, il n’est pas matérialiste. Dériverait-il même un peu vers la métaphysique ?
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Afin d’y répondre le plus limpidement possible il est mieux de reprendre les arguments clés. Et de proposer une théorie alternative.
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Ce qui ressort en premier c’est que notre manière de recevoir les mots implique un…raisonnement. Bon à savoir. Ensuite, le cerveau rangerait les mots par « familles » ( ? – définition trop vaporeuse). Mais l’analyse trouve que ces prétendues familles ne reproduisent que la culture générale qui vient de la société. Absolument pas la structure du langage (…qui serait déjà là toute présente dans le cerveau ? Prédéterminée ? N’est-ce pas plutôt métaphysique que ce ‘classement » ?). Nous avons juste une cartographie de la pensée de la société. Qui peut changer selon les époques. Enfin, le mot matériel n’est jamais approché. Qu’est-ce qui fait le sens : le mot ou le cerveau ? L’œuf ou la poule ? Puisque l’observation neutre serait le cerveau perçoit le sens (porté par des mots). Face à lui les deux hémisphères s’activent. Et, selon que c’est tel sens qui est agité, il se localise plutôt ici ou là. Ce début d’explication bute, tout de suite, sur le mystère de l’origine du langage (bien, il ya des mots mais d’où viennent-ils ? Comment se sont-ils…matérialisés au départ ? , etc.). Devant cette globalisation de la problématique – l’expérience décrite s’avère n’être qu’un simple descriptif…local. Sans une seule explication solide du tout. Il n’y a aucun début de théorie derrière. Le langage n’est même pas impliqué dans ce qui parait plutôt un jeu avec des machines puissantes. Et qui ne savent qu’afficher leurs résultats qui se promènent sans aucun mode d’emploi. C’et l’aveuglement par la technologie : genre plus nous utilisons une machine puissante plus nous ne pouvons avoir que…raison. Tout pour les apparences. Les résultats, présentés ici, ne sont donc pas vraiment « stupéfiants » - mais un peu trop « machinaux ».
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Or, de plus, les résultats sont infiniment…sommaires. Un peu simplistes. Quasiment sans substances. Et sans apports…informatifs. Les mots, eux-mêmes, transportent de nombreuses informations. Et ils ne sont même pas mis à contribution. Le terme « cobaye » fait aussi des mots des…cobayes…omis. Ainsi, la « découverte » (qui n’en est pas si nous écoutions les mots comme prouver et éprouver !) que le cerveau tout entier et non le seul hémisphère gauche participe au langage – est le genre de non-découverte qui reste à la superficie superficielle de tout. Le mot inForme lui-même est extrêmement prolifique. De ce qui est « informe » il extrait et donne une forme qui inForme (fait entrer dans sa forme). Et va même plus loin puisqu’il donne, aussi, la formation de son inFormation. Soit l’archéologie de son savoir et aussi tout ce qu’il s’agit d’apprendre afin de comprendre l’inFormation, etc..
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Cet introductif vient des études du docteur Damasio qui prouvent que penser hors des émotions est une « erreur de raisonnement » grave (voir son « Erreur de Descartes »). Avec son modèle introductif d’un accidenté dont une poutre avait détruit les centres émotionnels du cerveau et qui avait survécu. Sa pensée était glacée, sans aucun sens des implications humaines de ce qu’il formulait. Comme un robot asentimental et privé d’émotivité, tous ses comportements sociaux (et les discours qui vont avec) le montrait comme un monstre INHUMAIN. Plus aucune morale, plus d’attention aux autres, plus de sens des responsabilités, plus de limitation à ses propres avidités, un égoïsme solitaire et égaré à vie, etc. Un langage sans contact avec des émotions ne transmet donc rien d’autre que le fonctionnement d’une machine qui tourne à vide.
