L’être-là ?
Quelqu’un ou quelque un ? Toujours aussi imprécis : le langage des dominants tout comme « environnement », demeure si vague et si indécis. Environnement où ça ? Oh environ par là, grosso modo, à 1 kilomètre près, à la louche. Incertains, aléatoires, problématiques, occasionnels, sans sens des responsabilités (de « abilités aux respons »…habilités, aptes oui à répondre – ces « responsables » ne veulent répondre de rien. Et surtout pas de/pour eux-mêmes !)…Ces flagrants manques d’exigences qui démontrent tant qu’ils ne savent pas de QUOI ils parlent…Pour l’identité, encore moins…
«Être soi-même est devenu un travail difficile. Jusqu’à présent, les gens vivaient dans des situations relativement stables où l’identité était basée sur le lieu où ils étaient nés et de qui. Il y avait peu d’options en matière de choix de vie, et la mobilité sociale ou géographique restait faible. Les catégories sociales (la classe, le genre, la religion et l’appartenance éthique…) déterminant les possibilités de vies étaient essentiellement réparties et définies… », constate l’éditorialiste Rob Horning (@robhorning, son blog Marginal Utility) dans un remarquable article pour Real Life. Mais l’industrialisation et les médias de masse (notamment) ont fait s’effondrer ces catégories et ont rendu les normes sociales plus fluides et malléables. Peu à peu, « l’identité n’était plus assignée, mais devenait un projet pour se réaliser individuellement. Elle est devenue une opportunité et une responsabilité… ainsi qu’un fardeau. Désormais, chacun peut échouer à devenir quelqu’un ».
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L’identité comme projet
Pour l’antipsychiatre Ronald David Laing, auteur notamment dans les années 60 du Moi divisé, la relative stabilité du « sentiment de soi » est terminée. Chaque interaction menace désormais de nous submerger, que ce soit par la peur de se perdre dans l’autre ou par celle d’être effacé par leur indifférence, explique Horning. Notre cohérence, notre continuité personnelle est entrée dans une zone de turbulence, qui crée une condition d’insécurité personnelle d’ordre ontologique. « Il n’y a pas que les gens déprimés qui sont fatigués de devoir devenir eux-mêmes ». Un sens stable de soi à travers le temps rend la vie significative, nous permet d’expérimenter et transmettre un sens de l’authenticité. Mais cette stabilité et authenticité tend à être un moyen adapté à une fin. On devient soi même en étant soi-même… explique Horning. Une tautologie dont on éprouve tous les limites, comme le pointe le sociologue Alain Ehrenberg cité par le philosophe Byung-Chul Han dans La société de la fatigue, qui relie ce fardeau d’être soi non seulement à la montée de la dépression (la « société de la négativité »…), mais également à la montée de la positivité, de la performance, de la liberté qui fonde son organisation même sur le rejet de l’interdit et de la règle. A l’heure où nous sommes sommés de maximiser notre capital humain, où nous sommes pressés pour tirer le meilleur parti de nous-mêmes et de nos liens sociaux, d’assurer notre viabilité sociale, nous devons démontrer en continu notre capacité à maintenir notre propre croissance… ou à devenir obsolètes ! Les néolibéraux exigent que nous transformions nos vies en capital et que nous le développions systématiquement par l’idéal de l’expression de soi, même si cela doit se faire « sur la dépouille de notre propre dignité », ironise Horning. Dans le monde de la performativité sociale, n’être personne n’est pas encore devenu une alternative.
Les médias sociaux, des plateformes pour être soi ?
Pour Rob Horning, c’est là le contexte qui a permis le développement des médias sociaux. Les médias sociaux résolvent le problème d’être soi-même à l’heure du néolibéralisme, en proposant une plateforme pour le développement du capital humain (la réputation numérique) tout en offrant une base apparemment stable pour la sécurité ontologique. Les médias sociaux en transférant en ligne une portion de nos interactions sociales et en la soumettant à une surveillance, une mesure et une évaluation constantes, permettent de produire un sentiment de continuité personnelle. Notre expression personnelle est désormais classée, évaluée, partagée… pour produire notre identité, notre expression de soi, archivée en continu.[[devenus les propres esclavagistes de nous-mêmes ? A s’auto-fouetter pour un idéal aussi ahumain !]].
