Il faudrait comme ça disparaître de soi ? (1)
Face à la prétendue « pression quotidienne », le sociologue David Le Breton appelle à « disparaître de soi ». Pour le si minuscule argument qu’« Être soi est un effort qui n’en finit jamais ». Cette haute trahison de la pensée pluriséculaire est donc adressée directement aux classes moyennes, si chochotes, qui n’usent plus que des loufoques irréalismes tels « désobéir à tout le monde. Sauf au système et à l’argent sale ». Et – pire – « Tout ce qui demande un effort doit être jeté à la poubelle. Penser, aimer et faire attention aux autres demandent des efforts, le tout…à la poubelle »…autant dire que le détour des classes moyennes vers le libertaire (personne n’aura été plus libertaires qu’elles – « oui mais pour finir comme cela », nous soufflent nos grands-mères…) mais c’était dans le but unique de pourrir et corrompre toute la société. D’abord en expulsant tous les joyeux et beaux libertaires du mot même. Avec cette réflexion, captée en plein vol… « Désolé, mon ami ( ?), mais te voir ce n’est pas bon pour le business. N’essaie plus de me joindre, si j’étais vu avec toi tu froisserais ma réputation d’obsédé du fric… » Oui tel quel ! Pas un mot de changé – et sur la carte de visite, nous pouvons toujours lire « anarchiste »…
Oui, après la loi de la moralisation de la vie publique, il ne s’agit plus du tout de moraliser quoi que ce soit mais de tout…dé-moraliser. A l’armée ceci serait nommé « porter atteinte au moral de la troupe ». Dans la société civile nous devons renommer tout ce qui aura été souillé par l’esprit si malsain des classes moyennes. Le but ultime visé est de SUPPRIMER L’INTELLIGENCE et tout esprit critique, d’empêcher les talents et de rendre impossible les génies (qui semblent donc les ennemis principaux, même s’ils/elles ne le veulent pas, de….l’illégalité bourgeoise). Les moyens « intermédiaires » (empêcher de rester soi-même – plus d’authenticité, de sincérité et encore moins de spontanéité - dégouter de rester honnêtes – faire oublier que la vérité fait vibrer tout le corps lorsque les mensonges n’apportent que nausées désagréables et vomissements de dégoûts – faire oublier toutes les qualités humaines, leur gratuité et leur surpassement accessible chaque jour, plus de « cerveau sensualisé » (chaque pensée devient une sensation qui nous nourrit…), d’ardeur de vivre, etc.) oui ces intermédiaires demeureraient seuls visibles – le but ultime restant dissimulé. Sauf que tout esprit libre et désintéressé voit TOUT LE PLAN rantanplan et tout le temps. Devant eux, l’effondrement capitaliste a donc déjà complètement perdu !
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Un livre irrésumable – plus le texte absurde et corrupteur qui donne titre au texte, ensuite – va nous permettre de « cerner » leurs maigres pensées. Oui « encerclés », tous les régressifs libéralistes sans listes. Le livre c’est « Le Plus Jeune Fils de Dieu (un évangile de bière fiction) – Carlos Salem, 2012 en espagnol et 2015 en français). Voici des extraits de traits…. « En fait c’est très simple : qu’est-ce que les gens veulent, de nos jours ? Se sentir différents des autres, même s’il faut dépenser quatre fois plus pour avoir le modèle d’ordinateur que TOUT LE MONDE rêve d’avoir, ou foutre la moitié de son salaire dans un portable, de telle marque et pas un autre. [[ Et donc afin d’être différent on fait comme tout le monde ? Afin d’être unique on est juste noyé dans la masse, oui la nasse ? Alors que de, gratuitement, être soi rend vraiment…différent !]]. Nous, ce qu’on fait, c’est qu’on achète le meilleur de…(a remplir les …par le produit désiré) aux producteurs de l’objet. Et on leur offre plus que les autres. --- Où est le bénéf’ alors ?---- C’est qu’on prête aussi du fric pour qu’ils s’équipent grand. Comme ils n’arrivent jamais à rembourser, on récupère à tous les coups. Sur les registres, nous figurons comme une coopérative, mais en réalité nous vendons la marchandise à prix d’or dans toutes les boutiques de luxes d’Europe (p. 219 - « Le Plus Jeune Fils de Dieu (un évangile de bière fiction) – Carlos Salem). » [[et tout ceci grâce au circuits mentaux que le Dieu a laissé dans nos cerveaux depuis des siècles ?]].
