La trop rapide paupérisation des classes moyennes ?
Le sous-titre pourrait en être : effets collatéraux de la lutte de classes – le déclassement ? Pourquoi choisir cet angle afin de parcourir la problématique ? Tout simplement parce dans le déclassement c’est plus « qui ce passe dans la tête » qui compte que la réalité des faits Et que, de ce fait, l’agrégation de tous les choix rationnels des individus crée le …chaos social dans toute sa folie.
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Ce qui attire notre attention vers plusieurs facettes de la réalité sociale :
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** 1) - Pourquoi préférer la « distinction » si artificielle plutôt que sa propre vie intérieure ? N’est-ce pas une pensée de machine seulement chiffrée que de se percevoir « vivant » ce déclassement ? Qualitativement y a-t-il un déficit équivalent du vécu ? Une perte si réelle dans sa vie intérieure ? Questions qui ne sont pas superflues puisque la notion de « déclassement » est fortement liée à le « distinction » - ce concept sociologique qui décrit une construction pleinement idéologique. Où les classes moyennes ne seraient tendues que vers l’imitation désuète des classes prétendues supérieures. Elles sacrifieraient, pour ce but si artificiel, tout même la vie démocratique concrète Le déclassement (comme ressenti intérieur par rapport à l’extrême contrainte que nous nous imposons à toujours nous comparer socialement) si nous pensons que d’imiter en tout les classes dites supérieures – aux comportements qui feraient plutôt penser qu’elles se conduisent en inférieures - serait le seul but central de la vie. L’accumulation hors de prix du « capital symbolique » ne serait-elle que pure monnaie de singe ? Une spoliation bien réelle par d’oiseuses flatteries ? L’amertume du déclassement ferait donc partie d’un refus de savoir, d’une fuite devant la pensée exigeante, avec ses analyses systématiques et ses synthèses sans illusions. Ce en quoi nous pouvons dire que les classes moyennes « ne savent pas penser » ! Il n’est que de vérifier la vacuité des personnages qu’elles se donnent comme non-penseurs afin de mesurer la vanité de leurs prétentions jamais… assumées.
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** 2) – Ce que devient l’essentialité de l’éducation qui, depuis un certain nombre d’années, s’est permise de toujours plus tricher ? Clamant, sous les projecteurs, qu’elle existe afin d’éteindre toutes les idéologies, d’éveiller à fond l’esprit critique, de rechercher les approches objectives devant tous les problèmes en favorisant, par exemple, l’apprentissage en commun, l’assimilation collaborative des savoirs. Alors que, dans les faits, l’éducation actuelle procède complètement à l’opposé : reflétant bien une idéologie, émoussant par tous les moyens l’esprit critique, n’étant plus si objective que cela sur rien en ne privilégiant que les savoirs solitaires, soit le tout compétitif…D’où le concept qui recoupe les attitudes peu sensées de « déclassements ». De se sentir…déclassés ! Qui s’entend par toutes les analyses de Bourdieu et Passeron, puis de Bourdieu seul, autour des concepts comme les «Les héritiers : les étudiants et la culture », « la Reproduction : éléments pour une théorie du système d'enseignement », « La Distinction : critique sociale du jugement », « Les règles de l'art : genèse et structure du champ littéraire », « La misère du monde » ou même « La production de l'idéologie dominante ». Où la leçon est amère tellement la stupidité triomphe. Ces classes moyennes au lieu de transmettre à leurs enfants le meilleur d‘elles-mêmes, leurs expériences concrètes, leurs savoirs accumulés sur le fonctionnement réel de la société – ne leur ont transmis que la « voix de leur maitre». Oui ont transmises les non-valeurs seules des classes supérieures. Se leurrant à un point peu imaginable, Les traces de ce masochisme se lisent comme… la crise actuelle.
