Lorsque les données chassent les faits ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Lorsque les données chassent les faits ?

Oui lorsque la vérité devient « un mensonge comme un autre » ! Lorsque les faits sont défaits et qu’ils deviennent sans importance…Vous voulez dire qu’il y a encore moins d’humains « dans » la réalité ? Oui, ceux qui se vantaient de dénoncer les (vieilles) manipulations, foncent dans les…nouvelles. Ce n’est plus la nov’ langue (la langue d’avant internet) mais bien les métacadres et les méta-langages qui sont les…concrètes manipulations 2016. Celles où les faux-libéré(e)s se précipitent trop « instrumentalisés » (oui mécanisés – robota le robot qui veut dire, aussi, travail en polonais) – de qui ne veulent pas savoir qu’il y a, aussi, le travail contre soi. Aussi, ne voulant jamais travailler, tout…travaille contre elle/ lui. Ou le peut. Pas malin.

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Comment la technologie, sans le vouloir, peut interdire la vérité ? Comment tout ceci a pu survenir ? Nous allons aborder, ici, tous ces concepts et la réalité NOUVELLE. Assez tristes de voir des amis englués, sans s’en apercevoir, dans ces nouvelles propagandes. Et qui n’entendent pas nos avertissements à leur sujet. Oui ils/elles sont instrumentalisés… le stade actuel de la propagande qui (n’est plus seulement que mentale mais corporellement agie). Et manœuvrés par les méta-cadres, nous les voyons imbu(e)s, comme tous les conformistes, de toujours tout savoir mieux (et sans jamais le démontrer !) que qui demeure, sans faille, en première ligne. Soufrant, injustement, avant les autres des guerres…des autres. Puisque, pour demeurer sain en toute première ligne de ces inutiles guerres, il ne faut avoir…que la paix en soi ! Il faut réagir oui mais avec doigté.

Premier point…Ne pas oublier que l’enjeu, en fait, n’est plus la vérité. « Dans les conversations et les rumeurs que l’on colporte, la vérité n’a pas sa place…. « Les gens relaient les opinions des autres, même s’il s’agit de mensonges ou d’informations fallacieuses ou incomplètes, parce qu’ils ont le sentiment d’avoir appris quelque chose d’important », explique Danielle Citron, spécialiste du harcèlement en ligne.

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Et les algorithmes des médias sociaux qui nous enferment dans nos bulles de filtres nous proposent une vision du monde soigneusement sélectionnée pour aller dans le sens de nos croyances et de nos convictions, nous éloignant de toutes réfutations. Sur Facebook, Tom Steinberg, le fondateur de MySociety, au lendemain du Brexit, disait : « Je cherche activement des gens qui se réjouissent de la victoire des pro-Brexit sur Facebook, mais les filtres sont tellement forts et tellement intégrés aux fonctions de recherche personnalisées sur des plateformes comme Facebook que je n’arrive pas à trouver une seule personne contente de ce résultat électoral, et ce alors que près de la moitié du pays est clairement euphorique aujourd’hui »… Pour lui, il y a là un facteur de division extrêmement grave de la société : « nous ne pouvons pas vivre dans un pays où la moitié des gens ne savent strictement rien de l’autre moitié ».

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Bon, il y a irruption de nouveaux comportements. Mais peut-être est-ce dramatisé, pris trop à cœur, exagéré, etc.… En tout cas, il est plus sain d’aller vérifier. D’abord, si la réalité et les faits flagrants disparaissent, ce serait au profit de quoi ?

