Préférons-nous devenir sympatriques ?
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Ce qui serait peut-être très sympathique. Mais est-ce que sympatrique et sympathique vont très exactement dans la même direction ? Nous le désirons vraiment puisque les deux mots sont si adorables, attachants, fascinants et beaux. Mais le mot fait-il tout ? Y contribue-t-il seulement énormément ? Ou ne sert-il que de décoration – et à quel décorum, alors, qui aurait tant besoin d’être décoré ?
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« La conception actuelle de l'origine des espèces est la théorie "allopatrique" de la spéciation. Des populations sont dites allopatriques si elles vivent dans des régions différentes. A l'opposé, des populations sont dites "sympatriques" si elles vivent au même endroit. L'univers géographique n'est pas homogène. Il détermine des ruptures dans la distribution des espèces. Parfois un changement climatique ou écologique modifie l’aire de répartition des populations. Alors apparaissent des "barrières naturelles" (montagnes, mers, fleuves) qui fractionnent les espèces, réduisent les migrations et créent des isolats qui se différencient progressivement les uns des autres. On dit que l'espèce est "structurée". Lorsque de nouveaux changements remettent ces populations en contact, elles peuvent se ré-homogénéiser par flux génique.
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Cependant, si elles ont suffisamment divergé, elles sont devenues génétiquement incompatibles. L'isolement est acquis et ne peut alors que se poursuivre : deux espèces distinctes sont nées.
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De "l'origine" des espèces - oui mais de ce qui s'est passé depuis ?
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DARWIN ET LE "FAIT MERVEILLEUX"
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Lorsque Charles Darwin publia sa théorie de l'origine des espèces en 1859, il avait cinquante ans et était un savant reconnu. Mais cela faisait vingt-quatre ans qu'il méditait sa théorie en solitaire. C'est comme jeune naturaliste de 26 ans qu'il avait fait une première rencontre décisive avec l'évolution. Parti de Plymouth depuis 42 mois à bord du navire Beagle, il accompagnait une mission d'exploration géographique et avait longuement étudié les faunes d'Amérique du Sud. Le navire accosta aux Galapagos, archipel isolé du Pacifique est. Le vice-gouverneur Lawson s'y vantait de pouvoir dire de quelle île venait toute tortue qu'on lui amenait d'un point de l'archipel. Darwin ne pouvait y croire. Ces propos contredisaient l'essence du naturalisme. Au début du 19ème siècle, la biologie reposait sur l'idée de nécessité. On pensait que toutes les espèces avaient une utilité dans l'économie naturelle, et que leurs caractères étaient une adaptation à leur place dans la machine du monde. Ces espèces étaient rescapées d'antiques déluges et avaient peuplé la terre à partir de centres de création. Pourquoi le Créateur aurait-il mis tant d'espèces dans cet espace perdu du globe? Mais Darwin allait bientôt vérifier lui-même le "fait merveilleux". Ces îles distantes de seulement 50 à 60 miles les unes des autres avaient le même climat, les mêmes roches et la même altitude. Pourtant, leur flore et leur faune étaient extravagantes. Qu'il s'agisse d'oiseaux, de tortues ou de plantes, elles hébergeaient une profusion d'espèces différentes de celles du continent et différentes d'une île à l'autre.
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Darwin venait de découvrir une caractéristique des îles océaniques. Comparées aux peuplements des continents, de nombreuses espèces semblent y manquer, notamment celles de grande taille, les prédatrices et les organismes ayant peu de chance d'être accidentellement transportés sur l'océan. Les îles volcaniques qui surgissent au milieu de la mer sont d'abord vierges de vie. Puis quelques groupes les atteignent, s'y multiplient, engendrent des espèces dites "endémiques" (inconnues ailleurs) occupant les nombreuses niches écologiques laissées vacantes. Tel colonisateur devient dominant dans tel archipel. Ainsi, on rencontre aux Galapagos les oiseaux du genre sud-américain Geospiza. Il y a éclaté en une multitude d'espèces (les "pinsons de Darwin") très différentes entre elles par leur anatomie et leurs adaptations.
