Les apparences sont devenues un danger antisocial ?
Dans le cadre de sa campagne #PourUnMondeJuste, l'UNICEF a récemment réalisé une expérience sociale. Cette expérience montre la différence de traitement entre une même petite fille habillée avec élégance, puis, ensuite, vêtue comme un enfant de la rue. Une démonstration édifiante sur la situation des enfants sans-abris, de plus en plus nombreux, et la façon dont nos sociétés (non)modernes les considère. Et nous, comment aurions-nous réagi ? C’est exactement la MÊME enfant, aussi propre, identique…il y a juste les vêtements qui changent. Et selon les vêtements des injustices et des cruautés inouïes se déclenchent. Les apparences ne sont même pas une valeur humaine – juste une opinion très relative qui peut se modifier selon les individus. Un relativisme non inscrit dans aucune loi humaine. Bref, qui se trouve du côté des …caprices immatures ! Il se trouve seulement, qu’actuellement, la société se sent brûlée de honte par tous le pauvres qu’elle crée. Qu’elle crée illégalement – contre toutes les lois de la démocratie. Et cette grave injustice première s’octroie toutes les duretés pour…en plus, en rajouter.
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Voici qui arrache des voiles, qui démasque des fraudeurs sociaux ; qui accuse, aussi, la société bien trop laxiste avec de telles conduites de…persécutions larvées ! L'apparence peut être prétendue une contrainte (ce qui bien évidemment faux ! les apparences n’existent « que » dans les cerveaux…irréalistes !) – mais c’est une prétention farfelue. En aucun cas, une obligation. Une prétendue contrainte si abusive que si nous ne savons pas la mesurer, elle en devient, nocivement, …démesurée. En effet, trop d'importance attachée à celle-ci entraînerait la destruction et l'oubli de valeurs plus importantes humainement.
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II – Ce que les apparences ne peuvent cacher ? La hideur d’elles-mêmes !
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Entrons dans l’horreur très dense où conduit l’installation des apparences ! Les vidéos crient toutes la douleur sociale que subit la civilisation à laisser des humains subir des harcèlements d’humiliations. Et laisser d’autres les leur donner.
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Commençons par « même en mendiant, le riche reçoit plus ! »…Alors que les prédateurs de nos fiances sont, en général, en costards cravates, et les pauvres les vrais « volés de la société », c’est encore aux parasites systémiques des riches qu’il est donné le plus d’argent. Pas aux nécessiteux ! Qui, comme le nom le souligne, sont dans des nécessités nécessaires. Sont nécessiteux de tout. Ce que n’est pas le riche…vu sa vêture. Les apparences nous hurlent donc ce sont eux les escrocs – quasiment personne n’entend les avertissements d’évidence…Certaines personnes ont, même, une sale habitude de juger la vie des autres de manière superficielle, sur la base de préjugés et convictions, sans pour autant connaître la vraie vie de cette personne. Dans la vidéo ci-dessous, vous verrez une jeune femme dans un style un peu Rock n Roll, tatouages et cheveux teints en bleu, ce qui l'expose aux mauvais jugements de certains autres. Mais comme il l'arrive bien souvent, la réalité est beaucoup plus émouvante et émotionnelle de ce que ces autres en disent..
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Comment cela se passe sur le terrain ? Là où est la réalité ? « Michael Jeffries a dirigé pendant plus de vingt ans la chaîne de magasins de vêtements Abercrombie & Fitch. Cet amateur d’injections de toxine botulique et de liftings proposait, dans ses magasins, des habits pour gens jeunes et beaux. Il ne souhaitait pas que « ses clients puissent voir d’autres personnes, qui ne soient pas aussi sexy, porter ses vêtements », et la politique de recrutement des magasins suivait : les plus de 30 ans et les personnes non attirantes n’étaient pas retenus.
