Obstacles vaincus dans l’organisation même de l’écologie ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Obstacles vaincus dans l’organisation même de l’écologie ?

Depuis le niveau le plus mondial jusqu’au niveau le plus communal, il s’agit de s’atteler à comprendre comment le capitalisme obstiné veut retarder au maximum tout ce qui est véritablement écologique ? C’est que, lorsque nous nous laissons berner par ses leurres, ce sont nous qui retardons, alors, l’écologie. Faut savoir ce que l’on veut. Les faits divers c’est pour faire diversions. Et les mœurs c’est la glu des bobos afin de détourner de la concentration sur les vrais problèmes…ne pas se laisser impressionner : ils ne tiennent même pas la route d’une seule vraie conversation !

** - - 1) - Comment les riches ont façonné et neutralisé le mouvement écologiste grand public

« Le texte qui suit est tiré du livre crucial écrit par Fabrice Nicolino, « Un empoisonnement universel : Comment les produits chimiques ont envahi la planète » (2014). Il revient sur la création d’institutions supposément écologistes parmi les plus prestigieuses, et sur les intérêts économiques qui se cachent insidieusement derrière. Il complète bien le précédent article publié sur notre site, une traduction d’un texte du chercheur australien Michael Barker, qui traite à peu près du même sujet. Ils permettent de comprendre pourquoi il est illusoire de compter sur les institutions dominantes pour sauver quoi que ce soit (à l’exception de la civilisation industrielle).

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« Le capital est plus qu’heureux d’intégrer le mouvement [environnemental] grand public en tant que partenaire de sa gestion de la nature. Les grands groupes environnementaux lui offrent un triple service : de légitimation, en rappelant au monde que le système fonctionne ; de contrôle de la désobéissance populaire, en agissant en tant qu’éponge qui aspire et restreint l’anxiété écologique de la population ; et de rationalisation, en tant qu’administrateur utile afin d’introduire un certain degré de contrôle et de protéger le système de ses pires tendances, tout en garantissant la continuation des profits » (– Joe Kovel, 2002.)

Les élites capitalistes mondiales sont depuis longtemps passées maîtresses dans l’art d’exploiter les travailleurs dans leur entreprise continue de destruction du vivant. Se souciant avant tout des actionnaires, les principes de la gestion scientifique du travail ont servi à enchaîner les travailleurs aux priorités corporatistes afin de piller efficacement la planète. Ainsi, des humains sont socialisés afin d’accepter comme naturel des impératifs de croissance capitaliste, qui canalisent l’énergie humaine dans une opération d’éradication de la nature. De plus, dans ce monde de réalités inversées, les alternatives radicales à cet état des choses toxique sont régulièrement considérées comme contraires à une véritable nature humaine ; on nous raconte que la soumission envers une autorité arbitraire est naturelle, comme le fait de laisser une petite élite profiter [[ ce qui fait quelle ne peut absolument pas être une « élite » vu sa trop grande avidité ]] de la gestion corporatiste du vivant. Cependant, tout cela n’empêche pas des gens ordinaires de résister contre une telle brutalité. D’ailleurs, à travers l’histoire, les élites dirigeantes ont régulièrement eu à affronter une telle dissidence. C’est pourquoi cet article examinera certaines des principales initiatives environnementales impulsées par les élites, ayant servi à contenir toute opposition (à partir des années 1960). »

Par qui se maintient intéressé(e) : l’article, mis en lien, est assez long et très intéressant. Cependant, cette introduction en dessine l’essentiel de la trame de l’argumentaire. Ce qui est le but précis de notre texte…

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** - - 2) – Au niveau communal :

« Nos lois actuelles et différents codes interdisent à chacun de bénéficier de ses droits naturels les plus « élémenterres » : accès à la terre, accès à l’eau, à l’énergie, à la chaleur, abri. Les gens parlent de plus en plus de PERMACULTURE sans jamais dire que la totalité des principes de permaculture sont en contradiction totale avec toutes nos lois sur le foncier et la propriété de la terre. »

Par le jeu sordide des « PLU » et autres « cartes communales », nous sommes tous condamnés à la dette, à l’usure bancaire et aux travaux forcés pour simplement avoir le droit de vivre.

