Conséquences des riches qui ne gouvernent que pour les riches ?
Élites très délinquantes qui se cachent, sans cesse, derrière un cordon de police – où et l’anomalie ? Et encore - pourquoi les prétendues élites ont si peu confiance dans leur propre savoir qu’elles ont besoin de rafler tout l’argent afin de masquer ses lacunes béantes ? La cupidité est bien le rictus le plus anti-élitaire qui soit ! Aussi – pourquoi ces autoproclamées élites, qui osent vanter la concurrence – dès qu’il s’agit de culture, d’information ou d’écriture – monopolisent illégalement tous les médias et tous les circuits « publics » de diffusion du savoir ? Seraient-elles à ce point terrorisées par des humains si inférieurs ? N’est-ce pas, là, la plus vulgaire des trahisons de leur étymologie de eligere, choisir, « ce qui est choisi » ? Oui si élite vient bien de élire ce n’est certainement en séquestrant tous les votes que l’on peut se prétendre élu. Elite. Et – ainsi – dans absolument tous les domaines les autoproclamées élites agissent des manières les plus anti-élitaires qui se puissent concevoir. D’ailleurs, comme début de preuve, prenons tous les antonymes d’élite : déchet, rebut, vulgaire, lie, populace, masse. N’avons-nous pas l’impression de décrire les imposteurs qui se déguisent en élites sans jamais l’être une seule fois ? Parce les synonymes comme meilleur (le plus empli de bonté), sommet des hiérarchies (alors qu’ils rampent dans le plus sordide de spolier sans cesse les pauvres), fine fleur, gratin, crème (alors que jamais ne se montre aucune approche de la quinte essence – la saveur des savoir qui s’unit à la quintessence) ou même dessus du panier (alors que sa corruption abusive le fait se retrouver tout au fond, au bas-fond). Oui, si l’on est de la haute pourquoi se conduire de manière aussi basse ?
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Les prétendues élites ? Ah oui, elles sont extrêmement contre la république tout autant qu’elles sont contre la démocratie. D’ailleurs, Platon ne disait-il pas que la démocratie c’est juste assez bon pour les pauvres ? Pourquoi avoir besoin de manipuler, de tricher, de mentir, de falsifier de tout truquer si l’on est une…élite ?
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Ils n’en sont donc absolument pas : la plupart de leurs comportements ressemblent même à ceux de la lie de l’Humanité. Afin d’enrayer toute confusion, commençons la liste des comportements que toute « véritable » élite doit endosser :
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** - Elle doit toujours se montrer plus désintéressée que cupide. Altruiste qu’égoïste. Faisant passer les autres avant soi que les piétinant si barbarement. Ce en quoi jamais une vraie élite n’a pu et ne peut soutenir le cruel système des injustices maximas : le capitalisme.
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** - Toute vraie élite ne peut que penser qu’il faut d’abord s’occuper des plus pauvres, que c’est l’urgence première, que de renoncer à l’enrichissement inhumain, insensé, sans but et sans motif des trop riches. Que l’auto-restriction volontaire de ces trop riches aide à la répartition « équitable » (mot qu’ils adorent mais juste afin de ne pas mettre en œuvre…l’égalité. Comme si la différence entre équité et égalité était autre qu’infime ?).
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** - La véridique élite sait que s’il y avait supériorité ce serait pour assumer le maximum de responsabilités concrètes. Soit se demander à soi infiniment plus qu’aux autres. En faire bien plus pour bien moins de rémunérations. De devancer toujours et de montrer l’exemple. D’exalter le meilleur de chacun-e au lieu de lâchement les diffamer. Et – surtout – de ne pas vivre bestialement sur le dos des pauvres. Ce qu’aucune élite ne peut accepter. Un trop riche n’a aucune excuse là où un pauvre peut s’honorer d’en avoir plusieurs. Les lois doivent donc faire que le trop riche (se prétendant élite) soit plus drastiquement traité que les pauvres. Et non l’inverse.
