Reconquérir les discussions ?
Oui les palabres, le bagout, la verve, les conversations – les retrouver intacts. Et l’art des débats qui va avec. Chater n’a absolument plus la tchatche. Nous nous parlons de moins en moins et de plus en plus mal. C’est que nous avons négligé que trop de technologie peut nous faire oublier ce que nous savons de la vie, de la vie concrète palpable et pleine de sensations. Nous perdons de l’épaisseur, de la profondeur, du volume, de la consistance oui de la solidité humain. Nous ne sommes vraiment pas faits pour vivre virtuels !
Par exemple, pouvons-nous seulement imaginer, dans les villes, de poser un carton par terre, ou de se mettre sur un banc, avec une simple pancarte : « Désire discuter – ici, conversation libre tout de suite ! » ou autrement formulée ? Impossible, pas le temps, ça ne se fait pas, je dois courir vers ne plus jamais…discuter, et autres alibis en papier mâché. Tout est trop fonctionnel ( fonctionnel : qui aurait eu un but mais n’en montre plus aucun, sinon celui de nous déshumaniser !).. De plus, aucun espace/temps de conversations non cadrées, n’est jamais prévu nulle part. Nous nous limitons à échanger quelques mots sans syntaxe comme des machines. Pas plus. Formatages. La conversation n’est pas UNE ACTION (est-il calomnié !), elle est donc superflue, à écarter, jeter, oublier. Un mail glacial est une…action, et l’affaire est faite (l’humain dehors !)…nous devons gérer nos mots comme si nous étions partout au bureau. Le corps rigidifié ne prend plus ses aises, il n’est que programmé roide et unidirectionnel, unidimensionnel…C’est que ce soi-disant « fonctionnel » (afin de faciliter la vie), lorsqu’il n’y a plus que du fonctionnel, que nous en sommes encerclé, oui ce fonctionnel là, ce n’est PAS LA VIE. Son schéma sommaire, un simplisme de conception, une maquette réduite au minimum. Ce fonctionnel trop abrégé n’aura servi qu’à expulser tout humain...plus rien n’est conçu pour du lien. Et donc ? Plus de lien, plus rien qui fasse du…bien.
Si nous sommes si simplifiés, resserrés, diminués à du post et du mail (mots volés au courrier sensuel des lettres qui nous offraient tout l’alphabet !), oui si nous en sommes si réduits – pourrissent les relations humaines. Et ne peuvent que pourrir plus. Puisqu’il il va même devenir impossible de se construire des relations « personnelles » (la machine ce n’est « que » de l’impersonnel inhumain !)…nous sommes toujours plus virtualisés. Les faces à faces ne sont plus envisagés (même envisageables pour certains) : ce dangereux appauvrissement du social aboutit, par exemple, à l’absence de tout langage non verbal (pas de langage non verbal dans un mail ou un WhatsApp). De plus, la perte de l’habitude d’argumenter (nous informons autrui « objectalement » pas humainement, nous n’argumentons plus…) nous y perdons toutes les structures de raisonnements, les signaux de compréhensions des autres et l’usage des sensibilités conversationnelles - qui sont tous très atteints…non et non, nous ne pas faits pour être des textes glaciaux non interactifs… chater n’a absolument pas la tchatche. Nous perdons absolument l’essentiel : converser n’est pas faire du chiffre pixelisé mais accepter que l’autre puisse nous changer par l’attractivité de ses mots et postures. Et inversement. Les mots numérisés sont plus froids que l’enfer. Nous n’en voulons plus…que les trop de machines retournent à leurs machins choses ! Ceci n’étant sûrement pas être technophobe mais bien humanophile (ce que les machines ne sont plus)…
L’invasion est trop avancée, l’armée d’occupation est bien là, nous devons résister, l’expulser du territoire des débats et des blablas vitaux….Oui nous devons reconquérir les discussions – « La technologie ne fait pas que mettre des choses à notre service. Elle nous fait quelque chose, ne changeant pas que ce que nous faisons mais changeant aussi ce que nous sommes » (auto-traduction non robotique de Sherry Turkle).
