Tous les arts en gigantesques co-opératives ?
Qui ne produit pas d’idées est bien trop attaché à un mot. Ici, le mot « coopérative » c’est afin de suggérer une orientation économique non équivoque. Dans le déroulement du texte des expressions mieux appropriées viendront préciser le concept visé par ce post. C’est sûr.
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De plus – c’est comme une fable des temps modernes que le texte va déployer son ampleur. Il quitte donc l’analyse sèche et froide pour se permettre des synthèses audacieuses. Mais tout ceci sera mieux perçu à l’usage.
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Montons ? Mais si c'est mon et ton montons - comment faire pour réintroduire la propriété ? Ceci forme l’époque et la créativité où certain-e-s côtoient les merveilles du panoptique gigantesque du savoir purifié de l’argent sale – et d’autres sont bourrelés de regrets d’avoir craché si bêtement (rien qui se défende dans le manque d’arguments) sur les génies qui passaient. Et comme leur structure est rêveuse (cela s’avoue par le fait de traiter de « rêveurs » les hypercréatifs qui ne sont en prise qu’avec la dure réalité ! – oui mais cela se lit « rêveurs « car » n’étant pas… obsédés par l’argent fou. Ce qui précisément n’a rien à voir !)…oui désormais nous savons que l’argent n’est pas vraiment « la » réalité. Et que qui plane dans son égoïsme acéphale …n’est, en somme…qu’un rêvasseur…oui nous avions laissé nos personnages regretter après….ce qu’ils avaient fait de leur propre chef. Et – incroyable – les humains qu’ils avaient tant écrasés restent « supposés » vivre dans leur intimité. Suivre leurs rythmes. Et vont …accepter comme une lettre à la poste ces regrets anachroniques. Désolé, nous voguons ailleurs. Nous n’excusons pas qui se trompe sur l’essentiel. Ni hier ni demain – alors aujourd’hui mêmement…Et votre verbiage (pas de tu avec vous !) demeure bien inaudible…
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Montons de ton alors ? Et mon mont ? Et ton ton ? La seule chose que nous puissions faire – afin d’élargir la vision vers tout le monde – est d’utiliser une fable des temps modernes. Ce qui aboutirait à encore plus de regrets de les avoir tant méconnus (les génies cotés plus haut !) ? Toutes les chances du même côté, de ces valeurs autant gâchées - ne peuvent que retomber sur les mêmes personnes -
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« Le 24 août, le tribunal de commerce de Paris a décidé de confier à la société française de distribution numérique Believe la reprise de l’activité de production et d’édition musicale du label Naïve. Un appel d’offres avait été lancé après le placement en redressement judiciaire de Naïve, le 9 juin. (96)
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Sur la porte de mon bureau, j’ai apposé un très beau portrait de Beethoven qui déclare : « Ça leur plaira bien un jour. » Mon ambition, pour Naïve, c’était, par une grande rigueur éditoriale, d’éditer et de produire des œuvres dont le commun dénominateur était l’émotion qu’elles me procuraient et de peut-être la partager avec le public. Réaliser mon rêve : produire tous les genres de musique, variété française « chic », pop, rock, classique, jazz…
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C’était aussi éditer des livres, produire des images. Naïve est ainsi devenue, en quelques années, le symbole de la diversité culturelle en France, en Europe et dans le monde. En tant que fondateur et ex-président, j’assume pleinement l’échec financier, douloureux pour les cofondateurs qui m’ont fait confiance, les salariés qui ont perdu leur emploi et les artistes qui ont souffert de la disette financière. »
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Il-faut-que-tous-les-domaines-de-la-création-s'unissent-pour-résister-aux-géants-du-web !
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Modèle dépassé
J’ai moi-même investi 5,9 millions d’euros dans la société. Je perds tout, certes, mais j’ai beaucoup appris. J’ai aussi rencontré, produit, accompagné des artistes exceptionnels. La défaillance de Naïve n’est imputable ni à la crise du CD, ni à la piraterie sur Internet. Elle est due à la difficulté, voire à l’impossibilité de financer un développement culturel durable. […c’est cette observation même qui a déclenché le présent texte !]. La qualité est subjective, la pérennité s’impose à tous. Naïve demeure une réussite culturelle, malgré l’échec financier. […et tel que décrite ici, cela risque même d’être la dernière réussite culturelle !].
