Faire sa guerre chez les autres est-ce que cela se fait ?
L’Occident (les USA et l’Europe) se permettent d’envahir les pays, de faire « leurs » guerres chez eux et de diffamer, en même temps, ces pays dans leurs médias mercenaires. Oui c’est la faute pleine et entière de ces pays si eux-mêmes les ont envahi c’est amplement évident (d’ailleurs inutile d’en discuter !)…L’occident avait absolument toutes les raisons d’imposer sa guerre dans ces pays. Mais – ne pourrait supporter la symétrisation de ces pratiques. Oui que l’Afrique, l’Amérique latine ou l’Asie agissent de même en imposant une déraison (la leur !) comme « la » raison mondiale ? Le discours occidental demeure trouvable nulle part, sans jamais de formulation précise, bref, sans strictement aucun droit ni aucune légitimité (ne serait-ce qu’argumentaire !) de se comporter comme il le fait.
Afin de résumer (mais uniquement pour des motifs méthodologiques de raccourcir les raisonnements qui peuvent se développer dans d’autres textes et y placent, déjà, ces déploiements dans des textes antérieurs)- : oui l’Occident se monopolise l’hégémonie de comportement et l’interdit totalement aux autres. Un peu comme elle l’a toujours fait pour des concepts comme la concurrence prétendue « libre » - oui la sienne seulement et beaucoup trop libre, tandis que, pour le reste du monde, les soi-disant traités de « libre échange » ont toujours été « forcés échanges » et n’ont concerné qu’une concurrence « non libre et complètement faussée ». En gros, l’Occident peut faire ce qu’il veut, n’a de compte à rendre à personne et peut monter sur ses grands chevaux moraux alors que l’éthique n’a, surtout, jamais été sa priorité. Ainsi que sa cohérence toujours plus…absente !
Comment peut s’expliquer cette dissymétrie ? Il est parlé de « post-colonialisme » alors qu’une telle mentalité si déviante de l’occident se démontre toujours bien trop coloniale. L’habitude de cette habitude aboutit à ce que cet Occident soit incapable de se remettre en question. Du fait qu’il ne se voit pas comme il est. Égaré dans son ciel d’auto-divinité (ses actes seraient guidés du fait qu’ils sont les représentants nommés de dieu sur Terre), il ne se rend plus compte qu’il déraisonne en grand. Son cerveau enkysté de ces redites permanentes où pas un seul argument n’est sensé – il ne se rend plus compte qu’il n’est qu’un désastreux exemple du « faites ce que je dis mais surtout pas ce que je fais » Oui, que TOUT ce qu’il ose reprocher aux autres pays, il le pratique depuis des siècles et en vraiment bien pire empire que ces nations. Son auto-bénédiction (qui, dans son idée absurde, lui vaut auto-acquittement) lui sert du seul procès qu’il accepte. Celui où il est juge et partie, avocat de la défense et bâillon sur toute accusation. Devant un tel…enfermement mental, seule l’intervention d’un Tiers (1/3) représente une thérapie durable. Introduisons enfin…tous les autres points de vue !
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Un texte va nous faire faire le point sur ce thème. Thème qu’un livre a abordé dans les détails
« Dans une première étape, il convient de prendre conscience de la volonté abusive de puissance de l’Occident en tant que civilisation.
Aujourd’hui, l’Occident prétend à l’universalisme et au caractère absolu de son système de valeurs, se posant comme une entité globale. Sur une telle base, il cherche à réorganiser le monde entier, en diffusant les procédures, normes et codes, qui ont été développés en son sein au cours des siècles. Comme nous l’avons vu, l’identification d’une culture locale avec l’universel, et d’un groupe humain avec l’humanité tout entière (ou, au moins, avec la partie élue de celui-ci, une élite, capable d’agir en son nom) est une caractéristique de toute société – qu’elle soit impériale ou archaïque. Aussi, la prétention de la civilisation occidentale à l’universalisme n’est pas un phénomène unique ni extraordinaire. L’ethnocentrisme, la division de l’humanité entière entre « nous » (qui sommes en règle générale supposés être bons et exemplaires), et « eux » (qui sont en règle générale considérés comme mauvais, hostiles et ennemis) est une constante sociale. On peut en outre constater que le caractère relatif des cultures est reconnu même par les sociétés les plus développées, ce qui semble indiquer, soit dit en passant, une flexibilité des jugements sur certains sujets, et en revanche une certaine forme d’autisme dans d’autres circonstances. On peut dire que la volonté de puissance est capable de conduire les sociétés, mais elle évite soigneusement de poser le regard sur elle-même. Elle affectionne plutôt de se dissimuler derrière des démonstrations ou des argumentations complexes [[mais trop simplistes sur le fond. La maturité responsable n’est pas son fort]].