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** 3) – Si nous voulons nous maintenir dans cette analyse de « déclassement », la question devient ne serait-ce pas plutôt envers les classes populaires que ce déclassement ? Oui cet entêtement enragé à se différencier à tout prix (cet a tout prix aura coûté bien trop cher à l’heure du bilan) aura abouti à ce que ces classes moyennes égarées y auront sacrifié tous les leviers sociaux qui étaient entre leurs mains. Ainsi que le désapprentissage du collectif : s’entêter à prendre toujours des décisions « individualistes » dans un contexte survalorisé des valeurs des prétendus supérieurs causent plusieurs graves… déflagrations :
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…la perte du sens du débat collectif. Ainsi, devant les effets pervers ahurissants de l’utilisation obsessionnelle (excluant d’autres alternatives) des « choix rationnels » individualistes. Cet autre concept sociologique qui loin d’avoir réussi à prouver la dangerosité collective des agrégations « irrationnelles » de l’agrégation seulement quantitative de tous les individualismes séparés. De vrais débats collectifs auraient instillé les antipoisons à ces « choix prétendus rationnels » - oui prétendus puisque les résultats collectifs sont bien ceux qui font s’exclamer « mais je n’ai jamais voulu cela ». Et cette dramatique carence sociétale de la non utilisation de « l’auto-élucidation permanente de la société par elle-même » se vérifie partout. A cause donc de la maniaquerie de ces classes moyennes à écraser toute trace du peuple en elles - nous aboutissons à une situation d’anomie sociale. Le nihilisme et sa haine de l’Humanité triompherait partout ? La société ne fonctionne plus que mécaniquement, ne sait plus penser sur elle-même, et va jouer à trouver de fausses solutions. En effet dans l’état de dysfonctionnement actuel – aucune réforme n’est possible. Seule la réorganisation complète de la société reste à la hauteur des solutions. Touts les tromperies nommées réformes ne sont en fait que des actes de spoliations illégales des trop riches sur la société. Et notamment les classes moyennes. Qui, elles, admirent les dévalisent en direct – et elles continuent à les admirer. Parce qu’elles ne savent…plus rien faire d’autre. Faute d’avoir arraché de sa tête toutes les idées fausses (non les pauvres ne sont pas des voleurs mais des …volés ; oui les classes « dangereuses » ce sont les trop riches ; oui la délinquance en valeur c’est à 90 % les riches, oui ce sont eux les « assistés » qui vivent sur leurs dos et vraiment pas les immigrés, etc. – tous ces graves défauts d’analyses qui ont transformé les classes moyennes en rêvasseuses hors du réel !).
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…la survalorisation jamais critiquée des dogmes bourgeois. Les imitant au-delà du raisonnable – ces idées folles qui nous conduisent à la société quasi invivable d’aujourd’hui. Nous avons vu au-dessus des échantillons suffisants des « bassesses » intellectuelles des prétendus supérieurs, pour ne pas en rajouter. Ce qui importe dans cette analyse complète de TOUTE la société c’st de repérer les mécanismes pervertis. De les faire jouer tous ensembles devant nos yeux. Et d’en retirer des savoirs pratiques pour notre futur. En effet qui a un « esprit collectif » agit toujours multi-dimensionnellement (à la différence du névrosé unidimensionnel) et donc : a) - des informations globales pour tout le monde même les prétendus dirigeants qui semblent en manquer cruellement…. b) - incrustées dans ces informations globales, des lueurs d’éveils destinées à qui nous (p)ressentons comme capables de s’extraire du magma, et de se former une vraie pensée et donc de redevenir utiles…à tout le monde… c) – enfin, un travail pour soi même. En ce sens que de prouver que nous pouvons bénéfiquement vivre hors de l’antisociété excluante des trop-riches, les supplanter complètement au niveau de la pensée et construire une nouvelle civilisation à côté de l’échec patent de la leur – ne peut que servir à nous rendre visibles tels qu’en nous-mêmes.