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Plus qu’indigents et absurdes, le concept de « Constructible » et tous les « zonages » sont de purs outils pour empêcher l’émancipation humaine. Les codes et lois liés au foncier sont sans cesse brandis pour soi-disant faire barrage à ceux qui feraient n’importe quoi quand c’est exactement l’inverse qui…se produit tous les jours. L’appareil législatif favorise constamment les affreux promoteurs et rapaces en tous genres et condamne les justes qui veulent juste habiter dans une cabane.

Tout notre appareil de lois en matière de foncier est là pour favoriser les banques et les promoteurs et condamner chacun à l’usure et au travail pour les capitalistes et l’État. Dans ce monde à l’envers où le sens des mots est toujours foutu, «constructible » signifie en fait : « destructible », il faut bien percuter !

Mais il n’est pas facile de savoir par quoi remplacer les lois actuelles dans le domaine du foncier et de la propriété de la terre, c’est pourquoi nous avons besoin du cerveau collectif. Nous aimerions, avec Mathilde, organiser des ateliers constituants avec du monde sur ce sujet, mais en cette heure de censure, nous ne pouvons plus que formuler autour de nous ce souhait.

Censure, oui, permanente, omniprésente, totalisante. Je pleure tous les jours l’horrible système de censure dans lequel nous végétons et mourrons tous.

Étienne Chouard continue d’inviter à ce que nous fassions des ateliers constituants sans jamais évoquer la censure extrême actuelle qui s’y oppose radicalement. Non, on ne peut pas dire aux gens de faire les Ateliers constituants « à la maison » derrière les thuyas et les portails électriques. Ce qui est « constituant » ne peut se produire que dans l’espace du commun et pour ça, il faut faire de la lutte contre la censure la première des luttes. (Et pour ça pour il faut savoir la véritable définition de la censure).

Je pleure d’être le seul à ressentir actuellement la plus effroyable censure qui soit. Cette censure, c’est la terreur émotionnelle du moindre agent de ce monde à se décaler de 1 millimètre du consensuel et du vide.

Cette censure, c’est d’oser croire qu’avec des associations loi 1901 et du youtube, on a de l’expression humaine et du vivre ensemble.

La censure, c’est le trait principal de ce monde. Discrimination et censure, c’est devenu le cœur même de nos vies.

Et on te parle encore et toujours de liberté et de progrès… »

Réflexion exigeante, que nous avons reproduit en entier, qui oblige à réfléchir très sérieusement sur tout ce que nous pouvons faire entre l’échelle mondiale – et ses contraintes – et à l’échelle communale – et ses contraintes…Déjà comprendre que localement, il n’y pas tant de mauvaises volontés que cela. Nous allons le voir le cadre est étonnamment bien conçu mais appliqué hors sol, hors du terre à terre et du bon sens des contextes locaux. Et que, malheureusement (et encore plus malheureusement de n’être pas perçu) - localement, c’est la force abusive du préjugé qui domine à fond !!!

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** - - 3) – Que faire à tous les…niveaux ?

« A la suite d'un compromis entre les deux chambres « Ma conviction n’a pas changé : l’échelle intercommunale est la plus pertinente pour élaborer une planification véritablement stratégique, parce qu’elle permet à la fois de mutualiser les ingénieries et les savoirs et d’exprimer une solidarité territoriale », avait déclaré la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot. « Mais j’ai entendu la demande forte de laisser s’exprimer les communes » et le compromis trouvé entre le Sénat et l’Assemblée « fait droit à cette demande »: « Le PLU sera intercommunal, sauf si les communes estiment qu’elles n’y sont pas prêtes » ; la ministre citée par une dépêche de l'AFP (Martine Kis, AFP) reprise dans « Adoption définitive de la loi Alur » [archive], Le Courrier des maires et des élus locaux.

Plan Local-d'Urbanisme

La loi d'engagement national pour l'environnement ou « Grenelle II », du 12 juillet 2010, a modifié plusieurs aspects du PLU (plan local d'urbanisme) : prise en compte de la trame verte et bleue, orientations d'aménagement et de programmation, PLH (programme local de l'habitat) voire PDU (plan de déplacement urbain) intégré dans celles-ci… De plus, lorsque l'EPCI (Établissement public de coopération intercommunale) a la compétence intercommunale, le périmètre du PLU est celui de l'intégralité de l'EPCI.