Désormais, nous sommes toujours en danger d’être confrontés à notre propre incohérence, à l’image de nos anciens tweets qui peuvent nous être à chaque instant reprochés. [[ ne jamais accepter le conformisme des autres. Qui te juge risque de ne pas avoir le vécu pour…]] Si les médias sociaux distribuent un semblant de notre personnalité réelle… ils imposent un sentiment d’insubstantialité sur les utilisateurs, transforment notre identité en incohérence en assimilant et demandant constamment plus de données, faisant de notre soi un vide qui n’est jamais rempli, quelle que soit la quantité de données qu’on y verse. Notre identité est constamment recalibrée et recalculée… et nous tentons en permanence de la corriger avec plus de photos, plus de mises à jour, plus de publications, plus de données… Cette déstabilisation continue ouvre en même temps la possibilité de réassurances compensatoires, sous la forme de multiples micro-reconnaissances qui deviennent significatives dans l’insécurité aiguë même qu’elles génèrent.
Si les médias sociaux déstabilisent l’expérience vécue de la continuité de soi, ils dissolvent l’identité par un système dynamique de capture de l’identité. [[le spectacle en marche dans ses détails méconnus…]]. Tout ce que nous faisons en ligne est suivi, enregistré, analysé et exprimé. Ils proposent un point de focale qui permet d’organiser notre identité via la notation [[sic ]] et la réputation. Pour Rob Horning, les bulles algorithmiques que les médias sociaux construisent autour de nous sont un élément clé de la consolation que fournissent les plateformes pour nous « sécuriser ». « La bulle de filtre n’est pas un accident, mais la source même de l’attrait des médias sociaux », l’aspect qui lui permet de contrer la dissolution de notre identité qu’elles organisent. L’engagement devient alors la mesure de notre assentiment à cette figure algorithmique de soi que les plateformes produisent. Notre identité sociale stable est sur Facebook et c’est en cela que nous la partageons partout ailleurs, par exemple en l’utilisant pour nous identifier sur une multitude d’autres services.
Notre identité… n’est pas notre identité calculée
Le chercheur John Cheney-Lippold, qui publie We are data (Nous sommes les données : les algorithmes et la réalisation de notre être numérique), s’intéresse justement à la manière dont les systèmes algorithmiques nous calculent. Comment les institutions, les spécialistes du marketing et les entreprises de médias sociaux nous calculent pour déterminer notre âge, notre origine ethnique, notre genre, notre nationalité, notre classe sociale, nos niveaux de revenus ?
Cheney-Lippold montre comment ces probabilités sont utilisées pour remodeler nos réalités individuelles. Les algorithmes nous attribuent des marqueurs d’identité ! Les données des autres contribuent à la manière dont nos données sont interprétées. Le système détermine notre identité selon les catégories qu’il définit ou invente et les utilise pour façonner nos environnements ou orienter davantage nos comportements, affiner la manière dont nous avons été classés et rendre toujours plus denses et profondes les données qu’il collecte sur nous. « Comme ces systèmes positivistes saturent l’existence sociale, ils annulent l’idée qu’il existe quelque chose sur l’identité qui ne peut pas être saisie en tant que donnée. » [[ et pourtant notre véritable être ne peut être saisi, sa spontanéité n’entre dans aucun chiffre : si nous nous laissons dissocier de l’authentique par des simulacres c’est que nous n’avons pas la taille de nos prétentions contestataires. Contester c’est se donner plus de travail que les autres : vérifier, en plus, que les idées fausses, donc les comportements inadaptés, n’entrent pas en nous ! Être juste soi exige plus de labeur que d’imiter leurs simulacres. Mais, au moins, nous ne nous perdons pas en route…]]
Pourtant, notre origine ethnique par exemple est différente de l’estimation algorithmique de notre origine ethnique, c’est-à-dire celle qui est calculée par le système. Les rapprochements, les appariements entre la « réalité » et ce qui est calculé pourraient-on dire, sont à la fois distinctes et se nourrissent mutuellement. Vous pouvez ainsi vous retrouver sur une liste de surveillance terroriste ou en quarantaine pour une grippe que vous n’avez pas, simplement en raison des associations de données. Votre niveau de revenu par exemple est inféré depuis de nombreuses informations, notamment votre code postal. L’enjeu de ces calculs n’est pas de simuler le plus exactement possible un utilisateur particulier, mais de l’intégrer à des tendances, à des grandes populations en constantes recompositions… On pourrait même dire en prolongeant le propos de Horning, que l’enjeu ne réside pas tant dans une personnalisation qui semble plus une promesse qu’une réalité, que dans un calcul qui associe chacun à des catégories fluctuantes qui permettent d’optimiser son comportement. [[dans le sens de ne suivre que ses entourages- pas d’épanouir les immenses possibles qu’il a lui. Nous traiter en « capital » c’est, en fait, nous dévaliser en route…]].