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Le fractionnement du milieu insulaire favorise la multiplication des espèces. C'est l'une des clés de la compréhension de la "spéciation", mécanisme de l'origine des espèces. »
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Le fait merveilleux étant…ces multiplications des espèces ! Ce qui contredit le dogme allopatrique de la théorie ? Ou l’agrandit ?.
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En poursuivant l’investigation sur un cas très précis nous rencontrons :
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« Le panda géant et le panda rouge sympatriques
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Le panda géant (Ailuropoda melanoleuca) et le panda rouge (Ailurus fulgens), également connu sous le nom de petit panda ou panda éclatant, sont des végétariens de l'ordre des Carnivora, et dont la nourriture favorite est essentiellement le bambou. Ces pandas sont de taille très différente. Le panda géant, soit le plus grand des deux, pèse entre 65 et 110 kilos; le panda rouge pèse de 3,7 à 6,2 kilos (Johnson et al. 1988; Roberts & Gittleman 1984). Sur les photos ci-dessus, nous apercevons le panda géant en haut, dans le coin gauche. Le panda rouge se trouve plus bas, dans le coin de droite (voir dans le lien…).
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http://www.écologie.net/panda.htm
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Bien que les deux pandas soient des natifs de l’Asie, ils occupent des territoires séparés en général. Les deux espèces ne coexistent que dans la province du Sichuan, en Chine, et les quatre massifs montagneux suivants: le Liangshan, le Qionglai, le Minshan et le Xiang Ling (Wei et al 2000). Dans ces montagnes, le panda géant et le panda rouge se partagent à la fois le territoire et les bambouseraies.
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Les écologistes utilisent le mot « sympatrie » pour décrire des conditions de vie selon lesquelles deux espèces surviennent sur un même territoire. Le mot « allopatrie » s’utilise pour le cas opposé, lorsque deux espèces occupent des zones géographiques différentes. Dans cet article, nous examinons des études effectuées sur les pandas sympatriques, géant et rouge, de la province du Sichuan en Chine, et résumons les différences écologiques entre ces deux spécialistes du bambou. »
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Cette approche nous plonge au cœur même de la problématique. Soit que la spéciation sans barrières géographiques existe bel et bien. Une des découvertes de Darwin est invalidée. La spéciation peut être…sympatrique. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce qui est remis en cause ? La vie est si complexe qu’il n’est pas possible de répondre mécaniquement. Par 0 et 1, blanc noir, oui non. Les réponses sont très longues et nuancées. Mais n’en avancent pas moins.
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« La spéciation sympatrique pose un problème théorique. Pour qu’il y ait spéciation, il faut que des populations divergent au sein d’une espèce, c’est-à-dire s’individualisent génétiquement. Pour cela des différences génétiques apparaissent et les individus s’apparient en fonction d’elles. Il faut donc que ces caractères nouveaux naissent chez plusieurs individus en même temps. A ce premier problème, s’ajoute le fait qu’une divergence entre populations sera favorisée si les hybrides entre ces deux formes sont contre sélectionnés. Mais dans ce cas l’allèle le plus rare est condamné à disparaître et avec lui une des deux populations. Ces problèmes conduisent certains évolutionnistes à douter de la réalité de la spéciation sympatrique (sur le même territoire). Divers exemples suggèrent que ce type de spéciation est cependant possible en particulier chez les végétaux (voir Briggs & Walters 1997, Ridley 1997).