Les petites communes se dotent parfois quant à elles d'une carte communale. Cependant, une commune de petite taille mais soumise à une forte pression foncière (commune littorale par exemple) ou à de forts enjeux paysagers ou architecturaux (commune appartenant à un Parc naturel régional par exemple) peut avoir intérêt à se doter d'un PLU.

(…) La stratégie nationale pour la biodiversité, dans un des 6 « engagements de l’État » (19 mai 2011), prévoit de restaurer des milieux naturels et des continuités écologiques y compris en ville - via des « trames vertes et bleues urbaines », en déclinant localement la trame verte et bleue, et le cas échéant en valorisant les friches industrielles et portuaires ; en lien avec les 37 actions du plan d’actions « Restaurer et valoriser la nature en ville », tout en luttant contre les espèces invasives. En 2012, une note sur l'intégration de la nature dans les plans locaux d'urbanisme a été publiée, et des actions repoussées, faute de budget selon le gouvernement (« Atlas de la biodiversité communale » (ABC) initialement prévu pour 2012 et élaboration d’un indicateur d'accessibilité des espaces verts) et en raison d'une « faible implication des acteurs ». Sont prévus pour 2012-2013 « un kit pédagogique destiné aux élus, un portail d’informations dédié à la nature en ville et la tenue d’une conférence nationale en 2013 ».

Par exemple, sur la base d'une évaluation environnementale, le PADD peut préconiser et justifier des « orientations d’aménagement en faveur de l’intégration de la biodiversité dans les bâtiments (concept de « bâtiment à biodiversité positive » ou de maison-nichoirs) et dans les aménagements (perméabilité des clôtures pour la mise en réseau des jardins ; recommandations d’espèces locales pour les plantations […] Dans le PLUi de la CU de Dunkerque, l’inscription d’une orientation thématique « TVB-cœur d’agglomération » s’articule étroitement à la Stratégie locale de la biodiversité du territoire communautaire en cours d’élaboration. Cette orientation d’aménagement a pour objectif d’utiliser les délaissés des infrastructures (canaux, routes et voies ferrées, chemins verts) et de les aménager de telle manière à former un réseau de continuités écologiques intra-urbaines en le connectant aux cœurs de nature disséminés sur le territoire et dans ses franges. L’idée finale est de faire participer le centre de l’agglomération aux dynamiques écologiques en le rendant perméable à la faune et la flore dans la double finalité de favoriser la nature en ville et le développement d’une biodiversité urbaine. »

(…) Le code de l'urbanisme a ainsi été modifié de manière à ce que les PLU (tout comme le SCOT, le PADD, les cartes communales ou le Document d'orientation et de programmation) tiennent compte de la trame verte et bleue nationale et régionale (et éventuellement transfrontalière). Etc. – (source… Wikipédia)

Surprenant ce flot de bonnes idées qui ne va ne pas être mis en pratique. Pourquoi ? Parce que le PréJugé, celui qui juge à l’avance sans donc rien n’examiner, écouter ou comprendre, va tout…dérégler. Sans que des volontés (autres que de maintenir ces illégaux préJugés) n’agissent