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La dimension culturelle et patrimoniale de Naïve, propriétaire de 1 500 « masters » et forte d’un catalogue de 3 000 références, explique l’intérêt de Believe pour Naïve. Believe est un « agrégateur » sur Internet qui joue un rôle d’intermédiaire entre les artistes, les producteurs et les plates-formes numériques : iTunes, Spotify, Deezer, Quobuz.
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L’acquisition de Naïve par Believe est intéressante à plusieurs titres. Elle montre bien que Naïve, né en 1998, avant même le plein essor d’Internet, en continuant d’investir pour produire et distribuer des CD, évoluait dans un modèle économique dépassé. […pas tant que cela – d’autres modèles économiques existent et le modèle économique des agrégateurs n’est, peut-être, pas le plus durable.].
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Mais parallèlement, les agrégateurs sur Internet (Believe, The Orchard, Idol, c’est-à-dire les distributeurs numériques) ont développé un nouveau métier qui consiste à numériser et à cataloguer la musique pour l’adapter aux normes des plates-formes de vente et d’écoute en ligne, telles qu’iTunes et Spotify. Believe et les autres acteurs du secteur ont maintenant compris qu’ils ne pourraient pas survivre en ignorant le monde réel et traditionnel.
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Un produit d’appel
Derrière chaque référence, un artiste, un producteur pour identifier les nouveaux talents, les développer, en assurer la promotion et le marketing. Il y a parfaite complémentarité entre le savoir-faire de Believe et de Naïve. Mais ce sont des cultures d’entreprise différentes, et il faut souhaiter que Believe financera les investissements nécessaires au développement de Naïve, dans un environnement court-termiste.
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L’enjeu véritable, c’est celui du futur de la musique et de l’ensemble des contenus sur Internet. Le modèle économique du streaming, dont les majors affirment qu’il permettra de développer le marché mondial de la musique, n’est pas satisfaisant.
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Les plates-formes numériques, les géants de l’Internet, ont traité la musique de la même manière que l’hyperdistribution dans les années 1980, comme un produit d’appel. Pour 10 euros, on peut acheter un album sur iTunes mais on peut également, pour la même somme, souscrire un abonnement à Spotify, qui propose des millions de titres.
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Créer des passerelles
On ne voit guère, dans ces conditions, comment le téléchargement payant pourrait survivre. Après avoir promis la gratuité pendant des années, les médias, notamment la presse, multiplient les sites « premium ». Les producteurs de musique, terrifiés par la piraterie, ont accepté des modèles économiques qui n’assurent pas le financement de la création sur Internet.
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Face aux GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), je propose la création d’une association qui portera le nom de Respect et représentera les droits des producteurs et des artistes, dans tous les domaines de la création. Il ne faut pas non plus éluder le phénomène de la concentration, qui marginalise les PME et les TPE indépendantes.
Lire aussi : Believe reprend Naïve, le label de musique fondé par Patrick Zelnik
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Il y avait six majors en 1990, il en reste trois, lesquelles représentent au moins 80 % du marché, physique comme numérique. Réguler la concentration, c’est donner une chance à l’égalité des chances. Je ne suis pas pessimiste car je continue de penser qu’Internet est plus une opportunité qu’une menace. C’est peut-être l’occasion de créer des passerelles entre les différentes sources de la création : musique, livre, cinéma, média mais aussi mode, artisanat, architecture, etc.
L’enjeu est clair : la création au service d’Internet ou Internet au service de la création.
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Ex-président de Virgin France et de Virgin Megastore, Patrick Zelnik (Fondateur de Naïve) a cofondé en 2000 IMPALA, le syndicat européen des producteurs de disques indépendants. »
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Ce texte très lucide, intelligent qui capte à la fois plusieurs facettes essentielles du monde de demain – se dépiaute un peu comme un oignon.