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...ces engrenages mis en action aboutissent aussi à repérer tous les…saccages (afin de soi-disant prouver sa bonne volonté envers ces dirigeants – pour ce qu’ils font de tout ce qui ressemble à de l’honnêteté) de tout ce que le pays détient de penseurs, d’écrivains ou d’expérimentateurs sociaux, etc. Ainsi, de si inutiles conformismes de pensées ont tout englué. Et aux détriments clairement visibles de ces classes moyennes fourvoyées. Seul qui pense pour tout le monde (hors des dangereux corporatismes archaïques des médias, de la politique professionnelle et de la finance qui spolie l’argent des autres) oui seuls ces personnages universels peuvent désembourber en tout la société actuelle. Par exemple - analyser le capitalisme selon « La promesse [farfelue] du tu vivras mieux que tes parents » n’est plus tenue reflète une telle naïveté et une immaturité si gigantesque que qui a déjà tant souffert de la cruauté barbare des clases moyennes-petits-chefs sait que ce n’est que …parce qu’elles n’ont jamais rien vécu de…personnel ! Et que nos pensées très incarnées supplantent de partout ces têtes trop superficielles !
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..or ces personnages vitaux pour débloquer la société et/ou initier une nouvelle civilisation sont très illégalement censurés par ces … classes moyennes ! Oui, culturellement et économiquement, les classes moyennes se sont comportées comme les ennemies du pays et de son futur. A force d’avoir agi en matons, et en forces répressives afin que se renforcent les pouvoirs illégitimes des « factieux » trop riches – les classes moyennes se démontrent clairement agir, aussi, en ennemies d’elles-mêmes. Elles se nuisent fortement. C’est d’ailleurs cette situation peu courante qui fait que nous offrons cette analyse : ayant toujours vécu les classes moyennes comme ennemies de la vraie culture comme de l’économie « intelligente » (celle qui économise…l’économie) – nous ne l’avons toujours vu que dans sa nudité blafarde. Celle qui la fait utiliser bassement toutes les censures, les diffamations et autres procédés afin d’écarter illégalement qui « fait de l’ombre » aux prétendus dirigeants (et un rien fait de l’ombre à ces caractériels – que d’autres analysent comme psychotiques !). Oui n’ayant donc jamais rien « espéré » des ces êtres si illusionnés - leurs situations de victimes « consentantes » du système transmue certaines de leurs potentialités si abandonnées Mais là ce sera tout à fait différent de ces gouvernements (ou à travers des BCE financées par l’argent des impôts et n’agissant que contre qui les nourrit !) oui ces gouvernants qui, dans la plus complète illégalité, donne l’argent des contribuables aux financiers internationaux. Et SANS CONTREPARTIE. Ce qui prouve à quel ils ne « sont pas » des dirigeants ! Nous c’est du « donnant-donnant » : ayant si stupidement fait tant d’années obstacles à l’évolution « naturelle » de la société, ayant tant contribuée (par ses non-pensées celles qui sont incapables de prévoir leurs conséquences futures) oui à bloquer l’ascenseur social, ayant tant saccagé le bottom up au privilège –(illégal depuis la Révolution que le privilège)… du top down, etc. Oui ces classes moyennes qui ne peuvent produire strictement aucune pensée autonome et qui tienne la route – doivent…aider à la mise en place de la civilisation dessinée par les savoirs collectifs (fin de la professionnalisation politique, soumission rationnelle des pouvoirs financiers aux décisions politiques prises par des élus par tirages au sort, mise en « bien commun » de l’information dans les médias, etc.). Et tant d’autres nouveautés à éclaircir dans d’autres textes. Ici, c’est la Justice retrouvée du « donnant-donnant ». Et ces nouveautés très drolatiques : oui ces classes moyennes – dans les débats retrouvés - devront…la fermer et apprendre à écouter. Manifestement, toute leur éducation est à refaire. Se faire avoir à ce point par qui elles diffusaient tant (au détriment des pensées bénéfiques à tout le monde) plaide absolument contre elles. Elles ne sont plus un exemple ni surtout un modèle. Pas de futur avec la mégamachine acéphale des trop riches : bizdouille sans futur ! Leur rôle historique (aux classes moyennes) de rétablir une réelle démocratie dans le concret de chaque fonction et institution quotidiennes – ainsi désembourbé et remis en…marche !
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La réalité ne sera jamais une image : comment réapprendre à lire ?