L'hégémonie-et-sa-déconstruction
Le développement de la théorie du monde multipolaire nécessite de commencer par reconnaître l’Occident comme noyau de l’hégémonie et établir à ce sujet une axiomatique claire et dénuée d’ambiguïté. Lorsque que nous nous y appliquerons, nous devrons faire face à l’opposition des intellectuels occidentaux eux-mêmes. Ce reproche, diront-ils, est tout à fait valable en ce qui concerne le passé européen. Mais à l’époque actuelle, la culture occidentale a [[apparemment…] rejeté les pratiques coloniales et les théories centrées sur l’Europe, et a adopté les normes de la démocratie et du multiculturalisme. Il est possible de répondre à cette argumentation en nous positionnant du point de vue marxiste : il est facile de montrer qu’à l’époque bourgeoise, l’Occident a lié son destin avec celui du capital et est devenue la zone d’ancrage géographique de ce dernier. La signification du capital, c’est la domination sur le prolétariat, et c’est pour cela que sous les masques de la « démocratie » et de l’« égalité », dans un contexte capitaliste, se cache toujours la volonté de pouvoir et les pratiques d’exploitation et de violence [[la violence vient des riches et de ne pas l’admettre rend difficile son auto-contrôle !]]. C’est ainsi que se positionnent les représentants de la théorie critique, et en cela ils ont tout à fait raison. Mais si l’on ne veut pas être lié au marxisme avec ses dogmes conduisant à des aggravations supplémentaires de la situation, dont la plupart sont inacceptables, mais loin d’être évidents, il est nécessaire d’élargir la base théorique de l’analyse de l’hégémonie et de replacer cette dernière dans son contexte social et économique, mais aussi, plus généralement, dans son contexte civilisationnel et culturel.
La critique détaillée des prétentions hégémoniques de la civilisation occidentale a été initiée par les slavophiles russes, et s’est poursuivie au XXème siècle avec des représentants du mouvement eurasien. C’est le prince N.S. Troubetzkoy, dans son ouvrage principal « L’Europe et l’Humanité », qui a jeté les bases de l’orientation idéologique de l’eurasisme et qui, avec des méthodes d’analyse philosophique, culturelle et sociologique, a brillamment montré le caractère artificiel et l’absence de fondement des revendications de l’Occident à l’universalisme. En particulier, il a souligné l’insuffisance flagrante des méthodes telles que celle employée par le juriste Hans Kelsen dans son ouvrage « Théorie pure du droit », qui se fonde presque exclusivement sur l’histoire de la jurisprudence du droit romain et européen, de façon extrêmement réductrice, comme s’il n’existait pas d’autres systèmes de droit (persan, chinois, indiens, etc.). Ainsi le signe d’égalité posé entre les termes « européen » et « universel » apparaît découler d’une revendication sans fondement. Sa véritable base réside dans la force physique et la supériorité technologique, le droit de la force. Mais ce droit de la force est circonscrit dans les limites du domaine matériel et physique. Dans les sphères intellectuelles et spirituelles, il apparaît comme une sorte de « racisme » et d’« ethnocentrisme ». S’appuyant sur ces principes, les eurasistes ont développé une théorie de la multiplicité des types historico-culturels (à l’origine avec N. Danilevsky), parmi lesquels le type occidental contemporain (la civilisation latino-germaine) ne représente qu’une zone géographique et un épisode historique. Son succès dans son entreprise hégémonique est reconnu comme un fait qui ne peut être ignoré. Mais une fois reconnu comme tel, il cesse d’être considéré comme la « preuve » de quoi que ce soit ou de renvoyer à l’idée de « destin » : il devient seulement un discours, un processus, un phénomène artificiel et subjectif, qui peut être accepté ou au contraire contesté.