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Environnement.savoir./la-spéciation-sympatrique
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Les exemples de spéciation sympatrique sont assez bien documentés chez les plantes avec les spéciations par hybridation. On a ainsi découvert en 1950 aux États-Unis deux nouvelles espèces du genre Tragopogon qui se sont avérées être des hybrides tétraploïdes à 2n = 12 de deux espèces à 2n = 6. Ces nouvelles espèces semblent provenir de plusieurs événements d’hybridation. On a montré que ces hybrides possédaient des formes nouvelles de certaines enzymes grâce à la combinaison de composants des enzymes parentales (travaux de Roose & Gottlieb cités par Ridley 1997). Des espèces d’Iris hybrides diploïdes ont également été découvertes dans les marais de Louisiane. Chez les végétaux la spéciation par hybridation est favorisée par la… multiplication végétative. C’est justement le cas des iris qui se multiplient par division de souche par leurs rhizomes. En effet, une fois qu’un hybride se forme (ou plusieurs) la taille de la population peut augmenter assez vite par reproduction asexuée, en particulier si les hybrides sont adaptés à des niches différentes de celles des espèces parentes. C’est souvent le cas car les hybridations se produisent en limite des habitats de ces espèces parentes. Si ce mécanisme permet d’expliquer l’apparition de certaines espèces, il ne suffit pas à expliquer toutes les spéciations car il suppose la préexistence des deux espèces qui s’hybrident qui ont dû apparaître par un autre processus.
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La spéciation sympatrique semble plus aisée à concevoir chez les végétaux car, chez ces organismes, la reproduction et le développement diffèrent notablement de ce que l’on rencontre chez les animaux. » La barrière est moins géographique que de reproduction ?
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Afin de devenir sympatriques il faudrait que nous nous fassions des fleurs…que nous acceptions de ressentir les autres à fleur de peau. Que nous vivions toute la réalité mais de la plante des pieds jusqu’au tronc cérébral. Si nous avons une part végétale – notre part animale prédomine. Et si la spéciation sympatrique n’est guère possible dans le monde animal ?
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Le spéciation sympatrique ? « Elle est définie par opposition à la spéciation allopatrique. Celle-ci a lieu lorsqu'une population d'individus d'une espèce donnée est séparée en deux groupes par une barrière géographique. Il n'y a alors plus de flux de gènes entre ces groupes, qui évoluent indépendamment et finissent par former deux espèces. Ce mode de spéciation semblait si logique que l'on voyait mal comment la spéciation pouvait se produire au sein d'un même territoire géographique, où le flux de gènes n'est pas interrompu. Mais au cours des vingt dernières années plusieurs travaux théoriques ont montré que c'était possible. Deux conditions à cela : chaque groupe doit s'adapter à un habitat particulier dans le territoire considéré ; et les gènes responsables de cette adaptation doivent être associés à des gènes impliqués dans la reconnaissance entre partenaires. Du coup, les croisements ne se font plus au hasard.
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La spéciation sans barrières-géographiques-existe-bel et bien
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La difficulté, afin de prouver la théorie (ici, que les barrières géographiques n’existent pas pour la spéciation…et que donc « l’origine » des espèces n’est pas fixiste. La postorigine évolue et ne répond plus à une superposition identique avec l’origine !) est, alors, de trouver des exemples sur le terrain. Car il faut être sûr qu'il n'y a pas eu de « contact secondaire », c'est-à-dire qu'aucune des deux espèces n'est venue sur le territoire étudié après s'être différenciée ailleurs, en allopatrie. Ce seront donc des poissons d'un lac nicaraguayen et des palmiers d'une île australienne qui seront ces exemples de terrain probants.
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« Dans le cas présent, les deux zones géographiques étudiées sont très isolées et les espèces concernées n'existent nulle part ailleurs. Le risque qu'il y ait eu contact secondaire est donc écarté. Enfin, l'étude écologique des deux espèces en présence a, dans chaque cas, montré qu'elles occupent des habitats différents : les deux espèces de palmiers poussent sur des sols différents, et les deux espèces de poissons ne vivent pas à la même profondeur. Quant à l'isolement reproductif, il est assuré dans les deux cas. Il résulte chez les palmiers d'un décalage dans la floraison. Chez les poissons, une modification du comportement de cour fait que les partenaires potentiels ne se reconnaissent pas ou peu, et ne donnent pas de descendants.