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Le-dangereux-empire-du-paraitre
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En boutique, tenue sexy et bonne condition physique étaient de rigueur. Mais en mai 2013, le mépris envers ceux qui ont quelques kilos ou années de trop déclenche une pétition qui rassemble 75 000 signataires. La Toile est inondée de détournements des visuels publicitaires de la marque : la réprobation publique est sur eux »…En effet, peu de racismes discriminatoires avaient été aussi loin que ces non humains défigurés. A la longue, de telles régressions ne pouvaient que révolter avec droiture ! »
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« Aujourd’hui encore, tout le monde le pressent et personne ne veut y croire : notre vie tout entière est soumise à la tyrannie des apparences. »
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Entre autres, un livre, « Le Poids des apparences » (2002), en apporte la démonstration. Professeur de sociologie, Jean-François Amadieu a recensé trente ans d’études américaines et européennes sur le sujet et en tire une conclusion effarante : toute notre vie, dans tous les domaines, en amour comme au travail, notre apparence conditionnera nos relations aux autres.
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« Poussant son analyse, le sociologue démontre combien la beauté est un formidable outil de discrimination sociale que les [non] élites imposent aux classes les plus basses. Dans le monde entier, les canons [meurtriers] de la [non] beauté ne sont-ils pas ceux des Blancs américains diffusés par la télévision et le cinéma : blondeur, minceur, jeunesse. Que l’on s’y résolve ou que l’on se révolte, nous n’en sommes pas moins, dès la naissance, soumis à la première des injustices : celle des apparences. [sauf que cette « injustice » est construite. Artificiellement. Vu que, selon les époques et civilisations, les critères de beauté changent du tout au tout. Les anti-élites imposent donc juste un arbitraire parfaitement illégal. C’est un putsch ennemi contre la démocratie. Et ces anti-élites sont tenues responsables et doivent payer de tous les dévoiements provoqués par leurs dérives tyranniques. Rembourser ! ].
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Au berceau déjà : « On ne peut pas dire qu’une mère ou un père préférera un enfant plus beau que ses frères et sœurs, explique Jean-François Amadieu. En revanche, les études ont prouvé que les activités seront différentes selon que l’enfant est beau ou laid. Par exemple, une mère jouera beaucoup avec son nourrisson s’il est beau, tandis qu’elle focalisera sur les apprentissages s’il est disgracieux. Et parce qu’elle sait qu’il risque de se heurter, plus tard, aux regards des autres, elle s’en occupera plus. Il est d’ailleurs prouvé que ces enfants réussiront mieux à l’école que la moyenne. On peut ici parler d’un effet de compensation à la laideur. »
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A l’école du favoritisme : « A la maternelle déjà, les enfants beaux sont privilégiés. Les enseignants ont une meilleure opinion d’eux, leur accordent davantage d’attention, les évaluent plus chaleureusement - in Modèles du corps et psychologie esthétique de Jean Maisonneuve et Marilou Bruchon-Schweitzer (1981). Cette bienveillance engendre une confiance chez l’enfant qui l’accompagnera toute sa vie. D’autant qu’elle va mettre en place une dynamique du succès qui se poursuivra à l’âge adulte. Ensuite, au collège et au lycée, une note peut varier de 20 à 40 % selon la beauté de l’élève. Les études prouvent qu’une étudiante laide mais de bon niveau est peu défavorisée par rapport à une étudiante belle de même niveau. En revanche, si la plus jolie est mauvaise élève, ses notes seront nettement surévaluées par les examinateurs, expliquent Jean Maisonneuve et Marilou Bruchon-Schweitzer dans Le Corps et la Beauté ( 1999).