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Le protocole bien trop succinct n’entre pas dans l’épaisseur profonde de la réalité du langage . Qui est : la réalité inclut tout et ne rejette rien – il n’y ni choix ni préférence, tout existe pour elle…et adopter le profil de restrictions, de rejets de parties de réalités, de comportements que nous « n’aimerions pas », etc. (…liste trop longue) ne nous rend pas…réalistes du tout. Au contraire. Le langage est identique à la réalité : il est même la science qui contient toutes les sciences. Et aucune science ne contient tout le langage. Ici, nous voyons les limites des activités de spécialistes séparés du savoir global. Leurs apports peuvent être éclairants ou non mais ils ne peuvent se dire prendre toute la place. Leur théorie ne parvient jamais à un sens global. Une cartographie lexicale du cerveau serait produite mais de quoi : quelle(s) partie(s) sont activées lorsque nous raisonnons à partir de mots entendus ? Pas plus non ? Un peu trop…local ! Il n’y a pas recherche ardue de mots, de sens, de déductions ou inductions. Il n’y a pas de lecture et de déchiffrement de mots inconnus. Il n’y a pas de tentative de compréhension de phénomènes inconnus, etc. Où les cartographies doivent énormément varier ! Juste le travail de raisonnement quotidien d’étudiants. C’est bien. Mais pas assez du tout. Rien d’essentiel ne peut en être déduit. C’est se contenter de bien peu. En plus de céder au versant technologique de notre société (et sa peste de déresponsabilisation – les machines décident tout pour nous, nous ne devons qu’obéir aux machines ! Surtout à l’ordinateur !)
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L’assertion … « Notre cerveau est l'objet de toutes les attentions depuis plusieurs années. Cependant, peu de résultats sur le langage sont connus. » est vraie. Mais elle reste non déchiffrée. Parce que des résultats il y en a….beaucoup. Infiniment beaucoup. Mais peu suivis, non utilisés, peu portés à l’attention collective, voir occultés. Etc. ? A ce point ? Il y a déjà l’interdiction aberrante d’étudier l’origine (ou les origines) du langage. Supposées études utopiques (sauf que c’est leur non étude qui se profile utopique – « ignorer » un fait ce n’est pas le résoudre !)...alors, qu’ici même dans l’expérience, nous assistons à des dérives…métaphysiques sur le langage privé de sa matérialité même. Aussi…¨le flou complet sur le ‘sens » du langage. Et le mélange trop intrus sur la « valeur » des mots – comme si le langage avait quoi que ce soit à voir avec la monnaie. Il n’a, fort heureusement, vraiment à voir !
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Puisque – une dernière fois – à quoi assistons-nous ? Des étudiants qui « reçoivent » des mots qu’ils écoutent sur un fait assez banal (l’écoute d’émissions télé très informatives) et qui vont juste raisonner basiquement. Ne serait-ce que pour pouvoir encore écouter. Cette écoute est enregistrée sur imagerie : donc le cerveau s’allumera. De belles images. Point barre. Il n’y pas de travail demandé : émettre un compte rendu complet ; produire un rapport qui inclut un choix et l’argumentaire pour étayer ce choix ; une rédaction sur le vécu personnel du texte, etc. De plus, le langage n’est jamais cité comme si c’était une…transcendance intouchable, un déjà-là (sans origine) indiscutable, bref un intrus dérangeant qu’il fait sans cesse écarter, etc. Prémisses qui peuvent n’être …qu’idéologiques. Le langage étant tout mais surtout pas MACHINAL. Une cartographie lexicale du cerveau est toujours en cours depuis que des machines le permettent mais leurs résultats n’incluent pas le cerveau ni ses rapports au langage. Ils ne font que lire des sous sous compréhensions. Jamais, ils ne…dominent la situation ! Ce qui est différent. Nous ne pouvons nous contenter de cela. Des explications qui n’en seraient pas !