Notre identité contingente: je suis ce qui va être fait de moi !
Pour Rob Horning, le problème est que si nous avons une idée (bien que peu de contrôle) sur les catégories de la vie sociale réelle, nous ne connaissons pas vraiment les probabilités que calculent les algorithmes au sujet de notre identité. Cheney-Lippold souligne que les algorithmes qui nous calculent s’appuient plus sur des stéréotypes statistiques que sociaux. Dans un système algorithmique, vous pourriez être une femme à 45% et un homme à 45%… et ce en même temps. Un constat qui montre que les catégories calculées s’écartent entièrement de la façon dont nous utilisions les catégories jusqu’à présent, que ce soit socialement ou inter-personnellement. Les médias sociaux et les algorithmes produisent ainsi des identités fluides, sur une base contingente, situation par situation.[[…bien fol qui s’y fie…]].
Reste que si les systèmes vous recalculent en permanence, ils n’en imposent pas moins leurs catégories. Quand le système évalue votre origine ethnique par exemple, même si celle-ci peut varier d’un calcul l’autre, il reste conçu pour reproduire la signification de cette distinction, pour répliquer le fait qu’être blanc ou noir a une certaine valeur, que ce « fait » offre ou dénie certaines possibilités.
Le système algorithmique étend la signification des catégories au-delà des contextes contingents spécifiques… La discrimination est produite dès que la base est interrogée, recalculée…[[et donc nous nous permettons d’être les âpres flics des autres parce ces simulacres nous ont instrumentalisés…et donc ? Nous faisons fonctionner le spectacle à 100 % tout en le critiquant comme des somnanbules…]]. Nous devenons des identités à la volée, ad hoc, estime Cheney-Lippold. Le problème, souligne encore ce dernier, c’est que rien n’empêche par exemple un commerçant en ligne d’exercer une discrimination tarifaire sur les interprétations de son choix, comme le montre Frank Pasquale dans son livre, Black Box Society (voir aussi « Comment l’évaluation du risque-client est transformée par notre activité en ligne »). A mesure que nous sommes calculés et ajustés en permanence, le système ajuste ses catégories. Le comportement que le système était censé identifier devient un moteur plus qu’un simple enregistrement, permettant aux entreprises de définir et affiner en permanence les sujets qu’ils recherchent. Les systèmes d’identités basés sur les données permettent donc à la fois de perpétuer la signification sociale des catégories tout en éliminant la friction qu’elles représentent en rendant ces catégorisations complètement opaques. « Ce que nous sommes dépend de ce qui va être fait de nous », pointe encore Cheney-Lippold.
Pour Horning, nous ne savons pas comment ces systèmes calculent notre identité et nous classent à des fins diverses ni pourquoi. Notre identité calculée est utilisée par-devers nous pour nous marquer et nous discriminer comme des personnes intéressantes pour la police ou comme une personne présentant un risque pour un assureur, sans qu’aucun agent humain n’intervienne. [[en tout cas, la mauvaise habitude unilatérale de nous accuser sans cesse et sans motif est prise. Et nous ne pouvons pas les accuser d’agir de cette si déplorable manière ? De petits exemples prouvent que certains d’entre nous glissent vers ces postures accusatoires, se gourant plein pot sur les autres. Bref, l’auto-surveillance de ces matons reste ahurissantes…]]. Ces préjugés calculés sous forme de catégories dynamiques sont non seulement cachés, mais peuvent n’avoir aucun nom humain à l’image des catégories produites par la publicité en ligne, ce qui rend encore plus difficile le fait qu’on puisse s’y opposer. En fait, qui nous sommes et ce que nous sommes nous échappe alors totalement…[[uniquement de « leur » côté de communication et de pisser dru sur ces déviances perverses nous prouve que nous restons nous-mêmes et qu’ils ne peuvent, alors, rien contre nous !]] « La collecte de données est utilisée pour créer des marqueurs d’identité à propos de nous que nous ne voyons pas et que nous ne contrôlons pas, que nous ne pouvons pas évaluer, ni accéder, ni modifier directement » [[le contrecoup salubre est que si nous ne sommes jamais conformistes de ces anti-moralités pourries ce sont nous qui les accusons et non l’inverse !]]. Nos identités calculées sont invisibilisées et les systèmes peuvent calculer des catégories discriminantes perpétuant ou créant de nouvelles formes de discrimination sans que nous puissions nous en rendre compte (Horning estime même que « les systèmes peuvent inventer des races et perpétuer la logique du racisme », dans leur capacité à créer des catégories à la volée). [[C’est le Château de Kafka où les accusateurs ont tous les droits et notamment celui de ne jamais dire de quoi ils vous accusent. Donc en posant des questions harcelantes sur toute votre vie, pour que vous vous méfiez de vous-mêmes et détestiez tout ce que vous…êtes. Mais de mirez ces êtres comme des miteux, qui croient vous dominer, comme des échecs (à devoir toujours agir de manières si sournoises c’est bien que leur estime d’eux-mêmes est très déficitaire) - vous suave de toute culpabilité cupide. Après tout, qui a une morale peut s’engueuler lui/elle-même, mais équitablement, sans nécessité de ces aides si bancales…]].