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** - Une élite ne peut être corrompue. Soit monopoliser les moyens d’informations et de cultures. Soit empêcher l’auto-élucidation permanente de la société par elle-même. Son…autorégulation ! Faut y accepter la vraie concurrence (il y a plus de génies chez les pauvres du fait du seul nombre) – chose qu’ils ne font pas du tout. Oligopole et oligarchies sont les dénis d’élites. Ce qui annule « toute » la théorie capitaliste. Il n’en reste que Zéro : un pur tissu d’élucubrations métaphysiques. Une élite véritable ne doit pas utiliser la santé, la nourriture (l’aire des biens communs, en fait) pour faire de révoltants bénéfices – mais doit aider à installer une véritable société. Où toutes les solutions, dont les revenus d’existence, doivent mettre le monde entier à l’abri des accusatrices misères. Qu’il y ait un seul miséreux annule la notion même d’élite.
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** - Une élite ne peut être qu’à la tête de la sociabilité et de la compassion – et sûrement pas, comme les prétendus dominants actuels, de ne se révéler que comme des brutes inhumaines bien trop avides pour être saines !
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** - Etc. Ce tout début de liste aura bien comme dessiné que les trop riches sont tout le contraire d’une véritable élite. Que leur régression antisociale est même le système qui tente d’empêcher l’émergence des vraies élites. Evidemment, ils ne le peuvent. et donc pallient leurs actes piteux et miteux en exhibant une fausse élite, falsifiée d’un bout à l’autre. Puisque ne pouvant montrer un seul, oui un seul des traits que nous avons mis en liste. « Leur » prétendue élite n’a que des comportements de déchets. Elle représenterait la lie de l’Humanité !
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Comment stopper les illégaux gouvernements par les riches et pour les riches ?
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Voyons les conséquences, pour le moindre détail de la vie quotidienne, des riches qui ne gouvernent que pour les riches ? « Un délit, surtout, s’il est petit ou exceptionnel, commis par un élu du peuple ne fait généralement pas réagir les médias. Or, les citoyens attendent que leurs élus soient des exemples, puisqu’ils leur font l’honneur de leur déléguer leur propre pouvoir et de les représenter. Par conséquent, ils attendent d’eux non seulement d’être hautement compétents, mais aussi de faire preuve d’une haute éthique. Cependant, bien que les élus français arborent fièrement l’étendard de la démocratie républicaine et de l’État de droit, il est paradoxal de constater que nombreux parmi ces élites politiques de droite ou de gauche, ont continué à exercer, après qu’elles aient été condamnées par la justice. Ce livre vise donc à expliquer comment certaines élites politiques et économiques parviennent à vivre au dessus des lois, mais surtout par quels mécanismes non démocratiques, voire illégaux, elles parviennent à exercer un pouvoir national ou international.
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Une partie des élites exercent une gouvernance illégale et adémocratique, comme on peut le voir dans de nombreux procès. Tout en conservant les déterminismes économiques du système capitaliste – il s’agit de repérer les comportements qui contredisent, si irrespectueusement, les discours lénifiants. Afin de mettre en évidence ces mécanismes structurels qui se reproduisent régulièrement et qui font système. Ce qui est, abondamment, avoué par huit formes de pouvoirs différents et en interactions, de l’action de la France, des États-Unis en Afrique et dans le monde.
Il s’agit bien du pouvoir illégal exercé par les élites concernant:
- Le pouvoir financier : banques, dette et paradis fiscaux
- Le pouvoir des organisations internationales publiques
- Le pouvoir de la production et du commerce
- La concurrence des pouvoirs nationalistes et le pouvoir adémocratique de l’ État
- Le pouvoir répressif illégal
- Le pouvoir relationnel et idéologique
- Le pouvoir par la communication et la dimension psychosociologique du pouvoir. »
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Thierry Brugvin est docteur en sociologie. Il est spécialisé sur la sociologie des élites.( Texte se trouvant en présentation du « Le pouvoir financier des élites », 28 août 2014).