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Et donc la spéciation sympatrique (inenvisageable dans la pensée de Darwin) serait bien plus répandue que nous croyons ! Dans cette réalité qui vit sans nos théories !
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« Au cours des dix dernières années, on a rapporté beaucoup d'exemples potentiels, dans des environnements bien plus ouverts que ce lac et cette île. Mais démontrer qu'il s'agit bien de spéciation sympatrique reste difficile. Je pense - et je ne suis pas le seul - qu'il faudrait arrêter de s'appuyer sur des critères géographiques pour définir les modes de spéciation, car les frontières sont souvent difficiles à établir. Les mécanismes qui permettent la fixation de nouveaux caractères me semblent de meilleurs critères. Il s'agit alors de déterminer si les divergences entre deux groupes résultent de la dérive génétique c'est-à-dire l'augmentation de la fréquence d'un allèle sans lien avec une capacité d'adaptation ou de l'existence d'une pression de sélection. »
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Autre approche – autre confirmation de la sympatrie !
« Hybridation naturelle entre deux espèces sympatriques de souris Mus musculus domesticus L. et Mus spretus Lataste
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Par une analyse génétique multilocus ayant fait appel aussi bien à des marqueurs protéiques qu'à des microsatellites ou de l'ADN mitochondrial, nous montrons que certaines populations de deux espèces sympatriques de souris Mus musculus domesticus et Mus spretus présentent de manière répétée des signes d'introgression partielle. Étant donné la stérilité des mâles hybrides et les incompatibilités génétiques partielles connues pour exister entre les génomes de ces deux espèces, ceci ne remet pas en cause le dogme du concept biologique de l'espèce, mais permet d'envisager que des échanges génétiques même très limités restent néanmoins possibles longtemps après la divergence des taxons. Ceci pourrait avoir des conséquences sur la dynamique de certains éléments invasifs ou avantageux comme les éléments transposables ou les gènes de résistance aux pathogènes. »
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Hybridation naturelle entre deux espèces sympatriques
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Précautionneuse avancée mais pourtant avancée !
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Lorsque, historiquement, ce n’est plus la paléantologie qui définit les espèces. Mais la génétique qui rompt avec ces traditions. Elle définit, alors, deux espèces comme « deux populations incapables de donner entre elles des hybrides féconds. Dans ce cas, l'échange de gènes par reproduction sexuée (le "flux génique") entre les deux populations est rompu et le temps ne pourra que les différencier plus encore. La définition des espèces est mutuelle, car toute espèce se définit par son isolement par rapport à d'autres. »
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Se différenciant de la démarche paléontologique, il a fallu introduire de nouveaux concepts en génétique. Aussi, le concept reproductif de l'espèce est apparu en 1919 lorsque le généticien américain Alfred H. Sturtevant, croisant des lignées mutantes de la mouche Drosophila melanogaster, constata qu'il ne parvenait pas à croiser certaines lignées entre elles. Interstériles entre elles ! Cette démarche de réflexion globale aboutit à ceci : comment naissent les espèces ? La spéciation.
