Le refus des contacts ?
Ceci se fait sans tact. Dans la brutalité de la perte même du tact et de l’habileté de savoir toucher. Plus de tactique tactile. Et, puisque à examiner « l’ontologie de la car-esse » (car esse, esse comme l’attribut de l’être), nous sommes tous en début de déficit d’existence. Et de valeur de nos vies (le « carus » de caresse c’est le cher chéri, ce chérir qui fait la valeur de tout…hého e n’est pas un papelard glacé et immobile qui peut « déterminer » la valeur. Mais bien la danse à chérir et enchérir tous les carus, toutes les caresses. Désormais surtout fantasmées). L’existentiel c’est la « valeur suprême » de nos vraies vies – rien ne lui arrive à la hauteur !
C’est que le ¼ des humains sur Terre ne téléphone jamais plus avec leur portable (en plus c’est eux qui portent le portable – bel asservissement flagrant !). Plus de voix humaine portée. Plus de voix tangibles qui interpellent, appellent, résonnent (ils/elles ne les « supportent plus » !). Juste des transmissions d’objets, de données, de datas, d’indifférences indifférenciées. C’est que converser verse à toutes les conversions (et nous conversions de conversions) : convertir la fausse monnaie du capitalisme en monnaie véritable des biens communs. La conversation comme la chance offerte à l’autre de nous changer par les mots et le …langage non verbal !
Régression absolue : le retour aux cavernes n’est menée que par les bourgeois si ahumains, si antisociaux, si incapables d’entendre, apparemment, quoi que ce soi. Entendre oui en tendre, devenir plus tendre, tendre à la tendresse, la tendresse d’entendre. D’y tendre jusqu’à attendrir tout par l’entendre véritable. Sans conversations plus de société en actes. Le bourgeois ne veut que la destruction de la société : c’est l’ennemi du genre humain, donc de cette l’Humanité-sentiment qui n’est toujours pas née dans sa plénière unité. De la sorte, des actes porteurs tels écrire de sa main des courriers qui courent à destination d’autres, de leur parler aux téléphones et puis de leur parler en très direct. Tout ceci est fuit. « Je ne supporte plus l’irruption de la voix des autres dans ma vie », disent même certain-e-s. Le bourgeois (ce grave déviant, ce véritable émeutier sournois) ne chercherait-il qu’à tout désorganiser ? (à M.B. l'as du téléphone !).
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Un quart des détenteurs de portable n’appelle jamais :
« Dès le début de la décennie, la presse anglo-saxonne a décrit ce déclin des conversations téléphoniques particulièrement spectaculaire chez les jeunes. « La génération textos ne partage pas le goût des baby-boomers pour la parole », titrait le Washington Post en 2010, notant un plongeon des minutes-voix mensuelles chez les 18-34 ans. En 2016, The Guardian estimait qu’un quart des détenteurs de portable ne l’utilise jamais pour passer un coup de fil.
La-petite-mort-de-la-conversation-téléphonique
En France, s’ils n’évoquent pas encore la baisse, les spécialistes constatent clairement une stagnation des communications vocales qui n’avaient fait que croître jusque-là. « Le mobile se substitue au fixe, les données à la voix, résume Michel Combot, qui dirige la Fédération française des télécoms. La stagnation des usages de la voix sur le portable est une tendance assez marquée depuis 2016, et accentuée chez les jeunes jusqu’à la tranche des 25-39 ans. » Pour communiquer, ces derniers ont les moyens de privilégier l’Internet mobile : le taux d’équipement en smartphones atteint 95 % chez les 18-24 ans, 85 % pour les 12-17 ans,… »
Tendre un téléphone portable à l’adolescent. Lui dire que sa grand-mère est en ligne, qu’il serait gentil d’échanger avec elle quelques mots. Et observer la mine déconfite, le regard peu amène. Non pas qu’il déteste l’aïeule. C’est parler au téléphone qui le crispe.