Ainsi, la contre-hégémonie, dans sa nécessité d’étayer les analyses des partisans de la théorie critique des relations internationales, peut compter sur un arsenal intellectuel tout à fait différent, issu des eurasistes conservateurs, qui s’opposent à l’Occident non pas sur des axes tels que le « prolétariat » et l’« égalité », mais sur les valeurs de culture, de tradition et de spiritualité.
Il est également important de découvrir, quelles ont été les métamorphoses de l’hégémonie occidentale au cours des siècles derniers.
Lorsque nous avons affaire à un État traditionnel ou à un empire, la volonté de puissance est exprimée plus clairement et ouvertement. Il en était ainsi au cours des périodes d’Alexandre de Macédoine, de l’Empire romain, du Saint-Empire romain germanique, etc. Les bases de ce qui allait devenir l’universalisme impérial ont dans un premier temps a été alimentées par la philosophie et la culture grecque, le droit romain, et plus tard, l’Église chrétienne. Au cours de ces différentes étapes, la volonté de puissance de l’Occident s’est exprimée sous la forme d’une société hiérarchisée et au travers une stratégie impériale à l’égard des peuples voisins, que ces derniers aient fusionné au sein de l’écoumène occidental ou, lorsqu’une telle fusion n’a pas été possible, qu’ils soient devenus des ennemis, dont il ait fallu se protéger. Les relations de pouvoir et les structures de domination sont transparentes, tant dans la politique intérieure, que dans le domaine des relations internationales. Les caractéristiques d’un tel «système international » ont été étudiées en détail par B. Buzan et R. Little, qui l’ont défini comme « antique » ou « classique ». Ici, l’hégémonie s’exprime de façon ouverte et transparente, aussi elle n’est pas véritablement une « hégémonie », au sens de Gramsci, car dans ce dernier cas, la domination est mise en œuvre de façon explicite, et elle est considérée comme telle par ceux qui la subissent. Le pouvoir explicite peut être soit toléré, soit, si c’est possible et si c’est voulu, renversé. Mais en ce qui concerne l’hégémonie (au sens de Gramsci), tout est plus compliqué.
L’hégémonie au sens de Gramsci apparaît avec les temps modernes, à l’époque des « grandes découvertes », lorsque l’ensemble du « système international » connaît des bouleversements, passant de l’État « classique » à sa forme « globale » (B. Buzan, R. Little). L’Occident entre alors dans les temps modernes et connaît alors des changements radicaux quant au fondement de son universalisme et à la formalisation de sa volonté de puissance. Depuis, il agit sous la bannière des « Lumières », du « Progrès », de la « Science », de la « Laïcité » et de « l’Intellect », et lutte contre les « préjugés du passé », au nom d’un « avenir meilleur » et de la « liberté humaine ». Au cours de cette période, se sont formés les États-nations et ont émergé les régimes démocratiques bourgeois. Et bien que cette période de l’histoire ait connu des pratiques monstrueuses telles le commerce d’esclaves et la colonisation, ainsi que des guerres sanglantes entre puissances européennes « éclairées », nous sommes supposés croire que l’humanité (comprendre par là l’Occident) est entrée dans une ère nouvelle et avance rapidement vers le « Progrès », la « Liberté » et « l’Égalité ». Ainsi, la volonté de puissance impérialiste et le concept d’« écoumène chrétien » réapparaissent sous le masque de nouveaux idéaux universels, lesquels peuvent se formuler sous une forme résumée à travers le concept de progrès. Aujourd’hui, le progrès est considéré comme une valeur universelle, et en son nom sont déployées de nouvelles formes de domination. Ceci est brillamment analysé par les postmodernes, qui interprètent le progrès technique de la civilisation occidentale dans les temps modernes comme une nouvelle illustration de la volonté de puissance, dont la structure a évolué. Dorénavant, les relations hiérarchiques sont construites non pas entre « chrétiens » et « barbares », mais entre « progressistes » et « sociétés arriérées », entre « société moderne » et « société traditionnelle ». Le niveau de développement technique devient critère de répartition des rôles hiérarchiques : les pays développés deviennent les « maîtres », et les pays non développés, les « esclaves ».