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« Entre 1974 et 2014, la fréquence des mots « innovant »,« révolutionnaire » et « nouveau » dans les résumés PubMed a augmenté de 2 500 % ou plus… Comme il est peu probable que les scientifiques soient vraiment devenus 25 fois plus innovants au cours des 40 dernières années, on ne peut que conclure que cette évolution linguistique reflète une réponse aux pressions croissantes en faveur de la nouveauté, et constitue plus généralement un moyen pour se démarquer de la masse. »

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Le fait collectif que, afin de se distinguer, de se démarquer, nous nous sentions comme conduits, malgré nous, comme contraints (instrumentalisés par les fonctions informatiques externes à nous !) à gonfler, ainsi, 25 fois plus le concret de ce que nous vivons – oui est bien un trait qui peut expliquer de tels glissements. Nous sur- réagissons à des infos sans même avoir pris le temps de les comprendre totalement. Nous sommes souvent à côté de la plaque à cause de cela. C’est nous qui « comptons » et pas l’info – nous « masquons » l’info de nous…Mais comme ceci serait noyé dans une tendance collective cela se voit moins. N’empêche que nous sommes « manipulés » à utiliser les fonctions et les outils d’internet pour interagir plutôt que pour réellement comprendre. Et nous serions entrés dans une ère de « Post-vérité » ? Tout dans les apparences ou je réagis mais pas dans la vraie vie….juste dans des…outils !

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Sauf que ce phénomène serait plus étendu que sur internet, même si le phénomène reste plus criant sur internet. Entendons attentivement ceci…Oui que se passe-t-il quand les faits ne comptent plus ? « Selon [une journaliste aimant le buzz…] elle, ce serait “aux gens de décider à quoi ils accordent du crédit ou non”. Ce n’était bien sûr pas la première fois qu’un média publiait une nouvelle sensationnelle sur la base d’informations douteuses, mais on avait rarement entendu tant d’effronterie dans la bouche d’une journaliste pris en défaut. A croire que les membres de cette profession n’avaient plus besoin ni de croire en ce qu’ils écrivaient ni d’étayer leurs propos par des preuves. C’était au lecteur – qui ne connaissait même pas l’identité de la source – de trancher. Sur la base de quoi ? Ses tripes ? Son intuition ? Son humeur ? »

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comment-la-techno-bouleverse-t-elle-notre-rapport-aux-faits/

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Une pirouette qui prétend réclamer un esprit critique du seul lecteur en escamotant toute responsabilité journalistique. Si le buzz est là, qu’importe la vérité ? Dans la dangereuse consommation où l’information est devenue un divertissement, un amusement pour adultes infantilisés la vérité…serait à la carte. Même une option à la carte que nous ne sommes plus obligés de prendre. Effectivement – devant cette projection future de ce que pourrait devenir cette tendance existante – notre devoir est d’enquêter et de raisonner. De ramener les faits à la…vérité. Les questions futures pourraient être…mais qui se préoccupe encore de la vérité ? La question même de la « nécessité » vérité serait posée. On s’attache davantage aux représentations qu’aux faits, La société du spectacle aurait empirée en devant une société des « spectateurs très actifs à s’aliéner». La vérité c’est « leurs idées ». et le filtrage des algorithmes (donc sans volonté derrière sinon celle de satisfaire le client en lui proposant aujourd’hui ce qu’il cherchait hier !) nous « filtrent » que …la petite portion de réalité que nous préférons. Évidemment, si nous prenons cette « préférence » pour LA réalité, en ignorant toujours plus la diversité des autres opinions, cela pourra poser problème. Le futur ? Les analyses de la « société du spectacle » ne sont plus adaptées sinon la « carapace caractérielle » qui fait devenir spectateur/trice qui reste la même. Et – comme d’habitude à notre époque de confusions – les anticonformistes restent dans la santé mentale et le cœur pur. S’il y a des filtres qui nous font glisser dans le « toujours même », eh bien ! devenons…imprévisibles. Faisons l’effort de …dériver, d’aller partout ailleurs, de visiter d’autres opinions. De nous forcer à quitter les habitudes et les routines (les seuls lieux où nous pouvons être manipulés durablement.).

