Un bon tour, un tourisme ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Un bon tour, un tourisme ?

Un bon tour de magie, un tourisme ? Ce mot si inadéquat qui sent le tour de passe passe, l’escroquerie affichée ou la dévalorisation des foules humaines par elles-mêmes, quelle place a-t-il donc dans la désorganisation sociale ? Ou comme la main géante du Léviathan (ce faux dictateur que nous avons en nous) qui nous fait faire un tour afin de mieux nous immobiliser, nous rendre inertes ? Un bon tour de magie, un tourisme ? Un bon tour qui fait détour alors ? Nous détourne, nous éloigne, nous dévie de l’essentiel !

Stratagème, attrape, tromperie – et qui insiste avec aller, encore, faire un tour. Un bon tour ou un sale tour ? Celui de s’auto-leurrer. Le tourisme (l’idéologie du « tour », son isme) par son appellation même est…extra terrestre. N’a rien à faire sur la Terre normale. Elle – c’est pied nus sur la terre sacrée, c’est rencontre directe de tout le corps de la Terre. Qui reste une, unie, et diverse afin que nous la contemplions et nous emplissions de sa beauté, oui tous rendus bons et beaux par tant de splendeurs paisibles. Pas pour que nous en fassions une poubelle, même touristique. L’idéologie balourde et inadaptée du « tourisme » c’est chacun son tour, c’est donc plus de capitalisme du tout ni de l’escroquerie libérale du « chacun mon tour et c’est toujours mon tour et pas celui des autres » (strictement aucune concurrence libre que du monopole et de l’oligarchie chez ces minables). Il y a trop de farce dans le mot tourisme. Un mot qui rit à la face des faux pouvoirs !

D’autant plus, que nous y sentons, charnellement, le peuple. Peuple échaudé par tous les menteurs aux pouvoirs, tous ces nihilistes inexcusables des prétendues classes supérieures (qui, en tour, agissent en…si inférieures). Oui ces bons cœurs incorrigibles qui nous la sortent « ah bon ! si c’est pour le tourisme… »…que leur « chez eux » soit ainsi visité, scruté, encombré, harcelé. Les touristes ce sont les envahisseurs …tolérés, à condition de se foutre, à froid, de leur poire ! Ce qu’il y a de surprenant c’est que les réfractaires du peuple aient si vite acclimaté le mot et concept touriste. Oui mais en le classant à exotique, parc animalier, animaux bizarres, détraqués du ciboulot, balourds sans savoirs vivres, etc. Bref, en le détournant …en faisant du tourisme un « détourisme » ! Très plaisant.

N’empêche que la civilisation n’y fonctionne pas du tout. Au lieu des rencontres de tous les humains appartenant à la même Famille humaine dont nous sommes tous frères et sœurs ou cousins et cousines – cela « défonctionne » qu’instrumentalisés par de superflus guichets (greffés) et des circuits fléchés (surajoutés). Qui se mettent ENTRE NOUS et les humains pour nous parasiter, au sens double de faire trop de bruits intrus afin que nous ne communiquions pas et plus et…vivre sur notre dos (comme tous les parasites capitalistes déshonorés le font !). Bref, sans rencontres réelles – que nous nous voyons comme des…étrangers très séparés. Chacun-e derrière sa vitre. C’est cela la dévalorisation de l’humain lorsque n’a toujours pas commencée la véritable mondialisation (la rencontre de tous les peuples par tous les peuples. Ou comme cette terre Promise mais Tenue puisque c’est le monde…entier que la Terre !). Bref, le parcage mental et affectif.

Si nous avons du temps « libre » qu’au moins il serve à toutes les spontanéités, les élans, les zones de non calculs, la fin de la déshumanisation capitalisme (cet âge le plus vil de l’Humanité), les désirs drus et les libertés exquises. Que nous en fassions ce que nous voulons sans suivre aucun troupeau. Faisons de chaque retrouvaille une trouvaille pour un futur toujours plus partagé. Une société qui se réorganise par le bas c’est celle qui tient bien. Très bien. Aussi solide que le solidaire, ces liens si costauds le permettent. Soudés et soudains – tout reste possible par le bas. La longue marche terrestre afin d’unir le monde entier et de le gratter de ses parasites de faux dirigeants et se retrouver…ensembles. Un tour de tourisme marcheur, purée cela peut tout changer. Tout. Et tout.