Minute, une de plus : « Simon dirige maintenant une entreprise prospère qui organise le temps libre de ceux qui gagnent tellement d’argent qu’ils ont besoin d’ACHETER LEUR TEMPS LIBRE, oui leur loisir (p. 233 – ibidem). » Suit tout un listening pas listen du tout la liste de comment payer pour ne rien faire du tout ? Mais il demeure encore la conscience, les pensées qui ne s’évaporent pas, l’attention qui se fixe et nous fixe droit dans les yeux, les réflexions qui ouvrent des portes dans nos corps – oui très compliqué que de n’être qu’un bout de viande sans plus de cerveau du tout. Pas facile du tout de « disparaître de soi » - suffit pas de l’écrire pour que ceci surgisse tout emballé plastique. C’est que l’essentiel s’accroche dur…même des idées superflues : le libre arbitre, par exemple, le libre arbitre qui jouerait au flipper avec le karma. Réponse libératrice ? « A quoi ça te servirait d’avoir un nom ? On s’en tape de savoir qui écrit le scénario de tes misères, puisque le Vieux n’a pas annulé cette histoire de libre arbitre. C’est assez compliqué mais en gros ça veut dire que tout ce que tu as vécu, toutes ces erreurs dont tu te sens coupable, bah, tu aurais pu les éviter. Même si elles étaient toutes sur le papier (p. 72 – ibidem) » [[suffit de se dire c’est écrit mais dans mon dos, loin du regard de l’arbitre de justesse. Ce n’est pas moi du tout. Non, ce n’est pas réglo, je n’ai pas donné mon avis explicite…donc je suis libre de ne tenir aucun compte de ces papiers. N’en, tenant aucun compte le compteur karmique ne tourne plus et je ne vis plus rien de ces contraintes étreintes !]]…
C’est qu’il y a une citation introductive à la seconde partie… « Contre la stupidité, même les dieux se disputent en vain. » ( Friedrich Schiller). Et que donc ? Même la logique reprend ses droits. « Je l’ai bien cherché, mais lui, c’est autre chose qu’il cherche ( p.22 - « Le Plus Jeune Fils de Dieu – Carlos Salem). » [[oui le carrefour narratif : quatre buts divergents qui se rencontrent. Si je l’ai bien cherché c’est qu’il m’a trouvé. Mais si c’est autre chose qu’il cherche c’est qu’il ne l’a pas trouvé. Le premier se referme sur les conséquences controuvées de chercher. Le second demeure dans le cherche et recherche qui n’a ni trouvé ni retrouvé quoi que ce soit. Et les points cardinaux sont tous tiraillés vers ces 4 directions contradictoires qui explosent l’unité de lieu, temps et de concrétisation. Autant dire que l’avoir cherché c’est sans l’avoir « vraiment » cherché. C’est une formule « toute faite ». Et donc, sans cesse reFaite…Le carrefour narratif est si bref qu’il multiplie jusqu’à l’horizon la foultitude des questions…Et la solution en reste par-faite, ce qui signifie qu’il faut se faire tous les faits et que, par eux, la géométrie devient beauté plénière…]]
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«La blancheur est un engourdissement, un laisser-tomber né de la difficulté à transformer les choses.» Professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg, David Le Breton est hanté depuis des années par le thème de la «blancheur». A savoir l’envie de disparaître lorsqu’on arrive à saturation, la tentation d’échapper à la difficulté d’être soi dans un monde de contrôle, de vitesse, de performance, d’apparences. [[ rappelons que seules les classes moyennes vivent dans ces aberrations non nécessaires…]] Selon lui, cet état touche de plus en plus de monde [[ Faux : uniquement les conformistes égarés des classes moyennes ]]. Qu’il soit conscient – marche, yoga, méditation, jardinage – ou involontaire – burn-out, dépression, alcoolisme, personnalités multiples, maladie d’Alzheimer.
Le Temps: Vous donnez de nombreux exemples de «disparition de soi», qui laissent penser que nous sommes tous [[ Faux : non !]] concernés. Peut-on échapper à cet état ? [[un peu qu’il est si facile d’y « échapper » lorsque nous n’y sommes jamais…entrés !]].
Le-besoin-de-disparaître-de-soi-existe-t-il- ?
