Fin de la monarchie présidentielle ? Ou… ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Fin de la monarchie présidentielle ? Ou… ?

Nous avons trois politiques Benoît Hamon, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon qui proclament que leur premier acte serait d’abolir la « monarchie présidentielle ». Leurs personnes et leurs egos ne comptent pas alors ? Le but principal en devient cette fin définitive d’un Ancien Régime. Le programme Hamon est très…internet, les idées défendues depuis des années par des blogueurs. Il ne prend pas de risques dans ce domaine. Sauf à n’être qu’une devanture verbale sans suite dans les…idées. Sans réelle rupture sociale, écologique et institutionnelle. Juste un faire semblant ? Puisqu’ils ne veulent pas régner pourquoi se diviser ? Pour la base où tout se base ce qui importe fondamentalement c’est la fin rapide et réussie du néolibéralisme….Et pas les personnages qui incarnent, conjoncturellement, cette fin. Et dont la carrière importerait plus que l’intérêt général…Enfin, il y aurait un programme programmatique !

Pourquoi de telles analyses ne sont pas plus mises en avant ? Parce que qui dit analyses dit analystes, oui penseurs indépendants et désintéressés. Et que beaucoup ne veulent pas gâcher leur « image » (donc, en fait, rester dans le capitalisme qui capitalise « l’image » !) et ne pas, vraiment, entrer en rupture définitive avec ce système qui doit finir. Ils aimeraient bien mais ils ne peuvent point ? La pensée exigeante peut les y aider. Puisqu’ils ne veulent pas régner pourquoi se diviser ? Pas de carrière royaliste – les idées doivent devenir institutionnalisées à la place.

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Comment en finir vraiment avec la « monarchie présidentielle » « C’est donc une nouvelle gifle pour le quinquennat de François Hollande. Le président de la République avait renoncé à se représenter et à défendre son bilan. C’est désormais son premier ministre, celui du « virage social-libéral » [par l’extrême brutalité !], qui a subi le désaveu de l’électorat de gauche. Près de 60 % des deux millions de participants à la primaire socialiste lui ont préféré Benoît Hamon, ancien ministre de l’Économie sociale et solidaire puis bref ministre de l’Éducation nationale avant de devenir l’un des chefs de file des frondeurs. Une énième sanction d’un quinquennat incapable de répondre aux grands défis du temps, et d’un président dont le très faible niveau de sympathie dans l’opinion est inversement proportionnel à la liste de ses échecs.

Fin de la monarchie républicaine ?

Le vainqueur du jour d’abord, Benoît Hamon. Sa victoire à la primaire socialiste repose en partie sur sa capacité à ouvrir le débat [comme s’il était le premier ?] sur des idées nouvelles [ pas du jour au lendemain tout de même !] . Revenu universel, sénat citoyen, défense des « biens communs », loi anti-trust dans les médias comptent parmi de nombreuses autres propositions. Mais qu’adviendra-t-il de cette dynamique une fois que le camp du candidat socialiste sera rassemblé ? Ces idées iront-elles remplir les armoires poussiéreuses de la cave de Solférino au nom d’une nouvelle « synthèse » entre courants difficilement réconciliables ? Les dossiers « revenu universel » ou « sixième République » s’empileront-ils au dessus d’un discours oublié intitulé « mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance » ? Entre préserver ses propositions ou diluer son programme pour rallier notables du PS et membres du gouvernement Hollande [donc toujours « contre » les électrices et électeurs ], Benoît Hamon devra choisir.

Une partie de ses anciens camarades passeront probablement, avec armes, bagages et mandats électoraux, dans le camp d’Emmanuel Macron, censé rallier les « progressistes » [ en marche…arrière !] de gauche comme de droite. Son déprogramme politique reste, pour l’instant, aussi mystérieux que la dynamique sondagière qui le place en troisième position de la course présidentielle. L’ancien secrétaire général de l’Élysée et ex-ministre de l’Économie de Manuel Valls pourrait bien incarner, avec son mouvement En marche, un asile doré pour les tenants du « virage social-libéral » désavoué. Et plomber encore davantage les espoirs de « révolution » (le titre de son livre) qu’il prétend prôner. Au regard du parcours de plusieurs membres de son équipe et de ses récents soutiens, où l’on retrouve pléthore de cadres dirigeants de grandes entreprises, du milieu de la finance et de conseillers des élites en place, sa « contre-marche » pour le renouveau semble déjà bien immobile. Le recyclage n’a pas que des vertus.

