Je suis débordé donc je suis : comment ne plus vivre le temps ?
Toujours parer au plus pressé, ce pressé qui s’empare de nous ? Tout n’est plus qu’échéance fixe et date limite ? Pressés et stressés ? De partout. Pressés oui, mais par qui pressés ? Et comme un citron pressé, tous pressurisés ? Tout le temps. Stressés comme une tresse qui figure les chaînes de nos esclavages. Partout et tout le temps. Très valable de ne plus omettre de faire remonter, dans le langage, les formes passives (être pressés) et les figures actives (nous ne marchons pas)… Puisque la conjugaison d'un verbe à la voix passive se construit avec l'auxiliaire être et le participe passé du verbe. Oublions le participe passé. Et participons toujours présents ! Non plus pressés mais pressants. De libre autonomie…
Si l'on « transforme » une phrase de la voix active à la voix… passive :
- le complément d'objet direct (C.O.D.) devient sujet ;
- le sujet devient complément d'agent;
- le verbe « prend » une forme composée avec l'auxiliaire être, donc les accords des participes passés sont à effectuer ! Ne les effectuons donc plus…soyons de tous les temps, à la fois. Verbaux aussi. Nous AVONS donc tous les temps…
Le gardien a arrêté les ballons (C.O.D.). | Les ballons (sujet) sont arrêtés par le gardien. |
Marie a cueilli des fleurs (C.O.D.). | Des fleurs (sujet) ont été cueillies par Marie. |
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Fernand Fournier-Aubry – Don Fernando, Juillet 1972. Ayant vécu la majorité de sa vie sur la vaste Terre. Soit au Cameroun, Gabon, Pakistan, Antilles, Guyane, Pérou, Equateur et toute l’Amazonie de l’Est, aux Galápagos et en Terre de Feu. Oui, Don Fernando, grâce à son livre, nous dit ceci : « Venant des grands espaces, on trouve […de retour en Europe] que les hommes jacassent et s’agitent inutilement. Quelle impression étrange, dès que l’on constate soudain cette nervosité, ce besoin de manipuler des centaines d’objets ; portes, fenêtres, volants, appareils, outils. Plus rien de naturel : les chaussures limitent le contact avec le sol ; le froid supprime ce bain d’air, de vent, de pluie, nécessaire à la peau. Tout est obstacle : murs, marches, cages d’ascenseurs, cloisons surtout – partout des cloisons ! Nos maisons, nos rues, sont des couloirs et des prisons ; nos paroles, des enregistrements mille fois entendus de mauvais disques pour meubler un vide dont on a peur (p.258, op. cit.). » Ceci étant dit dans les années 1970 n’a pu que s’accélérer jusqu’à l’absurde à plus fin et soif ?
« Les gens parlaient, parlaient et en profitaient pour ne pas agir (et pourtant…) Tout allait trop vite, personne n’avait déjà plus le temps : et toutes ces lumières me faisaient penser au bouquet final d’un feu d’artifice. La fête pouvait finir d’un instant à l’autre, et tous ces gens, bien enfermés dans le piège, et bien conditionnés par lui, risquaient fort d’avoir bientôt l’addition à payer (p. 262 – ibidem). »
L’art de savoir citer ? Qui s’apprend auprès des écrivains…où, en peu d’espace, la citation diffuse toutes les disruptions bienfaisantes…En quelques mots serrés, nous avons bien détecté la grande anomalie clairement identifiée : personne n’a plus le temps…Parce que…tout allait trop vite et va encore trop vite. Conclusion du simple bon sens : il faut et il suffit d’aller lentement et nous « avons » le temps. Nous l’avons bien en main, il ne peut nous échapper. Ainsi, une société dite rationnelle, technocrate, « indiscutable » puisqu’elle serait le comble du progrès, ne repose « que » sur cette incroyable irrationalité. Qui la ridiculise en très grand. Plus elle court vite après son soi-disant but et moins elle ne pourra l’atteindre. Tandis que moins elle court et plus elle le touche et le saisit…tangiblement, oui oui ce…après quoi elle court ! Ainsi - elle n’arrive, systématiquement, qu’à des résultats totalement contraires à ses projets. C’est donc la MÉTHODE qui est très défectueuse. C’est le style de vie qui ne va pas du tout. Et la mentalité dominante qui est véritablement complètement inadaptée. Hors sol, hors bon sens, hors raisonnable. Il suffit de… quitter tout cela et de revenir à la RAISON pour retrouver…le goût de la vie. Et son odeur et son toucher. Et sa lumière non criarde et blessante et son son non meurtrissant. Oui sa présence si réconfortante à cette vie qui n’est plus virtuelle…
Tout est dit – pour l‘essentiel – cependant les convictions sont longues à rassasier. Nous allons donc rencontrer un texte récent (pas de 1972) afin de nous frotter énergiquement à lui.