Au début des temps modernes, cette nouvelle structure apparaît de manière grossière à travers l’épisode de la colonisation. Plus tard, il se perpétuera sous des formes plus subtiles. Quoi qu’il en soit, le « système global » des relations internationales, qui traduit des attitudes essentielles des temps modernes, est d’ordre purement hégémonique. L’occident y est la puissance hégémonique, prétendante à une maîtrise complète, tant dans la sphère stratégique que sur le plan cognitif. Il s’agit à la fois de la dictature de la technique occidentale et de celle de la mentalité occidentale. Par conséquent, les caractéristiques sociales de la société occidentale moderne et de ses alliés revêtent pour tous les autres peuples et cultures un caractère obligatoire. En outre, tout ce qui va différer de ce système sera perçu avec suspicion, sera qualifié de « sous-développé », et sera supposé être inférieur au système occidental. En fait, il s’agit d’un transfert de la théorie du « sous-homme » (issue des racistes allemands, lesquels sont aussi, soit dit en passant, un sous-produit de la modernité européenne, comme le montre Hannah Arendt), du plan biologique à la sphère culturelle.
Dans le domaine des théories des relations internationales, les plus éminents représentants du réalisme et du libéralisme ont élaboré leurs concepts en les basant implicitement sur l’idée de l’universalisme de l’Occident, de ses valeurs et de ses intérêts, et ce faisant, ils ont par conséquent contribué activement à fixer et à consolider l’ordre hégémonique.
Sur un autre plan, le modèle unipolaire, l’approche multilatérale, et même la non-polarité mondialiste sont également autant de formulations variées de l’hégémonie soit de façon directe et franche (à travers l’unipolarité, et, dans une version plus douce, le multilatéralisme), soit de façon implicite et voilée (comme dans la mondialisation néolibérale, le transnationalisme et les projets constructivistes, qui représentent également autant de modalités d’expansion des codes occidentaux sur la planète entière).
Il en résulte de façon évidente que le développement de la théorie du monde multipolaire va nécessiter le rejet préalable du fondement même de l’hégémonie occidentale, et par conséquent, des théories des relations internationales basées sur elle.
Le cas de la théorie marxiste des relations internationales est plus délicat. D’une part, cette dernière critique sévèrement l’hégémonie elle-même, en l’interprétant comme une forme de domination inhérente au capitalisme. C’est notamment en cela qu’elle est pertinente et productive. Mais dans le même temps, elle-même découle également des mêmes idées centrées sur l’Europe et issues des temps modernes, que sont le progrès, l’évolution, l’égalité, etc., ce qui la place dans le contexte général du discours occidental. Quand bien même les marxistes seraient solidaires avec les peuples du Tiers-Monde dans leur lutte de libération, ainsi qu’avec les pays non occidentaux en général contre la domination occidentale, ils prévoient pour ces pays un scénario universel du développement, qui reproduit celui des sociétés occidentales et ne conçoivent même pas l’idée que l’histoire pourrait avoir potentiellement une logique différente. Si les marxistes soutiennent les pays non occidentaux dans leur lutte anti-coloniale, c’est simplement dans le but que ces derniers passent le plus tôt possible au travers de toutes les étapes de l’évolution qui a été celle de l’Occident, et pour qu’ils construisent une société en substance identique à celle qui a déjà été construite en Occident. En effet, selon la théorie marxiste, toutes les sociétés doivent passer par la phase du capitalisme, et les classes qui les constituent doivent pleinement s’internationaliser. Alors seulement, apparaîtront les conditions nécessaires à la révolution mondiale. Ainsi, plusieurs aspects de la théorie marxiste des relations internationales sont contraires à la théorie du monde multipolaire. Ce sont les suivants:
– la théorie marxiste est basée sur le même universalisme occidental,
– elle reconnaît un sens de l’histoire unique pour toutes les sociétés,
– elle justifie indirectement le capitalisme et l’ordre bourgeois, les considérant comme une phase nécessaire au développement social, sans laquelle il est impossible de faire une révolution, et de construire le communisme.