Et Rob Honing de conclure que si notre identité est plus fluide, elle est aussi plus précaire. [[et, par contrecoup, pour qui n’entre pas dans le coup, bien plus solide et solidaire de tout le vivant, qu’avant…]] Longtemps, se connaître signifiait chercher à comprendre un contexte que nous n’avions pas choisi. Désormais, notre identité est calculée comme un choix de consommation [[ bouffer sa propre trahison de soi à chaque seconde ]], elle est l’extraction d’un contexte toujours mouvant. C’est une réponse bien simpliste à l’énigme de soi [[ simplisme qui fait comprendre pourquoi les conformistes ont toujours l’air si ahuri(e)s…être soi rend infiniment heureux de savoir que nous n’avons PAS BESOIN de ce système tellement plus petit que nous de…parasites de nos spontanéités. Grattez-vous, ils/elles tombent]]… Une réponse qui nous donne bien peu d’autonomie…[[l’autonomie c’est d’avoir accepté de n’être juste que soi-même , donc de pisser sur les tentations piteuses de devenir des simulacres qui font semblant d’être quelqu’un…d’autre, d’autrefois, égaré dans un temps qui ne peut se vivre ! ]]
…….et qui génère beaucoup d’incertitude, car le calcul peut à
...................................................................tout moment vous devenir défavorable. »
Brrrrrrrrrrr…parce que vous aviez besoin de…sécurité, ils augmentent partout les insécurités. Parce que nous ne voulons pas voir les fausses élites en face (vouloir dépouiller les autres à ce point PROUVE que vous ne pouvez pas être une élite, mais que de la bassesse au-dessous de tout !]] nous ne voyons pas les réalités froidement et paisiblement. Et donc nous conservons des PRISES que ces moins qu’humains peuvent nous attraper contre nous-mêmes (c’est le procès des prétendus dirigeants, donc aussi des conformistes – qu’il faut faire. Non le nôtre : qui va étaler un laxisme abusif envers les dirigeants et une sévérité anormale envers ses entourages est bien un conformiste rendu fou par les simulacres).
N’être que soi empêche tout « prise » où des pervers peuvent vous accrocher…et nous leur échappons grandiosement en les ridiculisant en route.
Nous sommes, alors, infiniment libres – parce que le regard de ces auto-proclamés dominants aura toujours été trop court, trop petit, trop incapable et si incompétent de ses vaines prétentions…
Autant dire que nos écrits et nos comportements déliés ne peuvent être… jugés et commentés par les critères peu fiables du système anti-identitaire que nous avons quittés. Vous n’avez PAS LE DROIT de nous critiquer avec les déviances sordides des « identités calculées ». Vous devez les oublier en face de nos trajets. Vous ne devez être que vous-mêmes. Et parler de nos textes, par exemple, qu’avec vos propres moyens, avec votre seul cœur, par exemple. Impossible d’user de simulacres comme de faire semblant d’être quelqu’un d’autre (quelques uns d’autres). L’authenticité existe et la post-authenticité avoue (à leur place) que qui veut détruire la société par…le haut n’appartient qu’à une association de malfaiteurs, de mal faits, bref de fake news organisées… Tout est faux et mensonges chez eux – ce n’est pas le message qu’ils voulaient diffuser. C’est celui qu’ils transportent sans s’en rendre compte !