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A peine dit – tout de suite concrétisé. Et toc un projet impertinent, iconoclaste, sain et rentre dedans. Oui si nous acclimations les enfants à devenir des…détecteurs de conneries, mensonges, manipulations et autres choses pas belles ? Simplement en organisant la possibilité qu’ils puissent dire leurs opinions…sans « filtre ». Bingo, une nouvelle maladie venue de la déchéance du consommateur ? Et tac le...remède. Le regard extérieur, non enfermé…neutre ! Ces grands arriérés ne nous aurons jamais !

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« Et si nous n’attendions pas de devenir adultes pour apprendre à ne pas tomber dans les pièges tendus par les gourous de la santé, et des études scientifiques approximatives?…«Bullshit detectors» (les détecteurs de conneries). La formule est excessivement bien trouvée et décrit une formidable initiative rapportée avec enthousiasme sur Vox.com par Julia Belluz. La journaliste s'est spécialisée dans la démystification des gourous de la santé et autre charlatans. Elle s'est ainsi penchée sur le cas de Dr Oz, expert autoproclamé qui distille des secrets minceurs surréalistes dans ses nombreux livres et shows télé. Elle s'est également intéressée à la blogueuse Vani Hari, surnommée «Food Babe», qui, elle, promet à ses lecteurs de perdre du poids, de paraître plus jeune et d'être en meilleure santé en 21 jours s'ils suivent ses conseils détox.

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Scientifiques-enfants-= détecteurs-de-conneries

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C'est donc tout naturellement que Julia Belluz s'est penchée avec délectation sur une expérience qui vise à enseigner aux plus jeunes à décrypter eux-mêmes les informations de santé, et débusquer charlatans, faux médicaments miracle, assertions sanitaires foireuses et conflits d'intérêts. L'expérience est pour l'instant menée auprès de 15 000 enfants en Ouganda par Collaboration Cochrane, un réseau mondial qui s'est fixé pour mission d'«améliorer la prise de décisions en matière de santé».

Et elle s'appuie sur «la bible des detecteurs de bullshit», le livre Testing Treatments (publié en 2011 et téléchargeable gratuitement ici). Dans ce guide, les auteurs (dont certains participent à l'expérience ougandaise), ont développé des concepts permettant aux personnes de faire le tri dans les informations de santé. Ces concepts ont donc été appliqués aux élèves d'école primaires avec des guides pour les enseignants et du materiel pédagogique adapté aux plus jeunes.

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C'est qu'en Ouganda, les mythes médicaux ont des conséquences lourdes: des rumeurs ont incité des patients à suspendre leur traitement antirétroviral pour les remplacer par des herbes, et des campagnes de vaccination ont été boycottées car soupçonnées de provoquer l'infertilité. Il était donc urgent d'enseigner de façon précoce et ludique à se prémunir de la désinformation sanitaire et d'aiguiser l'esprit critique des enfants.


Sont donc proposés à ces enfants âgés de 10 à 12 ans des livres, et des bandes dessinées mettant en scène des personnages ayant à séparer le bon grain de l'ivraie à propos d'un traitement médical. Pour évaluer en les capacités des enfants à évaluer la pertinence de soins médicaux, des QCM ont également été distribués à deux groupes d'enfants distincts: ceux qu'on aura sensibilisé à la désinformation médicale, et ceux qui n'en ont pas profité.

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Si de l'aveu de Julia Belluz, on ignore encore si l'expérience ougandaise sera suivie d'effets concrets sur le comportement de ces futurs adultes, «elle permettra en tout cas d'en savoir plus sur la façon dont les intox peuvent être déconstruites» avant de s'ancrer dans les esprits. Et cela mériterait d'être étendu à bien d'autres pays pas moins perméables à la désinformation scientifique et aux conflits d'intérêts entre les industries et les autorités sanitaires.