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Verser à converser ? Tout y verse dans converser, tout y est abondance, générosités et attentions envers les vrais besoins des humains…
Tout le monde sait tout mais personne ne se sent d’en débattre. C’est le débat qui manque le plus. Ce qui inclut l’écoute vraie et l’esprit de synthèse. Et tout le monde (ou presque) en est vraiment perdant. « Un débat démocratique, ce n’est pas juxtaposer des opinions déjà constituées, c’est la possibilité de changer de point de vue après un échange d’arguments, de distinguer entre malentendus et divergences réelles. » (Pierre Rosanvallon, 2017). Qui s’aperçoit, alors, que de tels non débats ne sont que les radotages du passé, avec des phrases éculées, et des fantômes de vies ? Que personne n’y est…présent, vraiment là ! Que c’est rester en salle d’attente et de ne pas entrer dans l’opération de la catharsis pour guérir la société. Gramsci, toujours moins écouté, osait que, face à l’inutile guerre « de positions » (chacun campe sur ses positions, devenues, alors, si rances, pour l’éternité), le salutaire salubre vient des « guerres de mouvements » qui changent les choses pour le meilleur. Et redonnent vie à tout. Qui libèrent les synthèses, par exemple.
Nous sommes toujours plus séparés de ne plus entrer dans les grands brassages dialectiques de la vie. Qui vibrent des ardeurs de l’union, du rassemblement, de l’unification synthétique (celle qui prend le meilleur de chacun-e afin d’en faire un très nouveau point de vue bien plus vaste -. Camper sur ses positions, sans desserrer les dents, ni ouvrir les yeux, ne peut que laisser les moissons pourrir sur place. Rien de séparé ne sert à rien. Tout ce qui pourrait y être universel y devient très minoritaire.
Pendant ce temps, le désir des conversations se perd. Il existe bien mais plus aucun espace de conversation non cadrée et non programmée n’existe plus. L’instrumentalisation par le faux utilitarisme nous fait régresser à l’âge zombifié. Des aliénations ridicules (sauf qu’elles ne font plus sourire mais hérissent le poil de répulsions) font que des humains « se mesurent eux-mêmes ». Passent leur temps à calibrer, compter, arpenter, jauger oui toiser. Et pour quoi, pour qui, pour quelle transcendance ? C’est la transcendance finale, groupons-nous et demain…
Plus aucun FONDAMENTAUX n’y est (légitimité, confiance et autorité non oppressive)…ce qui veut dire ? Que le débat est supérieur à chacun-e des « débâtant-e-s », le tout plus que ses parties, que ce phénomène dégage une énergie irremplaçable qui ne peut se trouver nulle part ailleurs que dans les « vrais » débats. Et donc ? Seuls qui n’a jamais vécu de vrais débats peut penser à saboter les débats, les évincer et vivre sans. Pourquoi ? La chanson parle de ces valeureux qui savaient «se maintenir sous la ligne de flottaison des foules» - et, de ce fait, contribuaient à créer la synthèse ultra puissante des années 1960-1970 (où toute la société se surpassait elle-même). Et qui provenait, si principalement, de l’amour de la parole, des discussions des échanges pleins du chaud des idées, points de vues et sensibilités (opinions et vécus - charnellisés). D’un appétit insatiable pour les autres, curiosités qui restent si curatives – soit le côté si sain, exubérant de santé de la civilisation. Oui les débats donnaient le goût irrésistible de la paix tangiblement vécue. Car esse, comme l’essence de l’être lorsque carus, cher, était chérir et non s’égarer dans un argent aussi glacial au début qu’à la fin. Cela ne sert à rien d’enchérir si nul n’a chéri avant !