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Sens ? Le langage est d’une précision incroyable sur le sens. Comme une expérience primordiale : juste écouter objectivement les mots. Sans aucune intervention : comme tout scientifique véridique. Bien (…toujours pas d’expériences qui prouvent que c’est…nous qui aurions inventé les mots !), nous les écoutons tels qu’ils sont. Et non tels que nous voudrions qu’ils soient. Sens ? Les mots nous inForment qu’ils se déploient les sens sur 5 modalités différentes. Le sens est donc…sensible, sensitif, sensationnel, sensuel et…sensé. Soit émotionnel, fait de sensations, d’affectivités, de sensualité et de…Raison (le sens est …sensé s’il « accepte » les 4 autres dimensions de son advenue !). Voici qui étoffe sacrément l’expérience. La cartographie du cerveau rendrait compte (scrupuleusement) des 5 dimensions du sens du langage.
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Le langage est la simplicité même : il dit ses propres solutions qui en sont, à la fois, des raisonnements. Oui la formule formule la solution même au problème. C’est l’acte matérialiste qui montre tout et ne cache rien. Et n’a besoin d’aucun intermédiaire. Le langage parle en direct et sait dire direct la direction !
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A la suite de ces découvertes (décrites dans l’article) toujours aussi…limitées. Faute de pouvoir s’insérer dans un sens global, nous inversons la direction globale de ces recherches – c’est la matérialité du langage tel qu’il est qui doit devenir prioritaire. La théorie trop simpliste de l’arbitraire du signe qui sépare juste en signifiant et signifié, son- sens avec l’aberration complète du « le son n’a absolument rien à voir avec le sens » (et la boucle insensée donc le sens est…dans l’existence du signifiant ET du signifié qui tourne en boucle et ne doit jamais…rien dire d’autre ! Signifiant et signifié ne se rencontrent que dans…l’abstrait, pas dans les mots ! Pauvreté flagrante d’absence de résultats !). L’arbitraire du signe en échec n’a jamais reçu sa critique…la voici.
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Si le sens n’est pas dans le son - Où est-il ? Pas dans un tangible, un présent ici et maintenant, un quotidien, une immanence qui englobe tous nos sens ? Donc dans un infini très éloigné et qui, en plus, est…insonorisé ? Une transcendance qui n’a aucun son. Le sens refuse le son. Jamais de démonstration d’ailleurs : c’est ainsi. Arbitraire intégral et lettre de cachet. La Bastille du langage existe toujours ! Or le langage se transmet d’abord uniquement par…des sons. Bien. L’arbitraire du signe n’est, alors, qu’une fuite égarée devant la réalité. D’ailleurs, cette théorie néfaste a congelé les cerveaux. Plus de raisonnements sains depuis. Non. La vérité (toujours économe…) dirait le son ne peut être tout le sens mais il…en fait partie. Le langage ayant une origine a donc une histoire. L’étymologie participe donc au sens. Mais il a une créativité future : la polysémie participe aussi au sens Et il a un but : être la gigantesque métaphore spatiale qui – avec des racines autour desquelles tournent des « préfixes » et des « suffixes » - vraies « familles » de mots - nous permet d’agir en tout. Le langage spatialisé permet D’AGIR. Il offre toutes les libertés de manœuvre. C’est l’essentiel. Et en toute connaissance de cause. Causes qui causent leur causalité mais de quoi nous pouvons …causer (…toujours l’émotion est dans le mot comme l’impossibilité de fuir les affects nécessaires qui s’y trouvent)…le langage est complet parce qu’il vit dans les 5 DIMENSIONS DU SENS ! Dont le son reste le vecteur privilégié : mais, fort heureusement, pas le seul !
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Et une de ses théories matérialistes qui tient si bien la route est : la diction du dictionnaire – ou les 5 dimensions du Sens !
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Une des nombreuses productions de la diction du dictionnaire : comment sans « nom » pouvons-nous nommer, nom-mer ?
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http://www.imagiter.fr/2016/02/comment-nommer-sans-nom.html
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La réalité sensuelle (mais…sensé) du langage que nous verrons en (2)
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En attendant la diction du dictionnaire a déjà un e page internet que nous pouvons largement commenter.