Les êtres vraiment libres sont redoutables parce qu’ils sont…tranquilles. Car désintéressés. La frénésie des cupidités malades ne les atteint pas. Et (secret des secrets) c’est parce qu’ils/elles n’ont besoin D’AUCUNE identité. L’être leur suffit – être juste être est un trésor. Qui commence par…l’été. Et qui a été (tout l’été) sera encore plus soleil…L’identité ce n’est que de la …fausse monnaie. Pas besoin de nom prénom d’assignation à résidence de travail forcé de formation bidon de méconnaissance de votre essentiel et d’ambition inexistante (le capitalisme est trop minable pour contenir les vrais rêves)…bref, sans rien d’identifiable. Nous ne sommes rien soyons tout : voilà qui est fait. Merci…
Chantal_Mouffe_Macron_stade_suprême-de-la-post-politique
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Et puis ? Une immense commisération pour qui a BESOIN d’une identité. Identitaires et autres. Mais non, mais non : soyez juste vous-mêmes et vous surpasserez tout « produit identitaire ». De la basse consommation comme les autres, que l’identité du marché noir [[jusqu’à preuve du contraire…tout le capitalisme n’est qu’un grand marché noir. Son fonctionnement réel étant toujours autant…prohibé ! ]]. C’est que la déchéance dans les perversions du capitalisme malade ( si incapable de la moindre preuve de santé, d’une seule pensée droite, d’un élan sincère et d’un geste pur et non sali de cupidités hideuses…) est cette inhumanité (qui peut se rencontrer avec plus ou moins d’intensité en chacun(e) de nous) de…voler les besoins authentiques des humains pour leur fourguer des produits frelatés et frauduleux en réponse vraiment inadaptée. Oui nous devons rejeter à 100 % tout capitalisme comme un oripeau vieillot qui n’est qu’un passé commun dans lequel nous n’avons plus besoin de croupir. Le libéralisme a provoqué la crise…existentielle actuelle, il ne peut donc en être la solution. Même en faisant croire que la droite et la gauche n’existent plus (les traitres socialistes ont toujours été de droite – donc c’est la vraie gauche qui était tout le temps …empêchée – et aujourd’hui aussi…) Ce n’est donc que de l’antiprogressisme que de faire croire plus de droite –plus de gauche (pas de plus archaïque conservatisme !), lorsqu’il ne montre plus que la seule…droite la plus vieille du monde (l’arnaque libérale) ! Cette (fausse) suppression gauche-droite, ce serait, sans cesse, encore plus de difficultés à s’affirmer, à choisir, à contester, à accuser équitablement. Un faux tout qui exclut… tout, mais le vrai tout. Qui n’a pas « besoin » d’identité a déjà jeté ce libéralise avant même qu’il ne puisse s’implanter. Sachez choisir vos modèles – même en silence – et surtout surtout ne vous conformez plus jamais. Ce système est votre pire ennemi…Au lieu d’avoir une identité (un trop petit paquet marchand enveloppé sous plastique) – devenez UNIVERSELS. Les bras ouverts aux diversités qui nous augmentent, agrandissent, rajeunissent, maturent et nous rendent si perspicaces ! Universels, c’est avoir toutes les identités…à a fois. Ou comment arnaquer les arnaqueurs. Comment inverser les inversions ! Comment détourner les prétendus succès capitalistes contre lui seul ?
Une empathie qui dépasse toute les limites ? Pas qu’un peu. Qui VEUT savoir à quel point tous les grands textes d’aujourd’hui (dont nous participons pour notre juste part) viennent d’un immense amour discret (oui c’est leur motivation profonde…) pour tous les égaré(e)s du système. Dont nous nous libérés à 100 %. Ce pourquoi nous voyons, si limpidement, des humains se débattre dans de fausses identités, dans de faux débats qui ne monologuent que la voix de son maître, dans des idées farfelues tant défendues par les médias d’argent sale, etc.…bref, qui n’arrivent pas à « devenir » eux-mêmes. Alors qu’il n’y a pas à le devenir puisque nous le sommes…déjà - nous-mêmes. C’est juste ACCEPTER de l’être, qui compte. Et ce choix si salubre pose, immédiatement, une vitre salvatrice qui nous protège de toutes les toxines, déraisons, déviances, maladies existentielles, hypocrisies, perversités, narcissismes, diffamations, corruptions et autres mal faisances du système (les fake news sont une de ces mal « faisances » que nous retournons contre lui !). Être c’est universel – donc n’a pas besoin de se prouver. Juste de s’éprouver !
