Trop de tropes ?
Comment ? Tropes comme psychotropes ? En quelque sorte oui. Si nous en croyons les effets quelque peu similaires…Mais tropes comme héliotropes, isotropes, hypermétrope ? Un peu de tout cela. Si nous acceptons que…trope soit : « qui agit, qui donne une direction » (trope) à l’esprit ou au comportement.
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Voyons de près – ou d’un peu loin, si l'hypermétropie est le contraire de la myopie ? Un psychotrope ? La substance qui agit principalement sur l'état du système nerveux central en y modifiant certains processus biochimiques et physiologiques cérébraux. En altérant de la sorte les fonctions du cerveau, un psychotrope induit des modifications de la perception, des sensations, de l’humeur, de la conscience (états modifiés de conscience) ou d'autres fonctions psychologiques et comportementales.(selon Wikipédia). Donc comme un soleil le psychotropenous dessine une nouvelle direction en nous !
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Tropes comme…les tropiques ? Aux climats tropicaux ? Avec saison sèche et saison humide ? Tropisme Réaction de positionnement causée par des agents physico-chimiques et observée chez certains végétaux (orientation) et insectes (locomotion). Tout se meut grâce aux tropes ? Les tropes orientent et dirigent…
De là à en profiter pour le glisser dans nos vies intérieures ! (Figuré) (Littéraire) Inclination irrésistible qui oblige un individu à réagir d’une manière déterminée. — (André Gide) Comme le destin ou a fatalité en somme ? (Figuré) (Littéraire) Réaction psychologique basique inexplicable. — (Nathalie Sarraute. Tel le grand mystèree que demeurent nos vies, après tout
Tropismes de tropes ? Ces forces cachées et silencieuses qui nous guident de l’intérieur. Une forme de magnétisme psychologique où le nord n’aurait pas de droit de préséance ? Simplement ne seraient visibles que les mouvements d’orientation spatiaux. Troublantes que ces fleurs qui suivent la course du soleil dans le ciel : comme si elles étaient des horloges fidéles ? Fidèles mais tressautées !
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Le trope est important pour le langage ! Cette figure par laquelle un mot prend une signification autre que son sens propre. Les Tropes sont certains sens plus ou moins différens du sens primitif, qu'offrent, dans l'expression de la pensée, les mots appliqués à de nouvelles idées (P. Fontanier, Les Figures du discours, Paris, Flammarion, 1968, [1821], p. 39).
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Par extension. Figure entraînant, pour un mot ou une expression, un changement ou un détournement de sens. C'est là [dans la vente du bétail] que le paysan, le maquignon, le fermier, déploient les ressources d'une éloquence pleine de tropes et de métaphores inouïes (Sand, Nouvelles lettres d’un voyageur, Mél., 1876, p. 265). La rhétorique, née de la nuance et du sens psychologique de l'impalpable, se prend à classer des tropes et des figures; « tropes de sens » ou « tropes de diction », ils ne sont jamais que des clichés et des formules stéréotypées (Jankélévitch, Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 10).
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− PHILOS. Argument que les sceptiques grecs utilisaient pour démontrer l'impossibilité d'atteindre une vérité certaine et pour conclure en conséquence à la suspension du jugement.
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« Le trope. Derrière ce drôle de mot se cache tout un monde. Un monde de clichés télévisuels, de figures de style, de gimmicks (ouh la, encore un mot compliqué !), de manies, de codes... C'est un vaste concept et pourtant, ces tropes, on les croise partout. De la littérature au cinéma, en passant par les comics et bien sûr la télévision, ils sont entrés dans le langage narratif et on les voit sans les voir. Il y en a une infinité, dont beaucoup sont soigneusement répertoriés sur le site américain TVtropes.org.
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Les tropes sont des figures de style récurrentes, utilisés à outrance par des scénaristes sous influence. Car ils sont entrés dans l'inconscient collectif. Ils nous amusent, nous agacent. On les aime ou les tolère. On les reconnaît sans véritablement parvenir à mettre le doigt dessus. Ce sont des formules familières qui répondent à une culture commune, selon les genres télévisuels. La science-fiction a ses tropes : en fait, c'était un cyborg depuis le début ! Ou encore le robot qui commence à développer des sentiments humains. Le genre horrifique ou le slasher (ces films ou séries, tels Scream, qui a d'ailleurs basé toute sa franchise sur les tropes) en ont à profusion : on pense notamment au petit ami de l'héroïne qui est le premier suspect, ou au "jump scare", ce procédé qui consiste à nous faire sursauter dans notre fauteuil quand une main se pose soudain sur l'épaule de l'héroïne... Ouf, ce n'est que sa meilleure amie.
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Le-lexique-des-séries :-c'est-quoi-un-trope-télévisuel ?
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Voici quelques uns des tropes télévisuels les plus connus et les plus usités. Que les puristes de la langue française rangent leurs torches et leurs fourches, les américains ayant quasiment inventé le langage télévisuel tel que nous le connaissons, ces termes sont en anglais.