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Les racines vitales de la civilisation sont en train de commencer à s’abîmer. Les ferments de guérisons, les thérapies sont les vrais débats (où le tout se prouve supérieur à chaque débattant – les soulevant au-dessus d’eux-mêmes, la parole étant une colossale décharge de forces qui doit s’éprouver de tout le corps – et tout le monde est invité à le vivre). Que devient la société sans débats ? Elle met côte à côte des opinions pré-constituées (qui ne se vivent plus ). Et qui ne se vivent que dans le volontarisme stérile :
** - ridicule d’un côté : « on peut encore croire au volontarisme des candidats, imaginer que des mesures « simples » de régulation, une taxe sur les produits importés, la fermeture des frontières, la préférence nationale, produiront des effets « clairs et nets », immédiatement. Les candidats peuvent affirmer : il n’y a plus qu’à signer le décret pour que ça soit fait » (Pierre Rosanvallon, 2017). Or ce ne sont plus des idées (plus aucune !) mais des postures creuses théâtralisées qui avouent le discours fous des technocraties unilatéralistes - je dis vous ne discutez plus – qui, se retournent donc sur leurs monologues pour oser « ce sont les populismes qui disent y’a ka, faut kon » – oui mais qui leur a appris, qui est le modèle, la partition ? Les non populistes semblent bien faire pire !
** - dramatiques de l’autre : les idées (vitales) remplacées par des statues creuses qui jouent des scènes cela se rétrécit en peau de chagrin. Volontarisme sans plus de second. Que des personnes seules. Soit ? Aucun remplacement possible. Les (ordre alphabétique) Le Pen, Macron, Mélenchon sont les sujets uniques de l’identification qui-ne-peut-aller-plus-loin. Sans la personne plus rien. Pas de second, aucun remplaçant…Holographie prémonitoire. Et nous retournons à l’âge figé des icônes (sans totems – le totem étant la représentation collective du groupe ou de la tribu), de l’idole que l’on adore puis brûle, de l’image publicitaire matraquée (eh oui, accepter tous (ou quasiment) cette régression du respect se paie !)…bref, de tout cet âge si peu reluisant que les iconoclastes avaient su endiguer avec leurs faibles moyens. Mais par leurs actes sur puissants : imagiter, qui a fait apparaître que pour beaucoup (…trop) l’image est plus IMPORTANTE que la réalité, qu’ils pourraient comme se passer de la réalité, pas de l’image…oui « imagiter » reprend ces techniques de guérison par des traitements énergiques !.
Voici où nous en sommes – parce que la majorité ne lit plus les vrais écrivains et les penseurs aux idées bien trempées, parce que ce qui n’est pas su se fait croire que « c’est la seule chose à savoir »… et de cette façon unique de savoir – le sans paroles ! Et que – paradoxe qui fait tout de même saigner – il n’est plus important que qui s’exprime n’ait pas vécu à 100 % ce qu’il/elle exprime, qu’il n’a pas vérifié de tout son corps tout ce qu’il/elle transmet, que son courage c’est d’affronter l’inconnu, le non encore dit, le à peine que nous commençons tout juste à y penser, le vrai nouveau, la changement qui se prouve en changeant toute l’organisation sociale. Plus essentiel du tout cela : tout le monde peut prendre trop de place sans rien connaitre du sujet qu’il/elle semble présenter. Sans aucun vécu derrière. Juste l’emballage compte désormais – non le contenu tangible. Les apparences, les imitations, les simulacres, les falsifications importent plus que tout. Donc le « faux » qui n’est pas dans les « faits » mais dans…les comportements !
Seront préférées les pâles copies (alerte à la fraude…la fraude c’est plus fake que les faits…) que les coriaces et intègres originaux, se préférer imiter frileusement plutôt que de viiiiivre son admiration rugissante pour le modèle, etc. Bref – une rétractation collective vers le fond de la grange – là où il y a le moins de lumière solaire, moins d’air qui vibrionne, moins de sensations fortes, là où le désir commun semble ressembler à une mise en hibernation non à une….renaissance ruisselante de vigueur.