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« Plus la modernité nous permet, en théorie, de gagner du temps dans nombre de nos actions, plus le « temps libre » semble se faire rare. Cette accélération permanente n’épargne personne, ni aucune sphère de nos vies, selon le sociologue et philosophe Hartmut Rosa. Si elle affecte autant chacune et chacun de nous, c’est qu’elle régit en profondeur les structures des sociétés occidentales. Au point de nous faire perdre de vue ce qui constitue l’essentiel, et de constituer une menace mortelle pour l’avenir de la démocratie et de la planète. Entretien, dans le cadre d’un partenariat avec la Revue Projet. Numéro 355 de la Revue intitulé : « Je suis débordé, donc je suis ? ». Pour le numéro de la Revue Projet, rendez-vous ici.
Revue Projet : Comment en êtes-vous venu à vous intéresser au thème de l’accélération ?
Hartmut Rosa : J’étais d’abord intrigué par le fait que nous soyons si efficaces pour gagner du temps, grâce à la technologie sous toutes ses formes – jusqu’au four à micro-ondes et au sèche-cheveux – sans que nous en ayons pour autant. Gagnant du temps dans tous les domaines – étant plus rapide dans mes déplacements, dans mes communications, dans chacune de mes actions – il m’en manquait toujours ! Je me suis donc demandé : où va le temps ? Comparé à ce qu’il en était il y a quarante ou deux cents ans, on devrait être dans l’abondance de temps ; or, c’est l’inverse. J’ai voulu comprendre ce paradoxe, et quel était le lien entre ces deux réalités : gagner du temps d’un côté et ne pas en avoir de l’autre. L’histoire de la modernité est vraiment l’histoire de cette tension, qui paraît empirer. Ensuite, je me suis interrogé sur la manière dont nous menons nos vies. Quels sont les facteurs déterminants pour ce que l’on fait au quotidien ?
J’ai consacré mon doctorat au philosophe canadien Charles Taylor qui explique que nous avons des « évaluations fortes » : nous savons ce qui est vraiment important et nous suivons ces évaluations dans nos vies. Mais, au quotidien, le plus pressant l’emporte sur ce qui compte vraiment. Il y a toujours une échéance et le besoin d’aller vite. Lorsque nous éduquons nos enfants, nous leur disons de commencer par faire les choses les plus importantes, mais nous agissons différemment : nous parons au plus pressé. Beaucoup de choses importantes n’ayant pas d’échéance fixe ou de date limite, nous ne les faisons jamais.
Cette rareté du temps a des conséquences sur nos manières de vivre. Enfin, c’est la différence entre village et métropole, où tout va tellement plus vite, qui m’a frappé. Je viens d’un petit village dans la Forêt noire. J’ai fait mes études à Fribourg, puis à Londres, ensuite à Berlin pour mon doctorat en sciences politiques avec Axel Honneth, et plus tard à New York, où j’ai écrit mon livre sur l’accélération. Chaque fois que je reviens dans mon village, je constate que la principale différence avec les grandes villes est la manière d’être au monde, liée à l’appréhension du temps.
Quand et comment ce phénomène est-il apparu ?
Imaginons que des extraterrestres nous observent. Que verraient-ils ? Pendant des siècles, le un monde était plutôt stable et statique, même s’il ne l’est jamais vraiment : parfois des gens y voyageaient sur de longues distances, comme Marco Polo, et des populations migraient. À partir du 18ème siècle, les hommes essayèrent de se déplacer plus vite. Ils bâtirent des routes sans aucun virage pour se déplacer plus rapidement, changèrent plus souvent de chevaux... La technologie n’était pas première dans cette dynamique, mais il y avait comme un appétit pour la vitesse.
Puis vint la machine à vapeur. Les extraterrestres verraient qu’à partir de là, il y eut de plus en plus de bateaux, naviguant nettement plus rapidement, et en même temps le développement du chemin de fer. Au début, les rails ne couvraient que de petites distances. Celles-ci s’allongèrent, les trains gagnèrent en vitesse, un réseau ferré [[Léo]] se constitua en Europe, aux États-Unis, en Inde. Il y eut aussi le vélo, qui sonne mieux en français qu’en anglais (« bike »), évoquant la vélocité. Au sein des villes, on observait ce double mouvement : plus de déplacements, à un rythme plus rapide. Les voitures arrivèrent qui dynamisèrent énormément le monde et, finalement, l’avion…
Aujourd’hui, à chaque instant de la journée, un à deux millions de personnes sont dans les airs. Cela ne concerne pas seulement les gens, mais aussi les biens et les matières premières. Ce phénomène est redoublé par la vitesse du capital, de l’information et des communications [[qui n’existe que parce qu’ils ont tout à cacher – ces vitesses irrationnelles !]]. L’accélération sociale est cette mise en mouvement [[mise en scène plutôt ]] du monde. Elle n’est pas que technique et matérielle : elle concerne aussi le changement social. Et ce changement s’accélère, car les gens réagissent : ils cherchent à augmenter leur rythme de vie pour ne pas être distancés (sic) [[pure illusion déraisonnable dues à des…illusions ]]. Or cette rareté du temps, l’impression d’en manquer, n’ont rien à voir avec la rapidité avec laquelle nous agissons.