(…) Mais ici, une question (peut-être rhétorique) doit être posée : pourquoi le post-positivisme n’a-t-il pas développé lui-même en son sein une théorie complète de la multipolarité en se référant à d’autres civilisations et d’autres pôles, en développant une analyse en profondeur des alternatives apportées par d’autres civilisations, et pour finalement proposer une image polycentrique du monde ? La réponse est que les post-positivistes ont, la plupart du temps, poussé le discours centré sur l’Occident jusqu’à ses limites logiques. En fin de compte, ils proposent non pas de laisser de côté l’Occident et la modernité, mais au contraire d’aller au-devant, dans la posthistoire, de ce qui devrait succéder à la mort de la modernité, tout en conservant une relation de continuité avec elle, sur les plans de la logique, de l’histoire et de la morale. Au lieu de déconstruire les principes de liberté, démocratie, égalité, etc., le postmodernisme insiste simplement sur une « liberté plus grande », une « démocratie réelle » et une « égalité pleine et entière », et critique la modernité pour son incapacité à les apporter. De là dérivent les débats des philosophes et sociologues contemporains sur la question de savoir s’il est possible de considérer la postmodernité comme un paradigme véritablement nouveau et alternatif à la modernité, ou s’il ne s’agit que d’une nouvelle modernité, une « ultra-modernité », dont elle pousserait les hypothèses et les normes jusqu’à leurs limites logiques. Dans ce cas, les limites de la modernité seraient simplement identifiées, mais en aucun cas dépassées.
Quoi qu’il en soit, les post-positivistes, malgré leurs mérites incomparables et l’utilité que présentent leurs travaux pour le développement de la théorie du monde multipolaire, restent au fond profondément Occidentaux (quelle que soit leur origine), et continuent à penser et à agir dans les cadres fixés par la civilisation occidentale, à laquelle ils appartiennent, même s’ils en critiquent les fondations (on peut d’ailleurs noter en passant que l’invitation à une critique rationnelle apparaît être une posture inhérente à la modernité).
Les postmodernes ouvrent la voie à la construction de la théorie du monde multipolaire, car grâce à leurs travaux, l’hégémonie de l’Occident est devenue un phénomène évident, clair et abondamment décrit. Ainsi, la prétention à l’universalité des valeurs occidentales s’analyse par la référence à cette hégémonie, et apparaît être un corollaire pratique à cette dernière. L’hégémonie ainsi démasquée et révélée au grand jour perd toute l’efficacité qui était la sienne avant qu’elle n’ait été identifiée. Les valeurs et les attitudes occidentales sont délimitées géographiquement et historiquement. Elles ne sont ni universelles, ni perpétuelles, et, par conséquent, un ordre mondial fondé sur cette base ne peut être que l’expression d’une domination hégémonique, et le produit de l’expansion d’un centre opérant dans le champ mental et intellectuel. En revanche, l’expansion de ces valeurs n’obéit à aucune fatalité, ni progrès, ni loi objective de l’évolution, ni destinée écrite à l’avance. Lorsque nous prenons conscience de cet état de fait, alors seulement le véritable visage de l’hégémonie apparaît dévoilé face à nous. À cet instant, le pouvoir de l’hégémonie d’imprégner notre volonté et notre conscience, jusqu’à en prendre le contrôle, est neutralisé.
Dès lors, cette hégémonie est clairement objectivée comme ce qu’elle est réellement : une force extérieure et étrangère, séparée de nous, qui essaye de nous imposer son pouvoir absolu par la suggestion et la coercition. »
Bref, qui agit comme une perdante. Sournoise et dissimulée, retorse et sans aucune sérénité épanouie, traîtresse et ayant perdu tout savoir sur la vie en commun, antisociale et égarée, etc.