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« Le pire dans cette horreur touristique que je dénonçais déjà dans mon Voyageur éveillé, ce n’est pas seulement la manière dont la masse touristique, la meute consumériste aime maltraiter les hauts-lieux (bermuda-Tongue-chewing-gum dans les cathédrales avec l’assentiment de notre clergé lâche et abruti), mais c’est aussi la manière dont elle aime être maltraitée. Ne dites pas qu’elle accepte : elle aime cette masse se faire escroquer, rincer, voler, tabasser, bousculer, asphyxier, indisposer, et chier : deux secondes devant une Joconde, une minute devant une cataracte qui a coûté trois mille euros le voyage. Il y a une dimension apocalyptique.

Le-syndrome-de-Babel-et-l'horreur-touristique ?

Lisons un maître pour le comprendre, sur qui je prépare un livre cette année, Léon Bloy donc. Lui parle de tour Eiffel donc, cet ascenseur qui écrase, domine et symbolise la défigurée capitale française. Il décrit un effet de tour de Babel qui annonce très bien la confusion des langues et les bousculades de Lascaux, de Rome, de Prague et du reste (je pense à ma pauvre Hawaï, à ma pauvre Tahiti où je vécus un an). « Les plus imbéciles, d’ailleurs, ne sont pas sans s’apercevoir que l’époque de ce concile des nations est infiniment singulière. Elles vont venir se bousculer et s’envisager sous les arches démesurées du Léviathan, dont les nues leur cacheront quelquefois la cime visitée par les orages, comme un Sinaï. »

Je me souviens d’andouilles qui se sentent mal dans les solitudes. Elles ne se voient qu’agglutinées. Léon Bloy explique pourquoi, c’est le syndrome de Babel. « Toutes les langues de la Dispersion seront parlées en ce jour et chercheront à se reconnaître. On s’applaudira, on se congratulera d’être ensemble. On se pourléchera, réciproquement, de peuple à peuple, du bout des orteils au sommet du crâne. On entrera les uns dans les autres, fraternellement et même conjugalement. »

Evidemment on s’adore, on s’accouple (promiscuité, pensez au british promiscuous), mais on finit aussi par se tuer en masse. Comme Dostoïevski dont je parlais l’autre jour (dernières pages de Crime et châtiment), Bloy pressent la première guerre mondiale vers 1880 :

« Puis, sans trop savoir pourquoi, mais parce qu’une certaine heure aura sonné, on se divisera, comme autrefois, mais pour peu de temps. On s’en ira à deux pas, se préparer aux tueries, sous les horizons prochains, où se tiendront tapis les millions de soldats de vingt armées que l’affinité métallique aura tirées vers un seul point, de tous les gisements d’égorgeurs… Ce sera la Pentecôte, si souvent annoncée, des massacres et des exterminations…d’une Méditerranée de sang ! »

Le migrant d’un côté, le touriste de l’autre. Il y a une dimension de massacre eschatologique, de tuerie de masse, de rage destructrice dans cette horreur touristique. Je vous dis de relire le chapitre de Naomi Klein sur

…………… le tsunami touristique qui dévasta l’océan indien… »

Quels-sont-les-symptômes-d'une-dictature ?

Nous avons tellement d’avance sur leurs activités…mécanisées, que nous voyons très clair alors qu’ils demeurent trop aveuglés par…leurs ombres portées !

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« Lisons les Fleurs de Baudelaire moins bêtement qu’à l’école. Et cela donne :

Le vieux Paris n’est plus (la forme d’une ville

Change plus vite, hélas ! que le cœur d’un mortel)…

On est dans les années 1850, au début du remplacement haussmannien de Paris. Baudelaire comprend ici l’essence du pouvoir proto-fasciste bonapartiste si bien décrit par son contemporain Maurice Joly ou par Karl Marx dans le dix-huit brumaire. Et cette société expérimentale s’est étendue à la terre entière. C’est la société du spectacle de Guy Debord, celle ou l’Etat profond et les oligarques se mêlent de tout, en particulier de notre « environnement ». C’est ce que je nomme la conspiration géographique.