David Le Breton: Certaines personnes y échappent car elles sont bien dans leur peau, dans leur vie. Elles ont une vie accomplie qui les mène selon leurs rythmes. Sans doute aussi ont-elles des loisirs qui leur permettent de manière modérée de se détendre de toutes les tensions. Quelqu’un qui lit, marche, jardine régulièrement… Ce sont des manières paisibles de disparaître. La personne n’aura pas l’impression de s’effacer d’elle-même. Mais une majorité de nos contemporains est dans ce fardeau d’être soi qui amène à une volonté de lâcher prise. [[discours très alambiqué : nous ne savons pas QUI a une vie accomplie, cette vie « accomplie » serait une manière encore plus rapide de s’effacer soi-même (pas très accompli cela !) et cette généralisation déloyale de ce qui n’est « que » la déchéance morale, affective et intellectuelle des classes moyennes de « trahir toute raison et tout sentiment d’humanité » en renforçant l’illégalité du capitalisme…prouve que de Refuser d’être de vils conformistes c’est en fait…accomplir nos vies. Donc surtout ne pas disparaître de soi. Et toc et toc toc-entrez !]].
Lire aussi: «Il n’y a jamais eu autant de burn-out dans les banques» [[ preuve que « ce » style de vie est si antinaturel qu’il est la sempiternelle trahison du meilleur de lui-même ! oui…ils ont vraiment tort …]]
Très souvent, j’entends ces paroles [[où cela ?]] : «J’aimerais disparaître un moment, qu’on ne s’occupe plus de moi…» Je pense qu’il y a vingt ou trente ans, on n’aurait jamais dit ça [[ et il n’est toujours jamais dit cela sauf dans la trahison sociale des…classes moyennes. C’est « leur » lourd prix à payer qui dissuade de devenir comme eux !]]. Nous avions des responsabilités sociales qui restaient encore à la hauteur de nos compétences [[ toujours encore – ces conformistes ont…fui. Nous pas !]]. Maintenant, nous sommes dans la nécessité constante de montrer que nous sommes à la hauteur [[ faux – nous ne le faisons jamais, au lieu de blablater nous le « sommes », faisons l’effort pour…et donc ? Nul ne nous cherche des noises…comme quoi !]]. Le portable vient nous traquer [[vocable très inadéquat, non ?]] dans nos moments de repos. Dans les trains, les gens crient au téléphone et racontent leur vie. Le silence devient plus rare. Un temps, il était possible de faire une sieste dans le train. Maintenant tout un univers de sonneries nous rappelle à l’ordre. On finit par craquer. [[ cette parano n’est-elle pas un abus de réel, ces chochotes qui ne supportent rien, même pas tout le mal qu’ils/elles font aux autres « décrivent » le vide de leur manque de cœur et d’ardeur comme une…aventure qu’elle n’est surtout pas. Nous nous dressons contre ces mensonges éhontés ! Leur mal-être ne repose que sur un mal-avoir illégitime…]].
– La blancheur se définit-elle différemment chez les ados, les adultes et les personnes âgées?
– Je situe la blancheur parmi les conduites à risques de nos jeunes. Ces jeunes en errance qui disparaissent du lien social [[ que le capitalisme fait tout pour détruire ces liens sociaux , rappelons ses délinquances quotidiennes – c’est un système qui NUIT gravement à la société et doit être aboli…les preuves du pourquoi abondent ici ]]. On retrouve la blancheur dans la toxicomanie, etc. Que des millions de jeunes Occidentaux boivent, non pas pour l’ivresse, mais pour ne plus être là, c’est très révélateur [[de l’abstention totale à SOUTENIR un tel système, oui !]]. Il y a aussi les troubles alimentaires, comme l’anorexie, et l’émergence des Hikikomori, ces ados qui s’isolent dans leur chambre et n’en sortent pas pendant des années, comme s’ils étaient des moines technologiques. Ils sont en lien avec les réseaux sociaux, mais ne supportent plus les liens de visage à visage, de corps à corps. Ils ont besoin de la médiation de l’écran pour aseptiser le risque de la rencontre. [[tout de la brutalité inhumaine des médias d’argent sale et des pubs si délinquantes leur ayant APPRIS cela…ces causes devraient être accusées de tels…résultats ]].