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« La sociologie est volontiers rabat-joie. Surtout quand elle s’ingénie à dévoiler par son prosaïsme statistique la vanité de nos illusions sociales. Au point de recourir trop souvent, pour appuyer ses thèses et balayer toute objection, à l’argument des « résistances ». Le pessimisme savant pratiqué par le sociologue Louis Chauvel, professeur à l’université du Luxembourg, ne déroge pas à cette règle.
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Face aux controverses qu’ont provoquées, auprès de ses collègues, ses thèses sur la fracture générationnelle, la dérive des classes moyennes et maintenant sur la « spirale du déclassement » français, il s’intéresse plus particulièrement dans son nouveau livre aux mécanismes de « déni » qui, selon lui, accompagnent ces processus.
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Sociologie-du déclassement "que dans la tête"
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Pourtant, ce regard informé sur les évolutions imperceptibles d’une société dont tous les indicateurs montreraient qu’elle ne « va pas mieux » a aussi un aspect roboratif. Il peut inciter en effet la masse croissante des laissés-pour-compte, des précaires, des jeunes aux diplômes dévalorisés, des éternels stagiaires, à cesser d’attribuer leurs échecs à des causes personnelles ou psychologiques, pour les rapporter à des évolutions collectives. [Ce que ne permettait justement le désastreux « individualisme méthodologique » trop viralement présent dans les têtes universitaires ]
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La Spirale du déclassement se présente donc avant tout comme une réponse aux détracteurs de Louis Chauvel. Lui met en évidence le sacrifice des générations montantes paupérisées au profit de baby-boomeurs retraités (les « vieux aisés ») au niveau de revenu inégalé et l’affaissement des classes moyennes. »
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Cette analyse appelle diverses précisions
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Les classes moyennes ne sont pas les piliers de la démocratie ! Si elles l’avaient été, elles ne le sont plus.
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Tout ceci s’avoue dans leur vision complètement déphasée de l’éducation…Une fois de mieux nous en sommes revenus au CONTENU de l’éducation comme essentiel. Non les têtes ne sont pas bien faites. Le meilleur des savoirs est issu des apprentissages collectifs, des collaborations, des entraides et des débats amenés à un niveau essentiel. Et, en plus d’être mal faites, les Contenus déversés dans ces têtes sont trop souvent…dépassés. Jamais l’agrégation des choix/ comportements rationnels des individus n’aurait dû avoir lieu. C’est tout issu de l’anti sociologie de « l’individualisme méthodologique » qui prétend que seul l’individu compte. Et qui le place dans tous les….décomptes. Tout se retourne contre lui. Tout est en sa défaveur. Les effets pervers de l’agrégation des choix/ comportements rationnels des individus crée la… folie sociale incluse dans « l’individualisme méthodologique ». Ce qui surpasse trop largement la joliesse rhétorique de ces discours.
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Une illustration ?
« Classes moyennes par-ci, classes moyennes par-là, les politiques n'ont que ce mot à la bouche… La droite accuse le candidat socialiste de vouloir lui donner "un coup de massue" tandis que la gauche tente de séduire cet électorat. Quel est votre avis sur ce magouillage ?
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- Nous avons dans le débat public une définition profane des classes moyennes, qui consiste à dire: "les classes moyennes c'est tout le monde sauf les plus riches et les plus pauvres". Donc 75% de la population, si on écoute les politiques […ne pouvant plus démontrer leur « expertises » en rien ces professionnels sont incapables de concevoir ces classes moyennes en moins de 30 % de la population]. C'est une définition sauvage qui sous entend qu'il y a au milieu les "gens normaux" et de chaque côté deux autres mondes.
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En s'adressant ainsi à ces classes moyennes, les hommes politiques sont empathiques, d'autant que la plupart des gens, quand on le leur demande, disent appartenir à la classe moyenne même quand ils sont aisés et font partie des 10% des Français les plus riches.
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Cette définition pose problème. Car au sein de ces 75% des Français, il y a d'énormes différences, notamment d'exposition au chômage ou encore d'accès à la propriété. La droite en particulier s'adresse aux "classes moyennes" en les assimilant aux "Français qui travaillent". Une lecture qui nie le social et ses inégalités.