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Nous aboutissons ainsi à de sérieux paradoxes tel : que savent les élites sur la société ? Rien justement ! Des étudiants de 5ème année dans un établissement prestigieux, devant donner une réponse collective à « combien d’ouvriers y a-t-il en France ? » répondirent …5 %. Il se trouve qu’il y a…plus de 20 % d’ouvriers. Que 15 % aient été effacé des regards ( au point qu’il est inexcusable, pour qui se prétend élite, de n’en faire rester que 5 % !) c’est la faute à ces prétendus dirigeants plus ignorants que l’ignorance crasse. Leurs paresses mentales et de cœurs ont répandu une dangereuse déréalisation sur toute la société. La réalité comme la vérité en sont bannis. L’Humanité, qui chiffre à 1 actif français sur 4 est ouvrier dans son article, précise que « Pour les médias, les ouvriers ont disparu, analyse Roger Cornu, sociologue. Les pourcentages sont trompeurs. Le nombre d’ouvriers n’a quasiment pas changé. Ce qui a changé, c’est la taille de la population active. Et alors que dans les années 1950 les ouvriers étaient concentrés dans de grosses entreprises, depuis les années 1990, plus de la moitié travaillent dans des entreprises de moins de 50 salariés.» Que des médias suppriment la visibilité de tant de populations voici qui vient renforcer l’illégalité des prétendues élites (des imposteurs – ce pourquoi, aussi, elles sont devenues illégales, les prétendus élites).
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Les-ouvriers :-ces-nombreux travailleurs-rendus illégalement invisibles ?
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La catégorie des ouvriers semble devenue invisible sur les scènes médiatique, politique et culturelle. Pour preuve, elle n’occupe que 2 % seulement de l’espace médiatique, selon l’Observatoire des inégalités. Et les classes dites supérieures …79 % (pour 5 % de la population totale)…si ce n’est une délinquance médiatique aux proportions sans nom : manipuler, sans cesse, toutes les images pour faire oublier les grosses majorités réelles. Et faire passer de minuscules marginaux (les trop riches) pour des majorités écrasantes. Ces indignes manipulations sont, évidemment, très contraires aux lois de la réPublique !
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Ce pourquoi ces prétendus dirigeants ne comprennent plus rien lorsque les esprits les plus brillants nous parlent de l’époque…réelle. N’étant plus jamais dans la réalité (les lois qu’ils prennent l’avouent pour eux !) ils n’ont plus d’éléments tangibles pour moudre du grain rationnel ! Et, entendre tous les raisonnements qui permettent…les solutions ! Ils ne planent plus que dans des…irrationalités ! Autant dire que des élites aussi…falsifiées ne causent plus que des problèmes. Des flots de problèmes. Sans plus apporter une seule solution (ce qui constitue, pourtant, leur fonction naturelle !).
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Ce qui se reflète dans le scandale du système d’éducation. Un des… plus sélectif (mais le tout honteusement dissimulé !), oui de plus cruel et, surtout, de très VIOLENT qu’ai connu l’Humanité. Une nette régression. Ainsi toutes les publicités éducatives dépassent en sauvagerie l’imaginable. Il n’y a strictement aucune égalité des chances. Ni équité d’ailleurs – comme si l’usage superstitieux de ce mot pouvait changer quoi que ce soit à l’illégalité des comportements des prétendus dominants. La trahison des lois de la réPublique reste omniprésente dans cet irrespect ahumain pour les enfants…Ainsi n’y a-t-il jamais eu aucune (même pas un frémissement) démocratisation culturelle – « il a été a démocratisé les élites pas les savoirs ». L’accès aux savoirs n’a jamais été aussi inégal donc illégal. Les conditions d’accès y veillent. Une simpliste massification des apparences ne peut empêcher que des 20 % de nos ouvriers cités plus haut…seulement 1 %, un seul pour cent, entrera à l’université. L’inégalité antidémocratique des chances est passée par là. Les héritiers et la reproduction déraisonnable du système (aveu d’Ancien Régime) sont passés par là. L’éducation antinationale ne trahit que les lois de la République. D’ailleurs son accueil exagéré aux privatisations n’en est que l’aveu le plus piteux !
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Aube de l’égalité réelle des chances ? Et si on empêchait les riches de s'instruire plus vite que les pauvres ? Comme pour les courses – études avec handicaps – mais plus handicaps sournois et surdosés, pleuvant illégalement sur les pauvres. Mais, au grand jour et équitablement (enfin !) répartis…Rééquilibrage des atouts !