Internet a resserré la pression [[ où cela : seules les classes moyennes ont intériorisé ce « regard des autres » qui juge et condamne, qui flique et matonne, qui veut toujours nous la faire aux hautains puritains hurleurs qui mènent, de fait, des vies très…corrompues – désolé, en « vrai », il n’y a pas de …pression, seulement dans la bière !]] sur des milliards [[faux !]] d’individus, provoquant le burn-out dans le monde du travail
Si la blancheur touche les jeunes de façon particulière, elle touche autant les personnes âgées à travers Alzheimer, ou différentes formes de démence. Mais aussi des adultes en pleine possession de leurs moyens, à travers la dépression [[…qui n’existe massivement qu’à partir du 19 ème siècle et le désastreux style de vie bourgeois coupé de la Nature. Notons que les pays pauvres n’ont pas le « luxe » de vivre la dépression à ce point. Un changement radical de style de vie est très recommandé à cette épreuve. QUITTER les mentalités des classes moyennes et le capitalisme antisocial est un chemin de guérison valable…]]… En écrivant ce livre, j’ai eu envie d’évoquer ce qui est au cœur de la littérature et du cinéma depuis des années. J’ai été frappé par l’émergence spectaculaire de cette thématique de la blancheur, dans une société où s’absenter de soi-même paraît le comble de l’improbable. On est en permanence dans l’exigence d’être soi-même, de se personnaliser, de montrer qu’on est à la hauteur etc. [[ €t alors…il y a bien des pubs pour le whisky…qui va (à leur vue) se précipiter et boire vite un litre au goulot ? Pour nous ces corruptions des demandes ne sont pas recevables. Nous ne recevons pas les idées reçues. Et basta !]]…
A lire aussi: Pourquoi n’avons-nous plus le temps? [[ un peu que nous l’avons, nous le prenons et le savourons avec toute la saveur du savoir. Oui nous sommes le futur !]]
– Les nouvelles technologies ont donc accéléré ce que vous nommez l’engourdissement généralisé? [[ Et, symétriquement, l’apprentissage si réussi de…l’ardeur sociale !]]
– Oui… Il n’y a pas si longtemps, environ une vingtaine d’années, quand on était en voyage, on écrivait juste une carte postale. On rentrait avec énormément de choses à dire, à raconter. Aujourd’hui les touristes pianotent en permanence sur leur portable pour dire à leurs proches «c’est génial» [[ et alors nous n’avons jamais été touristes…nous sommes entrés dans la chair des pays, appris leur langue et avons vibré de ce que nous…n’étions pas encore. Les comportements ALIÉNÉS montrés ici ne sont que ceux de la désastreuse minorité de conformistes…oui minorité, il y en a de moins en moins de conformistes et toujours plus qui…s’abstiennent de l’être !]]. Ce qui banalise la sacralité du monde. Il n’y a plus besoin de journal intime, le SMS banalise les événements. [[et lorsque nous n’en envoyons pas, M’sieur ?]].
On est souvent aussi contraint [[ décrire un tel enfermement de prisonnier dissuade tant d’être comme eux…des vies ratées faute d’amour des autres…]] de lire ses mails tous les jours… Il n’y a plus de possibilité de repli. Comme le dit très bien l’écrivain Emil Cioran: «Nous [[€ux, pas nous ]] avons été dépossédés de tout, même du désert». Cette phrase me hante depuis toujours. J’ai vu progressivement cette zone d’intimité se réduire [[ bizarre, en nous elle s’agrandit mais il n’y a plus aucun moi, aucun égo…juste l’immense univers et la Nature si vivante]]. Et finalement, même quand vous décidez de ne pas jouer le jeu, vous êtes poursuivi [[ah oui ! à des milliers de kilomètres derrières, où poursuivi ?]] par ceux qui continuent [[sans nous…]]. Internet a resserré la pression sur des milliards d’individus, provoquant le burn-out dans le monde du travail. On appelle les gens au milieu de leurs vacances, le soir… C’est la technologie de la traque. [[ de la traque qui se dé-Traque. Oui détraqué qui « croit » à ces foutaises de petits bourgeois, nous sommes grands ne vouloir pas l’être. Et eux si petits de vouloir toujours RABAISSER tout le monde. Ce qui leur manque, hombre, ce n’est pas un peu de …bienveillance, de qui veille bien ? Puni(e)s d’être des salauds, c’est ça ?]].