On est pressé en raison de la somme des tâches à faire qui a explosé : le nombre d’entrées sur notre « to do list » (pense-bête) surpasse le temps dont nous disposons. Les attentes légitimes [[pas si légitimes pour la majorité : enlevons l’arriérée et inadaptée structure PYRAMIDALE et les 80 % du stress s’en vont !]] se sont démultipliées [[sic- vision essentialiste de la société : la phrase sérieuse est « ont été » démultipliées – elles ne se sont pas démultipliées toutes seules, de leurs seules volontés – il y a de l’humain derrière tout cela !]] : on [[qui « on » ?]] attend de plus en plus de nous et chacun attend de plus en plus de soi-même et des autres. Ces attentes [[qui bouffent sacrément du temps…intérieur !]] ne se limitent pas au monde du travail : prendre soin de sa famille, entretenir sa forme, etc. Nous les nourrissons nous-mêmes : nous voulons partir en week-end ou en vacances dans tel endroit, aller au cinéma, écouter des concerts, que sais-je encore.
Quelle part imputer à la technique ?
Dès que nous acquérons un Smartphone, cela modifie notre manière d’être [[par de l’avoir ]]. Il transforme la manière dont on communique, dont on travaille et avec qui on travaille. Nous nous disons : « Je pourrais faire ceci, vérifier cela ». La sociologue Judy Wajcman explique, dans Pressed for time, que les technologies sont toujours socialement façonnées.[[par qui alors façonnées ?]] Les courriels sont un cas intéressant. Aujourd’hui, les gens y répondent dans un délai d’une dizaine de minutes ou de quelques heures : ce n’est pas la technologie qui force à être si rapide. Nous vivons dans une société qui ne peut se stabiliser, reproduire ses structures, qu’en mouvement [[là où les mensonges sont moins visibles ]]. Pour maintenir [[ ?]] notre société, nos institutions, il nous faut de la croissance, de l’innovation – il faut toujours innover ! Cette logique globale mène à une spirale de l’accélération. [[effet dû surtout à la prédiction auto-réalisatrice ? Pour le moment nous avons saisi 1)- la part énorme d’illusion 2)- les moyens personnels d’y désobéir existentiellement !]].
Presque partout en Europe, responsables politiques et économistes insistent sur la nécessité de poursuivre [[surtout en Justice ]] la croissance économique. Ils craignent une récession, « slow-down » en anglais. L’économie capitaliste a besoin de créer plus de valeur, chaque année, et donc d’augmenter la productivité [[ de ceux avec qui les plus-values ne sont pas partagées ?]], de produire plus en moins de temps. C’est aussi lié à la dette et au retour sur investissement attendu [[…attente qui « peut » être tempérée, pondérée et rendue…raisonnable !]] de tout placement. Cette logique se transfère au niveau individuel à travers la compétition, qui n’est pas réservée au domaine économique et au monde du travail. Le moteur n’en est pas tant la cupidité que la peur [[de tous temps, la peur n’a été sécrétée que par les…piteux lâches !]]. Peur de perdre son emploi, de ne pas avoir une couverture sociale et une retraite suffisantes…
[[ http://www.imagiter.fr/2017/04/libérons-les-économies-des-marchés-eux-mêmes-3.html Ce texte démontre que le capitalisme global est déjà contourné et que les points de « peurs » et d’angoisses que cite le texte, analysé, ici, sont en train de disparaître !]]…
Le capital économique n’est pas le seul en jeu. Le capital culturel est peut-être plus important encore [[ce pourquoi il n’en est jamais de jamais parlé – sauf par des humains comme nous]]. Il faut être à la page [[ la tourner la page augmente donc les vraies compétences !]] dans ses compétences, son savoir. De même pour le capital social : il faut rester dans le jeu [[celui aux non-règles complètement truqué ?]], connaître les bonnes personnes, être impliqué dans différents projets. Enfin, les gens se préoccupent énormément aujourd’hui de leur « capital corporel » : il faut rester en forme, être mince, créatif, dynamique… Alors on travaille sur son corps, on s’entraîne – les Américains disent « work out » – pour avoir le bon look [[ look vient du mot « regard…des autres »- le look ne NOUS REGARDE DONC PAS !]], être en bonne santé, avoir la bonne pression artérielle. Et, bien sûr, le lien se fait avec l’incorporation de la technologie. Les premiers implants électroniques mesurant toutes les données sur votre état physique ont été créées dans le but d’améliorer ce capital corporel. La logique de croissance et d’accélération s’empare de notre esprit et de notre corps.
Vous relevez que « Nous n’en sommes pas que les victimes. Nous aimons aussi la dynamisation ».
C’est un paradoxe. Nous pourrions nous décrire comme complètement libres : nous pouvons croire ce que nous voulons, écouter ce que bon nous semble, vivre avec qui nous souhaitons… Mais nous pourrions aussi nous dire privés de liberté. La plupart des gens agissent en se disant : « Je dois [[un Je normal ne peut dire cela !]] faire ceci de toute urgence, je dois absolument faire cela. » Peu importe [[si « peu importe » , l’impératif n’a…aucune valeur]] leurs performances cette année : l’année prochaine, il faudra [[désolé ….peu importe !]] aller encore un peu plus vite et travailler un peu plus dur [[ de la feuille, aussi ]]… Pourquoi ? On ressent du plaisir et du désir à explorer le monde, à en élargir l’horizon de possibilités et d’opportunités. J’ai forgé, pour dire cela, une notion en allemand : Weltreichweite, de Welt, le monde, et Reichweite, la portée, l’horizon. [[ horizon de l’horizontale illusion…]].