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« Les historiens des sciences sociales ont repéré deux grandes conceptions de l’élite : moniste et pluraliste. La première considère l’élite de façon plutôt restrictive, en l’assimilant à la « catégorie dominante », c’est-à-dire en privilégiant le critère du pouvoir. Comme le souligne l’Encyclopaedia Universalis, « les élites qui ont été le plus sérieusement étudiées sont celles qui relèvent du domaine de la politique, de l’administration et des affaires » ] Parmi les nombreuses applications de ce type d’approche,.... Les principaux auteurs adeptes de cette conception moniste vont de Marx à Pareto (avec, chez celui-ci, une ambiguïté sur laquelle nous reviendrons), Wright Mills et Bourdieu. Chez celui-ci toutefois, la notion de pouvoir se trouve élargie au-delà de sa sphère traditionnelle – politique, financière, administrative – pour englober tous les effets de domination, y compris par la culture ou le titre scolaire, habituellement dissimulés comme tels par l’ « idéologie charismatique », autrement dit « la légitimation de leurs privilèges culturels qui sont ainsi transmués d’héritage social en grâce individuelle ou en mérite personnel » [ P. Bourdieu, Le racisme de l’intelligence, in Questions.... On ne s’étonnera pas que la conception moniste soit plus répandue chez les politologues – critère du pouvoir oblige – et chez les sociologues critiques. En effet, soulignent Raymond Boudon et François Bourricaud, « comme les valeurs appartiennent, non à l’ordre de la nature, mais à celui de la culture, la tentation est grande d’y voir le produit d’un « arbitraire » et de voir dans l’existence d’une classe dominante le fondement de cet arbitraire.»
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Le terme « élite » initialement valorisant a été progressivement dévalué par les soubresauts de l’histoire et les héritages idéologiques. Mais loin de désigner une simple opposition de « classes », une sociologie des élites peut permettre, en se dégageant de la prégnance des faits politico-économiques et du poids de l’histoire, de comprendre les changements politiques et la structuration institutionnelle des pouvoirs. »
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Comblant le retard français en ce domaine, qui a souvent assimilé la réflexion sur les élites aux théories réactionnaires (tant qu’à faire !) -. Nous accédons, enfin, à de nouvelles formulations très prolifiques ! Ouvrons-les toutes…
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Des délits sans délinquants
Pierre Lascoumes, Carla Nagels, Sociologie des élites délinquantes, de la criminalité en col blanc à la corruption politique, 2014. « Notre lecture suit une question tarabustante : comment des gens parviennent-ils à commettre des délits sans être considérés et sans se considérer comme des délinquants ?
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Un ressort de l’invisibilité de la délinquance des élites est lié à l’histoire de la constitution des savoirs sur le crime. À la fin du XIXe siècle, Enrico Ferri, un des fondateurs de l’école de criminologie positiviste italienne, divise la société en considérant que tout en haut se trouve une classe « qui ne commet pas de crimes, organiquement honnête » alors que tout en bas se trouvent des personnes « réfractaires à tout sentiment d’honnêteté » (p. 34). L’étude de la criminalité a longuement « rationalisé ce déni », « en ignorant totalement les transgressions commises par les élites » (p. 33). Des justifications de la différence entre les catégories de crimes se sont appuyées sur une distinction entre les mala in se et les mala prohibita, entre des vrais crimes et des crimes crées par la loi. Une telle différence recouvre bien ce qui serait du ressort éternel de la délinquance – le vol des pauvres – et ce qui serait le fruit de la création de normes variables moins importantes et dont la transgression n’aurait pas la même gravité – le contournement des règles comptables et fiscales des riches. [alors que le léger délit du pauvre ne ruine personne et le très lourd délit du trop riche peut en ruiner des millions ou plus – dans ce calcul (enfin réaliste), la gravité de la délinquance des trop riches est encore …multipliée par le laxisme…ultra délinquant qui s’accumule à leur égard !]