- La droite a un double discours. Elle s'adresse à cette égarée classe moyenne en identifiant des problèmes réels. Une classe qui "souffre", qui "s'appauvrit". Mais elle propose ensuite des mesures qui en réalité sont destinées seulement à la partie la plus aisée. »
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Les classes moyennes ? Celles qui donnent toutes les armes à leurs véritables ennemis et désarment, plus que stupidement, ceux qui peuvent être dits (afin de faire court) leurs vrais amis !
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Le modèle même de l’entêtement hyper négatif
………………………………….( soit un nouveau paradigme psycho-sociologique).
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>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> - ANNEXES - <<<<<<<<<<<<<<
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..Informations sur les « injustices fiscales » que subissent réellement les classes moyennes !
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« Celui-ci était supposé répondre à une forte élévation des niveaux de qualification liée à l’essor de l’économie des services et des savoirs pronostiqué dans les années 80. L’enjeu d’une politique de relance de nouveaux secteurs industriels vient d’ailleurs relativiser ces thèses qui, mal interprétées, ont contribué à la dévaluation des filières technologiques et professionnelles au profit des filières générales.
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Cette non transférabilité de leurs compétences alimenterait l’enfermement professionnel de ces salariés malgré une position plus stable et moins contraignante que les catégories d’ouvriers et d’employés. Dans un entretien (Sciences Humaines n° 237 – mai 2012) Eric Maurin explique même que les diplômes BAC + 2 des classes moyennes « à vocation professionnelle, de type BTS, garantissent une bonne insertion professionnelle. Mais ils ne permettent pas de rebondir facilement en cas de licenciement, car ils correspondent à des compétences difficilement transférables d’un contexte à l’autre. »
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En France, moins d’un ménage sur deux paie l’impôt sur le revenu
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En France, en 2015, il y a 36,5 millions de foyers fiscaux. Sur l’ensemble de ces foyers fiscaux, 17 millions sont imposables, et 19,5 millions ne le sont pas. Le taux de foyers imposés dans l’hexagone atteindra donc 46,5% en 2016, selon le ministère de l’Économie et des Finances.
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Qui-paie-encore-l'impôt-sur-le-revenu-en-france : - que les classes moyennes !
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Un niveau proche de ceux constatés en 2010-2011, mais aussi en 2007-2008, mais loin de ceux qui s’affichaient entre 1975 et 1985, vers les 60%. Une situation qui n’a pas d’équivalent en Europe, et qui fait régulièrement non- débat, à gauche comme à droite, en raison notamment de la fonction sociale de l’impôt sur le revenu.
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• Pourquoi l’impôt sur le revenu s’est-il autant concentré?
L’impôt sur le revenu s’est à nouveau concentré en France ces deux dernières années. Après un début de quinquennat marqué par un «matraquage fiscal» pour financer des dépenses publiques toujours très lourdes, en 2014, François Hollande a décidé de supprimer la première tranche de l’impôt sur le revenu – celle à 5,5% qui allait de 6011 à 11.911 euros – et abaissé le seuil de la deuxième tranche (qui devenait, de fait, la première).
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Désormais, la première tranche d’impôt concerne les ménages dont les revenus démarrent à 9691 euros, avec un taux d’imposition de 14%. Ces décisions ont bénéficié à 9,45 millions de foyers, dont 7,8 millions qui ont vu leur impôt baisser d’au moins 100 euros.
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Une autre mesure fiscale vient d’être inscrite dans le budget de 2016: une baisse d’impôts, d’un montant de plus de 2 milliards d’euros, qui concernera plus de 8 millions de contribuables pour un montant de 200 à 300 euros pour la plupart des célibataires, et de 300 à 500 euros pour les couples. Environ un million de foyers fiscaux sortiront de l’impôt ou resteront non-imposables l’année prochaine.
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• Les classes moyennes contribuent le plus à l’impôt sur le revenu
Selon les dernières données qui permettent de se donner une idée de la répartition de l’impôt sur le revenu par tranche de revenus, ce sont les classes moyennes qui y participent le plus.