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Tout d’abord, une sensation de manque de sérieux des apports des agrégateurs comme de l’utilisation de simples fonctionnalités de logiciels : widgets , agrégateurs de comptes et gestions des finances personnelles, moteurs de veilles, agrégateurs de contenus obtenus par une veille, agrégateurs de flux, social book-marking, etc. Difficile d’y percevoir de la créativité. Encore - numériser la musique et cataloguer la musique (les livres, etc.) ceci parait surtout fastidieux.
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Ce « contenu » agrégés, rassemblé et compacté est mis en ligne par des plates-formes de vente et d’écoute en ligne, justement. A l’aide de nouveaux noms comme le « streaming » est repeint toutes ces tâches comme de manutentions. Qui semblent peu apporter comme…où est donc le plus ?
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De plus, derrière chaque référence pour identifier les nouveaux talents, les développer, en assurer la promotion …il semble que ces étapes soient omises. C’est de la simple juxtaposition sans beaucoup de marqueurs afin que chacun-e y trouve l’attente d’une partie des humains. Qui espéraient justement ces productions précises.
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Bien. Les autres pelures de l’oignon vont diversifier, en fait. En apportant des modèles tout à fait neufs. Par exemple, dans des lieux publics des bornes gratuites. Ces bornes sont connectées à une plateforme qui propose (un exemple, 50 000 livres en ligne) et 170 000 abonnés. Ce qui peut pulvériser les cercles restreints. Basiquement, le numérique atteint 40 millions d’utilisateurs. Ce qui est peu en fait. Et ne répond pas à des questions essentielles : les « contenus » réels ? Y a-t-il de la qualité ? Ce qui peut former un raccord avec un fonctionnement coopérative – c’est comme les fonctions d’intermédiaires. Ces bornes gratuites peuvent s’installer dans absolument tous les lieux ! Le gratuit peut servir à installer une société très différente. Les distributeurs numériques seraient une simple étape alors vers le stade coopératif ?
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Ce pourquoi la fable des temps modernes ? Oui la création de coopératives et de productions et de diffusions (artistiques) partout ? Comme dit la chanson qui suit…la prise en main de tout par les créatifs eux-mêmes. Plus de distributeurs intermédiaires ou des distributeurs offreurs de services. Seulement. Plus question de s’immiscer dans les contenus. Qu’est-ce que cela changerait ? Un impertinent lucide avait avancé que si Jean Paul Sartre s’était autant dressé contre le « contrat d’édition » que contre d’autres formes d’exploitation plus anecdotiques …la face de la société aurait changée ? Ceci parait énorme mais nous n’y percevons pas bien les transformations collectives. Disons-le autrement : dans les années 1950 à 1970 la musque a grandi, a pris une place collective énorme – a même atteint un impact étonnant sur les décisions collectives, a pu en infléchir quelques unes. Sa compacticité intense était telle que – à ce moment – elle aurait pu faire installer des coopératives et de productions et de diffusions partout. Autogérées par…tout le monde. Grave erreur de ne pas l’avoir fait.
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https://www.jamendo.com/track/334952/music-is-not-a-show-silence
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Le contexte ? Une communauté qui s’est reconnue avec une puissance de changement énorme. Qui portait tant de transformations et en a produit si peu. Pourquoi ? Dans cette communauté de…fusion se sont introduits des …intrus : les médias et les business congelés. Les médias ont séparé les antennes-artistes fondus dans la masse et s’en sont servis de matraques pour taper sur les autres. La fusion a mis très longtemps avant de s’effilocher. Peut-être, couve-t-elle encore ? Bon, ces fusionnels chantaient – par exemple – pour une/un surdoué dont les « visions soniques » (une nouvelle forme d’énergie) réunissait tous les esprits. Les fulgurances de flashes très convaincants s’imprimaient dans chaque écoute intense. Communiées dirions-nous…. Avec les médias intrus que se passa-t-il ? Parasitages des communications, chaos, débuts de gangrènes et toujours plus de coupures. Oui, ils se sont comportés comme les propriétaires si acariâtres de la musique sans y rien connaître. L’ont arraché à ses buts et l’on placée devant une finalité très démotivante : juste un business servant à faire de la monnaie à des personnages si extérieurs à la musique. Glaciaux. A cela ne peut être imputé le/la porteur de ce don. Surtout pas : la souffrance de cet être à cause de toutes ces « interférences » aux intentions plus que malsaines ont été (et sont) gigantesques. C’était de construire un demain collectif et non s’enliser dans des ragots de bas étage dont il s’agissait. L’installation des coopératives et de productions et de diffusions partout. Autogérées par…tout le monde. Formait bien le contrepoids de la réalité de l’envol collectif ! Aux business et aux médias si parasitaires il était possible de dire non. C’est la thèse de « Mother » !