Baudelaire-et-la-conspiration-géographique/

La conspiration géographique est la plus grave de toutes. On n’y pense pas assez, mais elle est terrifiante. Je l’ai évoqué dans mon roman les territoires protocolaires. Elle a accompagné la sous-culture télévisuelle moderne et elle a créé dans l’ordre :

  • Les banlieues modernes et les villes nouvelles pour isoler les pauvres.
  • Les ghettos ethniques pour isoler les immigrés.
  • La prolifération cancéreuse de supermarchés puis des centres commerciaux pour isoler les humains. En France les responsabilités du gaullisme sont immenses.
  • La hideur extensive des banlieues recouvertes d’immondices commerciaux ou « grands ensembles » conçus mathématiquement.
  • La tyrannie américaine et nazie de la bagnole pour tous ; le monde des interstates copiés des autobahns nazies qui liquident et recouvrent l’espace millénaire et paysan du monde.
  • La séparation spatiale, qui met fin au trend révolutionnaire ou rebelle des hommes modernes depuis 1789.
  • La décrépitude et l’extermination de vieilles cités (voyez Auxerre) au profit des zones péri-urbaines, toujours plus monstrueuses.
  • La crétinisation du public et sa déformation physique (le docteur Plantey dans ses conférences parle d’un basculement morphologique) : ce néo-planton est en voiture la moitié de son temps à écouter la radio.
  • La fin de la conversation : Daniel Boorstin explique dans les Américains que la circulation devient le sujet de conversation numéro un à Los Angeles dans les années cinquante.

Dans Slate.fr, un expert inspiré, Franck Gintrand, dénonce l’horreur de l’aménagement urbain en France. Et il attaque courageusement la notion creuse et arnaqueuse de smart city, la destruction des centres villes et même des villes moyennes, les responsabilités criminelles de notre administration. Cela donne dans un de ses derniers textes (la France devient moche) :

La-France-zone-commerciale-géante

« En France, cela fait longtemps que la survie du commerce de proximité ne pèse pas lourd aux yeux du puissant ministère de l’Économie. Il faut dire qu’après avoir inventé les hypermarchés, notre pays est devenu champion d’Europe des centres commerciaux. Et des centres commerciaux, ça a quand même beaucoup plus de gueule que des petits boutiquiers… Le concept nous vient des États-Unis, le pays des «malls», ces gigantesques espaces dédiés au shopping et implantés en banlieue, hermétiquement clos et climatisé. »

Il poursuit sur l’historique de cet univers totalitaire (pensez à Blade runner, aux décors de THX 1138) qui est alors reflété dans des films dystopiques prétendant décrire dans le futur ce qui se passait dans le présent.

La France fut ainsi recouverte de ces hangars et autres déchetteries architecturales. Godard disait que la télé aussi recouvrait le monde. Gintrand poursuit à propos des années soixante :

« Pas de centres commerciaux et multiples zones de périphérie dans «La France défigurée», célèbre émission des années 70. Et pour cause: notre pays ne connaissait à cette époque que le développement des hypermarchés (le premier Carrefour ouvre en 1963). On pouvait regretter l’absence totale d’esthétique de ces hangars de l’alimentaire. » Le mouvement est alors ouest-européen, lié à la domination des trusts US, à la soumission des administrations européennes, à la fascination pour une fausse croissance basée sur des leurres (bagnole/inflation immobilière/pseudo-vacances) et encensée par des sociologues crétins comme Fourastié (les Trente Glorieuses). Dans les années cinquante, le grand écrivain communiste Italo Calvino publie un premier roman nommé la Spéculation immobilière. Ici aussi la liquidation de l’Italie est en marche, avec l’exploitation touristique que dénonce peu après Pasolini, dans ses si clairvoyants écrits corsaires.

En 1967, marqué par la lecture de Boorstin et Mumford, Guy Debord écrit, dans le plus efficace chapitre de sa Société du Spectacle :

« Le moment présent est déjà celui de l’autodestruction du milieu urbain. L’éclatement des villes sur les campagnes recouvertes de « masses informes de résidus urbains » (Lewis Mumford) est, d’une façon immédiate, présidé par les impératifs de la consommation. La dictature de l’automobile, produit-pilote de la première phase de l’abondance marchande, s’est inscrite dans le terrain avec la domination de l’autoroute, qui disloque les centres anciens et commande une dispersion toujours plus poussée ».