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« Beaucoup plus que l’enfant beau, l’enfant laid est jugé responsable de ses échecs scolaires autant que de ses fautes […alors que ce sont les regards biaisés ainsi portés qui sont une faute grave et une responsabilité…à assumer !], remarque Jean-François Amadieu. D’abord par les instituteurs, puis par les professeurs et enfin par les recruteurs. La beauté est un statut qui vaut diplôme : elle enrichit, comme la laideur altère, nos compétences. [en rêve seulement : preuve, s’il en est, que les apparences sont des…escroqueries !]. »
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« Les beaux sont jugés plus intelligents, plus ambitieux, plus chaleureux, plus sociables, plus équilibrés et moins agressifs [c’est que les escrocs qui pensent cela veulent « forcer les faits » et c’est bien du harcèlement à l’immoral !] », assure encore le sociologue. Ainsi, de nombreux spécialistes du recrutement estiment, consciemment ou pas, qu’une personnalité équilibrée se voit. [ faux - « on » la voit plutôt avec les lunettes de ses préjugés !]… Pire, les études prouvent qu’à diplôme équivalent un candidat au physique peu avenant sera recruté à un salaire moindre. Une situation qui n’ira pas en se résorbant : une étude anglaise, conduite sur onze mille salariés britanniques (Beauty, Statute and the Labour Market de B. Harper, 2000), prouve que si les plus beaux gagnent un peu plus que la moyenne nationale, les plus laids perçoivent des salaires de 11 à 15 % inférieurs.
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« La beauté permet non seulement d’échapper au chômage, mais en plus elle se transforme en prime salariale, résume Jean-François Amadieu. La beauté est un capital humain que le marché du travail reconnaît financièrement. » Ainsi démontrée, la dictature que nous imposent les apparences, comme la tyrannie médiatique et sociale que nous subissons, nous apparaissent dans ce qu’elles ont de fondamentalement injustes. « Bien sûr, nous préférerions que ce soient les mérites de chacun qui déterminent l’obtention des diplômes, l’accès aux emplois, etc., plutôt qu’un critère arbitraire et primitif, admet Jean-François Amadieu. Mais c’est en disant la vérité sur cette discrimination qu’on peut élaborer des stratégies visant à limiter, sinon contrer, l’emprise des apparences. Bien connue et bien utilisée par tous, elle peut aussi permettre de bousculer l’ordre imposé. » [mais qui n’en impose pas du tout : partout il ne survit qu’à coups d’escroqueries !]
Beaux et bons : « Des chercheurs américains (Physical Attractivities and Evaluation of Children’s Transgressions de K. K. Dion, 1972) ont demandé à des adultes de juger des enfants de 7 ans accusés d’avoir blessé un camarade avec une boule de neige. Dans un premier temps, les personnes interrogées se sont montrées beaucoup plus tolérantes envers les enfants les plus beaux : la faute était jugée plus légèrement lorsque le fautif était séduisant. Dans un second temps, elles se sont dites convaincues que les enfants beaux récidiveraient moins que les autres. […auto-prophéties nuisibles : c’est comme ces cerveaux irresponsables sculptaient le futur des enfants avec des critères complètement…bidons ! Quelle honte sur leurs regards !]. Commentaires du sociologue Jean-François Amadieu : « Non seulement le “laid” est jugé plus responsable de sa faute que le “beau”, mais, de surcroît, cette faute apparaissant comme inscrite dans sa nature profonde, elle est susceptible d’être répétée. »
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Y A T-IL UNE PART DE VÉRITÉ DANS L’APPARENCE ?
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INTRODUCTION
« L’apparence, c’est ce que l’on voit en premier. Pour voir les apparences, il n’y a pas de recherche à faire de prime abord, c’est ce qui se donne à voir sans avoir d’efforts à faire. Par exemple, dans une pâtisserie, je vois un gâteau tout ratatiné et mal fait, cela ne donne pas envie de le manger, alors que hormis son apparence, il peut être délicieux. A contrario, je peux désirer une pâtisserie apparemment très bien faite alors qu’en la goûtant, il s’avère qu’elle n’est pas bonne à manger. Donc comme le dit l’expression familière : il ne faut pas « s’en tenir aux apparences ». Les parents disent souvent d’ailleurs à leurs enfants de « ne pas se fier aux apparences ». Cependant faut-il vraiment toujours se méfier des apparences, n’y a t-il pas une part de vérité dans l’apparence ? L’opinion commune conseille de ne pas se fier aux apparences, est-ce justifié ?