Lire aussi: Les vraies vacances? Une semaine sans portable! [[et insupportables classes moyennes, la honte de l’Humanité ?]]
– Vous parlez du voyage comme une «suspension joyeuse de soi». Mais puisqu’il est si difficile de tirer la prise, le voyage entre-t-il vraiment dans la catégorie de la disparition?
– Tout dépend de la philosophie du voyageur. L’expérience montre que quand on a un rendez-vous dans une journée, toute la journée est organisée autour de ce rendez-vous, donc vous perdez la main sur votre existence [[faux ]]. La marche [[… penser aux autres encore plus, la pensée aussi qui aura retrouvé le « cerveau sensualisé » (où chaque pensée devient une sensation à vivre), etc. le programme de vie des bourgeois est si petit et leur prétendu confort sans réConfort !]] est peut-être la manière la plus démocratique [[mot si bizarre dans la bouche des classes moyennes très antidémocratiques…]] pour retrouver des moments de paix, d’harmonie, de disparition de soi. Mais une disparition de soi mesurée [[par qui ?]]. On part quelques heures ou quelques jours, et les portables ont souvent du mal à fonctionner dans les endroits isolés. L’immense succès sociologique de la marche tient à cette suspension des contraintes de l’identité [[ notons que SANS id-entité idem à l’entité, crée qu’il n’y a « aucun problème d’identité ». CQFD !]]. Sur les sentiers, plus personne ne sait qui vous êtes, vous n’avez de compte à rendre à personne [[sauf que tout de la vie reste ces « sentiers »…seuls des cerveaux malsains de conformistes peuvent se pourrir le cœur. Nous, nous appliquons ceci : « Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous ! Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter ! Nous sommes la santé de la société. Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs. » Faites donc pareillement !]]. Vous marchez à votre rythme, vous vous arrêtez… Personne ne vous rappelle à l’ordre pour un rendement [[rendre le rendement !]] que vous devez accomplir.
Le succès du jardinage est aussi lié à ça. C’est un phénomène sociologique spectaculaire. Planter des carottes pendant une heure est une manière saisissante de disparaître. D’être là sans être là. C’est reprendre le contrôle d’une existence qui, la plupart du temps, nous échappe complètement. En même temps, votre pensée va battre la campagne. L’univers intérieur voltige dans tous les sens.
– Le fait de s’aménager des moments de «disparition de soi» évite-t-il la «blancheur» négative?
– Oui ! On voit se développer le yoga, la méditation, les stages de silence en monastère… Des millions [[tiens, plus des milliards comme précédemment ?]] de gens cherchent ce moyen de tenir le coup, de résister. Certaines personnes choisissent de s’installer dans des conditions de survie, par lassitude du monde [[quel monde ? Celui ne la Nature ? Changer de société évite ces simagrées de …fausses lassitudes. Prendre ces lassitudes aux lassos, aussi !]]. C’est une solitude choisie, et évidemment il y a aussi celle qui s’impose, avec l’isolement contraint. Mais beaucoup de nos contemporains cherchent la solitude, car ils sont saturés d’un « faux » lien social qui devient exaspérant. [[…de ne pas exister, justement, toute cette sociabilité indissociable.]].
Lire aussi: En pleine tyrannie des réseaux sociaux, peut-on encore sortir seul? [[Ces réseaux dits sociaux seraient-ils très antisociaux de ne pas saisir que S’EN sortir ne peut être seuls. Mutons mutuels c’est écrit dedans : que muter c’est tous ensembles !]].
– Pouvez-vous imaginer une prise de conscience ? [[facile ; il faut et il suffit de publier les génies !]]. Les gens vont-ils faire machine arrière [[en avant, dit l’un d’eux !]] ?