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Cols-blancs, -mains-sales-et-casier...-vierge
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Cela étant, la délinquance des élites n’est pas seulement moins visible parce que les chercheurs ne veulent pas la voir. La difficulté de la recherche est aussi liée aux propriétés sociales de ses auteurs. Si « la majorité des recherches en sciences sociales est menée sur des acteurs dominés » (p. 121), c’est aussi parce qu’il est moins aisé d’accéder au bureau d’un directeur qu’à un jeune pris en charge par des institutions sociales. Travailler sur des acteurs dominants est d’autant plus difficile s’il s’agit d’enquêter sur leurs pratiques les moins avouables. Et si, comme on va le voir, une caractéristique majeure de ces transgressions est de finir rarement devant un tribunal, les sources officielles, comme les statistiques judiciaires, sont aussi de peu d’aide pour prendre la mesure du phénomène. Il arrive ainsi fréquemment que des affaires conservent leur part de mystère, notamment sur la destination de l’argent détourné, malgré des scandales et des poursuites.
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Pour autant, les connaissances existent, construites par les chercheurs mais aussi par les lanceurs d’alerte qui rendent publics des documents secrets, sur lesquelles le livre s’appuie pour démonter le mythe de la classe « organiquement honnête ». Des études montrent par exemple que « les personnes qui approuvent le plus les moyens illégitimes de s’enrichir (frauder le fisc, cumuler des emplois, employer du personnel au noir, et utiliser des combines) sont surtout les jeunes (18-24 ans), les personne de qualification supérieure (bac et +), les chefs d’entreprise et les professions libérales » (p. 32). La question est dès lors de comprendre pourquoi ces moyens illégitimes sont si peu poursuivis. L’analyse de la réaction sociale à la délinquance économique permet de reconstituer la manière dont celle-ci fait l’objet d’un traitement spécifique à chaque étape de la procédure qui mène de la commission d’une infraction à sa condamnation. On peut les décrire en reprenant trois résultats de la recherche pionnière de Sutherland.
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** 1) - D’abord, expliquait Sutherland, les pratiques transgressives des entreprises reposent sur des mécanismes discrets [sauf dans les conséquences tonitruantes de ces graves malversations !]: manipulation comptable, rapports d’activité mensongers, accords clandestins, dissimulation d’expertises et dangerosité de produits. Un ressort de cette invisibilité est l’absence de contact direct entre les auteurs et ceux qui en sont, en dernière instance, les victimes. Contrairement aux atteintes physiques aux personnes et aux biens, « peu d’enquêtés se définissent comme victimes de fraude économiques ou de clientélisme » (p. 57). Or, expliquent les auteurs, « les recherches sur le système pénal nous apprennent que celui-ci est majoritairement alimenté par les victimes » (p. 56). Plus encore, la distance entre les infractions et les victimes nourrit une « situation de déni collectif » : non dénoncées, les transgressions des cols blancs sont peu poursuivies et n’apparaissent pas comme une priorité pour les citoyens.[…et pourtant, elle l’est : pour faire image, nous pouvons dire que le total de tous ces délinquances lourdes permettrait de supprimer toute pauvreté – donc les délinquants en cols blancs (sans excuses – puisqu’ils ont la…culture) volent ce qui permettrait de résoudre la plupart des problèmes actuels. Le total des sommes des vols des pauvres ne permettrait même pas, lui, d’aménager une cellule pour trop riches !] Entre l’idéologie de la classe « organiquement honnête » et la rareté des poursuites se construit « un apprentissage social, voire une inculcation idéologique qui a fait, depuis au moins deux siècles, échapper à la réprobation sociale un vaste ensemble de comportements objectivement transgressifs mais cognitivement ignorés » (p. 63). […oui ce « retour du refoulé » arrive avec une compacité d’une énorme puissance !].