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« Comment naissent les espèces? Sans que nous le soupçonnions, il existe une proportion tangible d'espèces "à l'état natif". Les systématiciens ont décrit jusqu'ici environ 1,7 millions d'espèces animales et végétales (bien qu'ils pensent qu'il en existe cinq à dix fois plus). On estime que la durée de vie d'une espèce est de dix mille à un million de générations. Elle est du même ordre de grandeur que le nombre d'espèces connues. De nombreuses espèces sont donc dans un état intermédiaire du processus de spéciation, y compris certaines que nous connaissons bien. Nous avons vu ce qu'il en était de la drosophile commune ("mouche des vendanges"). La souris domestique (Mus musculus) est elle aussi un complexe de deux espèces qui s'hybrident sur une bande traversant l'Europe du nord au sud par le milieu (CNRS Montpellier). En 1998, la biologie moléculaire a montré que le "perce-oreilles" de nos jardins (Forficula auricularia) était un complexe de deux espèces morphologiquement indiscernables et néanmoins parfaitement isolées. Un cas célèbre est celui du goëland argenté et du goëland brun des côtes européennes. Des populations de goëlands existent tout autour du pôle Nord, le long des côtes arctiques de la Sibérie et du Canada. Au cours des glaciations quaternaires cette distribution s'est fractionnée à plusieurs reprises. Les glaciers repoussaient les populations plus au sud, dans des "refuges glaciaires" séparés les uns des autres, leur permettant de différer génétiquement. La période actuelle est interglaciaire. Les populations sont remontées au nord et forment une chaîne continue pouvant échanger des gènes de loin en loin. Pourtant, les deux extrémités de cet anneau ouvert sont le goëland brun (Larus fuscus) et le goëland argenté (Larus argentatus), deux goëlands morphologiquement différents. Communs sur nos côtes, ils cohabitent mais ne s'hybrident pas. Et néanmoins, ils sont reliés entre eux par une chaîne de sous-populations circumpolaires qui, de proche en proche, sont de la même espèce. C'est un "cercle d'espèces". Il en existe d'autres : la mésange charbonnière fait un cercle d'espèces autour de l'Himalaya. »
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Il ne reste qu’à comprendre l’évolution de l’isolement (qui fait l’espèce) après spéciation.
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« Pour suivre le processus de spéciation, les généticiens commencent par déterminer l'apparentement entre espèces et le temps écoulé depuis la séparation de deux espèces sœurs. Pour cela, ils évaluent la "distance génétique", une mesure des différences mutationnelles qui s'accumulent entre espèces. La spéciation n'est complète que lorsque des barrières biologiques se sont mises en place. On en distingue deux types : les barrières "prézygotiques" (avant la fécondation) et les barrières "postzygotiques" (après la fécondation). » Deux mécanismes qui participent de la sélection naturelle. Soit des… comportements tels un individu adapté est celui qui préfére les partenaires de son espèce à ceux d'autres espèces. Ce mécanisme même peut évoluer par sélection naturelle. Parce que, par exemple, si les parents choisissent un mauvais partenaire, et, qu’ainsi, ils gaspillent leur potentiel reproductif. Ils ont moins de descendants que ceux qui choisissent des partenaires adéquats - la dite sélection naturelle n’est pas un mécanisme simpliste mais un immense ensemble très nuancé de possibilités qui se finalisent ou non.
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Puisque si les mécanismes prézygotiques (avant fécondation) sont mis en place par la sélection naturelle, ils seront plus intenses là où l'hybridation constitue un danger, c'est-à-dire entre espèces sympatriques. C'est la théorie du "renforcement", due au généticien russe établi aux Etats-Unis Théodosius Dobzhansky (1900-1975).
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« Pour vérifier cette théorie, les généticiens américains Coyne et Orr (1997) ont comparé l'intensité de l'isolement entre couples d'espèces de drosophiles sympatriques et allopatriques. Ils ont étalonné cet isolement en fonction de la distance génétique entre les espèces. Le résultat est sans équivoque. Chez les espèces allopatriques, l'isolement prézygotique croît plutôt lentement, comme s'il était produit par l'accumulation progressive de différences avec le temps. Chez les espèces sympatriques, l'isolement est extrème, même entre espèces différenciées depuis peu, et atteint rapidement la valeur maximale de 100 %. Ces résultats confirment la thèse du renforcement de l'isolement par sélection naturelle. »
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Ce qui vient après "l'origine" des espèces ?