Voilà où nous en bêtes de sommes sommes – très très loin, éloignées des appétits démesurés pour les débats les ébats de débats, où se débattre en très grand. Les conversations où les chevauchées peuvent nous transporter au fin fond de l’univers – n’oublions pas que la galaxie où est la Terre c’est la cambrousse, un trou perdu ---et que plus vers le centre ce sont les âges futurs, la surmodernité du retour de la beauté classique mais qui ne classe plus rien oui….qui s’e-x-p-r-i-m-e…Alors le glamour plouc, le cute arriéré des revues glacées, les modèles lourds qui nous sont fourgués- vraiment plus dans le coup !
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Les-chatbots-:un-nouvel-art-pour-éviter-toute-conversation ?
« Ils sont déjà partout et n’ont pas fini de nous envahir. Ils sont sur Facebook Messenger, WhatsApp ou slack. Ils répondent à des emails. Ils ont des tas d’avantages sur les êtres vivants organiques : ils sont increvables et bossent 24 h/24, ils ont une mémoire exponentielle, ils savent des tas de choses sur nous alors que nous ne savons presque rien sur eux. Parfois, nous n’arrivons même pas à nous rendre compte qu’ils sont là et nous les confondons avec des humains.
Les chatbots, ces robots conversationnels, s’immiscent dans notre vie sans faire de bruit. Pour l’instant, ils n’équipent que 5 % des marques sur Messenger. Et ils sont loin d’être tous au point. Mais cette période de rodage est déjà pleine d’enseignements.
L’Institut de la qualité de l'expression de la linguiste Jeanne Bordeau (et aussi artiste sous le nom de Jane Bee, voir sa toile ci-dessus) a réalisé une étude sur le langage des chatbots qui souligne tout le potentiel de ces grands bavards artificiels. Car même si nous sommes aux balbutiements d’une nouvelle ère, les chatbots changent déjà l’art de converser… »
Fort dommage pour une marque qui inscrit le bavardage dans son nom ! Le chatbot de BlaBlaCar fait le job mais il oublie toute la beauté sociale du…blabla, devenu plus important que les marchandises.
Un seul exemple ? Un chatbot exposé aux babillages d’un tout petit se…détraque grave. Et s’embrouille jusqu’au final…
Siri manque tellement d’humour que c’est avoué : non non ce n’est donc qu’un dialogue de sourdingues dingues.
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Converser ?
Et la cascade de conséquences. Lorsque énoncer c’est…renoncer. Dénoncer annoncer. Sortir de son rail routinier.
http://www.imagiter.fr/2017/04/courir-apres-discourir-1/3.html
Nous conversions de conversions. Et donc à force de verser à converser, la conservation des conversations fut acquise. Et sauvée la civilisation civile. Entièrement démilitarisée…
mais aussi : Ne rentre pas bredouille. En cas de difficulté – bredouille encore !
ou : …fouille et bafouille. Bafouille même dans les fouilles. Farfouille aussi, au cas où, les autres bafouilles.
Une demande immense dans les yeux …maintenir une demande immense dans les yeux ! C’est qu’une demande immense s’est plantée dans les yeux L’ego en est devenu bercail !
Le-nouvel-art-des-conversations
« Depuis quatre ans, Pierre Assouline met chaque jour en ligne un billet sur son blog, La République des livres. Ceux qu'il appelle " les intervenautes " réagissent. La conversation s'engage. Le journaliste-écrivain raconte cette expérience singulière : être l'hôte - et parfois la cible - de milliers d'anonymes qui rivalisent d'érudition, de mots d'esprit et de réparties, souvent avec humour, parfois avec violence. Son blog est devenu un salon littéraire à la dimension de la planète. Brèves de blog est la première anthologie de la Toile, réunissant 600 commentaires, parmi les meilleurs et les plus drôles. Echanges de haut vol, confidences, polémiques, jugements littéraires, y côtoient d'authentiques critiques inédites. Quatre cents pages de passions culturelles. »
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The-art-of-french-conversation-for-dummies
Nous avions un savoir-faire mondialement reconnu
...et-si-nous-évitions-de-devenir-trop-seuls-ensemble ?