Ainsi, en ce qui concerne le « fond de ces règles » : - qui va le mieux représenter ces règles si pertinentes ?, le voit s’effondre, ce fond, tout net. Le banquier (sans aucun but désintéressé de protection des sols, surtout pas) va se déguiser de formules mimétiques et déverser des dossiers sur papier glacé. Eh bien ? Il va être préféré aux véritable défenseurs des sols qui, à côté, ne « paient pas de mine », et dont les paroles sincères et si adaptées à la loi, seront considérées comme hors sujet et cachant des…non-dits. Alors que leur démarche scrupuleuse mettrait vraiment en place ces règles – elles sont présentées comme s’ils voulaient les contourner (ce qui n’est qu’une appréciation non fondée. Abus d’appréciation fondée toute sur le préJugé qui juge à l’avance !). Le banquier ne va pas respecter les règles de meilleure utilisation des sols et les honnêtes soutiens des règles intelligentes en seront dessaisis. Et voilà comment un dispositif bien conçu est retourné contre lui-même, ne produisant que des promoteurs cupides et stupides. Un système toujours plus régressif et …incapable de se voir tel qu’il est…Donc écartant ceux et celles que « l’esprit de la loi » désignait, pourtant, comme les bons et vrais responsables des terres ! Au niveau mondial, la trop mauvaise foi des dominants (qui se croient, du moins, tels) était bien dégainée. Au local, l’enlisement global vient de l’excès des préJugés partout. Si tout est jugé à l’avance que peut-il être décidé ? Sinon de donner tort à qui a raison ? Et ainsi, le monde recule chaque jour vers toujours moins de… civilisation…Pendant que l’égaré dégoise « pourtant la loi est bonne ». Bien d’accord, mais pourquoi l’applique-t-il alors contre ce qu’il y a de bon en elle ? Pourquoi la corrompt-elle par le préJugé, ce nihilisme le plus complet qui nie toute loi ? Oui pourquoi fait-il tout l’inverse de ce qu’il voudrait ?i

Résister à ce niveau, de la méconnue vie de tous les jours, c’est rendre un immense service à la collectivité. Et chacun(e) peut le faire. Chaque acte qui fait reculer le préJugé protège la civilisation. Les conformistes sont des ennemis du véritable fonctionnement de la démocratie. Chaque acte qui les fait reculer protège la démocratie. L’écologie n’est en danger que parce que l’écologie « grand public » est submergée des actes illégitimes et tricheurs des dominants. Mais, surtout, parce qu’ils sont relayés par les conformistes du préJugé qui juge tout à l’avance. Et condamne illégalement, en plus…Autant dire que les slogans des faux contestataires ne servent à rien qu’à les fourvoyer : un slogan illustre une lutte, un slogan sans lutte c’est donc de …l’inertie nuisible. Donc ce qui par son, faux…brillant, va effacer ce qui peut sembler de gris dans la lutte quotidienne contre le préJugé qui juge à l’avance. Autant dire que ces faux contestataires, abusifs de la place qu’ils osent prendre…n‘appuient que les conformismes. Lorsque tout (ou presque) n’est que préJugé qui sait à l’avance sans l’avoir vécu. C’est sur le terrain que l’on vérifie et que l’on détricote les préJugés. Un peu que nous pouvons beaucoup si nous restons simples : la théorie vient de la compréhension des pratiques et donc commence par mettre les mains dans la terre. Et n’est sûrement pas une arrogance qui veut empêcher les pratiques efficaces par ses règles complètement arbitraires. Comme est donc directif qui prétend n’obéir à personne. Un peu que cela leur ferait du bien que d’obéir parfois au bon sens !

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Tenter de tout prévoir ne semble, ainsi, pas suffisant – nous manquent les raccourcis qui relient tout…

Si-les-riches-détruisent-la-planète ( la VIDÉO jointe dure 1 h 20)…

« En présence de Paul Ariès, Directeur de la rédaction du nouveau mensuel les Z’Indigné(e)s. S’il est assez admis que le consumérisme ostentatoire tant prôné par les 1 % les plus riches de la planète ne peut nous mener que dans le mur, qu’est que les personnes ’pauvres’ peuvent bien nous dire quand au défi de l’urgence climatique ?

Paul Ariès se bat contre l’idée selon laquelle il n’y aurait rien de bon à attendre des milieux populaires au regard de la situation écologique. Les élites auraient donc raison : « salauds de pauvres qui vous reproduisez si vite (dans le Sud) et consommez si mal (dans le Nord) ! ».

Ce discours discriminant est susceptible de contaminer ceux qui vraiment à gauche se disent les plus conscients des enjeux planétaires et sociaux. Pourtant tous les indicateurs prouvent que les milieux populaires ont un meilleur bilan carbone, une meilleure empreinte écologique que les milieux aisés, y compris quand ces derniers ont des pratiques « écolos ». [[et donc ? Fautes gravissimes des médias d’argent : comment la société peut se connaître elle-même si toutes ces classes populaires sont, arbitrairement, écartées des médias ? C’est parce qu’elles ONT TORT que les prétendues non-élites évitent les contradicteurs de poids !]]