– J’analyse justement l’engouement pour la marche comme un phénomène de résistance. [[ L’abstention massive en est un meilleur de modèle ! Puisqu’elle prouve la perte de confiance définitive dans …les classes moyennes ! ]]. Une manière de refuser les contraintes des fausses urgences, du rendement, de la vitesse. Beaucoup de magazines avertissent nos contemporains de la nécessité de vivre à leur rythme. L’éloge de la lenteur, le slow food etc. On est environné de signaux qui nous disent de reprendre le goût de vivre, [[dont la plus radicale reste la saveur du savoir…mille an pour la déguster au moins…]], de profiter de nos enfants, de nos proches. En même temps, les formes de management du travail n’ont jamais été aussi agressives. [[le capitalisme ne peut plus dissimuler qu’il n’est qu’un brutalité illégale puisqu’il n’est fondé sur rien de… rationnel]]…Et les technologies viennent nous saisir là où on voulait avoir un moment de repos. Comme si on se prêtait à une servitude volontaire. [[faut être fou pour dégoiser ainsi…]]. En ville, j’ai l’impression d’être le seul à regarder le monde autour de moi. Les autres regardent leurs écrans. Ça ne peut que se retourner contre les individus à un moment ou un autre. [[uniquement les égoïstes bourgeois, faut pas s’inquiéter !]]. »
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Le texte qui nous somme de disparaître de soi repose sur des équivoques, des mécompréhensions complètes et gratte l’époque là où il ne sert plus à rien d’inciter les lâches et les fainéants du cœur à stagner. Oui il faut FOUTRE LE CAMP de nos égoïsmes, le moi est inutile, le collectif qui ne veut surtout pas supprimer les Je n’a plus besoin des égos. Et donc cette « disparition » (que des égos, pas de « soi », allons donc !) ramène la bonne santé partout. De plus, nombres d’actes essentiels nécessitent « l’oubli de soi » bien compris - les œuvres artistiques, écrire, les bons débats, penser aux autres, la Nature, la liberté et tant d’épanouissements. Mais il s’agit d’un oubli de soi très concentré. Rien n’est éparpillé et gaspillé. C’est de nous mettre l’essentiel au centre et de nous distancier de l’accessoire, distractions superficielles y comprises. Un détachement envers toutes les insatisfactions et frustrations du narcissisme irréaliste. [[ le bourgeois narcisse n’est qu’un égoïste – sa « maladie » mérite surtout un bon coup de pied au cul !]]. S’oublier ainsi est retrouver sa bonne santé. Ne plus y trouver le temps de se plaindre d’être soi puisque c’est une exubérance que d’être sans avoir…Et donc ? Si ce texte suivant concerne les maux égoïstes des désastreuses classes moyennes (en rien nous nous y reconnaissons !), il nous faut bien admettre que l’égarement flagrant et massif de ces classes si ennemies d’elles-mêmes est tel, qu’il nous faut les écarter des décisions collectives et tout reprendre en main.
D’ailleurs, où sont les motivations de cette pensée de travers ?...« Le professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg, David Le Breton, et son livre Disparaître de soi – une tentation contemporaine . Où La « blancheur » y est une envie de disparaître lorsqu’on se sent dépassé par le monde qui nous entoure, par les responsabilités qui nous incombent… Des mots qui résonnent dans nos esprits ultra-connectés. « Être soi est un effort qui n’en finit jamais » [[ce qui prouve l’éternité en nous, oui ou non ?]].
[[ Voyons, dès lors, la journée d’un régressif à la vie intérieure en loques…]]. Une fois réveillé par un bip régulier, nous faisons le tour des réseaux [[peu]] sociaux sur notre écran lumineux ; ensuite, chacun a sa routine : on s’occupe des enfants ou de soi-même en écoutant d’une oreille inattentive [[vrai acte manqué que de gaspiller son attention en …inattention !]] les informations catastrophiques quotidiennes, on peut prendre la voiture ou le métro bondé, sur la route, on croisera une vingtaine de publicités [[en fait des « privécités » puisque rien de Public en elles ]] tagguées par des messages anticapitalistes. Une fois arrivé au travail, il est temps de dresser une liste de tâches à faire en souriant en coin au collègue d’en face. Plus tard, nous ricanerons devant la vidéo envoyée par un ami qui nous a pourtant fait prendre du retard sur nos tâches du jour tout en appelant le vétérinaire pour savoir si on peut récupérer Loulou après son opération qui nous empêchera de partir en week-end. [[ ce qui ressemble comme 2 gouttes d’eau à la vie de qui n’a pas « chuté » dans les viles classes moyennes !]].
Face-à-la-a-pression-quotidienne-le-sociologue-david-lebreton-appelle-à-disparaître-de-soi!