Kunstler a très bien parlé de cette géographie du nulle part, et de cette liquidation physique des Américains rendus obèses et inertes par ce style de vie mortifère et mécanique. Les films américains récents (ceux du discret Alexander Payne notamment) donnent la sensation qu’il n’y a plus d’espace libre aux Etats-Unis. Tout a été recouvert de banlieues, de sprawlings, de centres commerciaux, de parkings (c’est la maladie de parking-son !), d’aéroports, de grands ensembles, de brico machins, de centrales thermiques, de parcs thématiques, de bitume et de bitume encore. Voyez Fast Food nation du très bon Richard Linklater.

Je poursuis sur Debord car en parlant de fastfood :

« Mais l’organisation technique de la consommation n’est qu’au premier plan de la dissolution générale qui a conduit ainsi la ville à se consommer elle-même. »

On parle d’empire chez les antisystèmes, et on a raison. Ne dit-on pas empirer ?

Je rappelle ceci dans mon livre noir de la décadence romaine (Les territoires protocolaires ; le livre noir de la décadence romaine ; les maîtres carrés). Nicolas Bonnal.

« Pétrone voit déjà les dégâts de cette mondialisation à l’antique qui a tout homogénéisé au premier siècle de notre ère de la Syrie à la Bretagne :

« Vois, partout le luxe nourri par le pillage, la fortune s’acharnant à sa perte. C’est avec de l’or qu’ils bâtissent et ils élèvent leurs demeures jusqu’aux cieux. Ici les amas de pierre chassent les eaux, là naît la mer au milieu des champs. En changeant l’état normal des choses, ils se révoltent contre la nature. »

Plus loin j’ajoute :

Sur le tourisme de masse et les croisières, Sénèque remarque : « On entreprend des voyages sans but; on parcourt les rivages; un jour sur mer, le lendemain, partout on manifeste la même instabilité, le même dégoût du présent. »

Extraordinaire, cette allusion au délire immobilier (déjà vu chez Suétone ou Pétrone) qui a détruit le monde et son épargne : « Nous entreprendrons alors de construire des maisons, d’en démolir d’autres, de reculer les rives de la mer, d’amener l’eau malgré les difficultés du terrain… »

Je laisse Mumford conclure.

« Le grand historien Mumford, parlant de ces grands rois de l’antiquité, parle d’une « paranoïa constructrice, émanant d’un pouvoir qui veut se montrer

……………..à la fois démon et dieu, destructeur et bâtisseur ».

….et qui n’a toujours rien compris au TOURisme…

…………….…………….le « tour » qui contient tous les autres !

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Tant se priver pour « ça »… tant s’harnacher de privations pour « ça » ! Alors que…tout autour de chez soi, en vélo, à pied, le terminus du bus, la prochaine station de train, etc. nous pouvons IMPROVISER à 100 % des vacances parfaites. Vacances…du mot être « vacant », disponible, très libre, judicieusement vidé pour empiler de nouvelles expériences….pas plus compliqué que cela. Ne laissons plus personne guider nos impulsions. Impulsions spontanées et instantanées. Car ces guides nous traitent toujours comme des moins que riens, d’après eux, nous ne sommes rien…etc. Ils nous rabaissent tellement que leur présence est devenu un carcan vraiment trop…inutile. Délibérons-nous, décidons tout sans eux, désormais. Menons-nous, promenons-nous…direction ? N’importe où. Oui c’est là que « tout » arrive… Le monde nous appartient car nous en devenons les frais et respectueux découvreurs.

…………….Eux les blasés qui pourrissent sur pieds !