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PREMIÈRE PARTIE: IL SEMBLE QU’IL FAILLE ALLER AU-DELÀ DES APPARENCES POUR ÊTRE DANS LE VRAI.
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Premier argument : Il ne faut pas trop se fier aux apparences car elles sont liées à nos cinq sens physiques, et ceux-ci sont souvent trompeurs. Par exemple, si je m’amuse à tourner sur moi-même, au bout de quelques instants, je m’arrête et j’ai l’impression que ce sont les choses désormais qui tournent autour de moi ! Ceci est une illusion optique, et il y en a de nombreuses. La plus grande illusion optique jamais connue est liée au soleil. Si on s’en tient à nos cinq sens, en effet, on a l’impression que le soleil tourne autour de nous ; alors que c’est l’inverse, tout dans notre galaxie gravite autour du soleil. C’est le soleil qui est le centre d’attraction des planètes de notre voie lactée. Si les grands astronomes de l’Histoire de l’Humanité s’en étaient tenus aux apparences premières, nous croirions encore que c’est la Terre qui est le centre de gravitation du soleil. C’est pourquoi la recommandation commune de ne pas se limiter aux apparences pour être dans le vrai, est une opinion qui se justifie souvent par les faits.
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Deuxième argument : Mais ce n’est pas seulement des apparences physiques dont on doit se méfier pour être dans le vrai, il faut également être circonspect avec les apparences sociales.
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Les apparences sociales sont en général basées sur le « qu’en dira-t-on », et le statut social. […tous deux artificiellement fabriqués] Ainsi, par exemple, le métier de médecin confère tout de suite à n’importe quel individu un certain prestige immédiat. A contrario, le statut de chômeur est déconsidéré socialement. Or, les gens ont tendance à confondre la valeur de la personne avec son statut social. C’est vrai que le métier de médecin donne accès, en général, à une vie sociale intense et un rôle important dans quelque société que ce soit. Cependant, ce n’est pas parce qu’on est médecin, et qu’on a une vie publique riche (aussi bien au sens propre qu’au sens figuré) que l’on est agréable dans sa vie privée. En effet, s’il faut se méfier des apparences sociales, c’est qu’il peut y avoir une différence très nette entre la vie publique et la vie privée d’un individu. Ainsi, une personne qui se montre très agréable et sociable en société peut se comporter de manière infecte dans sa vie privée à l’égard de son conjoint et de ses enfants.
Dans la vie publique, il faut jouer son rôle correctement [donc avec l’effet tromperie de jouer un rôle absolument insincère !], la comédie sociale l’exige [belle mentalité !]. Mais en coulisses, et dans la vie privée, il n’y a plus autant d’obligations et de contraintes. Ce hiatus possible entre vie publique et vie privée fait qu’on est contraint socialement de ne pas être trop familier avec les gens que l’on ne connaît pas au premier abord. Il faut être un individu d’une sagacité extrême et d’un discernement exceptionnel pour pouvoir se permettre de parler avec « le premier venu », ou avec n’importe qui dans la rue [pourquoi ne pas apprendre à tout le monde cette haute sociabilité ?].. .Donc, en général, il ne faut pas se fier seulement aux apparences sociales pour être dans le vrai en ce qui concerne le caractère des autres.
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Troisième argument : Par ailleurs, de même qu’il faut bien avoir conscience que la vie publique et la vie privée d’un individu peuvent être différentes ; de même, il n’y a pas forcément concordance entre la beauté physique et la beauté intérieure. De ce fait, on ne doit pas se limiter à l’apparence de la beauté physique ou de la laideur pour être dans le vrai en ce qui concerne une personne.