Les enfants sont heureux d’avoir un vélo : ils peuvent aller un peu plus loin, disons au bout du village. Puis, ils sont heureux de recevoir un scooter, pour aller au village d’à côté. À 18 ans, avec la voiture, ils iront dans la grande ville. Avec l’avion, celui qui en a les moyens peut aller en Angleterre ou même au Japon. Ces pays sont désormais à notre portée, de même que les images des antipodes avec la télévision. Grâce à l’iPhone, tous nos amis sont joignables, le savoir du monde tient dans notre poche. [[celle pochée ou celle pochon ?]]. Chaque fois que nous étendons notre prise sur le monde, nous éprouvons une sorte de liberté et de bonheur. Mais le monde, mis à notre portée, ne nous parle pas forcément [[forcément !]].
Prenons l’exemple de la musique – [[ Nous n’avons plus…le temps…de l’écouter…bien c’est du propre !]]. Mettre le monde à votre portée est le projet de la modernité ; sa part d’ombre, c’est le risque d’aliénation. [[la société du risque c’est donc celui de « son » aliénation. Pas la nôtre. Aliénation qui ne se partage plus du tout…]].
Pourquoi parler d’accélération plutôt que d’une fragmentation de nos vies, d’une dispersion de nos activités ? L’accélération mène-t-elle systématiquement à une désynchronisation ?
Avec l’idée de fragmentation, on souligne que les différentes sphères politique, scientifique, religieuse, artistique... se dissocient très fortement. Mais cette notion ne capte pas l’aspect dynamique lié aux changements sociaux constants. La désynchronisation me paraît plus pertinente car, dans la mise en mouvement du monde, il y a certains domaines que vous ne pouvez accélérer sans les modifier ou les détruire. Il en va ainsi de la nature [[bref, les financiers fous manipulent tout n’importe comment jusqu’à ce que nous ne soyions plus – sur aucun site – ENSEMBLES. Et donc ? Démettons les financiers fous !]]. Les arbres, par exemple, mettent toujours du temps à pousser [[poussez pas derrière !]] : les couper trop vite n’est pas sans conséquences. Il en va de même pour la pêche. Il n’y a rien de mal dans cette activité, à partir du moment où on laisse le temps aux poissons de se reproduire [[€t la vraie pensée, la création des concepts ?]]. Le même raisonnement s’applique aux changements climatiques.
La désynchronisation affecte aussi la démocratie. Cette dernière est un processus chronophage : il ne s’agit pas simplement de prendre des décisions, mais de parvenir à une compréhension commune des problèmes et de créer du consensus. Ce qui demande d’autant plus de temps que les sociétés sont pluralistes et les questions envisagées très complexes. Un troisième domaine est celui du psychisme humain. La dynamisation incessante de la vie risque d’obérer notre capacité à être attaché au monde, à entrer en résonance avec d’autres et de conduire au burn-out.
En même temps, vous rappelez combien l’adaptabilité humaine est incroyable [[sauf pour les vils exploiteurs toujours vantés pour leurs exploits…ce n’est pas eux qui voleront 0,20 € seule somme qui conduise en…prison ! Qui est vraiment ringard dans l’affaire ?]].
Bien sûr, l’espèce humaine a une grande capacité d’adaptation. On pense souvent que nos difficultés ne sont que transitoires : si nous souffrons, c’est que nous ne serions pas encore accoutumés aux nouvelles technologies ! Mais la vitesse augmentera encore et les changements arriveront toujours plus vite. Ce n’est pas comme si l’on pouvait atteindre un nouveau plateau où se reposer. La pente sera de plus en plus raide. [[ Faux – pas la pentatonique !]] La question n’est pas de savoir si nous pourrons être plus rapides qu’aujourd’hui. Bien sûr nous le pouvons, mais au prix d’une adaptabilité qui devra être toujours accrue. Que nous ayons pu nous adapter à l’accélération dans le passé ne présume pas du futur. [[ notons que RIEN DE SÉRIEUX n’oblige à accélérer pour « seulement » enrichir illégalement qui ne partage pas les plus-values collectives. Rien !]].