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Ses essais de communications “saines” (hors de l’immixtion illégitime des médias – de quel droit non mais!) n’ont pas aboutit. Qui a construit l’absence de solutions ? La seule sortie perverse ? Entrer dans le circuit « commercial » de la musique monopolisé par des médias extérieurs– dont les coopératives et de productions et de diffusions partout. Autogérées par…tout le monde. Constituaient l’antipoison. Pas question d’entrer dans ce business sans garanties. Le « no future » c’est, en fait, pour ce modèle économique ! Ce n’est donc pas notre humain de gigantesque générosité qui a failli mais les isolés de la foule (dits pour cela stars)…à coups de médias et d’illégaux business. La star des stars a gardé le trésor qui n’est pas d’argent. Eux sont partis avec la caisse qui sonne creuse. Entourés d’êtres pervers aux conseils désastreux – oui les vedettes l’auront été - tout a été fait pour détruire l’indépendance radicale des arts– Mais, il a été seulement pourri, moisi, souillé, sali, etc. Comme l’idée abjecte de foutre des étiquettes partout (idées minablement médiatique). Comment la vive musique, une étiquette ? Comme pour des dossiers qui vont être classés ? Aux oubliettes ? Désactivées ? Oui ? La perte de santé générale de l’ambiance générale et le « radio star » was killed par la vidéo. (comme si la vidé-O « apportait » quoi que ce soit à la musique ?). Comme si notre diffuseur d’ondes magiques n’était pas tout à la fois. Pas que la radio tout de même. Bref, ces minuscules et piteux découpages de la fusion immense.
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Tout tient la route – la fable sonne comme une histoire vraie. Le trésor est toujours intact. Prêt à l’emploi.
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Aujourd’hui - nous en extrayons installer des coopératives et de productions et de diffusions partout. Autogérées par…tout le monde.
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L’ultra proximité – la pénétration la plus complète par ses habitants mêmes connaissant à fond le tissu local – peu de présence d’organisation puisque le but commun est clair et facile (promouvoir tous « nos » artistes) – structures à l’économie : coopératives d’achats en gros au départ, diffusions par des structures offertes ou animées par les habitants – structures permettant même le métissage le même jour de tous les arts : attractivités maximales – aucun frais superflus comme les absurdes bénéfices monopolisés par des personnages extérieurs (et si superflus) aux amours pour la vie sociale. Tous les artistes peuvent avoir leurs matériels, les lieux, le temps, l’entourage et œuvrer sans que nul ne s’immisce dans leurs « contenus ». Bref, réussite 100 % ! Toutes autres informations ne se déplieront que sur le terrain. Ce n’est pas le thème : nous ne sommes surtout pas là afin de servir les cupides stupides, ces hyper régressifs !
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Qui est de nous sortir de l’ornière du système – oui par un pont insurpassable ! Et son nom ?
… coopératives et de productions et de diffusions partout. Autogérées par…tout le monde. Et avec un futur plus qu’infini…(le « no future » n’était que… pour le système - pas pour nous !)
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Oui - une fois réalisées ces coopératives va survenir le phénomène le plus gigantesque jamais connu :
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…………………………..la Fête mondiale permanente !
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
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(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
les imitateurs avouent toujours leurs faiblesses. La pitrerie de "récupération" ne marche pas : les créatifs récupèrent bien leurs forces . Et eux pas . Où serait alors la récupération des pîtres ?
widgets, streaming, agrégateurs de comptes et gestions des finances personnelles, moteurs de veilles, agrégateurs de contenus obtenus par une veille, agrégateurs de flux, social book-marking, etc. fonctionnalités de logiciels
nous avaons vu qu'il précède le gigantesque co-opératif !