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Prenons un exemple célèbre, Socrate, le fondateur de la philosophie était réputé pour n’être pas très beau ; par contre, ses concitoyens étaient presque tous unanimes pour dire qu’il était d’une grande beauté intérieure. Socrate avait notamment « le nez camus », mais il est resté célèbre par sa beauté intérieure ; c’était effectivement un homme d’une très grande vertu. C’est pourquoi un jour, un jeune homme compara Socrate à un silène ( le silène est un vieillard chauve et replet, fils d’une nymphe et du dieu Pan), tu « charmes tout le monde » lui dit-il, malgré ton apparence disgracieuse. La beauté extérieure est cependant un aspect de plus en plus important de nos jours. Partout, on exhibe des mannequins et même beaucoup de photographies retouchées d’hommes et de femmes jeunes et beaux, pour vendre [frauduleusement ] toutes sortes de produits. Les publicités à la télévision et dans les journaux, les prospectus exaltent [sans y croire profondément ] la beauté physique à outrance. La chirurgie esthétique est un secteur qui ne cesse de croître. Notre société a le culte [inculte] de l’apparence comme d’une sorte d’idolâtrie païenne. Il est évident que le culte de la beauté physique (sans reconnaissance de la beauté intérieure, par ailleurs) est sans pitié pour tout être humain quelque peu contrefait ou vieillissant [et donc l’inhumanité cruelle siège dans ces têtes ]. C’est un fait reconnu par l’opinion commune et par le bon sens partagé, que la beauté physique, à elle seule ne suffit pas à faire la valeur d’un individu. [et, pourtant, les médias vendus osent vouloir nous le faire croire en le…martelant sans cesse !] Un être humain peut être très beau sans être moral ; et vice et versa, on peut être d’une grande valeur morale et sans grande beauté physique. L’aspect physique, l’apparence première ne doit donc pas nous faire préjuger [pré-Juger] sur les personnes que nous croisons au cours de nos rencontres. Il ne faut donc jamais s’en tenir aux seules apparences pour avoir un jugement vrai sur les autres.
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DEUXIÈME PARTIE : QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES , SI ON S’ATTACHE TROP AUX APPARENCES.
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Première conséquence : Il ne faut pas se limiter aux apparences pour être dans le vrai ; parce que c’est se borner à un aspect esthétisant des choses sans plus se soucier du Bien et du Mal. En effet, si l’on s’attache trop aux apparences, on devient frivole et cela même jusqu’à l’immoralité. [cela ne semble jais une réussite de se soûler aux apparences ]. C’est ce que nous démontre d’ailleurs la télévision chaque jour avec des émissions de « télé-[ir]réalités » qui rendent célèbres des gens uniquement pour leur plastique physique et leur tenue vestimentaire indécente. Comment par exemple, prendre « au sérieux » une femme qui s’habillerait comme une prostituée tout en tenant un discours moralisateur ? Donc, si l’on s’en tient d’abord aux apparences physiques et sociales, on ne peut pas être très moral.
Le philosophe qui s’est le plus penché sur ce problème est Sorën Kierkegaard, philosophe danois de la seconde moitié du XIXème siècle. Ce philosophe a mis en relief le fait que l’on puisse vivre son existence selon trois stades : le stade esthétique, le stade éthique, et le stade métaphysique. Ne se focaliser et ne s’intéresser essentiellement qu’aux apparences, c’est « être bloqué » au stade esthétique. Et pour Kierkegaard, l’exemple type de l’individu qui se limite au stade esthétique, c’est Don Juan. A ce stade esthétique, l’être humain est surtout occupé par « le jeu des apparences » ; l’existence est d’abord considérée du point de vue du plaisir et du pouvoir (recherche de la jouissance exacerbée). Ainsi au stade esthétique, l’être humain n’aborde pas la réalité d’un point de vue moral. Pour considérer la réalité par le biais de la morale, il faut au moins en être au stade éthique comme l’a souligné Kierkegaard dans son œuvre. La figure idéale du stade éthique pour Kierkegaard est celle du bon père de famille qui a le sens de ses responsabilités. [les apparences c’est l’irresponsabilité en très grand !]. A ce stade éthique, l’individu est sorti de l’impasse du stade esthétique (dont Don Juan est la figure emblématique) pour arriver à un stade moral et sociable. L’individu au stade éthique a cessé de se baser d’abord sur les apparences ; mais l’individu ne poursuit pas encore un but absolu selon Kierkegaard. Ce n’est qu’au stade métaphysique, que l’individu cessant de s’en tenir aux seules apparences physiques et sociales décide par une sorte de bond spirituel (grâce à la foi) de rejoindre le Vrai de manière absolue.