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** 2) - Un second résultat dégagé par Sutherland est que les agences publiques communiquent très peu sur les transgressions de ce type qu’elles ont constatées et qu’elles sont censées sanctionner. […ce laxisme est doublement scandaleux , les délinquants en col blanc n’ont pas d’excuses valables – les pauvres, au contraire, beaucoup ! Ces pratiques puent l’injustice redoublée à plein nez !]. Là encore, le livre montre la fécondité d’une telle idée pour l’analyse des illégalismes des élites. Un point fondamental est que ces « agences publiques » sont la plupart du temps distinctes de l’agence publique normale de traitement des infractions qu’est la justice pénale. Des organismes spécialisés, comme feu la Commission des opérations de bourse, devenue Autorité des marchés financiers, forment un filtre puissant [et d’autant plus illégal] en amont de la police et de la justice. Ils déterminent en particulier les cas qui se règlent dans la discrétion et ceux qui doivent parvenir jusqu’à la sphère pénale. Or, ce pouvoir de classement est dévolu à des organismes dans lesquels « les régulés font partie des instances de régulation » (p. 70). [ c’est comme si dans les tribunaux plus connus , le délinquant , en cours de procès, changeant de place, s’habillait en juge et s’absolvait lui-même, qui venait de retrouver ses habits de délinquant !]. Pour cette raison, ils conçoivent leur action bien davantage dans une optique disciplinaire (avertir, expliquer, négocier) que de sanction [sic]. Le recours au pénal est lourd d’incertitudes mais aussi de coûts : par exemple, les instances de contrôle peuvent mettre en balance la répression d’une irrégularité et la préservation des emplois dans l’entreprise concernée. Un enjeu central dans le traitement de la délinquance des élites repose sur la levée des verrous constitués par les organismes intermédiaires. L’absence d’une telle levée est ce qui explique que les auteurs jugent sévèrement la loi qui a suivi l’affaire Cahuzac : malgré des demandes pressantes en ce sens, la réforme n’a pas mis fin au monopole du ministère des Finances en matière de saisie de la justice pénale concernant des infractions fiscales.
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L’étude de la réaction sociale en matière fiscale illustre les conséquences d’un tel [dys]fonctionnement. D’abord, la « voie pénale est l’exception et la règle est l’arrangement par transaction [comme si des personnages ainsi corrompus pouvaient « s’arranger » avec le temps ?] » (p. 75). Ensuite, l’action répressive reproduit des inégalités : « les contribuables aux revenus les plus élevés ou à la situation fiscale complexe sont moins contrôlés que les autres » (p. 76). Les petits entrepreneurs du bâtiment sont des cibles fréquentes. À l’inverse, « plus les mis en cause exercent des responsabilités importantes dans l’entreprise, plus ils échappent aux poursuites pénales » (p. 202). Les acteurs économiques mis en cause par la justice sont « les moins puissants » (p. 185). In fine, « les contentieux financiers et fiscaux ne constituent qu’une partie minime du travail de la justice » (p. 101).
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Pour ces raisons, les élites font rarement l’objet de condamnations pénales, ce qui manifeste « autant une difficulté des agences de contrôle à leur apposer des stigmates qu’une capacité des acteurs à y échapper » (p. 186). Lorsque les élites font tout de même l’objet de poursuites, elles ne se laissent pas démonter : « les recherches menées auprès de personnes condamnées pour des faits de délinquance en col blanc sont unanimes : la condamnation pénale n’entraîne pas sur eux d’effet dévalorisant, ces personnes rejettent même l’étiquette de « délinquant » […mais nous pas ! et nous y ajoutons même hyper délinquant…sans excuses !] » (p. 182). Elles résistent à la stigmatisation par un ensemble de « rituels de restauration » qui mobilisent leur capital social, culturel et économique » (p. 65). En particulier, l’usage de toutes les possibilités de la procédure judiciaire pour contester les actions des juges permet de donner aux débats un tour technique et une durée qui affaiblit l’attention publique et favorise la minimisation de la gravité des faits. De telles stratégies nécessitent « l’existence et l’appui de puissants réseaux, une maîtrise optimale du droit, de ses passes et de ses méandres, ainsi qu’une capacité d’imposer une lecture alternative crédible de la situation discutée » (p. 189).
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** 3) - Un autre résultat des travaux de Sutherland que des études ultérieures permettent d’approfondir est le fait que « les entreprises frauduleuses mènent souvent des stratégies préventives vis-à-vis des contrôles ». En particulier elles interviennent pour éviter l’adoption de réglementations trop rigoureuses. Une étude empirique a ainsi montré, aux États-Unis que, « plus une entreprise exerce du lobbying, lui illégal, plus elle a de chances d’échapper au législateur » (p. 45). En d’autres termes, « le prestige social des élites, la crainte révérencielle qu’elles suscitent, les réseaux d’influence et de protection dont elles disposent sont autant d’obstacles à la catégorisation de leurs transgressions dans un registre punitif » (p. 65).