Une fois la fin de journée arrivée, le temps est venu [[ ou revenu ?]] de repartir [[ou de réPartir la justice sociale ?]], d’entendre les problèmes de carrosserie de notre voisine de métro et de se faire marcher sur le pied par ce gars qui veut absolument sortir en premier. Les stimuli sont incessants, le bruit éternel et le calme oublié. Les siestes sont perturbées par un coup de téléphone. Les lectures se font rares [[ t’as qu’à croire ! descriptif faux…]] et peu à peu, nous devenons incapables de nous concentrer [[faux – nous avons appris en perdant tout…égo, ce vacarme si encombrant !]] sur des tâches exceptionnelles ou de retenir le prénom du voisin tant nos têtes sont pleines. Il nous devient impossible de nous laisser nous ennuyer, la sortie du mobile est devenue un automatisme, d’ailleurs, il est greffé à notre main ou à notre oreille en permanence. [[ sauf que tout le monde n’a pas un mobile – cette drogue trop dure suinte surtout des classes dites moyennes avec qui jamais moyen…]].
Loin d’être un collectif avec ses courants et ses généralités, [[ à qui la faute : qui ne fait que tenter de tout rompre de coRompre ?]] notre société repose désormais surtout sur l’individualisation, la personnalisation extrême de notre identité et des liens sociaux que nous nous efforçons d’entretenir. Nous sommes au temps des choix portés par nos propres significations et valeurs [[ sauf que ce n’est que de miteuses vieilleries marketing dont nous avons appris à nous passer pour le tout authentique !]] à travers desquelles nous décidons d’exister [[sans nos corps ?]]. Il est fini le temps où il suffisait de suivre les cultures de classes, rurales ou régionales. Le fait d’être un individu désigne aujourd’hui le fait de « s’inventer soi-même », nous vivons tous et toutes plus ou moins une sorte de « vertige de la liberté ». [[ quel charabia NON VÉCU – nous vivons à fond ceci donc…nous utilisons de tous autres mots, autrement respectueux !]].
Le sociologue David Le Breton observe, analyse et témoigne de nos comportements [[fort heureusement, ce ne sont pas ceux des êtres humains juste ceux des attardés bourgeois qui croient que leur égoïsme est un succès alors que c’est un obstacle qui grandit chaque jour !]] qui n’ont peut-être finalement qu’un point en commun : ils s’entrecroisent et ne laissent que peu de place à l’abandon de soi-même [[foutaises, lorsqu’il n’y a plus d’égo, le Je fait et vit tout les dons d’abanDons !), à la « disparition de soi » et donnent naissance à la « blancheur ». Le silence rare et l’occupation perpétuelle de nos esprits ne laissent que trop peu de place au calme. [[…étrange plus nous sommes concentrés, plus le clame nous envahit : et nous vivons la véridique Pais intérieure !]]. Alors, nous [[pas « nous » !]] cherchons ladite «blancheur», le besoin de disparaître qui transparaît dans certains comportements que l’on retrouve notamment chez les jeunes : toxicomanie, troubles alimentaires, recherche du coma éthylique, jeux d’étranglements, errance sur les routes et parfois même djihadisme…
Le sociologue fait le lien entre cette recherche d’abandon qui résulte d’une société de contrôle, de vitesse, de performance, d’apparences. [[si vous l’aviez déjà quitté, vous parleriez d’autre chose, non ?]]. Il prendra l’exemple de l’anorexie où les personnes luttent pour se défaire de leur corps, « rêvent de n’être qu’une odeur, qu’un souffle » et où à la fois, dichotomiquement, cette recherche d’oubli de soi-[[ nous c’est une PRÉSENCE à soi plus intense ; nous disons toujours « Présents ! » au présent et pas absents…]] même passe par une forme de contrôle sur leur vie, sur leur famille : ils se donnent un statut, telle une « identité de prothèse ».
Si sa prise de conscience est indispensable, ce phénomène n’est pas une fatalité. Il faut être capable de prendre le temps de faire des choses pour soi, afin de s’oublier via des activités telles que la marche, le yoga, la méditation, les stages de silence en monastère ou encore le voyage que le sociologue décrit comme « une suspension joyeuse de soi », la lecture, l’écriture, oui PENSER aux autres…
Vous l’aurez compris, il est temps de prendre le temps. Malgré la pression de la société et des personnes qui nous entoure, chacun est libre de s’oublier, de se faire oublier. Nous sommes acteurs de nos vies et personne ne peut nous dire le contraire. Il n’est pas obligatoire de subir une charge mentale trop lourde à porter [[en effet !]], si les nouvelles technologies sont pratiques et servent des causes utiles, il ne faut pas qu’elles nous enferment au cœur de notre propre condition [[où est le conditionnel ?]] humaine.