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Dans le stade éthique, par contre, l’individu est encore attaché aux apparences sociales. Mais au stade métaphysique, l’individu ne suit plus forcément les conventions sociales ordinairement admises et choisies. Donc pour ne pas être superficiels et immoraux, il ne faut pas en rester au stade des apparences.
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Deuxième conséquence : S’en tenir aux apparences, ce serait aussi ne jamais s’engager dans la durée avec qui que ce soit et pour quoi que ce soit. En rester aux apparences, ce serait miser sur l’éphémère, tel Don Juan passant d’une femme à une autre, sans jamais se fixer. C’est pourquoi, cette vision des choses, (se détacher des apparences terrestres pour s’occuper des choses sérieuses, divines et idéales) n’est pas une vision que l’on trouve uniquement chez Kierkegaard. Déjà au Vème siècle avant J-C, à Athènes, Socrate (comme le mentionne son discours à la fin de l’ouvrage : le Banquet) nous dit que les apparences n’ont qu’une petite part de vérité. Socrate ne nous dit cependant pas de nier les apparences, mais de ne se baser sur celles-ci que pour évoluer vers le Bien, le Beau, le Vrai, de manière absolue. Ainsi Socrate, initié par la prêtresse Diotime, nous décrit comment une âme communément attirée d’abord par les beaux corps finit par s’enticher d’un seul beau corps. Puis Socrate nous dit que l’amoureux va passer du désir du beau corps au désir de l’âme de l’être aimé. Puis de la beauté de l’âme de son aimé, l’amoureux va être attiré par toutes les belles âmes, pour ensuite se consacrer à l’absolu (c’est à dire le Dieu dans lequel l’Idée du Beau rejoint l’Idée de Vérité et l’Idée du Bien). Pour Socrate, les apparences ne sont qu’un point de départ pour aborder progressivement l’être suprême.[…s’y scotcher est donc le pire des calculs existentiels – faut être con pour ne jamais quitter le départ] .»
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« Donc pour Socrate, et pour les gens sages, l’apparence n’est pas à bannir, mais elle n’est pas un but en soi pour combler notre soif de vérité.
CONCLUSION
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« Il y a donc pas de vérité dans l’apparence, ce pourquoi on recommande communément que « l’habit ne fait pas le moine ». Ce n’est pas parce qu’on est habillé de telle ou telle manière qu’on est honnête, juste et droit. Il ne faut pas se limiter aux apparences [qui ‘se limite » aux apparences ne peut savoir grand-chose !] pour juger d’une personne, mais analyser ce qu’elle dit et ce qu’elle fait, observer son regard et les expressions de son visage. Autrement dit, il faut analyser l’apparence et ne pas se borner à de simples impressions psychologiques, du type « spontanément j’éprouve de la sympathie ou de l’antipathie pour un tel ou une telle ». C’est à l’épreuve de la discussion que l’on apprend à cerner le caractère de l’autre. Parfois on voit la duplicité d’un être humain pendant un court moment, une ou deux secondes fugaces, au travers d’un éclair dans son regard. On peut par exemple lire dans le regard qui est le « miroir de l’âme » : la convoitise, le mensonge, mais aussi plus positivement le désir amoureux, la véritable empathie.