La-mise-en-chiffre-de-soi-(-qui-sont-ceux-qui-se-mesurent?)
oui ?
Étendre des solutions qui marchent déjà…partout ailleurs. Comme des propositions, des possibilités que nous pouvons laisser entrer ou non.
La panoplie est vaste mais, nulle part, n’a été surpassée l’expérience de NUL N’EST NUL (à cliquer sur l’onglet 3 du site de livres gratuits http://www.freethewords.org/)... Celui de l’aventure d’aborder dans de vraies rues, places ou lieux de vrais humains. A ses risques et périls. Avec une gigantesque moisson et un sommet d’authenticité…
……….le plus grand ouvrage de référence, à notre connaissance !
......………(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
…les anti-élites actuelles (…celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
pas encore assez de ton portador ? si tu rapportes tout à lui c’est un rapportador - et toi là dedans où tu portes et où tu te portes ?
parler à son frigo, son microonde, sa prose électrique, son téléphone mais avec un robot bavard qui ne sait pas ce qu'il dit au bout ?
trop de technologie peut nous faire oublier ce que nous savons de la vie, de la vie concrète palpable et pleine de sensations
Reclaiming conversations – « La technologie ne fait pas que mettre des choses à notre service. Elle nous fait quelque chose, ne changeant pas que ce que nous faisons mais changeant aussi ce que nous sommes » (auto-traduction non robotique)
Les relations humaines sont pourries puisqu’il n’y pas que l’absence du langage non verbal mais parce que ce sont les structures de raisonnements, de compréhension des autres et de sensibilités qui sont très atteints…nous ne pas faits pour être des textes glaciaux non interactifs… chater n’a absolument pas la tchatche. Nous perdons l’essentiel : converser n’est pas faire du chiffre pixelisé mais accepter que l’autre puisse nous changer par l’attractivité de ses mots. Et inversement. Les mots numérisés sont plus froids que l’enfer. Nous n’en voulons plus…que les machines retournent à leurs machins !
Toujours tous seuls – mais « ensembles » tous seuls. Qui est l’interlocuteur de chacun si même jamais une rencontre…fortuite ne survient dans ce dix milliards de conversations solitaires ?
Que devient le factuel s’il y a de nouveaux faits ? Tout nouveau fait sera rejeté comme un « fake » par l’inculture radicale des décodex…
tiens j’ai une main et elle à moi moi moi…incroyable ce que ça m’apprend de mirer le portable. Surtout parce qu’il la squattait en permanence cette…main
On a décidé de mettre en avant ceux qui agissent réellement plus les icônes fossilisées du centralisme
S’entretenir c’est s’entretenir---et donc fait beaucoup plus pour notre santé globale que tout autre procédé pourtant trop vantés…
Pour Benjamin Bayart (https://twitter.com/bayartb), Internet exerce l'esprit critique, nous apprend à débattre. Et ce que raconte un député à l'Assemblée n'est ni plus ni moins du débat que ce qui se raconte sur n'importe quel forum.
Des tas de journalistes n’assument pas leurs opinions tout en exigeant des autres qui le fasse : oublier la pensée journalistique
Tout seul ensemble
ce n’est pas vraiment si souhaitable – il s’agit de repousser les envahisseurs de la virtualisation jusqu’au raisonnable pas de leur ouvrir les portes du déraisonnable…
Les idées mènent le monde – l’argent inculte le démène seulement, le surmène et ne le mène nulle part…