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Les élites ne sont pas seulement en capacité d’influer sur le traitement des infractions mais aussi sur…leur définition même. »... Il y a, là, un flagrant et immense abus de…pouvoir. Ce qui annule même toute la légitimité de ce pouvoir si abusif !
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L'écrasante pauvreté des trop riches ? , ..
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Certains sont si pauvres parmi les pauvres qu’ils n’ont que de l’argent……
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La Constitution ne permet pas, qu’en République, «une et indivisible», une partie des citoyens se sépare de la nation, se retourne contre la majorité et se mettent à gouverner les autres : ce sont des « factieux » ! Il n’y a donc pas une république pour les riches et une république pour les pauvres. C’est la même pour tout le monde. D’après ce que nous avons découvert : ce n’est plus vrai du tout. Comme si les fondements de la République avaient été démantelés ?
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Qui ne respecte donc pas la supra-loi d’une République une et indivisible ? Nous venons de parcourir que, sans cesse, les trop riches piétinent le contrat social, contreviennent aux lois de la République une et indivisible. En divisant pour mal régner …illégalement.
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Se référer à un référendum à ce sujet ferait éclater…
……………………………………………… qu’ils ont entièrement tort à ce sujet !
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
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(à suivre)
……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
…..Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la …..situation
….. Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Pourquoi les prétendues élites ont si peu confiance dans leur savoir qu’elles ont besoin de rafler tout l’argent ? La cupidité est bien le rictus le plus anti-élitaire qui soit !
pendant ce temps, les…petits bourgeois…Ne mirant que soi tout le monde va ainsi s’ad-mirant ! La réalité de la domination peut donc faire son travail de sape !
...et son corollaire - l'individiualisme devient une drue matraque qui renforce l'oppression illégale actuelle !
Les fausses élites ? Ah oui ce sont celles qui sont extrêmement contre la république tout autant qu’elles sont contre la démocratie. D’ailleurs Platon ne disait-il pas que la démocratie c’est juste assez bon pour les pauvres ?
pourquoi avoir besoin de manipuler, de tricher, de mentir, de falsifier de tout truquer si l’on est une élite ?
à voir comme une maladie et les soins qui vont avec !
Que savent les fausses élites sur la société…réelle ? Rien ! Elles croient qu’il y a 5 % d’ouvriers lorsqu’il y en a…plus de 20 %. Son regard efface donc sans cesse la réalité des présences et rétrécit les immenses majorités en de…négligeables minorités. Lorsque l’on a la folie ainsi chevillée au corps nous ne pouvons que demander d’être protégés de telles prétendues élites !
Toutes les 5 secondes meurt un enfant de moins de 10 ans oui mais…il meurt de faim. Ce qui n’est absolument pas nécessaire. Les fausses élites y insistent pourtant !
Ne pas oublier que si ce système peut persister c'est que ses opposants ne se pensent pas bien, ne s'organisent pas bien, oui ont des tabous tout à fait...inopportuns !
Une bonne partie de la gratuité peut être immédiate - les services publics sont là pour cela !
internet nécessite aussi un changement de stratégie collective...
Disons que c'est une politique archi-minoritaire qui "invisibilise" d'énormes pans de la polulation. La jeunesses est aussi ...exclue (nous en sommes à à peu près les 2/3 d'exclus !) !e
La France serait-elle gouvernée par les riches et pour les riches? Comment les classes populaires peuvent-elles agir ? Comment peuvent-elles défendre leurs intérêts dans notre système démocratique ? ---- En défendant la démocratie si bafouée par les trop riches, tous plus illégaux les uns que les autres !
Le capitalisme scandaleux jusqu'au bout aura volé la réponse !
Conséquences des riches qui ne gouvernent que pour les riches ? Explosions des solitudes…En fait c’est même plus que 1 sur 3, surtout dans les grandes villes – mais la fourchette avouée fait déjà frémir d’horreur et d’inquiétude
Comment osent-ils critiquer plus de collectivisme alors que leur individualisme ne sème que le désert ?