Ailleurs, la gauche a commencé à entrer en ébullition. Les États-Unis connaissent un spectaculaire renouveau des mouvements sociaux, à peine Donald Trump investi. En Espagne, Podemos expérimente de nouvelles politiques et pratiques démocratiques à grande échelle, à Madrid où Barcelone conquise par des alliances citoyennes il y a deux ans. Au Portugal, socialistes, communistes, écologistes et gauche radicale tentent de gouverner ensemble pour éviter l’austérité néolibérale. Les gauches françaises resteront-elles au bord du chemin ? » Bon. Cette analyse oublie encore les humains et les citoyen-ne-s. Ne parlent que des leaders –(diriger c’est dire direct la direction !) -et pas vraiment de la blogosphère et de tout ce qui veille chaque jour. Comme si nous étions toujours à l’école…primaire ! Chaque acte et parole doit inscrire des transformations institutionnelles d’envergure. Ou n’est qu’une désinscription. Lorsque la volonté n’y est pas, les mots en rendent compte !

Main-humaine-ou-main...?

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Nous touchons là à l’élucidation d’un des mystères de l’époque : les débats tous comateux où il est parlé pour ne rien…faire. Ne rien changer surtout : se gaver de mots et slogans hypnotiques afin que pas un pli de la vie quotidienne ne soit modifié. Transformer, profondément, les institutions cela transcende les personnes. Surtout celles qui prônent que les génies doivent se taire par…générosités dispersées. Et donc étourdiment égarées. Ils donnent tout et on prend ce qui chante (sans le mode d’emploi global). Les ruisseaux remplacent les sources. Les ordres existent pour eux seuls. Que ces politiques transitoires incarnent pour eux ce qu’ils imposent, ainsi, à d’autres. Le changement surpasse tout le monde. Ou n’est pas un changement qui va jusqu’au bout. Une rupture !

Les éléments d’une rupture véridique ?

Les-deux-lois-de-Benoît-Hamon-à-Bercy-ont-elles-fait-leurs-preuves ?

1 ) – « La loi consommation du 17 mars 2014 a été conçue pour "redonner du pouvoir au consommateur" en favorisant, notamment, la concurrence. Dans son viseur, la nécessaire harmonisation des lois françaises avec les règlements européens. Mais pas seulement. La loi Hamon décline ses 161 articles dans moult secteurs de la vie économique française : l’assurance (possibilité de résiliation des contrats d'assurance auto ou immobilier au bout d’un an sans attendre la date anniversaire), l’obsolescence programmée (disponibilité des pièces détachées, extension de garantie), l’origine géographique des produits manufacturés, le surendettement, la santé (elle oblige ainsi les ophtalmologistes à préciser sur les ordonnances l'écartement entre les deux yeux pour permettre les commandes de lunettes et de lentilles par internet et permet aux grandes surfaces de vendre des tests de grossesse), le démarchage abusif, le e-commerce, la class ‘action, le renforcement du pouvoir de sanction de la DGCCRF ». L’article détaille le devenir de ces décisions !

2) - Le 31 juillet 2014, lorsqu'est votée la loi relative à l’Économie sociale et solidaire (ESS), Benoît Hamon n’est plus à Bercy. Il vient de succéder à Vincent Peillon à l’Éducation nationale et s’apprête… à reprendre sa liberté en compagnie d’Arnaud Montebourg. Mais c'est bien lui qui a porté cette loi fondatrice de l’ESS. Un engagement de campagne de François Hollande qui encadre et encourage le développement d’un secteur d’activité potentiellement créateur d’emploi (10% du PIB français et 2,3 millions de salariés). Pour certains, la loi aurait pu aller plus loin et fait la part trop belle à l’économie capitaliste. » Pourquoi ?

>>>>>>>>> - « Premier sujet à débat : la définition du périmètre de l’ESS. Cela paraît simple sur le papier, mais définir ce qu’est une entreprise de l’économie sociale et solidaire a été un sujet d’achoppement majeur - presque philosophique - entre les acteurs du secteur. Fallait-il élargir ce périmètre aux sociétés commerciales ou le réserver aux acteurs historiques (coopératives, mutuelles, fondations, associations) ?

Benoît Hamon a tranché et choisi l’option "inclusive", les plus radicaux diront "capitaliste" : à partir du moment où les entreprises de l’ESS respectent un certain nombre de principes précisément énoncés dans la loi (gouvernance démocratique, bénéfices consacrés en priorité au développement de l’entreprise…), elles peuvent bénéficier du statut ESS et des avantages qui l’accompagnent. [Mais vu du seul côté des commerces capitalistes…].