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En septembre 2016, la presse américaine avait révélé comment, dans les années 60, l'industrie du sucre avait financé une étude médicale qui la disculpait de son rôle dans les maladies cardio-vasculaires. Plus ubuesque encore, la chaine de fast-food McDonald's s'est immiscée dans les écoles publiques américaines en y envoyant son embassadeur prêcher la bonne parole: un homme qui prétend qu'ingérer du McDo' matin, midi et soir lui a sauvé la vie. Sans compter que la chaine distribue des millions aux associations de parents d'élèves et d'enseignants. Rappelons enfin, que les chercheurs du Vaccine Confidence Project ont révélé l'ampleur de la défiance des parents à l'endroit de la vaccination obligatoire. Il parait donc bien essentiel de constituer une armée de «détecteurs de conneries» pour qu'à terme, la société soit moins poreuse aux pseudos études scientifiques, maniées par les lobbies. »

Et voilà la santé mentale surgit plus énergétiquement… éloignée des lieux centraux de la grande aliénation consommatrice. Et des lobbies malades. La vérité n’est pas un divertissement et l’information n’est pas une dérision puérile à agiter afin de s’amuser. L’occident mérite d’être remis à sa place. Et fermement. Lorsqu’il déraille grave !

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Et voici – comment peut être dompté le fait de tenter d’expulser la vérité de la société. En fait, comme hier ce sont les comportements …conformistes qui restent très dangereux pour notre futur commun. Leurs tendances lourdes à se précipiter dans toutes les nouvelles contaminations doit être surveillées. La seule nouveauté ? Que des pourfendeurs de la manipulation et de l’aliénation se précipitent aussi à être manipulés. Et devenir aliénés. Nouvelle version. C’est qu’ils/ elles ont acquis – entre temps - de …mauvaises habitudes. Les manipulations et les aliénations dont ils parlent ne sont que des moulins de Don Quichotte. Ils sont figés dans le passé. Et il ne sert à rien de rester collés et scotchés sur ces musées – mais bien de découvrir les versions nouvelles. Aliénation.090. Et pas aliénation 1949…et de détecter dans ses propres habitudes ce qui rend attrapables par ces déviances. Vigilance donc. La routine leur a fait baisser la garde. Ils/elles aident, en fait, les « filtres » algorithmiques qui « dirigent (sens directionnel) les opinions » - ce n’est pas si bien. Au lieu de débattre, de réfléchir en direct, il est préféré ne redire que leur seule opinion d’hier présentée comme toute la réalité. Et toute la toile ne serait plus que la juxtaposition séparée et s’ignorant l’une l’autre d’opinions…qui ne servent donc plus à rien ? Désactivées ? Sinon être des vitrines d’amusements puérils. Et les docteurs anti-aliénations, comme les situationnistes auraient perdu ? Certes, ils sont en recul parce que ce sont les citoyens eux-mêmes qui foncent à être plus aliénés. Mais – comme leur savoir aura été UNITAIRE, soit non séparé, soit jamais spécialisé dans les lubies de l’une ou l’autre, dans ces déviances vers la connerie individualisée, etc. – leur savoir demeure aussi thérapeutique qu’au départ. Sauf, si personne n’avait le courage (dit avec doigté) de leur signaler ces déraillements qui peuvent devenir grave. Hé, mon pote tu tripotes trop la bêtise satisfaite d’elle- même. Change de cap et vite !

Le passage d’une société de faits à une société de données nous conduit-il à une crise de l’information ? Cela est la question. Est-ce que les données vont expulser la…réalité ?

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Dans le New York Times, l’économiste britannique William Davies (@davies_will), revient également sur ce sujet. Les acteurs de la production d’information se sont démultipliés, rappelle-t-il. « Si les journaux peuvent tenter de résister aux excès de la démagogie populiste, ils ont plus de mal à répondre à la crise des faits », c’est-à-dire à l’inflation des sources, des études… dont le niveau de crédibilité est trop insuffisamment évalué.