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- Le "cop/ not a cop" : ah, le bon vieux trope du consultant qui, de manière totalement inexplicable, s'associe à un(e) flic pour résoudre des enquêtes. Allez zou, on met entre parenthèses l'éthique, et on permet à un civil aux dispositions particulières (medium, mentaliste, écrivain...) de piétiner les scènes de crime. On a tellement admis ce trope depuis des décennies que ça ne nous choque même plus. De Monk à Mentalist, en passant par Arabesque, Castle ou, dernièrement, Lucifer (on pourra difficilement faire plus absurde que le Diable qui aide la police), le duo "cop/ not a cop" est un puits sans fond pour les scénaristes télé. […une grosse ficelle à réutilisation illimitée !]
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- Le "He/ She's right behind me, isn't he/ she ?" : que le scénariste de comédie qui n'a jamais utilisé ce trope nous jette la première pierre ! Usé jusqu'à la corde, ce trope décrit un personnage qui, en pleine confidence à un(e) ami-(e) au sujet de quelqu'un d'autre, réalise soudain que cette tierce personne est... juste derrière lui/elle. Embarrassant, n'est-ce pas ?
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- Le "will they/ won't they ?" : mais oui, c'est vrai ça, est-ce qu'ils vont ou est-ce qu'ils ne vont pas ? Quoi ? Mais entamer une relation amoureuse, voyons ! Ce trope est présent dans une grande majorité des séries où l'on associe un homme et une femme hétérosexuels, comme les séries policières, par exemple, qui adoooooorent tirer sur cette corde scénaristique. La série Clair de Lune, qui a lancé les carrières de Bruce Willis et Cybill Shepherd en 1985, s'y est même cassé les dents. A force de se tourner autour, ils ont fini par succomber à la tentation. Catastrophe ! Les fans, qui adoraient ce jeu du chat et de la souris, ont désavoué la série. Longtemps après, les scénaristes s'interdisaient formellement d'aller sur ce terrain. Jamais, ô grand jamais, leur héros et héroïne ne devaient consommer leur passion. Heureusement, certaines ont brisé la malédiction : Castle, Bones, Mentalist... que des séries qui, tiens tiens, utilisent aussi le trope du "cop/ not a cop".
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- les " Glowing eyes of Doom " : vous avez forcément croisé ce trope, dans les séries de genre avec des éléments fantastiques, surnaturels, où, pour vous signifier qu'un personnage est en fait quelqu'un d'autre/ un démon/ un alien, ses yeux se mettent à changer de couleur. Le plan se fait généralement face caméra, histoire de bien enfoncer le clou. Ce qui est énervant dans ce trope, c'est qu'il ne s'adresse qu'à nous, les téléspectateurs, et qu'il ne consiste qu'à nous montrer quelque chose au lieu de l'intégrer de manière plus subtile à la narration. »
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Ce lien répertorie, aussi, nombres de clichés et pourrait faire de tous les films la tournée aux archives où nous ferions notre marché de tels stéréotypes représentatifs ou de tels autres…et puis les juxtaposer avec dialogues !
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http://stereotropes.bocoup.com/
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Que penser de tout cela ? Afin de donner plus de profondeur ou de valeur à une activité, le procédé de lui adjoindre un jargon – reste florissant. Des barbarismes, des anglicismes ou des termes bien français mais plutôt obscurs, voire obscurcis…cela ne peut rester ainsi sans devenir cet objet qui tombe, tombe et demeure inerte. Il faut une syntaxe, une grammaire, un lexique, des tics afin de faire références, clins d’œil, effets de mémoires ! Ce qui est reproduit d’avant sert, alors, à bâtir une œuvre…
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Il peut y avoir des flops complets… Dans le cliché Glowing eyes of Doom c'est ce regard qui le trahit en changeant de couleur. Dans le film, pourtant, absolument rien ne justifie qu'il se détourne de son interlocuteur (qui ignore son identité) pour se mettre à briller des yeux. Non, cette lourdeur inappropriée c'est juste pour nous, et c'est agaçant. Il n’y a plus de film - que des trucs à trucages ! Puisque là où cela déraille (…où nous vérifions que l’argent facile c’est très souvent l’inculture complète !) c’est lorsque tout s’arrête à coups de dogmes jamais prouvés ni discutés…les il faut, avant tout, savoir réutiliser tous les outils qui auraient permis de créer toutes les histoires qui ont précédé. Et donc ?
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C’est que, là, où nous pouvions supposer une créativité très ouverte – il ne se trouve, en fait, des encombrements entassés de tropes usés. Dire que c’est inventer tout un univers – c’est le présumer immense et sans limites. Et non un bien trop petit hangar habité de seules redites. Tout ceci provenant de la stupidité sourde du « faut vendre » (donc radoter sans comprendre les succès passés – soit éteindre tous les feux du futur !). Et donc ne faire que ressasser clichés, stéréotypes usés (sinon les gens ne comprendraient pas, osent-ils dans leurs mépris sans issues !).