>>>>>>>> -  Second point d'achoppement : la transmission des entreprises aux salariés et la création des SCOP d’amorçage. La loi Hamon oblige en effet les chefs d’entreprises de moins de 250 salariés à informer leurs collaborateurs de la vente prochaine de leur société au moins deux mois à l’avance. Elle crée aussi le statut de SCOP d’amorçage, qui permet aux salariés de reprendre une entreprise et de détenir la majorité des voix au moment de la constitution de la société tout en étant minoritaires au capital. »…En bref, l’intention y est dans ces deux lois. Pas la volonté de rupture ferme et définitive… avec le capitalisme !

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Hamon-remporte-la-primaire-et-après-: -5-questions-pour-la-suite

Les questions matures à se poser ? Des amorces dans ce début de texte en lien…. Qui évite pourtant de parler (où s’inscrit alors la rupture ?) de…,

1 - L’insoumission du refus de voter prouvera–t-elle sa durabilité plus que l’insoumission en slogan ? Les écologistes politiques veulent-ils vraiment une société écologique – au quel cas il vaut mieux arrêter de régner perso, dans son coin, pour soi tout seul et diffuser les possibilités institutionnelles à toute la société. Par exemple ? la décentralisation intégrale de tous les enjeux écologiques. Et la claire relocalisation comme nouvelle écologie : plus de centralisme du tout. C’est localement que l’écologie peut réparer les dégâts. Pas dans une bureau hors sol !

2 – La rupture du refus de voter trouvera-t–elle à « désirer » dans des politiques qui joignent la fin de la monarchie présidentielle avec la fin…du capitalisme. Soit font passer l’institutionnalisation efficace des idées avant « l’image » figée et plastifiée des personnages qui seraient plus importants que toute la société. Ce qui tue tout changement dans l’œuf ?

Les réponses ?... Comme la société prend la mauvaise habitude (en douce, en cachette, en catimini…ah la générosité…) de tout copier sur internet…elle est toujours en décalage, en retard, pas vraiment au courant, pas au point, pas tout à fait en mesure de dire diriger…oui de SE diriger ! Et N.R.V. (Noir Rouge Vert) n’a t-il pas fondé la plus grande unité possible : celle de la rationalité et du cœur qui désirent ruptures et transformations de fond ? Que de questions âprement essentielles demeurent dans l’ombre ? Questions ?

Il demeure évident que les blogueurs et autres ont déjà l’esquisse de toutes ces réponses.

Eux/elles ne copient personne. C’est donc qu’ils savent où ils vont !

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……(à suivre)

 

 

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toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

 

Que la vaste compassion vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 3 "Nul n'est nul", "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?» et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ; et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 300 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Fin de la monarchie présidentielle ? Ou… ?
Fin de la monarchie présidentielle ? Ou… ?
Le commerce toujours plus tend à semer de …l’ignorance (de ses propres méfaits).

Le commerce toujours plus tend à semer de …l’ignorance (de ses propres méfaits).

Fin de la monarchie présidentielle ? Ou… ?
Fin de la monarchie présidentielle ? Ou… ?
et des débats dont personne ne veut, aussi.

et des débats dont personne ne veut, aussi.

imposture de « leur » démocratie – breaking through to the other side – savoir ce qu’il y a de l’autre côté du miroir….

si ce sont les insoumis qui font Mélenchon, il s’agit d’arracher Mélenchon aux médias propriétaires – qui font tout afin d’effacer ces insoumis-e-s. Plus de partis politiques mais des mouvements avec des porteurs de parole collective. Nous ne sommes pas là pour rendre service aux médias subventionnés mais pour aboutir à l’information comme bien commun.

si cela reste ainsi sans aucune exigence d’unité, d’institutionnaliser les idées collectives – cela ne servira à rien… Puisqu’ils ne veulent pas régner pourquoi se diviser ?

faire carrière est antipolitique …donc, dans ce cas ; ils ne représentent personne !

Plus à eux de faire la loi mais bien…d’accepter les lois. Leur « période » de grands gangsters a assez durée…

…insuffisant ? Manque le désir d’union DONC de rupture définitive.

appeler à l’union n’est pas assez. Trop statique. Il faut lui ouvrir les portes, l’accueillir, la faire vivre dans le quotidien. Bref, en faire le but que tout le reste doit admettre comme prioritaire. Sinon cet appel sans écoute n’est qu’un spectacle indigne ! Et inutile.

Publié dans sociéte

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