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Nous sommes entrés dans une industrie de l’information, une industrie des faits, où la connaissance devient si morcelée et abondante qu’elle ne parvient plus à être vérifiée ou interprétée. Or, souligne Davies, nous sommes au milieu d’une transition qui nous fait passer d’une société de faits à une société de données. Selon lui, la confusion règne autour de l’état exact des connaissances et des chiffres dans l’espace public, exacerbant le sentiment que la vérité elle-même est en train d’être abandonnée. Pour Davies, nous sommes confrontés à un volume sans précédent de données, mais celles-ci sont surtout utilisées pour recueillir le sentiment des gens. Les marchés financiers eux-mêmes ne sont plus tant des faits que des outils d’analyse des sentiments des investisseurs. « Une fois que les chiffres sont considérés comme des indicateurs de sentiment plutôt que comme des déclarations sur la réalité, comment pouvons-nous avoir un consensus sur la nature des problèmes sociaux, économiques et environnementaux ou pire encore, nous entendre sur les solutions à y apporter ? » Les mensonges et les théories du complot prospèrent donc. Et tandis que nous avons toujours plus de moyens pour mesurer combien de personnes croient en ces théories, il semble que nous ayons de moins en moins de moyens pour les persuader de les abandonner.

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Dans un autre article sur le sujet, William Davies rappelle que selon l’historienne Mary Poovey, les faits sont nés avec… l’invention de la comptabilité à double entrée. Ces mesures et méthodes se sont alors normalisées, mais sont également devenues apolitiques, permettant aux chiffres de se déplacer librement dans le discours public. La politisation des sciences sociales, des mesures, le développement de l’administration de la politique et des statistiques ont politisé les chiffres. La tentative de transformer la politique en exercice purement scientifique a participé à cette déconstruction des faits, comme l’expliquent également les travaux d’Alain Desrosières. Pour Davies, les chiffres et les faits, produits par les organismes publics indépendants peinent à être encore considérés comme indépendants alors qu’ils ont été des instruments puissants pour imposer l’autorité politique des ces 35 dernières années. »

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http://www.imagiter.fr/2016/04/le-systeme-ne-connait-rien-aux-vraies-affaires.html

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Dernières précisions ? Ces « instrumentalisations » qui sont les nouvelles aliénations. Il s’agit de fonctionnalités d’appareils, comme si vous voulez la lumière faut appuyer sur le commutateur, sauf que c’est plus insidieux…ainsi « l’attirance gravitationnelle du clic ». Ce clic qui fait perdre le sens des…réalités. Ne juger un texte que par les clics c’est absurde : ainsi à un texte avec peu de clics peut être très lu. L’essentiel non ? Et inversement, des tas de clics mais pour « se faire voir » pas par intérêt pour le texte. Et la réalité qui va avec. Le texte n’est pas lu. Ainsi ne voir que des « fonctionnalités » (clics, likes, commentaires superficiels, etc.) peut nous conduire à agir comme nous ne ferions pas si nos choix étaient… spontanés. Et non pas encadré par des « instruments ». Qui peuvent servir à exclure la… qualité et l’intelligence et inclure, abusivement, la démagogie nocive : hé bé !!! Suivons donc nos instincts, nos désirs – sans nous occuper de cet « habillage » extérieur des machines. Out. Machine tu ne nous aliéneras pas. Ne voir autrui que par « les filtres » de ces fonctionnalités (non désirés) c’est donc assurément ne pas le connaître du tout. Mais du tout. Donc se montrer…très aliénés. Nous en parlerons dans un prochain texte !

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Et voilà, une grave dérive collective formulée, mise en raisonnement, réfléchie – et donc, déjà, en partie contrée. Les alcooliques aux conformismes et à la consommation irresponsable pourront encore fortement abîmer la société – mais plus la faire sombrer. Oui ce sont eux/elles les vrais ennemis – et les courageux anticonformistes nos seuls amis. Toujours ça de pris !

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Nous n’avions pas mis au départ tout ce contre quoi ce texte devait se battre. Voilà à quoi nous avons (temporairement ? ) échappé .