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Fin 2014, 10% des foyers fiscaux français ont payé 67% de l’impôt sur le revenu. Si l’on affine, 1% des foyers (soit 367.000 ménages) se sont acquittés de 30% du total, et 1 pour 1000 (précisément 36.700 ménages) ont réglé 10,4% de la facture. À noter: au moment de la création de l’impôt sur le revenu après la Première Guerre Mondiale,
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…les 1% les plus riches payaient 99% de l’impôt sur le revenu. [ce qui parait tout à fait répondre à l’appellation…contrôlée ! ]
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
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(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et"L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin,etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Les compensations de l’Etat ou la triple peine des classes moyennes (3 fois dévalisées depuis 20 ans) Politiquement, il est toujours populaire et même populiste, en France, de désigner à la vindicte collective les horribles bénéficiaires de revenus du patrimoine. Prononcer le mot garantit déjà la popularité de la mesure punitive qui est prise, même si, en l’espèce, l’opération consiste à décourager les classes moyennes de se constituer un capital satisfaisant pour des jours rendus difficiles par une retraite défavorable. Chacun sait la vision sociale sous-jacente qui est portée dans ces discours: il faut punir ceux qui cherchent à sortir de leur condition en gagnant un peu d’argent. Entre l’aristocratie et le petit peuple, point de niveau intermédiaire.
l’agrégation des comportements rationnels des individus crée la folie sociale…par la peur du déclassement…
parce que les classes moyennes ne savent pas penser
D'après une enquête menée par la DREES, les Français sont de plus en plus nombreux à estimer que leur situation s'est dégradée par rapport à celle de leurs parents. Près de la moitié des personnes se sentent moins bien lotis que leurs aînés. D'après Nicolas Doze, ce constat est ressenti plus particulièrement par les chômeurs et les salariés ayant un contrat CDD. Cette peur de déclassement est directement liée à la précarité du marché du travail en France, ajoute-t-il. - Good Morning Business, du mardi 12 juillet 2016, sur BFM Business.
La lutte des classes en France en 2016, écrit Laurent Bodin, n’oppose plus seulement les plus aisés aux plus pauvres ou les patrons aux ouvriers. Chauvel fait la démonstration que l’ascenseur social s’est grippé il y a 30 ans. Le résultat est que les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres et qu’entre les deux, subsiste un étage médian dans lequel s’entassent ceux qui travaillent beaucoup mais souvent pour pouvoir faire face aux charges que cela induit, notamment sur le plan fiscal." Cette majorité, en terme de nombre, est celle qu’on n’entend pas, celle qui ne se sent plus entendue. Et qui, répugnant à se réfugier dans l’abstention, bascule de plus en plus dans un vote de révolte. "Une société est-elle juste quand la moitié de ses citoyens ne paie pas l’impôt sur le revenu ? se demande Laurent Bodin. Est-il éthique que l’optimisation fiscale, consistant, in fine, à échapper à l’impôt destiné au bien commun d’une nation, soit devenue le sport le plus prisé des grandes fortunes ? À l’inverse, un revenu minimum versé par la collectivité n’implique-t- il pas une contrepartie, aussi symbolique soit-elle, ne serait-ce que dans un objectif de formation ?" La paupérisation des classes moyennes constitue un danger de mort pour la démocratie, dont elles sont le premier soutien. Telle devrait être le souci des candidats à l’élection présidentielle. Encore faut-il que, dépassant le constat du sociologue, ils analysent les causes économiques de ce désastre.
acéphalie anomie et inertie sont les mots clés des classes moyennes
Cette structuration sociale n'est pas scientifique - placer des ouvriers et des employés dans les classes moyennes alors qu'ils ne peuvent pas "pratiquer la distinction" et acheter du capital symbolique - c'est de la fraude. La classe moyenne n'a jamais dépassé les 30 % et, depuis, est toujours en régression !
des possibles solutions pour restaurer le lien entre les générations Quels sont les facteurs qui expliquent la reproduction sociale à l'aide des analyses de Bourdieu et Boudon.
ou la manière de tout faire afin que les problèmes ne soient jamais résolus !
Histoire très refoulée de la vraie économie…