Ils-ne sont-Pas-sérieux

Iconoclaste, Paul Ariès invite à relativiser les thèses de Veblen et de Bourdieu sur l’imitation par les milieux populaires des modes de vie des riches. Certes, « les riches détruisent la planète », mais l’auteur démontre que les gens ordinaires, les « gens du commun », ne sont pas des riches auxquels il ne manquerait que du capital économique, social, culturel et symbolique. Il s’agit donc de concevoir d’autres rapports à la vie, au travail, à la consommation, à la propriété lucrative, au temps… les gens du commun, non pas ceux d’ailleurs ou d’autrefois, ne pourraient-ils pas être les principaux acteurs de la transition écologique, et par là même contribuer à «sauver la planète».

Il nous faut décaper nombre de préJugés afin de voir les réalités telles qu’elles sont – non telles que nous rêvons qu’elles soient… Et si tous les indicateurs prouvent que les milieux populaires ont un bien meilleur comportement écologique, il s’agit d’apprendre d’eux et non de leur imposer de mauvais comportements tous issus du haut ! Qui est bien en train de…saboter toute la société.

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Bien. Nous avançons : il peut être trouvé un but vraiment commun dans le bas de la société ? Le Buen Vivir : L’écologie des pauvres versus l’écologie des riches

Le choix de parler d’une écologie des pauvres par opposition à une écologie des riches s’impose dès lors qu’on accepte la thèse développée par Emilie Hache selon laquelle la définition de ce sur quoi porte l’écologie est loin d’être universel… sauf à n’être qu’une nouvelle forme d’impérialisme culturel. La « nature » est, selon la philosophe, la chose la moins partagée du monde. « Pauvres » et « riches » notamment n’en auraient pas la même définition.

Comment-les-pauvres sont plus écologiques que les riches !

Ce point de vue a le gros mérite de permettre d’échapper au vieux débat sur la difficulté de concilier le « rouge » et le « vert », la justice sociale et climatique. L’écologie des pauvres interroge volontiers les choix de l’écologie dominante. Pourquoi l’interdiction de la chasse à la baleine plutôt que celle de l’élevage industriel des poulets questionne par exemple Emilie Hache ? (in Emilie Hache (dir.), Ecologie politique. Cosmos, communautés, milieux, Paris, Amsterdam). Pourquoi la défense de la forêt tropicale plutôt que le refus des grands barrages hydrauliques pourrions-nous ajouter avec nos amis d’Amérique du Sud. Nous rejoignons Emilie Hache lorsqu’elle écrit que nous manquons de concepts, mais peut-être manquons nous ? plus encore ? de narrations pour penser autrement. Acceptons donc de remettre en cause ce sur quoi et sur qui porte l’écologie en nous souvenant que le point de vue dominant est souvent celui des dominants. »

découvrez l’ensemble de notre dossier dans le n°6 des Z'indignées

Si nous remettons en question tous les concepts d’origine en les raccrochant à des narrations nouvelles nous dénouons les blocages (perpétrés par les trop mauvaises volontés du haut de la société…du fait que si c’est « protéger la nature » dont il s’agit, cela fait désordre de ne voir, et à 100 %, parler que de la « conservation de taux de profits élevés ». Le profit collectif étant de conserver des terres fertiles, des projets collectifs et la prospérité pour tous préférée à la richesse pour quelques uns…(la preuve étant établi que les capitalistes « ne connaissent rien aux bonnes affaires collectives), etc. . Au niveau mondial aussi bien que communal, c’est la protection de la vie dans les sols, dans la diversité animale et végétale, dans la santé de l’air et de l’eau, etc. qui prédominent.

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Pourquoi les riches demeurent les parasites des pauvres ?