Ne surtout pas accepter les définitions des fausses élites occidentales, non universalistes, encloses dans de minables intérêts et ne sachant plus penser « global » (dont mondial). « Leur » monde n’est pas rationnel du tout. Et alors ? N’écoutons plus leurs errances…
………………………….La paix reste plus forte qu’eux !
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Comme les dirigeants mentent sans cesse à leurs peuples, ils se trouvent acculés à mentir encore plus. Soit à inventer, de toutes pièces, un ennemi extérieur inexistant. Soit à reporter sur quelques innocents les résultats de leurs propres turpitudes (qu’ils ne peuvent pas assumer !). Donc - seule leur position illégitimement hégémonique les pousse à la guerre. N’avoir de comptes à rendre à personne, ne pas se mouler dans des règles internationales mais modifier, artificiellement, ces règles selon ce qui arrangent ces majestés anti-universelles, voilà qui constitue le terreau des drames violents mondiaux. Et leurs explications.
Parvenir à un monde multipolaire, multicentrique, polyethnologique demeure la solution globale (qui peut maintenir le monde dans la paix perpétuelle) comme notre livre « Assentiments aux sentiments, Premiers pas vers une paix mondiale (2 000) »
…………………………………….l’avait déjà élucidé.
Sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, il suffit de cliquer sur l’onglet n° 4 et d’appeler « Assentiments aux sentiments, Premiers pas vers une paix mondiale » afin de le vérifier.
… …(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 3 "Nul n'est nul", "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?» et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ; et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
à ne pas accepter comme une évidence fatale. Ces discours décrivent surtout des mentalités et ne sont absolument pas des analyses rationnelles sur la réalité mondiale.
Ne surtout pas admettre les définitions des fausses élites occidentales, non universalistes, encloses dans de minables intérêts et ne sachant plus penser « global » (dont mondial). « Leur » monde n’est pas rationnel du tout. Et alors ? N’écoutons plus leurs errances… Caroline Galacteros, docteur en Science politique, directeur de séminaire à l'Ecole de Guerre, vient de publier "Manières du monde, manières de guerre" (Nuvis, 2013). Elle répond à nos questions : - En quoi les grandes évolutions économiques, politiques, sociales, scientifiques, etc. des dernières décennies ont-elles influencé la façon dont l'Occident envisage le monde et conduit la guerre ? - Vous parlez des sociétés post-modernes occidentales comme d'un ensemble d' « oxymores ». Pourquoi ? - Vous évoquez une sphère politique qui « surnage pathétiquement et tente de faire diversion ». Que préconiseriez-vous pour contrer ce que vous qualifiez d' « impuissance de la puissance » et de « régression éthique » ?
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Bruno Martin Vallas : Le sens politique des mots
Durée : 20 min Date : 06 Juin 2017 Source : Liborio Pendino
Entretien avec A.Douguine sur la Quatrième théorie politique
Une société hiérarchisée ne peut que délirer guerre. Par contre, une société décentralisée et non autoritaire (ce qui conserve le sens de la hiérarchie des essentialités) ne peut que semer la paix…
L’Humanité n’est pas en danger – seules des fausses élites, gavées de convoitises anormales, déraisonnent dans des discours non argumentés. Dès qu’il y a débats ces êtres infantiles n’ont plus rien à dire. Leurs postures hyper agressives, en plus que d’être hypocrites, ne peuvent se maintenir que dans des…monologues obsolètes !
Plus de super puissances, plus de monde auto-centré mais une Terre « dé-centrée », « désimpérailisée » dans de multiples centres d’équilibre, porteurs de paix…Barry Buzan is Emeritus Professor of International Relations at the LSE honorary professor at Copenhagen and Jilin Universities, and a Senior Fellow at LSE Ideas. In 1998 he was elected a fellow of the British Academy. He has written, co-authored or edited over twenty books, written or co-authored more than one hundred articles and chapters, and lectured, broadcast or presented papers in over twenty countries.
Hans Kelsen « Théorie pure du droit »
"L'Amérique qui vient“ par Christophe Deroubaix, journaliste à l'Humanité