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Les-médias-dans-l'ère-de-la-politique-post-vérité

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Culture-du-Rant-comment-twitter-veut-que-vous-restiez-énerves/#

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Non, il ne s’agit pas seulement de rester en contact avec ses amis, sa famille, ou de pouvoir discuter végétarisme ou allaitement avec des inconnus. De votre point de vue peut-être, mais pas du point de vue de l’entreprise. Le but du réseau social, c’est de vous faire interagir, de multiplier le nombre de pages vues, de vous garder captif de son écosystème afin de vous proposer un maximum de publicités ciblées pertinentes (c’est comme ça qu’il gagne de l’argent).

Trump-ère-du-mensonge

Notre propre critique ? Nous n’argumentons plus d’après de l’objectivité et des faits mais pour nous faire « bien voir ». Être bien vu est tellement plus important que d’avoir raison de rester raisonnable…or la différence dans le « bien vu » est d’un cheveu de malentendus en chaine…et donc cela ne repose que sur du vent. La personne interagissant, dans sa girouette attitude, ne vous captant que légèrement différente d’il y a une heure. Et donc va vous donner tort d’avoir eu…raison. Ceci afin de faire image : les faits sont prioritaires sur les données. Qui sont comme un amorphe tas : ce qui s’écroule du fait qu’un nouveau poids soit ajouté n’est pas plus « pertinent » « fiable » que ce qui a chuté plus bas. C’est de la physique pas de la vérité. Les données ainsi utilisées ne sont plus données, mais bien…reprises !

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il-est-plus-que-temps-que-le-big-data-évalue-ses-impacts/

Les données oui ça marche à l’aveuglette, vous le saviez cela ? Nous ne pouvons pas les laisser guider nos vies ! « Reste à mesurer notre capacité à faire confiance aux machines pour suivre leurs arguments… Pour l’instant, force est de constater que nous avons plutôt beaucoup de mal à leur faire confiance. Et il sera certainement difficile de suivre les arguments que nous donneront les machines, aussi censés ou exacts soient-ils, notamment parce qu’elles ne sont pas exemptes de biais. Pas sûr donc que les arguments des machines nous aident à nous départir de nos propres partis-pris. »

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Les-réseaux-sociaux-polarisent-ils-ou-élargissent-ils-le-débat-public/

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« Internet aurait tendance à diminuer la participation politique que l’inverse, explique Claire Cain Miller pour le New York Times.

« Les médias sociaux, comme Twitter et Facebook, ont pour effet de tasser la diversité d’opinion et d’étouffer le débat sur ​​les affaires publiques. Ils rendent les gens moins enclins à exprimer leurs opinions, en particulier quand ils pensent que leurs points de vue seront différents de ceux de leurs amis. (…) Les chercheurs ont également constaté que les personnes qui utilisent les médias sociaux régulièrement sont plus réticentes à exprimer des opinions dissidentes dans le monde hors ligne. » [en bloc ils sont…dissidents. Mais plus individuellement ?]

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Un effet que les chercheurs ont baptisé la « spirale du silence », c’est-à- dire le fait que les gens ont tendance à moins exprimer leur point de vue s’ils pensent qu’il est différent de celles de leurs relations. Les réseaux sociaux favorisent la polarisation du débat public en nous montrant plus facilement les gens qui nous ressemblent que ceux qui sont différents. « Les êtres humains sont extrêmement sensibles à l’approbation des autres, lisant constamment des indices pour évaluer si les gens sont d’accord avec eux, estiment les chercheurs ». Plus les utilisateurs de médias sociaux sont actifs, plus ils récoltent d’indices et moins ils deviennent susceptibles de prendre la parole… [piégés par leur apparent succès…les autres les…font taire !]