La concurrence des riches contre les pauvres : La responsabilité du réchauffement climatique revient d’abord aux pays riches. Si on calcule quel pays a émis le plus de CO2, depuis le début de l’ère industrielle, c’est l’Angleterre qui dispose de la dette écologique principale. Par contre, si nous mesurons cette pollution en fonction des Kg de CO2, par habitant, ce n’est plus la Chine, ni l’Angleterre, qui tiennent la tête, mais les États-Unis, avec 18,4 TEC/hab. Enfin, si on prend le niveau de l’empreinte écologique par habitant, c’est le Qatar, qui tient la tête avec 12ha/hab en 2005 selon le WWF. Ces divergences d’évaluation de la dette écologique permettent à chacun de ces pays d’éviter de faire le premier pas, dans la réduction de l’effet de serre, considérant chacun qu’ils ne sont pas les plus responsables. Or, en réalité la responsabilité est proportionnelle à l’impact des nations et de chaque individu.

En 2010, afin de ne pas accroître le réchauffement climatique, l’objectif mondial à ne pas dépasser consister à ne pas dépasser 460 kg de carbone par personne et par an ou encore 1,64 tonnes de CO2 par personne et par an (en moyenne planétaire) » souligne Jean Marc Jancovici. En 2008, selon les statistiques du ministère de l’Écologie, la pollution en Tonne Équivalent Carbone (TEC), d’un habitant des USA était de 18,4, de 5,7 pour un français, et de 4,9 TEC pour un Chinois. Alors que tous ces pays devraient donc diminuer leurs émissions de CO2, par contre, 460Kg, ne représentent que « 2 fois les émissions d’un Pakistanais ou d’un Philippin, et 5 fois celles d’un habitant du Bangladesh : quelques pays ont donc encore la possibilité d’émettre un peu plus », tandis que les Indiens émettaient le quota moyen admis. En fait, concernant le réchauffement climatique, chacun d’entre nous dispose d’une part de la responsabilité proportionnelle à ses émissions de CO2. Jean Marc Jancovici nous explique que 500 kg d’Équivalent Carbone correspond concrètement à une seule des actions mentionnées ci-dessous : un vol en avion aller-retour Paris-New York par an ; 5000 km par an en voiture, moins de la moitié de la consommation annuelle d’électricité par français qui est de 6700Kwh, 1,5 micro-ordinateurs à écran plat par an, 200 clics Internet par jour durant une année (Jancovici 2010, in Aries 2010). Tout ce que nul ne veut savoir en occident ? Afin d’y adapter ses comportements et non se contenter de slogans qui ne parlent jamais de…sa responsabilité à soi Oui si tu as la possibilité de faire changer autour de toi et que tu te contentes de tout mettre sur le dos des multinationales – es-tu vraiment progressiste et sincère ?

(…) L’épuisement des ressources non renouvelables de la planète est proche. Selon, l’USGS (le service géologique des États-Unis), nous pouvons constater que les ressources de la plupart des métaux auront disparu vers 2050, soit dans une quarantaine d’années après 2010. Viendra ensuite le fer qui est le creuset de l’industrie, à partir de 2090 environ, dans 80 ans. En ce qui concerne les ressources d’énergie, le pétrole devrait disparaître, dans environ 40 ans, le gaz, dans 60 ans et le charbon, dans 150 ans. Les ressources d’uranium seront épuisées aux alentours de 2040. Les ressources en fer devraient être épuisées vers 2090, soit dans 80 ans. Or, le Fer est le fondement de notre société industrielle, tous nos moyens de transport, notre technologie s’appuient principalement sur lui. S’il disparaît, l’industrie sera considérablement limitée et ne pourra continuer de fonctionner qu’en recyclant le fer. [[ et au lieu d’agir en prévision de cette situation, nous agissons dans le préJugé qui « juge » que de ne pas s’occuper de la réalité, de délirer que la vérité n’existe plus et autres fuites des lâches…oui nous devons change dans CHACUNE de nos vies et actes (ne plus pendre la voiture devient URGENT) afin d’empêcher de tout perdre en voulant trop gagner. La raison dit gardons l’essentiel en ne …gaspillant plus jamais une miette (le délire enfantin du « profit » n’est qu’un gaspillage puisqu’il est un …coût reporté sur les autres !)…changeons tout. LES INITIATIVES écologiques de masse ne viendront que DE NOUS. Les organismes sont empêtrés dans leurs inerties de fainéants. Et le préJugé guide trop le local…les anticonformistes sont la santé mentale retrouvée, suivons-les !