Nous avons des limites physiques, jusque dans nos fonctions cérébrales. Certains cherchent d’ailleurs à les repousser. Paul Virilio a expliqué que la troisième révolution de la vitesse – après celle des transports et des télécommunications – serait une révolution de la transplantation. Nous y sommes déjà : nous avons commencé à fusionner ordinateur, technologie, biotechnologie et corps humain et, à l’aide d’implants, nous pouvons contrôler l’ensemble de nos fonctions corporelles. La prochaine étape pourrait consister à implanter une puce directement dans le cerveau. En pensant à quelque chose, elle nous permettrait, par exemple, d’accéder à une sorte de Wikipédia. C’est techniquement réalisable. [[et alors ? Strictement rien n’est acquis dans ces délires pour détraqués. Rien du tout. Enlever le profit et tous ces montages sournois et cupides se cassent la gueule !]] Si l’on continue dans cette voie de l’accélération, de la compétition, de la croissance et de l’innovation, nous fusionnerons nos corps aux machines. [[à part cela, il ne s’agirait pas de folies furieuses ?]] Mais la question n’est pas de savoir jusqu’à quel point nous pourrons être rapide. Elle est plutôt : cela fait-il sens ? Est-ce une vie bonne ? Comment adapter le système à nos vrais besoins ? [[RIEN de ce qui a été élucubré dans nombres des paragraphes précédents ne correspond à nos …vrais besoins !]].
Qu’en est-il dans les pays du Sud ?
Cette logique d’accélération globale et ses risques d’érosion sociale semblent s’étendre à l’Asie entière. Et en Afrique, où l’on fait face au même dilemme : attirer le capital et la technologie, ou s’appauvrir relativement et se déconnecter. Soit vous progressez (« move up »), soit vous régressez (« move down ») [[ce simplisme n’est pas admissible- c’est parler en voyous de l’humain qui est la valeur centrale de la nouvelle civilisation ! Tous les pires voyous sont désormais en costards cravates. Et ce sont des minables si incapables de voler 0,20 € afin « d’obtenir » un mois tout entier de prison !]]. L’exemple de l’Inde est significatif, où un très fort développement technologique coexiste avec un temps traditionnel et cyclique. La situation n’était pas si différente en France et en Allemagne il y a un siècle. Il y avait alors une abondance de temps. [[ il y en a toujours autant …sauf dans les têtes manipulées. Comme c’est malsain d’accepter d’être ainsi manœuvrés de propagandes ! ]] Les jeunes des villages se réunissaient sur la place et traînaient là, sans avoir grand-chose à faire [[rester polis : ce sont les prétendus dirigeants qui en ont rien à faire…vu qu’ils ne font rien que de vivre en grands assistés…via emplois fictifs qui paient tellement plus que les vairs emplois !]], les vieux étaient à leur fenêtre. Ils avaient le temps. L’accélération aspire de plus en plus de segments de la société. Des mouvements de résistance, il est vrai, se font jour, en Amérique latine notamment avec les peuples autochtones, mais aussi en Corée du Sud où l’accélération a été si brutale que des aspirations à une vie autre et meilleure [[ donc SANS le pseudo temps accéléré]] ont émergé. Sources d’espoir, ces réactions contredisent aussi un reproche adressé à ma théorie de ne concerner que la vieille Europe, qui seule trouverait qu’elle va trop vite.
Constatez-vous des différences générationnelles ?
On pourrait penser que les jeunes, les « digital natives », n’en souffrent pas. Il s’agit d’un mythe. Il est vrai que, généralement, les jeunes ont plus d’énergie et se lancent dans la vie avec enthousiasme, alors que les personnes âgées sont plus distantes et pessimistes. Mais ils éprouvent de grandes difficultés à se représenter l’avenir et à s’y projeter. Ils comprennent très bien ce que signifie le problème du temps et ressentent fortement cette pression. Et ils retournent l’argument, en disant : vous avez grandi dans un monde dont les sources d’information étaient relativement stables, où vous aviez le temps de définir ce que vous souhaitiez faire. Nous, nous devons grandir dans un monde volatil et flexible [[qui n’est que celui des prétendus dirigeants à qui nous pouvons carrément tourner le dos : notre récompense est une vision complètement différente du monde…Ce qui vaut le détour – ne ment pas…]] où il est très dur de s’orienter et d’avoir des sources d’information fiables. [[faux… faut savoir chercher + des esprits libres se dévouent pour n’alimenter QUE internet, pour le moment ! ]].
...voir le temps comme la paix qui prend tout l'espace
On ne pensait pas alors : j’ai ceci à regarder, untel à appeler… Vous éprouviez un temps libre. Cet état, nous ne l’atteignons plus [[esclaves de l’absence de temps LIBRE ]]. Bien sûr, vous pouvez décider le soir d’arrêter de faire des choses, mais il en reste sur la liste et vous aurez à les faire demain. Dès lors, les gens vont au monastère ou font de la haute montagne, pour une semaine ou deux, et recréent artificiellement cet état. Là, il n’y a ni télévision, ni internet, ni aéroport, mais du silence.
Comment percevez-vous la réception de votre thèse ?
J’ai moi-même été surpris de l’écho rencontré dans toutes les sphères de la société, en Allemagne et en France. Les enseignants m’ont dit : c’est exactement le problème auquel nous sommes confrontés [[soit sans …l’affronter de front !]] ; de même les gens travaillant dans les grandes entreprises, dans les médias, les psychologues, et même dans la police et l’armée ! Des hommes politiques, devant prendre des décisions rapides sur des questions extrêmement complexes, disent éprouver aussi ce problème. Certains ont aussi manifesté leur intérêt. Ils se demandent comment concilier décélération et croissance. Or cette conciliation est impossible [[ si elle l’est possible… une société sans croissance serait organisée tout à fait différemment. 52 % de la croissance collective est privatisée par moins de 500 entreprises mondiales, ou (dit autrement) 1 % de la population vole 50 % de la croissance mondiale – voir la concentration en toujours moins de mains 300 milliardaires il y a10 ans, 160 il y a 5, 34 il u a 2 et…8 en, 2016. L’AVEU est complet : nous pouvons nous passer de la croissance vu qu’elle est déjà…bien amputée ]].