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Ainsi - que ce soit pour les cinémas, livres, bandes dessinées, spectacles, etc. l’originalité inventive demeure bien trop combattue. Il faut nous rapetisser aux radotages. Allons-nous finir serrés comme des sardines dans le magasin des poussiéreuses conventions, des vieilles rengaines et des sempiternelles répétitions ? Tout, absolument tout, est organisé pour que nous ne pensions pas, ne ressentions plus et…n’aimions plus du tout. Ce texte aura donc visité (…vidéos aussi…) tous les envers du décor, tout les non-dits de ce qui nous est imposé (en osant le « vous avez le choix » oui entre le trop même et le toujours pareil !) – Tout autant que ce texte nous aura détecté tous les moyens d’en sortir de ces mesquineries sans envergures.
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L’urgence d’entrer dans une nouvelle civilisation se fait sentir
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……………………………… dans tous les domaines humains.
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Précautions envers une culture monovisuelle ?
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La vie sociale des images
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Le tropisme qui conduit aux changements ?
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Tropisme selon Sarraute
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Pour les curieux, les tropes en littérature :
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De l’énallage (« idée cadeau », « acheter malin »).
De l’hypallage : attribuer à certains mots d’une phrase ce qui convient à d’autres mots de la même phrase, souvent un transfert d’adjectif comme dans « Ce marchand accoudé sur son comptoir avide. » (Victor Hugo).
De l’implication : « la Sicile perdue » pour « la perte de la Sicile ».
De l’hendiadys qui est une forme d’ellipse où on remplace la subordonnée syntaxique d’un complément de nom par une coordination simple : « Respirer l’air du lac et la fraîcheur » (Jean-Jacques Rousseau).
De la litote par exemple dans ce célèbre vers du Cid de Pierre Corneille : « va, je ne te hais point » pour « je t’aime ».
De la metalepse au sens de litote de politesse comme dans : « je ne vais pas vous déranger plus longtemps » pour « je m’en vais ».
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Rhétorique (du regard) syntaxe etc.
- La métaphore
Trope par ressemblance pour Pierre Fontanier dans son ouvrage fondateur : Les Figures du discours. Elle consiste à employer « un mot dans un sens ressemblant à, et cependant différent de son sens habituel » comme dans :
« Le remords dévorant s'éleva dans mon cœur »
Fontanier insiste sur son universalité et sa grande productivité au sein du discours : « La métaphore s’étend bien plus loin sans doute que la métonymie et que la synecdoque, car non seulement le nom, mais encore l’adjectif, le participe et le verbe, et enfin toutes les espèces de mots sont de son domaine. ». En raison de cette expansion particulière la catégorie de la métaphore est délicate à analyser, le lecteur se reportera à l’article métaphore.
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- La métonymie
Trope par correspondance pour Pierre Fontanier, les deux objets mis en relation dans cette figure font chacun « un tout absolument à part » (Gérard Genette), leur rapport étant de dépendance externe. Elle désigne souvent le contenu par le contenant, l’effet par la cause (exemples : montrer les dents ; on prend un verre ?…).
- La synecdoque
Trope par connexion pour Pierre Fontanier, les deux objets en relation forment un ensemble tel que « l’existence ou l’idée de l’un se trouve comprise dans l’existence ou l’idée de l’autre » via un rapport de dépendance externe qui consiste à désigner un tout par l'une de ses parties, ou vice-versa (exemples : jeter un œil, mettre le nez dehors, des millions de dents l'ont choisi).
- L’ironie (voisine de l’antiphrase)
L’ironie consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre. Exemple : « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées ». Voltaire, Candide, chapitre troisième.
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On notera que, si trope est un nom masculin, les quatre tropes cités portent un nom féminin. Selon Wikipédia. Le trope c’est donc ce qui ne met de l’animation dans le langage, du suspense dans ses descriptions, du compagnonnage dans sa présence ?
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
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(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide d’eux à l’intérieur de nous !
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Le trope ? Ridiculiser le citoyen intelligent et sensible "supposé" (sans démonstration) être inadapté au réel. Alors que ce serait qui utilise ce trope qui prouve l'être !
(S)he’s right behind me – elle/ il est juste derrière moi…
les arroseurs arrosés...
Quand on écrit une histoire, que ce soit pour un livre, un film ou un jeu vidéo, il faut avant tout savoir ré-utiliser les outils qui ont permis de créer toutes les histoires qui ont précédé. Et dans ces vidéos, je vais vous apprendre à décortiquer ces outils, toutes les petites briques qui permettent de construire une histoire. Et ces briques, ce sont les Tropes !
Les sociologues sont peu enclins à prendre des photos lors de leurs enquêtes de terrain et encore moins à les publier dans leurs comptes-rendus. Et pourtant, dans une société envahie par les images où nombre de phénomènes sociaux acquièrent une indéniable dimension visuelle, l'utilisation des images, en particulier photographiques, mérite d'être non seulement réfléchie, mais expérimentée. Concrètement, que permettent d'apporter des images à la démarche sociologique et quelles questions plus épistémologiques soulève l'intrusion des images dans le discours sociologique ? Sylvain Maresca est professeur de sociologie à l'université de Nantes, est spécialiste de l'étude des images, auteur du blog « La vie sociale des images »
les tropes des préjugés graves
fausses compétitions : si nous étions cons cela n'aurait rien à voir avec les pays. Encore plus pour...intelligents !