Néanmoins, l’incertitude relative concernant tous ces chiffres réside dans le fait que quelques gisements supplémentaires peuvent être découverts et que le niveau de la demande des pays en développement reste une hypothèse théorique. Récapitulons les estimations de l’USGS : 2020 : fin de l’argent [[la matière]], 2025 : fin de l’or, du zinc - 2030 : fin de l’étain et du plomb (71% de la production de plomb est destiné aux batteries) - 2040 : fin du cuivre (utilisés dans l’industrie électrique :câbles, bobinages...) - 2040 : fin de l’uranium - 2050 : fin du nickel (utilisés dans les batteries automobiles, téléphones, ordinateurs...) - 2050 : fin du pétrole - 2070 : fin du gaz naturel - 2090 : fin du fer - 2140 : fin de l’aluminium- 2160 : fin du charbon.
Compte tenu du fait que le prix du pétrole va monter progressivement, en flèche, les producteurs n’ont, cependant, pas intérêt à en vendre trop actuellement, d’une part pour ne pas faire baisser les cours actuels, mais surtout parce que, sur la fin des réserves, les profits seront exponentiels. [[Ce qui admet bien que le profit appartient à la folie complète : il n’est que…catastrophique. Une illusion qui consume tout et qui dit « je consomme ». Consomme, mais consomme quoi si tout est en cendres ? Je fais du profit pour profiter de la vie ? Mais si ce profit dément tue la vie où quand et comment en sera-t-il…profité ?...Quitter les fausses pensées des fausses élites est, aussi, écologiquement, très URGENT. Tiens, les anticonformistes l’ont déjà fait…et les faux contestataires leur barrent la route en se prétendant libertaires, en plus ? Faut choisir : les deux ne peuvent prendre la même place en même temps !]].

L’empreinte écologique et les écarts de richesses révèlent l’écart entre le Nord et le Sud. Les membres « la décroissance autogestionnaire » proposent en particulier de débuter cette décroissance par les plus riches et de dépasser le capitalisme en proposant des solutions précises. Ainsi, la décroissance autogestionnaire vise d’une part la croissance des plus pauvres [[qui elle va augmenter en quittant la richesse que pour quelques uns au lieu de la prospérité pour tous]], au moins jusqu’à hauteur d’une empreinte écologique soutenable pour tous.

L’empreinte écologique moyenne pour un terrien était de 2,23 ha/habitant, or l’empreinte écologique mondiale disponible n’est que de 1,8 ha. Ce qui permet au plus riche de vivre à ce niveau, c’est notamment le fait que les PED sont en dessous (Afrique, 1,1 ha, Asie/pacifique, Chine 2 ha, 1,2 ha, Kenya, 1,1 ha, Inde 0,9 ha). [[le délit est identifié – c’est parce qu’il y a des pauvres que les riches peuvent vivre comme des riches…soit irresponsables et immenses pollueurs. Rien de ragoutant en tout cas, beurk que ces trop riches à la fin…]] Alors que l’empreinte écologique d’un chinois, à qui on reproche souvent de trop consommer et de trop polluer, ne dépassait que de 0,4 ha/hab, le quota soutenable. Tandis qu’un français, dépassait de 2,9 fois l’empreinte écologique soutenable et un américain 5,2 fois !
Les occidentaux pensent, souvent, qu’atteindre une empreinte écologique, soutenable est inaccessible, [[alibi des lâches et des fainéants au sommet ]], or, nous les habitants des pays riches, ne se rendent généralement, pas compte de leur niveau de vie par rapport à ceux des autres habitants de la planète. Paul Ariès, nous rappelle, qu’en 2009, « 2% de la population mondiale détient la moitié de la richesse mondiale, tandis que 50% n’en détient que 1%. Un patrimoine personnel de 5650 Euros permet de faire partie des 50 % les plus riches de la planète », ce qui correspond à 50 % du prix d’achat d’une petite voiture type Twingo, ou C1 (11000 Euros). « Un patrimoine de 45788 euros permet de compter parmi les 10% les plus fortunées », soit le prix moyen en France d’un appartement F1, de 30M2 en Corrèze. « Un patrimoine de 375065 euros vous range parmi les 1% les plus riches » (Aries 2010). Soit, plus du prix moyen d’un appartement trois pièces, (304 483 €) de 71M2 en France en 2010, ou d’une maison de 184M2 dans une ville moyenne comme Besançon. [[les patrimoines cela se limitent et permettent des partages équitables pour les au-delà de la limite]].