On a des politiques économiques, des politiques de transport, des politiques éducatives, des politiques sociales et, à côté, une politique temporelle. Mais cette dimension temporelle traverse toutes les politiques publiques : on ne peut pas les laisser inchangées, chercher à les rendre plus efficaces, et en même temps dégager du temps. Les hommes politiques disent vouloir établir une souveraineté temporelle accrue. Ainsi, dans le domaine de la santé, on demande au personnel plus de flexibilité encore, en supprimant tout temps mort afin qu’ils puissent assumer l’ensemble de leurs tâches. Cela ne fera qu’aggraver leur situation.
La plupart des hommes politiques manquent de la volonté ou de la vision qui permettrait de prendre à bras le corps ce problème. Aussi, en Allemagne, une organisation vise-t-elle à ralentir le temps [La Verein zur Verzögerung der Zeit], une autre promeut des politiques temporelles. Il y a bien une prise de conscience, d’où je suis parti dans le premier livre : « La question de la vie que nous voudrions mener revient exactement à poser celle de la manière dont nous voulons passer notre temps. » Mais l’imagination manque pour la formulation de solutions concrètes. Surtout, la question à poser n’est pas celle de notre adaptation à une vitesse croissante, mais celle d’une société bonne pour les êtres humains. Or même les Verts l’ont abandonnée ! [[ Faux, toute l’Amérique latine est structurée par la recherche du« bienestar », la bonne vie (para vivir bien) et la bonne société (la economía de bienestar), celle qui correspond à la réalité la plus terrestre, en fait ]].
Votre thèse a-t-elle suscité des réactions dans le monde de l’entreprise ?
L’expérience est un peu ambivalente. La plupart du temps, quand on parle de justice sociale, le monde des affaires se renferme. Si l’on dit qu’il faut repenser le système, ils se montrent réfractaires car ils pensent que vous voulez détruire le capitalisme. Mais quand vous abordez le problème sous l’angle temporel, ils sont beaucoup plus ouverts. Bien sûr, le [[faux]] besoin constant de croissance a des conséquences directes pour eux. [[par les chiffres de la croissance – ces chiffres qui avouent la fainéantise existentielle des prétendus dirigeants – déterminent tous les ratios et montants, etc. des prestations, des salaires minimums, etc.…Bref tout ce qui indexé au chiffre plus qu’arbitraire de la croissance. Le Commerce n’est pas le mieux adapté pour parler d’une civilisation complète ! ]]. Tous le reconnaissent, mais les solutions leur semblent introuvables. [[ ils ne veulent surtout pas les trouver. Elles sont là, par exemple… http://www.imagiter.fr/2017/04/libérons-les-économies-des-marchés-eux-mêmes-3.html ]]
Il est facile pour un universitaire de se montrer critiques ; mais il doit parler avec les personnes qui sont aux manettes. Les grands cabinets de consultants eux aussi, comme McKenzie, posent des questions et se préoccupent de l’avenir des marchés boursiers. J’ai même été invité par le Dax (principal indice boursier allemand), mais je me suis heurté à un mur : « Vous êtes contre le progrès. » Ils admettent le problème et cherchent à protéger leurs employés du burn-out, mais ils veulent concilier cela avec la croissance la plus forte possible.[[ pour que 1 % en vole 50 %- l’impératif est bien IRRECEVABLE]]. En Allemagne de l’Est, des collègues ont réalisé une étude sur les managers. Ils se comportent en si imparfaits capitalistes, tout en disant : « Nous ne pourrons pas continuer ainsi éternellement. Nous courons à la catastrophe. » [[ah ! ils « auront le temps » pour une catastrophe ? Pourquoi pas Avant ? Depuis combien de temps ont-ils égaré leur raison comme leur sens pratique ?]].
Et du côté des syndicats ?
Les syndicats, eux, n’ont pas souhaité prendre part à ce débat. Peut-être parce qu’ils sont productivistes et contribuent au processus d’accélération ? À l’inverse, l’Église protestante a montré beaucoup d’intérêt.
Dans vos propos, l’accélération semble revêtir une forme inéluctable. Peut-on y résister ?