La-vie-numérique/comment-facebook-pourrit-la-conversation-politique-aux-états-unis

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Le-risque-de-l'individualisation-de-l'internet/

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« En d’autres mots, le processus de recherche est devenu personnalisé. Ce qui signifie qu’il n’est plus universel, mais idiosyncrasique et impératif. « Nous pensons tous que quand nous googlons un mot, explique Pariser, tout le monde a les mêmes résultats – ceux que le fameux algorithme de Google, PageRank considère comme faisant autorité du fait qu’un grand nombre de liens pointe vers eux. » Avec la recherche personnalisée, poursuit Pariser « vous obtenez le résultat que l’algorithme de Google pense être le plus adapté à vous en particulier – mais quelqu’un d’autre verra apparaître d’autres résultats. En d’autres mots, il n’y a plus de standard Google ». Sue Halpern fait une analogie éclairante : c’est comme si en cherchant le même terme dans une encyclopédie, chacun trouvait des entrées différentes – mais personne ne s’en apercevant car chacun étant persuadé d’obtenir une référence standard.

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Parmi les multiples conséquences insidieuses de cette individualisation, il en est une qui inquiète plus particulièrement Sue Halpern, elle explique : « en adaptant l’information à la perception que l’algorithme a de ce que vous êtes, une perception qui est construite à partir de 57 variables, Google vous adresse un matériau qui est susceptible de renforcer votre propre vision du monde et votre propre idéologie. Pariser raconte par exemple qu’une recherche sur les preuves du changement climatique donnera des résultats différents à un militant écologiste et au cadre d’une compagnie pétrolière, et donnera aussi un résultat différent à quelqu’un dont l’algorithme suppose qu’il est démocrate, et à un autre dont l’algorithme suppose qu’il est républicain (évidemment, pas besoin de déclarer qu’on est l’un ou l’autre, l’algorithme le déduit de nos recherches). De cette manière, poursuit Sue Halpern, l’internet, qui n’est pas la presse, mais qui souvent fonctionne comme la presse en disséminant les informations, nous préserve des opinions contradictoires et des points de vue qui entrent en conflit avec les nôtres, …[…nous traite comme des chochotes, des poupons qui doivent rester…enfermés dans leur bille maternisante !]…tout en donnant l’impression d’être neutre et objectif, débarrassé de tous les biais idéologiques qui encombrent le traitement de l’information dans la presse traditionnelle. »

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pourquoi-les-médias-sociaux-ne-changent-ils-pas-le-monde/

Nous remercions tous ces apports et savons que nous les avons tous assimilés et…surmontés. C’est que notre blog les avait comme pressentis et déjà contrés. A l’avance. Par toute une série de solutions dont le résumé le plus court serait…

…………………….Solutions existentielles :! Ne vous permettez plus de ne pas vivre en direct « les expériences ». La mémoire corporelle est la plus forte. Lorsque nous avons été « dans » l’expérience (quelle qu’elle soit) nous sommes tellement plus …

……………………immunisés contre les conformismes viraux !

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

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(à suivre)

……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

…..Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la …..situation

….. Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

….les anti-élites actuelles (…celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 200 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

la machinerie

la machinerie

idem

idem

Lorsque les données chassent les faits ?
Lorsque les données chassent les faits ?
Lorsque les données chassent les faits ?
sans "contenus" la technologie ne sert...à rien !

sans "contenus" la technologie ne sert...à rien !

Lorsque les données chassent les faits ?
Lorsque les données chassent les faits ?
Faits ? les jeux sont faits parce que les faits ne seront jamais des  jeux…

Faits ? les jeux sont faits parce que les faits ne seront jamais des jeux…

les faits veulent des comptes

les faits veulent des comptes

Lorsque les données chassent les faits ?

Emmanuel Bacry, Chercheur au Centre de Mathématiques Appliquées de l’École polytechnique (en co-tutelle avec le CNRS), présente "Science des données au service de la société". La Data n’est pas une richesse pour avares – sans la science ne « vaut » rien…

pas si sûr...

aliénation volontaire par qui… dénonce l’aliénation ?

jusqu’où déconstruire ?

vous avez dit interagir ?

Publié dans qui fuit le réel

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V
Bravo pour le blog et vos articles.
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