La liberté avec un grand L n’est pas le post d’une photo Instagram au cœur d’une jungle verdoyante qui atteint des centaines de likes : la Liberté se trouve dans les limites que vous définirez pour prendre le temps de vivre. » Si nous ne prenons pas le temps de la vivre…où EST donc NOTRE VIE ?
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Et le mot de la fin ? « Se dire que c’est maintenant qui importe : construire, tout de suite, quelque chose, à tout prix, de toutes nos forces. Toujours avoir en tête la maison de retraire pour se dépasser chaque jour, le rendre impérissable. Gravir pas à pas son Everest à soi et le faire de telle sorte que chaque pas soit un peu d’éternité. Le futur ça sert à ça : à construire le présent ave des vrais projets de vivants (p. 158 – Muriel Barbery- L’élégance du hérisson, 2006). »
Rien, absolument rien, dans cette société, ne peut nous décourager. Aucun dirigeant ne nous écorne rien. Ils ne sont plus jamais à la hauteur. Tout est radieux, radios qui chantent.
La bonne situation c’est de se siter toujours dans le futur :
Puisque de là nous pouvons recevoir tous les présents cadeaux du présent !
………(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 500 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Toujours à tenter de noyer le poisson. Changer « son » monde ne peut s’effectuer qu‘en participant à changer « le » monde. Cette immoralité posée sur toute tentative authentique pour la souiller qualifie les médias mainstream pour qui « nous n’avons la liberté que d’en avoir aucune ». Ils donnent les ordres et balancent les définitions falsifiées (fake définitions) et nous devrions ob-tempérer (comme « modérateur » de nous-mêmes ?) ? Pas de bol, pour eux, chaque jour c’est plus infantile, illogique, cousu de fils blancs, irréaliste et parfaitement non…rationnel !
Selon Philippe Gloaguen, fondateur du Guide du routard , c'est Jean-François Bizot, patron du magazine hippie , qui aurait trouvé le mot " routard " en 1972. Le terme routard est une marque dépo...
se prendre personnellement comme projet : le backpacker ne voudrait plus changer le monde ? allons donc…un peu de tenue dans les mensonges !
Ce n’est qu’un engourdissement, une insensibilisation – vivre à très basse tension. Ceci ne provient que d’une mauvaise gestion de notre trésor existentiel : penser intensément se fait branché cœur. C’est le cœur qui guide et décide. Et al douleur de vibre dans ce monde d’égarés disparaît. Le cœur le plus évidemment à l’extérieur de soi souffre moins que l’e sentiment retiré très profond dans le terrier. A sanguinoler et moisir. Un peu qu’être soi est une plénitude SANS EFFORT et que de ne pas l’être intime des efforts insensés.
Cette vitesse qui nous paralyse
Poursuivant le projet de l’École de Francfort, Hartmut Rosa élabore une théorie critique qui dénonce les effets pathologiques de l’accélération
https://www.nonfiction.fr/article-3579-cette_vitesse_qui_nous_paralyse.htm
David Le Breton, Disparaître de soi, une tentation contemporaine, Paris, Editions Métailié, 2015. Auteur de plus d'une trentaine d'ouvrages, l'anthropologue et sociologue David Le Breton, est ...
http://www.implications-philosophiques.org/recensions/disparaitre-de-soi/
la plus GRANDE publicité pour ne jmais vouloir être une classe moyenne : comment c'est "ça" leur vie ? Triple beûûûûark.....
David Le Breton, Disparaître de soi – une tentation contemporaine .
"Comment être en paix avec le regard des autres ?"
Faire l'expérience de la France avec un regard anthropologique
Traduit en français par « Le Plus Jeune Fils de Dieu (un évangile de bière fiction) »
Adolescence hypermoderne par le socio-anthropologue Jocelyn Lachance : la problématique c’est où trouver la validation des tests, projets, plans et essais ?
Le principe d'émergence - partie 1 - regarder autrement
Disparaître pour mieux se retrouver ? Drôle d’idée et de comportement…
Tout ce qui pousse, germe, émerge, sort timidement du sol, fleurit, se distingue, etc. (liste à compléter) et que nous …piétinons sans un regard ?
Carlos Salem y Diego Ojeda - El mejor experimento (Personajes secundarios)