On ne résoudra pas ce problème individuellement [[pour le moment seuls des individus ont résolu DANS LEUR VIE ce prétendu problème. Et donc ? Ne pas s’adresser à ces vrais experts c’est fuir réellement toute solution probe et proche ]]. C’est un élément structurel de notre monde. Si la vitesse était produite par notre cupidité, alors nous pourrions changer d’attitude. Mais c’est la peur qui nous mène [[la peur est produite par …qui fait peur, elle n’existe pas en génération spontanée elle est…inventée ]], celle d’être dépassés [[ce qui est déjà « être » dépassés que de céder à des peurs …artificielles ]]. Je ne vois pas de bonnes solutions [[nous OPUI – commencer déjà par soi-même ]]. Il y a en revanche deux mauvaises issues. La première serait un désastre écologique ou financier mondial. La seconde, un désastre politique. L’État islamique est un cas d’école : son idéologie est à l’exact opposé de la stabilisation dynamique du monde occidental. Il veut figer la société : pas d’innovation, pas d’accélération, bien que, dans sa manière d’agir, il lui faille de plus en plus d’attaques terroristes, de plus en plus spectaculaires. Si nous continuons sur les pentes [[ du grec pente « cinq » 5]] de l’accélération, il est possible que ce type d’idéologie gagne du terrain.
La solution ne peut pas passer uniquement par un ralentissement des choses [[les choses ne peuvent ralentir de leur propre volonté – les MENTALITÉS oui, suffit de les transformer ]], ni par une réforme magique, comme la taxe Tobin [[c’est de ne pads l’utiliser qui croupit dans la pensée magique ]]. Je ne veux pas tomber dans la dichotomie vitesse = mal, lenteur = bien. C’est ainsi que j’ai développé le concept d’aliénation. Un état dans lequel je ne suis plus attaché aux choses, où le monde est comme mort et muet. Dans la tradition protestante, le péché est la perte de la nécessité de contacts, de liens et de réponses. C’est ce que j’exprime à travers la notion d’aliénation : les choses, la musique, ne vous parlent plus. La vitesse crée cette forme de vie aliénée : il y a tant de gens à qui je parle, tant de villes où je passe, que je n’arrive plus à créer du lien.
La résonance n’est-elle pas cependant individualiste ?
La résonance n’est pas un état émotionnel. C’est un mode de relation au monde. Elle a deux versants, intimement liés, l’un subjectif et l’autre institutionnel. Je prétends qu’une société qui ne peut se stabiliser que dynamiquement, à partir d’une accélération permanente, crée un contexte où la résonance est quasiment impossible. Il existe aujourd’hui toute une industrie de la « pleine conscience » (« achtsamkeit » en allemand). Tout comme le désir de lenteur – la « slow food », « slow science »... – elle exprime l’envie d’une autre relation au monde, d’un autre mode d’être dans le monde. Mais la plupart des tenants de ces mouvements pensent que cela ne repose que sur eux-mêmes. Or le versant politique et institutionnel ne peut être éludé.
La stabilisation dynamique nourrit un état d’esprit de croissance et de compétition permanente [[uniquement pour qui veut…compéter ]]. Cela crée, dans nos sociétés, un mode de vie schizophrénique. Dans la sphère économique, nous sommes durs, ultra-efficaces, rapides, pressés. Dans nos temps libres, le vendredi soir au concert par exemple, le samedi en forêt, prenant soin de nos animaux, ou le dimanche à l’église, nous voulons être en résonance avec le monde. Soit une vie bipolarisée – aliénée d’un côté, attentive et consciente de l’autre – qui ne peut être une vie bonne. Nous avons à créer les conditions de possibilité de la résonance.
Mais comment agir, comment créer ces nouvelles conditions ?
Un changement de vie fondamental est nécessaire, comme lorsque, au Moyen-âge, on se demandait comment entrer dans l’époque moderne. Je pense que le dividende universel peut y contribuer. Dans nos sociétés, si vous n’avez pas de travail, ni d’éducation, vous risquez une forme de mort sociale, tant la compétition est rude. Les aides sociales tendent à être assimilées à de la charité et une sorte de précariat se développe. En même temps, ceux qui ont un emploi vivent avec la peur constante de le perdre.
Un revenu de base [[mieux le dividende universel…]] changerait notre mode d’être dans le monde : chacun aurait une place juste et décente. L’argument selon lequel personne ne travaillerait ne tient pas [[…vu que les capitalistes le pratiquent déjà en vivant sans cesse sur l’argent de l’impôt des autres + la barbarie ahurissante de « nationaliser leurs pertes »…..allons un peu et beaucoup même de sérieux…]]. Si comme le prétendent les néolibéraux, nous avons des désirs constants, alors nous travaillerons pour les assouvir, pour nous procurer le dernier iPhone par exemple. Surtout, le travail est l’une des principales voies de résonance de notre humanité. Il est ce qui transforme le monde et ce qui nous transforme. [[ pourtant, rien n’oblige à ces prescriptions quasi dictatoriales ]]
L’autre réforme serait un profond renouvellement démocratique, pour contrer le puissant sentiment d’aliénation politique actuel [[dû uniquement aux politiques professionnels qui ne « peuvent » s’occuper de l’intérêt général vu qu’il y a leur « carrière ». Et que, pour celle-là les pauvres, si nombreux, ne servent à rien sauf le jour des élections !]]. Nous en sommes venus à interpréter la démocratie comme la sphère de résolution des conflits et de confrontation des intérêts [[uniquement à cause des demandes illimitées des trop riches qui prônent l’antisocialité avec leur « Tout pour moi et rien pour les autres » !]]. Or elle est, selon moi, une promesse de résonance, résonance qui est aussi le développement de votre propre voix et l’écoute de la voix de l’autre. La démocratie est la promesse que tous les citoyens aient une voix, que celle-ci soit entendue et reliée à celles des autres. La résonance a une capacité de transformation : une fois que nous élevons notre voix et entendons celle des autres, nous créons du commun et un monde en partage. Nous l’avons oublié : nous ne nous élevons qu’en rires cyniques contre les politiciens stupides ou en cris d’indignation.