Etrange constatation, que font aujourd’hui tous les parents. Le pré-ado qu’ils ont doté d’un smartphone dans l’espoir de le suivre à la trace ne décroche pas lorsqu’on l’appelle, n’écoute pas davantage ses messages. Le smartphone est devenu le prolongement de son bras mais jamais il ne le porte à l’oreille, jamais on ne l’entend converser. Le téléphone sert à tout, sauf à téléphoner. D’ailleurs, ce ne sont plus les « 06 » que cette génération s’échange, mais les pseudos de réseaux sociaux. »
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De ceci, ressort puissamment que l’existentiel, les expériences faites par soi-même en direct, la reformulation de toutes les œuvres du passé par son vécu toujours plus vaste – cela oui conduit quelque part. Fait de chaque jour une étape enchantée vers un ailleurs qui, d’ailleurs, est déjà ici. Et bien ici – mais manquait tant à être visité et connu dans ses moindres coins et mêmes recoins. Voici qui est fait ! Est donc « abstrait » non qui sait, très bien utiliser sa tête en vu des grands mouvements collectifs mais bien qui REFUSE l’expérience directe, le vécu immédiat par soi-même, la reformulation par sa propre sensibilité de tout ce qui existe. Il ne sert donc à rien de se planquer derrière de menteurs… « j’ai pas fait d’études (tout le monde a fait les études de la vie), je ne sais pas penser (cela s’apprend), je n’aime pas (ceci se contourne), je n’ai pas le don de parler (mais pour dénigrer les autres, la parole parait, alors, si prompte et facile !), je…je…me donne tous les droits et n’en permet aucun aux autres (en très gros…)…oui ceux-ci, celles-ci sont les abstraits, les intellos dans le mauvais sens du terme (qui compliquent toujours la simplicité qui ouvre les vraies relations humaines…oui qui n’a jamais vécu ce qu’il dit et écrit, cela ne provoque que des…nœuds et des imbroglios !) – bref, méritent largement les diffamations superflues déversées sur qui sait penser. Donc sait déranger les mises en cases par les mises en castes des pouvoirs (et leurs suiveurs conformistes !). Et sait, ainsi, commencer de réorganiser toute la société !
Ce savoir existentiel peut, ainsi, affirmer qu’un humain complet c’est un humain qui vit pleinement les caresses. La société aussi accueillante qu’un barbelé (parce qu’elle a…tort sur quasiment tout !) nous prive de caresses. La société bourgeoise (la seule qui pouvait inventer la régression morale et affective du libéralisme) oui cette non-société c’est celle du désert sensuel. Le mot caresse d’ailleurs n’y existe pas…Qu’à cela ne tienne nous pouvons la vaincre. Complètement. De nouveau des effleurements de fleurs de peau, le cajoler le joli, les ambassades des embrassades, les plantes des pieds qui montrent des bourgeons de bougeottes…etc.
Le « contact » téléphonique peut trouver et retrouver les caresses de la voix, ce tact du contact qui vient proche, cette chatouille qui touille tout…il nous faut réanimer tous les gestes humains !
En grande prémices des rencontres qui se rendent compte. De tous ces grands penseurs qui nous branchent, enfin, à fond. Qui deviennent la fonction d’accélération de tous les rapports sociaux (oui l’amour social existe – le futur mouvement te veut vraiment du bien !)…Puisque, partant de la trouvaille des retrouvailles…il nous aura promptement mené….
…………………………oui oui grâce aux retrouvailles des trouvailles !
…………….........…(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
…les anti-élites actuelles (…celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
oui combien ? Tant et tant…la voix elle implique bien plus directement. Elle nous empoigne plus profondément, nous remue et nous oblige à réAgir !
les participations c’est bien ne plus être mis à part – l’exigence devient inflexible (autant de forces trop discrètement effacées pour obtenir un taux si...magistral d’abstentions)
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Les effets insidieux des conversations téléphoniques
Une étude explique pourquoi entendre quelqu'un téléphoner gêne et perturbe l'attention de tout l'entourage. Il arrive souvent qu'on se retrouve à côté de quelqu'un qui téléphone avec son p...
le silence « bruyant » des seules données ce n’est vraiment pas mieux….
les conversations Essentielles c'est un générateur d'intensité et d'humanité, une source de sens et de plaisir. Faut-il en arriver là pour ne plus vivre en société ?
Que se passerait-il si 7,000,000,000 de personnes sautaient en même temps ?
à part que les humains débranchés de la nature commencent à ne plus vouloir, eux, des conversations qui construisent…
Ce n’est, évidemment, pas la bonne question (les classes moyennes ne savent plus penser)… La bonne question est : « Pourquoi les solutions restent dans les conversations téléphoniques ? »
Ce sont les conversations qui fondent les communautés