………..Ce texte vous offre bien une véritable cure de jeunesse. Eh oui…

 

……….…(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

…les anti-élites actuelles (…celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

cultivez la curiosité oui mais c’est où le jardin ¿

cultivez la curiosité oui mais c’est où le jardin ¿

Tant se priver pour « ça » ? Alors que…autour de chez soi, en vélo, à pied, le terminus du bus, la prochaine station de train, etc. nous pouvons IMPROVISER des vacances parfaites. Vacances…du mot être « vacant », disponible, libre, judicieusement vidé pour empiler de nouvelles expériences….pas plus compliqué que cela. Ne laissons plus personne guider nos impulsions. Car ces guides nous traitent toujours comme des moins que riens, nous ne sommes rien…etc. nous rabaissent tellement que leur présence est devenu un carcan vraiment trop…inutile. Délibérons-nous, décidons tout sans eux. Le monde nous appartient car nous en devenons les frais et respectueux découvreurs. Eux les blasés qui pourrissent sur pieds !

Tant se priver pour « ça » ? Alors que…autour de chez soi, en vélo, à pied, le terminus du bus, la prochaine station de train, etc. nous pouvons IMPROVISER des vacances parfaites. Vacances…du mot être « vacant », disponible, libre, judicieusement vidé pour empiler de nouvelles expériences….pas plus compliqué que cela. Ne laissons plus personne guider nos impulsions. Car ces guides nous traitent toujours comme des moins que riens, nous ne sommes rien…etc. nous rabaissent tellement que leur présence est devenu un carcan vraiment trop…inutile. Délibérons-nous, décidons tout sans eux. Le monde nous appartient car nous en devenons les frais et respectueux découvreurs. Eux les blasés qui pourrissent sur pieds !

ne nous laissons plus visiter...

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l'auteur.

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ou c’est tout comme ?

ou c’est tout comme ?

les "marquages" du commerce

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Un bon tour, un tourisme ?
et SE promener : nous sommes 2 au moins - soi et le « se » de promener…

et SE promener : nous sommes 2 au moins - soi et le « se » de promener…

promener son poisson…

promener son poisson…

Le libéralisme est une catastrophe antisociale !…

Le libéralisme est une catastrophe antisociale !…

ne laissons plus les ruines nous visiter…

ne laissons plus les ruines nous visiter…

trop à cheval sur les promenades… ? et notre cheval retrouve sa pro- ménade…

trop à cheval sur les promenades… ? et notre cheval retrouve sa pro- ménade…

même en ville, partout c’est…la Terre.

même en ville, partout c’est…la Terre.

un parapluie et la magie change même la savane

un parapluie et la magie change même la savane

Menons-nous, promenons-nous…direction ? N’importe où. Oui c’est là que « tout » arrive…

Menons-nous, promenons-nous…direction ? N’importe où. Oui c’est là que « tout » arrive…

La sensation de descendre ce gigantisme ? C’est mille ivresses mais sans effet secondaire désastreux. Toute la vastitude qui nous « revaste », traverse nos cellules et les agrandit tellement, la légèreté qui embrasse tout. Rien de consumériste n’approche la cheville de telles…grandeurs !

La sensation de descendre ce gigantisme ? C’est mille ivresses mais sans effet secondaire désastreux. Toute la vastitude qui nous « revaste », traverse nos cellules et les agrandit tellement, la légèreté qui embrasse tout. Rien de consumériste n’approche la cheville de telles…grandeurs !

la nature ne se consomme pas, même sommée par des cons elle se …respecte à fond. Le futur tourisme, plus tour de cochon ? L’humain qui commence pas se respecter lui-même. Va-t-il se piétiner furieusement comme il fait partout …le fou de la terre brûlée des razzieurs piteux et miteux ?

Quel est le fort tour de magie ? C’est le tourisme. Tourisme qui est même devenu le « isme » de tous les bons tours.

A Djerba la culture a été ensevelie par un tourisme de masse. Partout sur Terre alors… ?

Nicolas Bonnal fait partie de la cohorte des vrais intellectuels dignes de la tradition française. Extrêmement doué, cet écrivain et journaliste, analyste et artiste, grand voyageur et fin connaisseur du monde slave nous livre son verdict sur l'avenir de l'Europe, sur une terre qui enfanta autrefois la plus grande civilisation de la modernité et qui aujourd'hui semble être touchée par la crise aigüe d'une démence mortifère. Ce sont des fausses élites qui saccagent tout et désorganisent la société…

à regarder en touriste....

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