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http://ladictiondudictionnaire.org
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Comment-le cerveau-produit-le langage ?
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Lorsque nous parlons, trois grandes fonctions cognitives sont mobilisées : la mémoire des mots et des représentations mentales qui leur sont associées, la connaissance de la grammaire, enfin la capacité à produire des sons de manière organisée (qui implique tout le corps).
Afin d’obtenir une haute résolution spatiale et temporelle, ils ont utilisé la technique de l’électrophysiologie
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Traitement cérébral. « C’est la première fois que l’on décrit aussi finement le traitement cérébral du langage, explique Franck-Emmanuel Roux, neurochirurgien à l’hôpital Purpan de Toulouse. Les résultats montrent que c’est un processus très parcellisé, dont les étapes sont clairement séparées dans le temps et l’espace. » L’étude précise aussi la fonction de l’aire de Broca. « Son rôle est plus large qu’on le pensait : elle prend également en charge certains aspects lexicaux attribués auparavant à l’aire de Wernicke. »
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C’est le cerveau qui produit le langage ? Ou alors ?
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
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(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il y a d’opinions très différentes moins le monde risque de se tromper ………………………
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Le sens de ce mot est très certainement encodé dans des zones précises de votre cerveau, qui s’allument au moment où vous les prononcez … C’est avec cette approche qu’une équipe de neurolinguistique de l’Université de Californie a cherché à réaliser une véritable cartographie cérébrale du lexique, avec un niveau de précision exceptionnel. Dans une étude publiée dans Nature cette semaine, 7 sujets ont écouté pendant 2 heures des histoires vraies issues d’une célèbre émission de radio américaine. .. Grâce à une technique d’imagerie fonctionnelle très sensible, et à un traitement informatique des données, ils ont pu proposer une projection corticale du lexique des participants. On remarque immédiatement que les mots recouvrent absolument tout le cortex des deux hémisphères. Mais surtout, ils ne sont pas répartis de manière aléatoire, bien au contraire ! Ils forment des FAMILLES. . .. Comme on peut le voir sur l’animation, le terme « top » en anglais, qui signifie «haut», est à proximité de mots tels que « vêtements » ou « chaussures ». Et comme le sens des mots change en fonction du contexte, un item peut être présent à plusieurs endroits ! On retrouve alors le mot « haut » dans la famille des nombres et des mesures, ou encore dans le groupe des lieux et des constructions. Cette expérience a même permis à l’équipe californienne de modéliser un véritable atlas sémantique, où les couleurs correspondent à une thématique : comme le corps humain, le temps, la violence ou encore les interactions sociales. Cet atlas virtuel est disponible en ligne pour celles et ceux qui auraient envie d’explorer plus en profondeur la façon dont notre cerveau organise les mots, leur sens, et donc notre pensée !
Comment pouvons-nous comprendre le fonctionnement du cerveau? De la même manière que lorsque l'on commence à connaitre une ville: en faisant une carte. Dans cet exposé au superbe rendu visuel, Allan Jones nous montre comment son équipe cartographie ce que les gènes font dans chaque petite région du cerveau, et comment tout se connecte.
Entre le Human Brain Project de l'UE et le Brain Activity Map Project des USA, le compte à rebours est lancé. .. Deux projets sensiblement identiques s’affrontent de part et d’autre de l’Atlantique. D’un côté, le « Human Brain Project » (HBP), l’un des projets phare de l’Union Européenne, qui envisage de construire un modèle informatique du cerveau humain, une cartographie en haute résolution à l’aide d’un supercalculateur d’ici 10 ans. … De l’autre côté, aux Etats-Unis, le « Brain Activity Map Project » initié par le Président Obama. Le compte à rebours est lancé
Cartographie du cerveau ?
Les origines du langage
Après toutes ces vidéos, qui ont un air de trop grande ressemblance, est-ce que vous pensez qu'ils s'y prennent bien ? C'est de langage dont il s'agit : où est alors le SENS ?