Nous avons perdu le sens de créer de la résonance à travers l’action démocratique. »
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Ce texte a été choisi (mode passif) parce qu’il présente toutes les facettes des illusions sur le temps qui nous bouffe, va plus vite que nous, nous accélère, nous vole nos emplois du temps, et se rend absolument imparable. Une massivité incontournable où nous n’aurions plus aucun choix. Où nous serions CONTRAINTS de vivre ainsi (courir « après » le temps, épuisés, et non le précéder, calmement !), etc.
Eh bien, à chaque fois que les monstruosités ont été agitées , nous avons dégonflé les baudruches qui ne…tiennent pas l’argument. Par le rire, l’absurde, la raisonnement logique, des exemples contraires, etc. à chaque fois, nous avons vaincu ce temps qui nous….déborderait de partout. Comme s’il avait une présence animale ou végétale alors qu’il est surtout…un flux psychologique (ce que nous avons dans la tête et le cœur le colore puissamment – d’où, si les manipulations cupides pleuvent, c’est qu’ils veulent nous voler «notre" temps. Preuve qui parle très bien des résistances à leur propagande !). Comme en 1970 ou 2017, les mêmes pressions illégales des pouvoirs voudraient nous harceler, mais ne dépendent que de notre volonté de leur garder la porte ouverte. Ou de la leur claquer au nez.
Rien de la propagande antisociale du Temps oppressant (et les trop riches ont « besoin » que nous y croyons afin de continuer à vivre en parasites sur les efforts des autres !) n’est donc FONDÉ dans la réalité vécue. Aucun argument sérieux n’est derrière. Nous pouvons donc laisser tomber leurs creux raisonnements et nous ingénier à emplir le…comment vivre le plus charnellement la vie…notre temps nous appartient totalement. Des intrusions (dues aux seules désorganisations de la société infligées par l’inutile capitalisme – capitalisme dont nous pouvons nous passer !) nous salissent la pureté lisse de notre temps. Contourner, avec aisance, ces obstacles illégitimes s’apprend. Et nous ne les voyons plus que comme des importuns qui ont déjà tout perdu…
….sinon ils auraient un autre mode opératoire que…d’importuner bêtement !
.......……(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 3 "Nul n'est nul", "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?» et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ; et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
L’économie, la science et la technique d’une part, le droit et la politique de l’autre auraient cessé de “marcher du même pas” et se seraient donc désynchronisés. Pourquoi ? L’économie, la science et la technique iraient trop vite pour permettre… une gestion politique et une régulation juridique des changements sociaux. Le temps qui va vite une propagande afin de devancer toutes les critiques ?
le temps n’existe pas du tout à la naissance…selon une légende (peu connue) ce serait le langage qui a fait naitre le temps ! Pour l’univers c’est sûr le temps n’existe pas 1) le début de l’univers est toujours là, à une ….distance spatiale de 13,4 années lumière - 2) tout temps s’y représente par des espaces, des espaces... espacés…Comment nous oppresser avec ce qui n’existe pas ?
nous pouvons vivre richement sans avoir l’extrême vulgarité d’être trop riches aux détriments des autres
L’expérience majeure de la modernité est celle de l’accélération. Nous le savons et l’éprouvons chaque jour : dans la société moderne, « tout devient toujours plus rapide ». Or le temps a longtemps été négligé dans les analyses des sciences sociales sur la modernité au profit des processus de rationalisation ou d’individualisation.
Si tout s’accélère c’est parce que nous n’avons plus de…patience ? Sans doute cela se limite à de minces observations de cette sorte…
Les murs sont créés, artificiellement, par nos très graves ennemis (mais que beaucoup aident si stupidement) : les préjugés, ce qui juge avant de savoir quoi que ce soit. Le temps qui nous écrase, est un préjugé !
Le Temps est compté. Qui pourrait s’arroger le droit de nous compter le temps ? Si de tels êtres existent qu’ils ne comptent pas sur nous pour quoi que ce soit…
La croissance ne sert qu’aux trop riches qui s’en monopolisent, sans vergogne, les bienfaits. Pour nous, nous en passer va tout réorganiser – (comme vous pouvez le vérifier dans nos textes)…l’économie du bien-être est supérieure à la cupidité !
Le déni de la dualité du temps social par les politiques. Ils ne veulent pas admettre ces réalités qu’ils créent…
Une fois les Communs mis en place tout le monde POURRA PRENDRE TOUT SON TEMPS…Nous n’aurons plus à nous…comparer. C’est juste parce que tous nos efforts sont volés par des marginaux oligarques que nous devons nous surmener. Le partage DÉTENDRA toute l’ambiance sociale et interindividuelle !