Peut être que la fin du pétrole et des métaux, va finalement nous pousser malgré nous à passer, d’une vie centrée sur la vitesse et du productivisme matériel, à une quête de la sobriété heureuse à travers la simplicité volontaire. [[bref à devenir comme des anticonformistes…les seuls qui sauvent, concrètement, la civilisation !]]. Afin de développer aussi les qualités intérieures de l’être humain et, surtout, de partager les ressources avec les pauvres des pays en développement

……, plutôt que de les affamer pour continuer à rouler. »

……………………….Et à se rouler soi-même dans quoi déjà ?

 

……..…   …(à suivre)

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toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que la vaste compassion vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 3 "Nul n'est nul", "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?» et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ; et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Pour la photo de couverture : la France c’est TOUT le pays pas que les séparatistes de paris, les saboteurs du paris et la Province, ah bon province serait terres étrangère et pas paris, si étranger à « tout » le pays ?

Pour la photo de couverture : la France c’est TOUT le pays pas que les séparatistes de paris, les saboteurs du paris et la Province, ah bon province serait terres étrangère et pas paris, si étranger à « tout » le pays ?

qui sont les cons ? Qui sabote par le haut ?

qui sont les cons ? Qui sabote par le haut ?

seuls des fous peuvent parler ainsi ? Ceux qui, fanatiquement, ont décrété que tout « doit » leur rapporter sans que cela ne …coûte rien. Durs rêveurs…Plus illuminés, est-ce possible de trouver ?

seuls des fous peuvent parler ainsi ? Ceux qui, fanatiquement, ont décrété que tout « doit » leur rapporter sans que cela ne …coûte rien. Durs rêveurs…Plus illuminés, est-ce possible de trouver ?

tout se tient donc se..retient !

tout se tient donc se..retient !

il est plus que temps de dire Pas du tout à la régression capitaliste…

il est plus que temps de dire Pas du tout à la régression capitaliste…

plus on se croit au-dessus des autres, plus on plonge dans plus de connerie !

plus on se croit au-dessus des autres, plus on plonge dans plus de connerie !

comme ce ne sont pas les pauvres qui créent les conflits écologiques, c’est qui ?

comme ce ne sont pas les pauvres qui créent les conflits écologiques, c’est qui ?

le capitalisme n’est pas éthique et il le revendique perversement…ce n’est donc pas un marché ! Juste de l’escroquerie : là où il n’y a pas de sentiments les affaires équitables ne peuvent exister. Pris la main dans le sac : s’il a tant peur des sentiments c’est que…

le capitalisme n’est pas éthique et il le revendique perversement…ce n’est donc pas un marché ! Juste de l’escroquerie : là où il n’y a pas de sentiments les affaires équitables ne peuvent exister. Pris la main dans le sac : s’il a tant peur des sentiments c’est que…

Obstacles vaincus dans l’organisation même de l’écologie ?
arrêter de gaspiller...

arrêter de gaspiller...

« Peut-on inverser le courant puissant de la destruction du monde ? » C’est la question que pose carrément Fabrice NICOLINO dans son dernier bouquin « CE QUI COMPTE VRAIMENT ».

Julien Bayou (EELV): «On ne peut pas attendre 5 ans de plus sur l'écologie»

Qui a tué l’écologie 2/2

Localement les PLU par excès de préJugés, qui jugent à l’avance sans examiner…

cartes communales

Après l’entrée en vigueur de la loi Alur en 2015, de nombreux terrains jusqu’à présent constructibles sont devenus des terres agricoles. Des propriétaires qui avaient engagé des frais pour l’achat de ces terres et la construction de maison, se retrouvent dans une situation financière délicate. Alors pour faire entendre leur voix, dans le Morbihan, ils se sont montés en association

nouvelles ?

Par le chemin des voleurs pas par celui du succès qui se montre...

refaire les papiers c'est tellement moins bien que de les APPLIQUER ...

Tout se tient et donc devrait se...retenir...

Publié dans sociéte

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