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Que nous apprend la sympatrie patrie ? Les êtres humains appartenant à une espèce unique – l’Humanité – ne sont pas concernés par la différenciation allopatrique (allo Patrick !) ou sympatrique. Cependant, les flots de préjugés ont remplacé des flux géniques…
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Pourtant…
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Ce qui rapproche chaque être huamain se montre infiniment plus important et consistant que ce qui le différencie. Les races n’existent pas – mathématiquement déjà, puisque leur nuage statistique n’est en rien discernable ou séparable d’un autre nuage statistique. Tout demeure dans la même unité non sécable.
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Et si dans la même espèce une – il existe des différences ce ne peut être que pour le bien de l’espèce entière. Qui se permet, alors, de récriminer (ou pire) contre la part noire ou rouge ou blanche ou jaune ou bleu de l’espèce – se dresse donc comme clair ennemi de l’espèce, ennemi oui de l’Humanité. Être racistes, oui mêmes des blancs, doit devenir intenable…en plus que d’être complètement stupide, ce n’est plus soutenable. Il s’agit bien de la survie de l’espèce entière. Non de celle d’une seule de ses couleurs. Qui, à coup sûr, poussée dans son ultime, ne pourra pas vivre sans les autres couleurs !
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L’impossibilité même d’établir des …frontières…le prouve. « Et qu'il faudrait arrêter de s'appuyer sur des critères géographiques pour définir les modes de spéciation, car les frontières sont souvent difficiles à établir. »
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Oui, l’histoire comme nous l’avons tronquée, escamotée, sabotée ne nous permet plus de comprendre notre FUTUR. L’histoire comme géologie et paléontologie des humains, ainsi que ses changements oui nous explique l’origine des espèces – oui mais pas ce qu’elles sont devenues depuis. Soit tous les pans mentis, dissimulés et manipulés de cette histoire. L’origine des espèces est claire. Pas aurant ce qu’elles sont devenues. Dans nos têtes du moins. Nous valons tellement mieux que cela (notre époque) – tout inclus dans le gigantisme des évolutions déjà survenes et qui doivent se poursuivre. D’autoproclamées élites qui empêchent toute…nouvelle évolution, n’ont rien …d’élites !
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Nous sommes au seuil d’une grande Évolution - ce qui se préend pouvoir s’y oppose.
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Nous pas ! Qui a le plus de chance de faire pencher l’histoire ?
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http://www.imagiter.fr/2016/04/la-civilisation-des-arbres-un-nouveau-continent-a-decouvrir.html
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http://www.imagiter.fr/2016/05/comment-l-eau-est-vraiment-la-vie.html
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Santé/infos/dico/d/biologie-sympatrie
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Sympatrique – occupant la même zone de reproduction.
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La spéciation sympatrique s'explique par le fait qu'une population initialement interféconde s'est séparée en deux ou plusieurs espèces distinctes partageant un territoire commun. Une telle spéciation peut avoir pour cause un isolement reproductif qui empêche les hybrides d'être viables ou de se reproduire, et qui, en réduisant le flux de gènes, permet une divergence génétique.
Les populations (ou espèces) sympatriques qui diffèrent des populations parapatriques, qui sont en contact dans des zones adjacentes mais non partagées et qui ne sont pas interfécondes ; les espèces péripatriques, qui sont séparées par des zones où aucun des organismes n'est présent ; et les espèces allopatriques, qui sont présentes dans des zones complètement distinctes l'une de l'autre.
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
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Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
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(à suivre)
……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il y a d’opinions très différentes moins le monde risque de se tromper ………………………
Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
- Barrière géographique et structuration des populations (gauche). Schéma général de la spéciation allopatrique (droite).
L'espèce morphologique du paléontologue, et l'espèce reproductive du généticien sont complémentaires, comme le montre la figure ici : le premier compare des espèces filles et mère se succédant dans le temps par "anagénèse", l'autre compare entre elles au même moment des espèces filles issues d'une même espèce mère par "cladogénèse"
audio seulement...