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Notre blog a souvent parlé de tous les choix de libérations et d’émancipations envers le système trop minable pour que nous citions tout. Ce serait trop encombrer, ici. Par contre qui veut, trouvera…
*** 2 ) - L’étrave et l’étreinte à la fois. Être : et re ! Et re être ?
Être ce « et » et ce « re » prouvent à quel point être reste une addition perpétuelle – des sommes que nous sommes – un ajout permanent, une amplification, une plénitude que nous devons apprendre à ressentir…Avoir n’a que a, que ce qu’il a – être peut tout être et ne dit « peut-être » que par modestie…le capitalisme s’est entièrement trompé de route : ce n’est pas l’appropriation qui compte ce sont les racines de l’être !
Des petits exemples ?
>>>> *** -- L’autre l’altier, halte altier, l’altier entier, le projet, le sujet, l’objet, l’abject, le rejet, le trajet, la déjection = jetée avant tous les modes de jeter qui viendraient le déterminer.
Mais la jetée qui l’avait jetée en fait ? Et comment fut jetée la jetée ? Objection d’objets en jets …Le projet devient, alors, un jet qui s’est rendu solide, s’est réalisé (concrétisé) en se réalisant (se rendant conscient dans la tête, genre… « mais c’est bien sûr »…)
>>> -- ** Toute langue est, d’abord, déterminée par des significations spatiales :- // dissémination, dispersion, distraction, origine de l’espacement. La dispersion spatiale ou bien espaçante se manifeste toute dans toute la langue. L’être se voit comme un espace qui a tout son temps. Qui se prouve infiniment présent (présenté, présentable, représenté, représentatif, présentant…), adhérant pleinement à n’être que soi.
>>> -- ** L’essaim lexical rassemble (ou essaime) la série : dissociation, distraction, dissémination, division, dispersion.- le dis traduit ce qu’il ne fait pas, justement. Sans aucun transfert de déplacement. La perversion malsaine qu’est le capitalisme n’y trouvera pas ses billes…rien à gratter sur ce qui parait plus solide que le solidaire !
L’être, alors, ouvre ses bras immenses puisqu’il n’a rien …besoin d’avoir !
………(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
…les anti-élites actuelles (…celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
………………………
Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Le néolibéralisme voleur sournois nous efface les identités désirées – pour nous substituer leurs « calculs identitaires ». Soit un clair effondrement moral et intellectuel. Le libéralisme c’est sombrer dans les bassesses…
le tweet est plus réel ? Plus réel que quoi ? Que qui l’émet ? Mais si plus personne ne l’émet pourra –t-il encore ouvrir sa gueule ce brouillard des confusions extrêmes ?
Online platforms have become instruments for meting out brutality, suppressing freedom of thought, reinforcing marginalization and social exclusion, and enforcing orthodoxy. But it makes sense also
Rob Horning est un écrivain de Real Life
encore un post clairement illégitime. L’authenticité existe et les fraudeurs qui voudraient supprimer toute spontanéité et sincérité risquent d’en rester pour leurs frais : prenons d’assauts leurs lieux de non-débats et couvrons-les de leurs insupportables contradictions
L’homme à une dimension – toutes les autres lui sont volées par le consumérisme pourtant si infantile…
les mots ne sont surtout pas ennemis – Qui dit l’inverse sont nos ennemis, ceux du genre humain tout autant, qui le souhaitent si ardemment. Ils ont déjà perdu : ne restent que leurs ambiances vénéneuses…
"To be or not to be" : Peut-on ne pas être soi-même ?
Le Pouvoir du moment présent, Etre soi-même et tout de suite.
l’identité n’est pas une vraie pensée juste un contexte
…et rétentions d’informations, analyses très incomplètes, non juxtapositions pertinentes de 2 et plusieurs informations côte à côte et le sens global que cela exige de recevoir, etc. ? Venons aux faits…complets. Avec synthèses, de grande préférence…
comment pouvons-nous être produits de contextes ? Qui ne connaissent même pas le texte ?
from the self to the selfie comment d’un simple soi nous pouvons faire un narcissisme imagé ? Le selfish c’est l’égoïsme pur et dur.
John Cheney-Lippold, qui publie We are data (Nous sommes les données : les algorithmes et la réalisation de notre être numérique)
le corps exprime toujours une vérité que nous ne sommes pas toujours disponibles à écouter…