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Ne disons donc pas d’une manière extrême [afin surtout de ne pas enclencher de faux conflits] qu’il faut rejeter l’apparence pour être dans le vrai ; ne concluons pas que l’apparence « leur » soit inutile. A eux. A nous elle l’est - inutile.
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…………….Nous qui les voyons devenir esclaves de l’apparence. »
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………………Et qui est le maître de tels esclaves ? Et que veut-il ?
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
…les anti-élites actuelles (…celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 200 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
les apparences c’est TOUJOURS pour tromper : par exemple, la scandaleuse (in)égalité des chances qui grimace de telles monstruosités
Le masque des apparences tombe : ce n'est que pour tout truquer ! Sutout pas pour rendre service à la société...
parler de la libre expression ne peut être qu’un trucage scandaleux. Si elle existe simplement inutile d’en parler. Suffit de l'exprimer en vrai. Oui ou non ?
Refuser de paraitre soulage de fait de 80 % du poids de la vie. Paraitre est le pire des calculs 80 % de poids inutiles 20 % de bien-être très ankylosé et courbaturé. Être a tout les 100 % (disons pour les encombrants jaloux 80 %) de sa vie à s’envoler léger pour tout visiter et savourer de la vraie vie. Ce pourquoi le système capitalisme ne connaît RIEN aux affaires. Qui, sur le fond, sont toutes collectives : plus nous intégrons les autres et beaucoup d’autres dans les projets plus ceux-ci sont durables. Le capitalisme lâche les vraies proies pour la crétinerie du court terme.
apparences sociales : comment nous arrivons à ne donner qu’à qui n’a pas de problèmes
même le SDF, même la misère doivent être …déguisées. Placées délictueusement sous marketing. Comment la société s’entête à avoir tort !
tout ne doit être que comme spectacle – amuser rester lisse ne pas interférer – l’enfer créé par les spectateurs qui se donnent tous les droits et ne s’obligent au respect de strictement rien !
La pornographie est dans le regard, dans premier regard
pour les furieux adeptes des apparences, on a même le « droit » de voler les mendiants - La femme nul ne l'a poursuit et l'homme beaucoup plus...
Certaines personnes ont une sale habitude de juger la vie des autres de manière superficielle, sur la base de préjugés et convictions, sans pour autant connaître la vraie vie de cette personne. Dans la vidéo ci-dessous, vous verrez une jeune femme dans un style un peu Rock n Roll, tatouages et cheveux teints en bleu, ce qui l'expose aux mauvais jugements des autres. Mais comme il l'arrive bien souvent, la réalité est beaucoup plus émouvante et émotionnelle de ce que les autres en disent. Les apparences nous privent donc de 99 % de la vraie réalité ?.
Plus d'infos : http://positivr.fr/unicef-fight-unfair-campagne-monde-juste-enfants/ Dans le cadre de sa campagne #PourUnMondeJuste, l'UNICEF a récemment réalisé une expérience sociale dans les rues de Tbilissi en Géorgie. Cette expérience montre la différence de traitement entre une même petite fille habillée avec élégance, puis, ensuite, vêtue comme un enfant de la rue. Une démonstration édifiante sur la situation des enfants sans-abris, de plus en plus nombreux, et la façon dont nos sociétés modernes les considère. Et vous, comment auriez-vous réagi ?
Alors que les prédateurs sont en général en costards cravatés c’est encore à ces parasites systémiques qu’il est donné de l’argent. Pas aux nécessiteux ! Qui en ont pourtant la nécessaire nécessité (c’est écrit, en plus, dedans)…
Racismes sociaux et discriminations se sont faufilés partout – avec tant de déguisements. La honte c’est pour qui, en plus de vivre sur le dos des pauvres colés, les excluent illégalement, en plus, de la société
être n’est pas (ap)paraitre – c’est même l’inverse
le paraitre c’est la seule posture qui soit à…tout prix…plus importante que tout ….Aucune autre ne vendrait sa propre vie pour du vent.